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26/02/2013

Mais non, la convivialité ne fait pas forcément grossir !

Le hasard, et un peu plus de disponibilité que d'habitude, ont fait que j'ai eu il y a quelques jours une semaine très conviviale. Souvent ce sont ces occasions qui font peur à mes patientes et à des personnes qui sont vraiment dans une relation perturbée à l'alimentation. Car elles craignent de craquer en excès devant les tentations, de manger beaucoup plus que les autres jours, de prendre du poids, ... Et certaines en viennent même à refuser des sorties amicales par peur de grossir. Ou d'autres me racontent avec découragement les kilos pris chaque week-end à l'occasion de sorties.

Comme cela m'arrive souvent, j'ai voulu faire une expérience (garantie sans trucage !). Voilà comment s'est déroulée ma semaine côté convivialité.

Samedi
On dîne chez des amis italiens avant un concert : ils ont prévu un délicieux repas  : quelques morceaux de parmesan à l'apéritif ; plusieurs entrées : délicieux jambon de Parme, mozzarella di bufala et artichauts à l'huile ; gnocchi di patate avec une sauce "ragu" maison, des fruits et des macarons.

Dimanche
Je suis invitée à prendre le café chez un ami, je m'attends à peut-être quelques biscuits et il y a en fait une copieuse "Forêt Noire" et du champagne.

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Mardi
Je prends le thé avec une amie chez Colorova, joli salon de thé-pâtisserie, je prends un petit moelleux au chocolat pour accompagner mon thé (les autres gâteaux sont un peu trop sophistiqués à mon goût).

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Le soir, j'assiste à une conférence professionnelle et il y a un buffet de choses à grignoter qui fait office de dîner : cake salé, tomates cerise, tarte aux pommes, chouquettes, mini-éclairs, ... : je mange salé et sucré selon mon envie.

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Mercredi
Je prends un thé avec la très passionnée Camille à L'Essence de Thé-Cannon et la discussion est très nourrissante, je ne mange rien !

Jeudi
Je revois avec plaisir la coach Sylvaine Pascual et nous prenons longuement un café à un horaire hors repas.

Vendredi
Je déjeune indien au Saravana Bhavan avec la très gourmande Claire et je prends un (copieux) plateau assorti du Nord de l'Inde.

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On a invité un ami à dîner : mini-toasts gorgonzola ou pâte de cèpes, succulent "tataki" de St Jacques au yuzu et à la trévise, onctueux risotto aux gambas-fenouil-safran (Monsieur en cuisine), panettone, vin blanc.

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Le reste du temps, circonstances normales, j'ai mangé des pâtes, une tarte salée, un déjeuner japonais, un bento, un curry de légumes, un sandwich, etc.

Bilan de la semaine : combien de kilos pris ?!

Rien !!! Enfin, 100-200 grammes qui vont et viennent.

Pourquoi ?

- parce qu'on peut avoir des occasions conviviales sans forcément manger, le plus important, c'est la rencontre.

- parce que je sais écouter ma faim et m'arrêter,

- parce que si j'ai trop mangé, j'atttends d'avoir à nouveau faim,

- parce qu'aller au restaurant ne signifie pas forcément trop manger,

- parce que je sais dire non poliment si on me propose de me resservir ou de prendr du fromage. alors que je n'ai plus faim.

Donc cela n'a été que du plaisir !

Et vous, vous savez faire rimer convivialité et sérénité alimentaire ?

11/11/2010

Comment choisit-on un restaurant ?

Quand on aime manger, en général, on a plaisir à aller au restaurant. Pas tous les jours bien sûr, sinon cela devient une routine, voire une corvée. Pas trop souvent car c'est aussi un grand plaisir de cuisiner et manger chez soi. Mais, quand on habite une grande ville, comment choisir parmi la foule des propositions ? Quels sont les critères de choix ?

Pour ma part, j'en vois plusieurs :
- la proximité : bien sûr, parfois pour des raisons pratiques, on privilégie ce qu'il y a de plus proche. Si on doit faire cela souvent, cela vaut le coup de se renseigner sur les endroits intéressants du quartier et ne pas forcément toujours aller juste au coin de la rue. Je me réjouis que quelques tables correctes aient fleuri depuis quelques années à proximité de chez moi, dans un quartier qui était assez sinistré en la matière : le Café qui parle, Miroir, Alice Pizza, ... Mais cela ne suffit pas. Je préfère m'éloigner un peu pour vraiment me régaler.

- le prix : évidemment, il y a une fourchette de prix qu'on peut/veut s'offrir plus la prise en compte de ce que sont prêts à payer nos compagnons de table. Mais j'essaie que cela ne soit jamais au détriment de la qualité : je préfère un repas dans un très bon restaurant à 40 euros de temps en temps à deux repas très moyens à 20 euros où j'aurai l'impression d'avoir gaspillé mon argent.

- l'originalité de la cuisine : je vais au restaurant pour à la fois bien manger et être surprise, entraînée ailleurs, découvrir des accords de saveurs inédits, manger ce que je ne mange pas chez moi, qu'il s'agisse de la cuisine d'un chef créatif, de cuisines étrangères, de plats qu'on ne sait ou qu'on ne peut pas cuisiner. Un couscous marocain, des tempura japonaises, une vraie pizza italienne sont ainsi des plats que je mange volontiers à l'extérieur.

