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28/10/2013

Quelques idées pour un savoureux automne

Cette semaine, il y a eu ça...

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...et ça aussi. Le temps est incertain. On va davantage cocooner et donc peut-être cuisiner...

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Alors, billet un peu paresseux mais néanmoins peut-être utile : je suis allée rechercher quelques idées que j'avais appréciées les automnes précédents, pourquoi ne pas s'y replonger ?

Evidemment c'est la période du grand retour des soupes, par exemple :

- une des plus anciennes pour moi, la classique soupe de potiron,

- celle que j'ai refaite ce week-end,

- une délicieuse soupe aux deux céleris et marrons

N'oublions pas les champignons pendant qu'il est temps...

Et on peut les associer au potimarron.

Ou une cocotte de légumes selon l'inspiration du moment et ce qu'on a sous la main.

Je remangerai bien aussi de la choucroute sans trop tarder, traditionnelle ou aux crevettes.

Et on garde une place pour des desserts appétissants :

- poire et chocolat

- la simple douceur de retrouver le kaki.

- ou une simple compote de pommes parfumée à la cannelle.

Et pour le plaisir, petit souvenir de l'automne au Japon

Et vous, qu'avez-vous envie de cuisiner/de manger ?

26/10/2013

Inspiration d'automne pour un délicieux bento

Je prépare souvent des salades à base de céréales (si vous regardez, désolée, ça manque un peu de sourire, j'ai des progrès à faire ;-)) pour mon déjeuner en les agrémentant de composants divers en fonction de la saison, du disponible, de restes éventuels, des envies. En automne, je pense par exemple courge, potimarron, champignons...

Ces derniers jours, une envie m'est ainsi venue en tombant sur une jolie salade du blog Gourmandise et Merveilles, conseillée par Corinne. Je me suis aussi rappelée d'une recette de Pascale Weeks que j'avais bien aimée. J'ai fait une sorte de mix des deux et j'ai eu envie de tenter un mélange riz-petit épeautre pour changer.

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En balade dans Paris, j'avais trouvé une petite courge butternut. Je l'ai découpée en cubes et assaisonné d'un généreux mix d'épices peut-être un peu risqué (garam masala, cumin,... ), d'huile d'olive et de sirop d'érable, j'ai bien mélangé puis j'ai fait cuire au four jusqu'à ce que ce soit moelleux. Waouh, quel parfum !

J'ai fait cuire le riz et le petit épeautre, fait revenir les champignons, emballé tout ça (le soir). Puis le lendemain, j'ai ajouté des dés de chèvre, des morceaux de noix, du persil (plat (il en restait !) : et voilà un merveilleux bento d'automne qui m'a régalée par sa richesse de parfums et de textures !

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Et vous, vous faites des salades à base de céréales ?

24/10/2013

Quand on est paresseuse, le congélateur vient à la rescousse...

Dimanche dernier, j'étais seule, pas trop envie de sortir ni de passer des heures en cuisine. Cela doit vous arriver aussi, non ?  Je me suis donc tournée vers mon petit congélateur pas très plein et voilà que je retrouve une part de curry de poulet aux trois poivrons : exactement ce qu'il me faut, avec quelques pâtes et une bonne dose de basilic. Cela a fait un parfait déjeuner.

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Je suis aussi tombée ce jour-là sur une appétissante recette du blog de Clea : une tarte rustique pomme-oignon-chèvre-noix. Là encore, un peu de paresse oblige, je me tourne vers le congélateur : au lieu de faire la pâte à tarte de la recette, chouette, je retrouve une boule de pâte congelée d'une tarte salée récente (une pâte avec une part de farine de pois chiches, une idée d'Edda qui donne un résultat délicieux). Le reste n'est pas compliqué, juste émincer et faire fondre doucement l'oignon rouge puis couper les pommes, ajouter chèvre et noix et faire cuire le tout. Le résultat est un pur délice sucré-salé !

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Bref, quand on cuisine un plat mijoté, une soupe, qu'on prépare une pâte à tarte, ne pas raisonner pour un unique repas mais si possible pour plusieurs et congeler, on s'en réjouira par la suite plus difficile bien sûr si on est déjà très nombreux à table, m'a-t-on dit !).

12/10/2013

La polenta, c'est en toute saison !

