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14/04/2010

Boeuf wagyu : plaisir gourmand du 13 avril

P1010621.JPGEncore du Japon dans nos assiettes mais nous, on ne s'en lasse pas, J'espère que vous non plus, de le lire ! Cette fois, c'est un bol de riz avec des légumes variés de saison et de fines tranches d'une viande merveilleuse, du boeuf Wagyu. Kezako ? Du boeuf similaire au fameux boeuf de Kobe, c'est-à-dire très persillé mais made in Spain (voir article dans Elle à table ce mois) et rapatrié en France grâce à un fameux boucher, Yves-Marie Le Bourdonnec, passionné par son métier. Une viande moelleuse, fondante, un délice.
En fait, on ne mange pas très souvent du boeuf, donc, quand on en mange, autant qu'il soit très bon. Et il y en avait une toute petite quantité, de quoi le savourer lentement ! La viande et les légumes avaient cuit séparément dans une sauce sucrée "nikujaga" (dashi/sauce soja/sake/sucre). Un peu de ciboulette sur le bol et place aux baguettes !

Désolée pour les traces de sauce sur le bol, ce n'est pas une présentation grand style ! Un peu d'urgence pour prendre la photo.

En fait, cette cuisine familiale japonaise n'est pas très compliquée à faire, quand on a les ingrédients adéquats et qu'on prend le temps de les apprivoiser, et cela permet de sortir du repas traditionnel entrée/plat/dessert à la française. Mais cela peut être pareil avec de la cuisine thaï, italienne, espagnole, ... selon vos préférences.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, clé d'une relation sereine à la nourriture, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, donner vos propres plaisirs gourmands, faire une suggestion

11/04/2010

Toraya : plaisir gourmand du 10 avril

Samedi midi, déjeuner comme toujours délicieux chez Toraya, salon de thé japonais. Toraya propose toute la journée de délicates pâtisseries japonaises mais aussi quelques plats au déjeuner dont un menu qui change tous les mois. Ce menu comprend un plat de type "donburi" à base de riz agrémenté de poisson, légumes, ..., une petite entrée de légumes, un chawan mushi (consommé aux oeufs cuit à la vapeur typiquement japonais), une soupe miso et une pâtisserie ainsi que deux sortes de thé pour accompagner le salé puis le sucré.

En ce mois d'avril, le plat est composé de riz, saumon fumé, crevettes, anguille grillée à la sauce teriyaki, fines lamelles d'omelette, oeufs de poisson, gingembre, sésame. C'était tout à fait délicieux avec une harmonie de saveurs multiples où aucune n'était trop forte aux dépens des autres.

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Les gâteaux changent aussi tous les mois en accord avec les saisons. La vedette du moment, c'est le Sakura mochi, un gâteau enrobé d'une feuille de cerisier pour fêter le printemps. Pour la part, j'ai choisi un Uji no Sato, réalisé en hommage au thé d'Uji : de la pâte de haricots rouges enrobée d'une fine pâte de riz et de poudre de thé matcha.

Toraya 10 rue St Florentin, Paris Ier, 01 42 60 13 00 (réservation recommandée pour le déjeuner)

21/03/2010

La pizza, c'est permis ? (Al Taglio : plaisir gourmand du 20 mars)

La pizza, c'est permis ? Oui, bien sûr, car, comme je le dis souvent, il ne faut s'interdire aucun aliment, sous peine de frustration et de craquage au bout d'un moment. Et, quand on mange quand on a faim, on ne grossit pas. Mais, comme pour tout, il vaut mieux privilégier la qualité à la quantité. Ne vaut-il pas mieux aller occasionnellement dans une vraie bonne pizzerai plûtôt que de manger régulièrement des pizzas surgelées chez soi, des pizzas de chaînes de qualité moyenne ou des pizzas du restaurant d'entreprise ? 

Par ailleurs, quand on mange une pizza, le problème (que je note chez nombre de mes patients), c'est la difficulté à s'arrêter. La pizza est là devant les yeux et on la mange entière, et souvent, c'est trop copieux pour notre faim. Si on mange avec attention, on sent le moment où c'est assez mais on continue à manger un peu machinalement alors que le plaisir gustatif diminue, que la pizza souvent refroidit, ramollit. Par habitude de finir son assiette, par souhait de ne pas gaspiller, pour en avoir pour son argent, ... Mais c'est ainsi, quand on ne respecte pas le moment où c'est assez, qu'on risque peu à peu de prendre du poids.

On peut réapprendre à s'arrêter, à se détacher des aliments pour pouvoir en laisser quand on n'a plus faim. On peut aussi, si on sait par expérience qu'une pizza entière, c'est trop, en partager une avec un autre convive et partager aussi à côté une entrée ou une salade par exemple. Peut-être peut-on aussi s'affirmer et tenter de demander au serveur d'emporter ce qui reste, type doggy bag américain ! Cela se fait-il en France ?

