23/08/2012
Balade à Marseille, gourmande bien sûr !
A la fin de ma calme "retraite", j'ai quand même fait une escapade de quelques heures à Marseille puisque j'étais toute proche. Cela faisait bien 10 ans ou plus que je n'y avais pas mis les pieds. A l'époque, notre visite avait notamment un but architectural : visiter (et dormir dans) la Cité Radieuse de Le Corbusier. Le restaurant Le Ventre de l'architecte (nom bien trouvé !) n'existait pas alors en ce lieu et nous nous étions rabattus (terme tout à fait inapproprié...) sur un restaurant pas encore étoilé et alors abordable, "Une Table au Sud" du chef Lionel Levy, qui nous avait ravis.
Mes pérégrinations furent cette fois à but essentiellement gourmand mais c'est aussi un prétexte car la quête de telle ou telle boutique permet de découvrir certains aspects d'une ville pas forcément les plus touristiques. Je m'étais renseignée pour quelques adresses auprès d'une ex-marseillaise, la très connaisseuse Esterelle, et du blog d'une actuelle résidente (quand ses multiples activités ne la mènent pas par monts et par vaux !), Cécile "Sofoodsogood". Merci à elles !
Mes pas m'ont donc conduit vers deux fabricants de navettes, afin de prévoir une dégustation comparative de cette spécialité marseillaise : le four des navettes de St Victor, plus ancienne boulangerie de Marseille (1781), et les navettes des Accoules de José Orsoni.
J'en ai aussi profité pour faire quelques provisions de croquants aux amandes, voulant explorer leurs similitudes ou différences avec les biscotti italiens (d'autant que les navettes, c'est surtout pour faire plaisir, n'en étant pas moi-même mega-fan).
A proximité de ce deuxième fabricant, je me suis offert une glace chez le Glacier du Roi aux prix à peine plus démocratique qu'à Paris : 2 euros pour un parfum. A défaut de la noisette qui me tentait mais manquait à l'appel, j'ai choisi un sorbet framboise, bon mais qui ne donnait pas l'impression de croquer dans du fruit glacé comme on le trouve parfois.
J'ai aussi déjeuné dans la ville et, laissant faire le hasard, je suis tombée sur un petit restaurant sans prétention, Le "Déjeuner en ville" mais dont la cuisine couleur locale m'a bien plus satisfaite que les repas des jours précédents : des légumes farcis (même un peu trop cuits) et de la brousse au miel de châtaignier (plat-dessert 13 euros).
Ce repas fut d'autant plus sympathique que les occupants des deux autres tables prises, un couple anglais et un couple marseillais, avaient décidé de converser et il y eut donc discussion générale, chef y compris, dans ce petit restaurant. Vive la convivialité !
Pour faire passer tout ça, je serais bien allée me ravitailler à l'Herboristerie du Père Blaise mais j'avais vu que c'était fermé.
Pour satisfaire mon odorat, j'ai aussi découvert au hasard de la balade un joli parfumeur, L'Eau de Cassis. J'ai cru à un parfum au cassis qui m'aurait sans doute ravie, mais il s'agit bien sûr de la ville de Cassis et d'un très vieux parfum remis au goût du jour. Pour rester dans une note fruitée (toujours la gourmandise !), je suis repartie avec de petits flacons à base d'agrumes et de figues, fort agréables.
Et sinon, Marseille, c'est aussi cela...
Au revoir Marseille, et promis, je n'attendrai pas aussi longtemps pour revenir !
NB : sur le site des navettes de St Victor, j'ai trouvé les ingrédients constituant ce simple biscuit et j'ai eu la surprise de découvrir que, dans cette recette censée être la même depuis l'origine, on trouve de la margarine allégée. Ses composants détaillés sont fournis : huiles et graisses végétales raffinées partiellement hydrogénées ; eau ; sel ; émulsifiants : mono et diglycérides d'acides gras E471, lécithines E322 (avec dérivés du soja) ; acidifiant : acide citrique E330 ; conservateur : sorbate de potassium e202 ; sucre ; arômes (avec dérivés du lait) ; colorant : b-carotène E160a... Or, la margarine n'existait pas en 1781 (c'est une découverte du milieu du 19ème siècle) et encore moins allégée ! Je les ai interrogés et leur réponse s'est faite en deux temps pas vraiment cohérents:
1. "La margarine a toujours été utilisée dans la fabrication de la navette. Par transparence pour le client nous indiquons tout ce qui la compose, mais rien n’a été changé".