Beaucoup de personnes ont peur des féculents, limitent leur consommation, croient qu'ils font grossir. Moi, non seulement je mange du pain, des pâtes, du riz, un peu moins souvent des pommes de terre mais quand tout cela n'est pas au menu, on se tourne vers la polenta !

Je vous ai déjà raconté mon apprentissage progressif de la polenta, du dégoût initial en Suisse en passant par la redécouverte en Italie jusqu'à la passion cultivée par Monsieur. Aujourd'hui j'adore ça et je ne boude jamais mon plaisir. Récemment, nous avons eu deux occasions de nous régaler, une encore un peu estivale et une autre clairement automnale. Reste à décliner ce mets savoureux sur les autres saisons...

Pour la fin de l'été, c'est une aubergine disponible qui a donné l'idée du plat. On prépare la polenta, on l'étale dans un petit plat à gratin. Et aubergine, tomate, basilic, parmesan : le tout au four, ça gratine. Un délice.

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Cette semaine, polenta à nouveau à l'honneur : un mélange de cèpes et de girolles (les restes des agapes du week-end), de la mozzarella, du parmesan pour gratiner, recouvraient une couche de polenta onctueuse et au léger goût fumé car Monsieur l'a préparée avec du lait et une touche de scarmoza fumée. Plus un petit cèpe pour la touche finale. Miam !

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Et vous, vous aimez la polenta ? Vous la cuisinez avec quoi ?

09/10/2013

Rencontres d'automne entre terre et mer

C'est la pleine saison des champignons. Mais aussi, à mon étonnement, déjà le tout début de celle des coquilles St Jacques. L'occasion pour Monsieur, adepte de la cuisine du marché, de nous concocter deux fabuleux repas qui n'auraient rien à envier à ceux d'un bon restaurant (mais il n'a jamais eu envie de cela, contrairement à une mode en vigueur. Il se sait (se croit ?) incapable de servir plus de quatre convives !).  Chanceuse que je suis d'en profiter autant !

Revenons à ces agapes d'automne donc, sous le signe d'un mariage terre et mer.
Premier repas :

- en entrée, un tataki de St Jacques délicieusement frais et parfumé et un fort savoureux "carpaccio" de cèpes crus.

- en plat : des St Jacques cuites à point avec une poêlée de girolles.

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Deuxième repas : Des langoustines (fort rare qu'il se risque à en acheter à Paris, tant la fraicheur extrême est difficile à garantir ici) avec un risotto aux moules et duxelle de cèpes (posée dessus, ce qui peut rendre l'identification difficile). Chaque bouchée fut un régal.

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Bref, c'était festif et excellent. On peut vraiment très bien manger chez soi, ce qui rend bien sûr exigent quand on sort !

Et vous, quels sont vos délices d'automne ?

07/10/2013

J'ai (enfin) testé pour vous... la Ruche qui dit oui !

Jeudi il y a dix jours, je suis allée, comme une centaine de personnes, chercher mes courses à la Ruche qui dit oui de mon quartier. Kezaco ? La Ruche qui dit oui*, c'est au départ un réseau au sein duquel une personne ouvre une "ruche" : elle contacte des producteurs locaux (viande, poisson, fruits et légumes, laitages, miel, boulangerie...), leur propose de vendre leurs produits via internet à un ensemble de clients qu'elle a charge de mobiliser autour d'elle (et elle touche un pourcentage sur les ventes). Les clients, eux, commandent librement parmi le choix proposé et viennent à date fixe récupérer leur commande au sein de la "ruche". Avec possibilité à l'occasion de rencontrer et échanger avec d'autres clients ou les producteurs. Encore un truc de bobo parisien, ricaneront certains. Oui, bien sûr, si c'est bobo de prêter attention à ce qu'on mange, d'avoir envie de savoir d'où vient le contenu de son assiette, de raccourcir le circuit entre producteur et consommateur...