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A Paris, il y a une pizzeria qui a la réponse à ça ! C'est Al Taglio, dans le 11eme arrondissement. Car on y achète la pizza (à manger sur place ou à emporter) au poids. On peut donc acheter une part exactement adaptée à son appétit. Autre avantage, on peut prendre plusieurs petites parts de différentes pizzas. Chaque pizza est cuite sur une grande plaque rectangulaire, on choisit la quantité qu'on souhaite et on paie au poids.

Ce qu'on a fait ce samedi : on a ainsi pu goûter la classique Margherita (tomate-mozzarella), une savoureuse pizza Salami piccante (salami piquant-artichaut) et une très goûteuse pizza tomate-ail-anchois-persil. De plus, les pizzas sont délicieuses (c'est quand même l'essentiel !), la pâte est un peu épaisse et croustillante, préparée dans les règles de l'art avec le temps de fermentation nécessaire.

Al Taglio, 2 bis rue Neuve Popincourt, Paris 11ème, 01 43 38 12 00.

 

07/02/2010

Chocolat d'Angelina : plaisir gourmand du 7 février

Angelina_chocolat.jpgUne fois n'est pas coutume, ce dimanche, on a fait une sorte de brunch sucré/salé. Tout cela pour entourer la dégustation du célèbre chocolat chaud d'Angelina, l'Africain, que l'on peut maintenant emporter chez soi en bouteille (on peut ainsi éviter de faire la queue au milieu des touristes dans ce temple de la gourmandise sucrée). Un petit luxe d'hiver. Réchauffé tout doucement, il s'est révélé tout à fait à la hauteur de nos attentes, bien chocolaté, onctueux sans être du tout écoeurant. Bien sûr, si on le savoure tranquillement et qu'on n'en boit pas une énorme quantité ! La bouteille de 48 cl peut largement suffire pour 3 personnes.  Pour l'accompagner, une délicieuse brioche achetée la veille chez "Des gâteaux et du pain" (voir ma note d'hier) puis, pour la partie salée, de petits toasts aux oeufs brouillés et un mesclun.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

30/01/2010

Guilo Guilo : plaisir gourmand du 29 janvier

Vendredi soir, dîner attendu au restaurant japonais Guilo Guilo car c'est toujours un grand plaisir des papilles et cela s'est révélé largement à la hauteur des attentes. Guilo Guilo propose un menu imposé en 8 plats qui change chaque mois. Cela a été un festival pour les yeux, le goût, l'odorat, une plongée dans des saveurs japonaises essentiellement marines : petites entrées superbes et délicieuses, délicieux bouillon à base d'arêtes de poisson très parfumé, un "sushi" à l'oursin, un poisson absolument succulent (du "buri" ou sériole), un bouillon avec tempura de shitake et beignet de tripes de morue (un délice, si si !), un peu de foie de lotte, un mets très apprécié des Japonais, un ochazuke à l'anguille, et pour finir un assortiment de 3 petits desserts dont un sublime au sésame noir. Petit aperçu de ce moment de pur plaisir gourmand :

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Les entrées, une richesse de saveurs
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Le "sushi" à l'oursin, beau et bon
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La sériole, une merveille de moelleux
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Un beignet de tripes de morue étonnamment savoureux
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Ochazuke à l'anguille : la fin approche !

13/12/2009

Miyabi : plaisir gourmand du 12 décembre

Samedi, déjeuner dans un fabuleux restaurant franco-japonais, situé à Sens : Miyabi. C'était un de mes cadeaux d'anniversaire. C'est un restaurant où tout est raffinement et délice. Chaque plat était fantastique mais, en faisant un effort de sélection, si je dois retenir deux plaisirs gourmands (pour une fois), ce serait :

Les trois petits kushi-age (petites brochettes frites), merveilles de saveur et de délicatesse : au porc, au crabe, au foie gras.

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La terrine de foie gras des Landes et anguille japonaise au Sanshô, un pur symbole de cette alliance franco-japonaise tellement réussie ici.

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Une note de raffinement en complément : le oshibori (serviette chaude donnée en début et fin de repas) que l'on ressuscite sous vos yeux !

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Et un final original et toujours franco-japonais : la madeleine au matcha marquée au fer rouge de l'emblème de la maison !

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Cela vaut grandement le déplacement !

Miyabi a été ouvert par deux chefs étoilés, Dominique Corby, installé au Japon, et Patrick Gautier, déjà installé à Sens. Deux chefs japonais sont en cuisine  et le service est aussi assuré avec délicatesse et efficacité par de charmantes japonaises.