- la qualité de la cuisine évidemment. En fait, j'aime tout (ou presque !) pourvu que ce soit bon. De beaux ingrédients, bien traités, assaisonnés, présentés, ...

- l'accueil, le service, le cadre : pour moi, ce n'est pas aussi important que ce qu'il y a dans l'assiette mais si cela fait défaut, cela peut carrément gâcher un repas. Serveur désagréable ou inattentif, tables trop serrées, environnement bruyant où l'on ne s'entend pas, tout cela a un impact sur le plaisir de ce moment.

- l'envie du moment. Car on va au restaurant pour se faire plaisir, donc sans dire "je dois faire attention". Quelle tristesse de prendre une triste salade quand les autres se régalent du plat dont on rêvait. En revanche, ce n'est pas parce qu'on est au restaurant qu'il faut trop manger. De ce fait, j'aime bien quand il y a une carte et pas seulement un menu imposé qui risque d'être très au-dessus de mon appétit.

Mais comment on les trouve, ces restaurants qu'on aime ? Le bouche à oreille à condition que cela vienne de quelqu'un qui a a peu près les mêmes goûts que vous, la lecture de guides, sites, blogs de critiques culinaires (que pour ma part je préfère au quidam moyen), le hasard d'une promenade, ...

Quand on repère un lieu qui répond à tous ces critères, on ne le lâche plus. Et souvent plus on y va, plus on l'apprécie car on y est reconnu, bien traité, on a parfois droit à des petites faveurs, ... Mais il ne faut pas pour autant se priver de découvrir de nouvelles adresses pour enrichir peu à peu son carnet d'adresses. Ainsi, on retourne assez souvent chez KGB (Kitchen Galerie Bis) d'autant plus que différents amis souhaitent y dîner avec nous. Mais on a été ravis de découvrir par exemple Saturne et on est impatients d'y retourner.

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Les délicieux Zord'oeuvres de KGB, un festival de saveurs qu'on n'a pas chez soi !

Dans ce registre, je vous livre, outre ceux mentionnés ci-dessus, quelques-unes de mes adresses favorites à Paris (hors restaurants japonais, sur lesquels je reviendrai bientôt). Ce n'est qu'une vision totalement subjective, je ne suis aucunement critique gastronomique, je n'ai pas énormément d'occasions de tester de nouvelles tables, je rate probablement quelques merveilles. Je me rends compte d'ailleurs qu'il y en a qui ne m'ont pas vue depuis longtemps. Mais je ne passe pas ma vie au restaurant !

L'Affriolé, 17 rue Malar, Paris 7eme
Caius, 6 rue d'Armaillé, Paris 17eme
Cibus, 5 rue Molière, Paris Ier
Le Clos des gourmets
Le Cristal de sel
L'Entredjeu, 83 rue Laugier, Paris 17eme
La Fourchette du printemps
Le Gaigne
Maceo ,
 

Et vous, vous avez des restaurants préférés ?

12/07/2010

La gourmandise ne fait pas grossir : expérimentation personnelle

Je ne suis pas une accro de la balance, et j'aide aussi certaines de mes clientes à se désintoxiquer peu à peu de cette addiction.
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Instrument à tenir éloigné !
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Mais, cette semaine, je me suis pesée dans un but expérimental. En effet, comme vous l'avez peut-être lu ces derniers jours, j'avais une semaine particulièrement riche en restaurants et repas festifs : trois dîners au restaurant (dans des lieux de haute gourmandise), un dîner "pique-nique" professionnel avec cake, macarons, ..., un week end en province pour un mariage ! De quoi accumuler vite fait quelques kilos supplémentaires. C'est en tout cas une crainte largement répandue, qui empêche souvent les femmes de profiter pleinement de ces moments de plaisir : il y a une part de culpabilité dans leur tête et l'anticipation des privations qui seront forcément nécessaires pour compenser les "excès".
Je me suis donc pesée avant cette semaine d'agapes, lundi 5 juillet. Et je me suis pesée à nouveau ce lundi 12 juillet.

Et le différentiel est ? suspense... 100 grammes ! Rien de significatif, ils vont repartir comme ils sont venus.

Cela vous étonne ?

Je ne me suis jamais affamée. En plus de tout ce que j'ai cité, j'ai aussi mangé des sandwiches, du chocolat, ...

En fait, je me suis fait largement plaisir mais j'ai arrêté de manger quand justement le plaisir n'était plus là. J'ai mangé en fonction de mes vraies envies sans me sentir obligée de tout goûter.

J'ai pris le temps d'apprécier ce que je mangeais.

J'ai laissé mon corps réguler ma faim et mes envies aux autres repas.

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Le cake cerise-chocolat blanc de SaQuaNa, une des nombreuses gourmandises de la semaine
 

Et je vous assure que je n'ai absolument pas un métabolisme hyper-consommateur d'énergie, je suis tout à fait normale : si je mangeais trop par rapport à mes besoins, je grossirais.

Pour retrouver ou conserver son juste poids, c'est ainsi qu'on peut manger : en étant à l'écoute de ses besoins et de ses envies, sans privation, sans frustration. Tentez l'expérience !

Et pour la semaine qui commence, pas question de faire attention, mais je reste à l'écoute de mes envies et, sans les contraindre, elles s'orientent plutôt vers la simplicité !