J'avais entendu parler de la "Ruche qui dit oui" quasiment dès l'origine par Florence, une collègue diététicienne dynamique et gourmande, qui a ouvert une des premières ruches parisiennes dans le 18eme arrondissement de Paris. Je trouvais l'idée sympa mais elle n'était pas toute proche et je voyais mal revenir en métro avec mes paniers pleins de victuailles... Les ruches ont peu à peu essaimé et quelques mois après, j'ai eu le plaisir de voir qu'une s'ouvrait tout près de chez moi. Je me suis inscrite sans attendre, prête à passer commande pour me rendre compte de la réalité de la chose. Sauf que...la commande se fait librement pendant plusieurs jours sur internet mais le retrait, lui, est à date et heure fixe. Logique puisque les producteurs viennent livrer leurs marchandises. Et, à cette ruche, cela se fait le jeudi de 18h00 à 20h00 (chaque ruche s'organise comme elle veut). Horaire auquel, malgré toute ma bonne volonté, je suis quasiment toujours en consultation et quand ce n'est pas le cas, en réunion...

Le temps a passé et j'ai enfin pu dégager un jeudi en fin de journée. Quelques jours avant, j'ai passé commande parmi les produits disponibles dans cette ruche. Il y a beaucoup de bonnes choses mais le nombre de repas n'est pas illimité ! J'ai choisi des produits divers pour avoir un échantillon éclectique. Et le jeudi peu après 18h00, me voilà partie avec mon panier en quête de ma commande. J'aperçois un attroupement : eh oui, il y a déjà une bonne queue qui attend. Finalement, cela va assez vite car des volontaires s'activent pour donner l'un les laitages, l'autre les œufs ou le pain, ... L'espace choisi est très petit et pas trop propice à la convivialité, l'accueil est sympathique mais peut-être un peu stressé. Dépassé par le succès ?

Voilà ma commande : des légumes, des fruits, du pain, du miel, des œufs, du poulet, du fromage, des yaourts, ...

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Cela m'a évité de faire d'autres courses, j'ai décidé de composer les repas avec ce que j'avais.

Premier repas (à deux) : une assiette composée : tomates diverses (un peu inégales), concombre, carotte blanche râpée, œuf dur, fromage, pain : ensemble délicieux, belle découverte fromagère (le St Foin de la Gaec du Pot au lait).

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Deuxième repas : pour mon bento du lendemain : fruits et légumes (avec ajout d'un kiwi que j'avais).

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Troisième repas (à deux) : doublé de salades savoureuses : tomate-haricots verts / salade blanche carotte-pomme-fenouil. Complété de fromage et yaourt (excellent).

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Quatrième repas : un autre bento : poulet, aubergine, carotte fondante et reste des salades.

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Et aussi une aubergine source d'inspiration pour Monsieur, une courge bleue, du pain aux céréales et du beurre salé pour mes petits déjeuners, ... Au global, le prix m'a paru raisonnable au vu du nombre de repas que j'ai préparés. Et j'ai encore le miel, les canneberges, ...

Bref, au global cela m'a bien plu mais je ne suis pas sûre de pouvoir renouveler l'expérience très souvent pour les raisons précédemment données.

Et vous, vous connaissez la Ruche qui dit oui ? Que pensez-vous de ce mode d'achat ?

* Video de présentation

25/09/2013

S'organiser pour bien manger : 3. On pense multi-portions

 Récemment, une patiente me disait son embarras à cuisiner pour une personne : les recettes ne sont jamais prévues pour, les ingrédients pas forcément non plus, on n'a pas forcément envie de manger le 1/2 avocat ou la 1/2 mozzarella qui reste le lendemain... Bien sûr, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut abandonner l'idée de cuisiner et de bien manger quand on est un ou deux à table.

On a toujours, à la fois pour des raisons pratiques, économiques, de temps, intérêt à cuisiner plusieurs portions d'un plat. Si on a un congélateur, un emploi du temps incertain avec beaucoup de sorties impromptues, on a intérêt à congeler. Mais si on est chez soi, on peut manger le même plat le lendemain : si on l'aime, on s'en réjouira. En revanche, pas de plat réchauffé pendant 3 ou 4 jours d'affilée, ça, c'est vraiment trop.

Ainsi, je me suis dotée de plusieurs tailles de moules. Si je prépare une quiche ou une tarte à titre expérimental ou sans envie d'en garder ou avec peu d'ingrédients, je vais peut-être faire cela dans un petit moule. Mais la plupart du temps, je prépare une tarte assez grande et il en reste pour le lendemain. Si les restes sont petits, je complète avec une entrée. Je fais ainsi souvent de la soupe le dimanche soir pour deux repas. Si je suis absente le lendemain, je congèle (voir 2e épisode hier).