Le site du restaurant Miyabi ici.

24/11/2009

Zenzan : plaisir gourmand du 23 novembre

japonais 003.jpgLundi midi, déjeuner japonais chez un des vrais restaurants japonais de Paris, Zenzan, près de l'Etoile. Amatrice de cuisine japonaise, je préfère en manger moins souvent et payer quelques euros de plus pour bien manger. J'évite au maximum d'aller dans les faux Japonais qui ont fleuri par dizaines à Paris et ailleurs et qui servent des sushis et sashimis insipides.

Zenzan propose du poisson cru mais aussi toute une cuisine familiale japonaise, des bentos, ... Je me suis fait plaisir avec un "Umi", une sorte de chirashi (bol de riz vinaigré recouvert de poisson cru) au saumon et œufs de saumon, l'assemblage des deux étant très agréable : saumon moelleux et savoureux et oeufs de saumon renforçateurs de goût. Seul regret, fréquent dans les chirashi, un peu de trop de riz (j'en ai laissé) en proportion du poisson.

NB : depuis le 7 novembre, afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel.

31/01/2009

Manger souvent au restaurant, pas d'inquiétude !

Pour ceux qui n'auraient pas eu le courage de cliquer il y a quelques jours pour lire ma chronique sur le site www.toutpourlesfemmes.com, je vous en redonne les principaux éléments ici. Il s'agit (et cela concerne bien sûr autant les hommes que les femmes !) de se faire plaisir au restaurant en respectant ses sensations alimentaires. Si on le fait, y aller souvent n’est absolument pas synonyme de prise de poids automatique.

D'abord, pour qu'un repas au restaurant soit le plus agréable possible, essayez dans la mesure du possible de manger des plats que vous aimez et qui vous attirent ce jour-là. Donc, n’hésitez pas à vous affirmer au moment du choix de l’endroit : de quelle cuisine rêvez-vous ? française style brasserie, italienne, japonaise, etc. ?

Ensuite, une fois installé au restaurant, la carte entre les mains, prenez deux minutes pour vous demander, d’une part, quel est l’état de votre faim et, d’autre part, quelle est votre envie du moment. Il est préférable de ne pas arriver complètement affamé à la table du déjeuner : c’est un grand classique de se jeter sur la corbeille de pain dans ces cas-là, la tentation étant d’autant plus grande s’il s’agit de pain frais et croustillant. Goûtez-le mais gardez votre faim pour ce plat que vous avez choisi avec attention.

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Méfiez-vous des formules qui vous donnent l’impression de faire des économies. C’est rarement les plats dont on a le plus envie qui y sont proposés : vous prenez un plat qui vous tente moins, au risque de ne pas être complètement rassasié en termes de plaisir gustatif. Et, s’il s’agit par exemple d’une formule copieuse entrée-plat ou plat-dessert, vous allez peut-être manger au-delà de votre faim. Choisissez plutôt un plat qui vous fait vraiment plaisir et qui correspond à votre appétit, vous serez rassasié et vous ne dépenserez pas plus.

Si vous êtes un jour de grand appétit ou amateur de sucré et que le lieu est réputé pour ses desserts, choisissez votre plat en fonction du dessert : pas temps par souci diététique mais pour repartir léger du restaurant : vous avez sans doute une après-midi chargée qui vous attend… Rappelez-vous que, pour vous sentir bien, vous devriez le plus souvent rester dans votre « zone de confort » : ni arriver à table affamé, ni en sortir le ventre plus que plein. Ne vous sentez d'ailleurs pas obligé de finir votre asiette si elle est trop copieuse.

S’il s’agit d’un repas dans un très bon restaurant, ne vous inquiétez pas : ce n’est en général pas dans ce type d’endroit que les portions sont les plus grandes. Si c’est très bon et assez copieux, savourez les mets, profitez de ce bon moment et votre corps régulera normalement votre faim lors du prochain repas.

Dans tous les cas, prenez le temps de manger lentement, de déguster chaque bouchée. N’hésitez pas d’ailleurs à mettre en avant votre intérêt pour le repas, si c’est votre interlocuteur qui a choisi le restaurant.

Quant au vin, à vous de voir comment vous le tolérez à l’heure du déjeuner. Ne raisonnez pas par habitude mais demandez-vous si en boire un verre vous fait réellement plaisir et si votre plat justifie particulièrement cet accompagnement.

Pour varier les déjeuners, discutez avec vos amis et collègues pour dénicher de nouvelles adresses plaisantes, tenez-vous au courant des ouvertures de restaurant dans votre quartier, il n’y a pas de honte à apparaître comme « fin gourmet ».

09:28 Publié dans Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : restaurant, déjeuner, nutrition, repas, manger | |  Facebook | |  Imprimer