2. puis, suite à mon étonnement : "Tout simplement car avec le temps les produits évoluent".
Bon, que cela ne vous empêche pas de manger des navettes...avec modération.
08:30 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : marseille, navettes, four à navettes, navettes des accoules, esterelle payani, sofoodsogood, un dejeuner en ville, diététicienne gourmande, croquants aux amandes, l'eau de cassis, parfumeur | | Facebook | | Imprimer
22/08/2012
Devinette : qu'est-ce qui est le plus gras, l'huile d'olive, le beurre ou la crème ?
De nombreuses personnes ont la phobie du beurre, l'ont supprimé de leur alimentation ou se sont tournées vers des beurres allégés particulièrement insipides. Ou elles culpabilisent terriblement quand elles préparent une escalope de veau à la crème... D'autres mangent de la salade sans assaisonnement... Mais il en est aussi qui utilisent de l'huile d'olive sans penser que c'est gras tant elle se disent que c'est bon pour la santé....
Alors, dans tout cela, qu'est-ce qui est le plus gras ? Rendez-leur leur pourcentage de gras avant de regarder le résultat sous la photo :
Beurre - Crème épaisse - Huile d'olive
35 % - 82 % - 100 %
Réponse :
Crème épaisse 35 % / Beurre 82 % / Huile d'olive 100 %
N'ayons pas peur du beurre, mangeons-en raisonnablement et une bon pain croustillant tartiné de vrai beurre, n'est-ce pas une merveille ? Et ne craignons non plus de temps en temps, une sauce à la crème ou un brin de Chantilly sur un dessert, c'est tellement onctueux !
Et si vous n'aviez pas vu la devinette chocolatée, c'est là.
08:30 Publié dans Bien-être sans régime, Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : matières grasses, beurre, huile, crème, lipides, croyances alimentaires | | Facebook | | Imprimer
13/08/2012
Déclinaison fromagère estivale : 1er épisode : la ricotta avec pêche et noisette
Envie de faire un dessert à base de pêches, c'est la pleine saison, elles sont mûres, juteuses et parfumées. Compote, tarte, gâteau, ... ? Tiens, si je faisais un gâteau ricotta-pêche ? Non, plutôt une verrine, c'est plus rigolo.
Qui dit verrine (je me mets à en faire quand ça se démode !) dit plusieurs étages. J'imagine une couche de compote de pêches, une couche de "mousse" de ricotta (plus aérée que de la ricotta : ricotta, fromage blanc et sucre fouettés ensemble), des dés de pêche crue, et pour couronner le tout et apporter une touche croquante un crumble de noisettes. J'ai l'impression que pêche et noisette doivent se marier plutôt bien et justement j'ai acheté de belles noisettes du Piémont la veille à la très appétissante épicerie Rap.
De retour de chez RAP avec mon délicieux butin...
Je les hache à la main et c'est un merveilleux parfum qui chatouille mes narines. Mélange avec un peu de beurre et de farine et cuisson sur une plaque au four, c'est plutôt réussi.
Et finalement il reste de la ricotta, des pêches, des noisettes hachées, alors je concocte des mini-gâteaux ricotta-pêche-noisette (sans mesure, un peu sur le mode gâteau au yaourt avec la ricotta à la place du yaourt).
Je sers les deux ensemble : que voilà un beau dessert bicéphale et délicieux : les verrines sont une grande réussite, les gâteaux sont tout doux et moelleux (bien sûr, prévoir de ne pas trop manger avant pour apprécier tout cela au mieux).
Et vous, vous innovez côté desserts d'été ?
08:17 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : fromage, ricotta, été, verrine ricotta-peches-noisette, épicerie rap, dessert fruité, fruits d'été | | Facebook | | Imprimer
06/08/2012
Pâtes d'été, de l'Italie au Japon
Les pâtes, c'est bon en toute saison, donc bien sûr en été aussi. Aubergines, courgettes, tomates, ... sont à leur meilleur pour les accompagner. Et elles peuvent aussi nous rappeler des cieux cléments et ensoleillés, les rivages d'Italie, qu'il s'agisse de la baie de Naples où j'espère retourner un jour prochain (faisant mentir l'adage "Voir Naples et mourir"...) ou des petits ports de Ligurie.