Ce dernier dimanche, sans doute l'effet de la fin de l'été, j'ai pensé courgettes. J'ai trouvé des petites courgettes blanches sympathiques.

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J'ai eu envie d'une tarte aux courgettes. Une des classiques, c'est chèvre-courgettes-menthe par exemple mais je voulais autre chose. Internet à la rescousse, je suis tombée sur cette tarte thon-courgettes tout à fait appétissante, que j'ai adaptée à ma façon. J'ai fait une pâte brisée maison en utilisant une recette goûteusede la précieuse Edda que j'aime utilisée plusieurs fois avec d'autres appareils, j'ai ajouté du basilic, ...

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J'ai servi la tarte avec une salade, on a mangé à notre faim et il en restait pour le lendemain. Quand c'est aussi bon, ce n'est vraiment pas une corvée d'en remanger !

Et vous, vous pensez multi-portions au-delà d'un repas ?

24/09/2013

S'organiser pour bien manger : 2. On congèle les plats maison !

Parmi les personnes qui viennent me voir, certaines n'ont pas de congélateur ou seulement un petit freezer. D'autres sont bien équipées en la matière mais remplissent l'engin essentiellement de produits de Mr P. et consorts. Alors que, parmi elles, certaines savent bien cuisiner, cuisinent régulièrement. Mais elles ne pensent pas du tout à congeler leur production maison. Parfois, parce qu'elles pensent qu'on ne peut pas congeler tel ou tel type de plat (si vous ne savez pas trop comment faire, quelques conseils de OhMyFood). Et souvent, parce que cela ne faisait pas partie de la culture culinaire familiale. Parfois, quand elles ont préparé un plat en grandes quantités, elles en mangent pendant plusieurs jours, avec un plaisir décroissant des convives. Moi, je les incite plutôt à cuisiner en quantité et à congeler des portions, pour disposer de temps en temps de bons plats maison quand on n'a pas le temps ou l'envie de cuisiner.

C'est quelque chose que je pratique régulièrement, de façon anticipée ou improvisée. Ainsi, un week-end récent, j'ai eu envie de préparer des légumes farcis, un plat qu'on aime beaucoup en été. Je me suis inspirée d'une recette de Papilles et Pupilles, j'ai acheté courgettes et tomates et de la viande pour la farce (veau et saucisse).

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Au moment de cuisiner, je me suis retrouvée avec une quantité de farce importante, trop par rapport à ce que j'avais prévu. Du coup, j'ai préparé d'autres tomates. On a ainsi mangé avec grand plaisir des légumes farcis vraiment délicieux, deux soirs de suite et j'ai congelé des tomates farcies qu'on sera ravis de retrouver prochainement.

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Et vous, vous congelez des plats maison ?

23/09/2013

S'organiser pour bien manger : 1. La cuisine du placard, ça existe !

La cuisine du placard, ce n'est pas qu'une idée abstraite, un fantasme, une rubrique de magazine, ça existe ! Et heureusement, car on ne fait pas les courses tous les jours quand on habite en ville. Et on n'a pas intérêt à garder trop longtemps des produits frais.

 Ainsi, il y a quelques jours, Monsieur écoutant son envie, me parle d'un projet de pâtes à l'ail, au piment et à l'huile d'olive pour le dîner, un classique basique de la cuisine italienne qu'il aime beaucoup. Toujours consciente de l'immense chance que j'ai d'avoir un homme qui cuisine souvent et fort bien, je ne peux guère faire la difficile... Je réponds quand même un petit oui peu enthousiaste car ce n'est pas vraiment ce dont j'ai envie : un peu trop mono-parfum pour moi. Ah, ce petit oui a été gentiment entendu et l'heure du repas venue, on s'attable finalement devant un gratin de pâtes fort appétissant aux artichauts marinés, chorizo fort et scarmoza fumée. Accord inédit : pas de courses de dernière minute, simplement une revue de placard (ou plutôt de frigo) : tout cela y était, avec  l'intuition que ces éléments pourraient s'accorder. En effet, on s'est régalés.

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Comme je l'ai déjà dit, la contrainte des ingrédients immédiatement disponibles ne signifie pas forcément manger triste et monotone. Elle peut donner lieu à de nouveaux mélanges, à se libérer un peu de ses habitudes... Pour peu que le frigo ne soit pas vide bien sûr !

Et vous, vous pratiquez parfois la cuisine du placard ? Savez-vous improviser avec ce que vous avez sous la min ? Pensez-vous parfois à acheter des ingrédients inédits ou faites-vous toujours les mêmes courses ?

22/09/2013

Nous au Restaurant (ou ma Fête de la Gastronomie)

Cette année, l'opération largement médiatisée Tous au Restaurant coïncidait en partie avec la Fête de la Gastronomie. Comme l'année dernière, je n'y ai pas participé. Pourtant, j'en ai eu envie, j'avais repéré 2-3 tables intéressantes et vu là l'occasion de déjeuner avec quelques personnes. Mais les gros soucis informatiques de connexion et le sentiment que les menus de la semaine étaient un peu sur-tarifés m'ont fait renoncer. Quant à la Fête de la gastronomie, elle semblait proposer toutes sortes d'événements gourmands mais je manquais de disponibilité.

Mais je n'ai pas renoncé à aller au restaurant. D'abord, parce que j'avais réservé quelques créneaux pour cela. Et aussi par le hasard des disponibilités amicales.

Ainsi, lundi, je ne travaillais pas (pour souffler un peu après tout un samedi en colloque). Du coup, j'ai gardée l'idée d'un déjeuner twitter et nous nous sommes retrouvés avec plaisir pour échanger principalement autour du thème alimentation qui nous passionnait tous. Il y avait Olivier et Arnaud, pros des coopératives agricoles notamment, et déjà croisés à la soirée "Imaginaire des Céréales" ; Eléonore, une des créatrices de "Ma Petite Cuisine" une super idée dont je vous avais parlé, Marie, gourmande éternelle, passionnée d'alimentation, qui sévit actuellement chez le délicieux Bob's Kitchen ; et on même eu le plaisir d'être rejoints par Esterelle. Ayant prévu de visiter l'exposition Roy Lichtenstein le matin, j'avais proposé le restaurant Pirouette, que j'avais envie de découvrir. Il y a une formule entrée-plat le midi (18 euros) qui constitue un repas consistant et savoureux (autour de l'œuf poché et du saumon) dans un lieu au décor plaisant.

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Mercredi, notre ami Philippe nous avait proposé de dîner et pour se rapprocher de chez lui dans le 15eme, on est allés chez Jadis, une table où j'avais dîné il y a longtemps et dont j'avais un bon souvenir. C'est un restaurant de cuisine généreuse où le plus petit menu comprend entrée-plat-dessert... Mais finalement, les portions ne sont pas énormes et on bénéficie d'un plaisant "trou normand" à la prune en cours de repas pour faciliter la digestion... Je me suis régalée de bout en bout : d'abord une poêlée de champignons de saisons bien assaisonnés, avec beaucoup de parfums ; de l'espadon moelleux, parfaitement cuit, un fin clafoutis aux mûres et prunes (avec glace vanille) absolument délicieux ("façon Gagnaire" parait-il, une maison où a travaillé le chef).

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Samedi, on a repris le chemin de la Pascade, qu'on n'avait pas visitée depuis un certain temps. La carte de saison était fort appétissante. On a pris chacun une pascade salée et on les a partagées : plaisir double de découvrir des accords de saveurs originaux et délicieux : une pascade "Graines de lentilles" (salade de lentilles vertes, pesto, fromage blanc, mozzarella, jambon & tomates cerise) et une autre "Crème de guacamole" (sucrine & haricots verts, guacamole, oignons doux, piment, cèpes & chorizo). Il restait une petite place pour partager une pascade sucrée "Tarte citron-passion" (crème citron/passion, meringues, caramel Toffee & Combava), un délice aussi beau à voir que bon (pas de photo, je vous laisse la surprise si vous allez y goûter !). (prix : 23 euros par personne).

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Bref, j'ai fêté la gastronomie à ma façon et me suis sans doute largement autant régalée que si j'avais adhéré à l'opération " Deux pour un".

Et vous, avez-vous pris part à ces festivités gastronomiques ? Ou à d'autres plus personnelles ?

Pirouette, 5 rue Mondétour, Paris 1er, 01 40 26 47 81.   

Jadis, 208 rue de la Croix-Nivert, Paris 15eme, 01 45 57 73 20.

La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme, 01 42 60 11 00.