C'est cela que m'ont évoqué ces délicieuses pâtes dominicales : d'épais spaghetti avec tomates, basilic, belles gambas, un délicieux plat s'accordant avec la saison.
Si vous vous intéressez aux pâtes de près, sachez qu'il s'agit plus précisément de spaghettoro Verrigni issus de la "trafilatura" en or, une technique de production différente de l'habituelle "trafilatura in bronzo" et censée apporter une texture différente (pour plus d'informations sur la "trafilatura" en bronze, lire le très intéressant billet d'Edda à propos de la fabrication des pâtes ). Verrigni est une fabrique de pâtes des Abbruzzes qui existe depuis 1898 et c'est grâce à l'épicerie RAP que nous les avons découvertes.
Au Japon aussi, on mange des pâtes en toute saison. Une façon de varier peut être de les préférer en bouillon chaud en hiver et avec une sauce froide en été. C'est ainsi que j'ai goûté samedi des udon, grosses pâtes à base de farine de blé, dans un restaurant ouvert assez récemment : Sanukiya.
Cette adresse fournit une bonne alternative à Kunitoraya 1 et 2, la référence en termes de udon à Paris jusqu'à présent. Elle propose un large choix, que ce soit en soupe chaude, à tremper dans une sauce froide ou à recouvrir de sauce froide. J'ai choisi cette dernière option, des udon avec kakiage (une sorte de galette croustillante) de légumes et crevette. Les udon ont suffi à combler mon appétit mais, en cas de très grosse faim, on peut avoir pour 5 euros supplémentaires un "menu" où les pâtes sont complétées de poulet frit, omelette, daikon râpé, riz cuisiné.
Et vous, vous mangez des pâtes en ce moment ?
Sanukiya : 9 rue d'Argenteuil, 75001 Paris 01 42 60 52 61
08:10 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pâtes, cuisine, italie, japon, udon, sanukiya, spaghettoro verrigni, épicerie rap, pâtes aux gambas, féculents | | Facebook | | Imprimer
03/08/2012
Devinette : lequel est le plus calorique, le chocolat au lait ou le chocolat noir ?
Parmi les personnes qui viennent me voir, rares sont celles qui n'aiment pas le chocolat. Et certaines sont même carrément accros... Souvent au chocolat au lait, parfois au chocolat noir. Quelquefois avec des noisettes ou seulement une marque en particulier. Quand je leur demande quel chocolat elles préfèrent, certaines sont claires et nettes. D'autres annoncent préférer le chocolat au lait mais manger plus souvent du chocolat noir. Pourquoi se faire ainsi du mal, la vie est trop courte ! Pourquoi ne pas écouter ses envies ? Explication reçue parfois : comme elles le trouvent moins bon, elles en mangent moins. Mais aussi parfois parce qu'elles imaginent que le chocolat noir est moins calorique. Tout ça parce qu'il est plus amer ?
Et vous, qu'en pensez-vous, le chocolat au lait est-il plus calorique que le chocolat noir ? Ou le contraire ? Prenez un temps pour répondre, avant de lire la solution sous la photo.
Réponse : c'est pareil ! Ils ont le même nombre de calories à poids équivalent. Pourquoi ? Le chocolat est plus riche en sucre mais le chocolat noir, plus riche en beurre de cacao, est plus gras.
Conclusion : mangez celui que vous aimez !
Et si vous avez peur d'en manger trop, apprenez :
- à le déguster avec attention et avec tous vos sens en éveil, vous verrez que vous saturerez assez vite,
- à ne pas l'utiliser pour fuir vos émotions, mais ça, c'est plus compliqué...
08:10 Publié dans Du côté des aliments | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : chocolat noir, chocolat au lait, calories du chocolat, croyance alimentaire, aliment réconfort, manger émotionnel, gourmandise | | Facebook | | Imprimer
31/07/2012
Pendant l'été, la cuisine (italienne) continue !
La cuisine italienne, on adore, vous le savez si vous me lisez régulièrement. Alors, évidemment, en été, on continue, d'autant que certains de ses ingrédients phares sont plus présents en ce moment.
Cette cuisine, c'est plutôt le domaine de Monsieur, par atavisme familial, mais je m'y aventure de temps en temps, avec prudence...
Par exemple, il ya quelques jours, avec une recette d'aubergines à la parmesane que je réalise depuis longtemps. Elle est issue d'un vieux livre d'Alain Ducasse et sa particularité est qu'on insère de fines tranches de jambon de Parme qui donnent un parfum supplémentaire.
Les aubergines on adore et du coup, quelques jours après, de retour de Nîmes avec de jolies petites aubergines du jardin, Monsieur a tenté une recette trouvée sur le blog de la délicieuse Edda, une parmesane d'aubergines blanche (sans tomate donc). Ce fut un régal, la scarmoza donnant un agréable goût fumé à l'ensemble.
Il y a eu aussi de belles pâtes aux girolles, c'est la saison et on reste rarement plus de quelques jours sans manger des pâtes ! Tiens, d'ailleurs, on vit un peu aux crochets des gentilles personnes en ce moment : après les aubergines du jardin nîmois, les girolles qu'on nous rapporte de Bourgogne, merci Isabelle !
Et la pasta authentique et autres délices de la péninsule ont encore de beaux jours devant eux dans nos assiettes : en plus du savoir-faire existant, j'ai découvert récemment le merveilleux blog de Floriana qui s'y entend pour nous faire saliver et remettre les pendules à l'heure sur la cuisine italienne !
08:15 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : cuisine italienne, pâtes, aubergines parmesane, girolles, alain ducasse | | Facebook | | Imprimer
04/07/2012
Monsieur Oeuf et Madame Tomate, un couple bien assorti !
Mardi soir, on s'est régalés d'une omelette plate (ou tortilla) vite prête, toute moelleuse et estivale : une omelette tomates et feta, plus un peu de roquette apportant une touche d'amertume. En gros, on fait revenir tomates et oignon émincé dans une poêle, un peu de basilic, on verse les oeufs battus puis des dés de feta (là, il en retsit, posés dessus) et ça cuit tranquillement. Un exemple qui montre que l'accord oeuf-tomate est fort plaisant.
Cela me fait penser que je pourrai bientôt refaire ma poêlee de tomates toute simple et parfumée que j'adore : on fait fondre des tomates au thym jusqu'à compoter et on casse des oeufs dessus. Recette que je fais depuis tellement longtemps que je n'ai jamais songé à en parler sur ce blog. Ou celle d'Alain Ducasse, pas mal non plus, un peu plus complète (poivron et jambon en plus).
Il y aussi des oeufs à l'espagnole qu'il faudra penser à refaire car excellents. Tiens, je me rends compte qu'il y avait eu aussi une suggestion toute simple de "familysol" que je n'ai pas encore goûtée : une tomate creusée, un morceau de jambon blanc à l'intérieur et l'oeuf cassé dedans puis au four.
Et vous, vous pensez à marier oeuf et tomate en été ?
15:57 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oeuf, tomate, omelette, tortilla, été, diner vite prêt, feta | | Facebook | | Imprimer
28/06/2012
Aller et retour en train bien différents (gustativement parlant)
Voyage en train le week-end dernier : dans les deux sens, on s'y trouve sur une large plage horaire où se situe l'heure du repas et donc un peu obligés de manger.
A l'aller, je prends le temps (vraiment pas très long) de me préparer un sandwich, un de mes classiques : baguette aux céréales craquante, fromage frais à tartiner, concombre émincé, saumon fumé, graines germées. Un régal qui ravit mes papilles par la richesse de ses parfums et textures. J'avais même pensé à emporter une petite nappe pour égayer la tablette !
Au retour, il faut s'en remettre à une aide extérieure. On passe dans un supermarché de centre ville avant le départ, sans trop d'illusion sur la qualité mais visant un prix plus juste et un choix plus vaste que dans le train. Rien de bien enthousiasmant (et je sais que c'est le lot quotidien de certaines personnes à l'heure du déjeuner). Allons-y pour un pain suédois au poulet et moutarde. Quand on me demande ce que je pense de ce type de sandwiches ou que l'on me demande des conseils de choix nutritionnels, je réponds : le mieux, c'est d'en manger le moins souvent possible ! Ce n'est pas un problème d'y avoir recours occasionnellement, comme à toute nourriture industrielle. Mais c'est plein d'ingrédients dont on se demande ce qu'ils font là ou d'additifs variés (il vaut mieux ne pas lire l'étiquette à rallonge !).
En ce qui me concerne, je ne risque pas d'en manger trop souvent car je n'y vraiment trouvé aucun plaisir gustatif, c'était très pâteux et assez insipide : je me suis juste nourrie. Légère consolation avec la compote ("au chaudron" : on vend la tradition comme avec la moutarde "à l'ancienne"!).
Conclusion : à chaque fois que vous le pouvez, préparez vos sandwiches vous-même ! Bénéfice gustatif, nutritionnel et souvent financier assuré !
08:00 Publié dans Du côté des aliments, Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : sandwich, train, sandwich maison, pain suédois, manger dans le train, sandwich sncf, nomadisme, additifs | | Facebook | | Imprimer
26/06/2012
Première glace de la saison !
Courte escapade dans le Sud où la forte chaleur et le soleil créaient un cadre bien différent de la grisaille des jours récents à Paris.
Cela donna une bonne envie de glace : alors que certains les aiment toute l'année, c'est pour moi plutôt un aliment saisonnier. Alors, tandis que nous "bullions" à une terrasse, nous avons suivi la trace de tous les passants que l'on voyait déambuler un cornet à la main. On est tombé sur le glacier Chamo, sur le port de Toulon. Accueil sympathique et vaste proposition de contenants : il y en avait notamment un que j'aimerais trouver plus souvent à Paris, le "cornet baby" avec des boules de glace plus petites (enfin, des boules qui étaient juste normales dans mes années de jeunesse !), facturé 2,60 euros pour deux boules. Le choix est large, ce qui n'est pas forcément un gage de qualité, mais ici il semble que cela ne lui nuise pas. Je goûte une glace praliné qui séduit grandement mes papilles fort amatrices de ce parfum. Et un sorbet pêche de vigne agréable mais manquant un peu d'onctuosité.
Bref, c'était la première glace de la saison et peut-être y aura-t-il d'autres à Paris bientôt si le temps s'y prête. Mais je suis souvent rebutée par la taille et le prix, qui ne correspondent ni l'un ni l'autre à mes envies.
Bon, j'en entends certain(e)s se lamenter : "Mais les glaces, c'est hyper-calorique !". Bien sûr que cela peut représenter un certain apport calorique, comme tout aliment. Ce n'est pas une raison pour se les interdire ou acheter des glaces light sans goût. Si vous aimez les glaces, ne vous en privez pas mais c'est un mets nourrissant, alors savourez-les avec appétit :
- soit en cours de journée et cela devrait diminuer votre faim pour le dîner,
- soit à la fin du repas en ayant pensé à lui "garder une place".
Si vous êtes adepte des maxi-pots chez vous, prenez le temps de vous servir une quantité de glace adaptée à votre envie dans une jolie coupe, laissez-la atteindre la bonne température et savourez-la confortablement installé (e).
Bon, vivement l'été pour de vrai, non ?
09:17 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : glace, glacier, été, gourmandise, dessert, pas d'aliment interdit | | Facebook | | Imprimer
16/06/2012
Dans la famille féculents, je demande la pomme de terre...
Chez nous, on mange beaucoup de féculents, on aime ça et on sait bien que ce n'est pas eux qui font grossir... Pain, pâtes, riz : amour de la France, de l'Italie, du Japon et de leurs aliments de base... Et aussi de temps en temps des pommes de terre car il y a un grand amateur.
Du coup, ayant un petit stock de jolies petites patates de saison, il n'a pas tardé à s'emparer d'une recette que j'avais repérée dans la jolie rubrique de Jacky Durand le vendredi dans Libération : une salade de pommes de terre aux coques.
Comme toujours, en cuisinier affûté qu'il est, il a adapté, épicé à sa façon et en fonction des disponibilités d'ingrédients. Je crois que cela n'avait plus beaucoup de rapport avec la recette d'origine mais cela a donné en tout cas une très savoureuse salade de pommes de terre aux palourdes rafraîchie par un peu de croquante salade sucrine.
Si vous manquez d'idées, il y en a aussi plein sur ce site dédié (recommandation gratuite !).
Et vous, vous les aimez comment, les pommes de terre ?
07:36 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : pommes de terre, patates, coquillages, salade, féculents, les pommes de terre en font pas grossir, jacky durand, libération | | Facebook | | Imprimer