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29/03/2013

Grand ménage de congélo - épisode 2 : Pascale Weeks m'inspire !

Samedi dernier, comme je vous l'ai dit, j'étais au Salon du Livre. Et, après avoir goûté les merveilleux cookies et gâteau au citron que Pascale Weeks avait préparés pour accompagner sa dédicace, je n'ai pu résister à l'envie d'acheter son livre pour pouvoir réaliser ces recettes et bien d'autres fort appétissantes.

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Puis, en feuilletant le livre, je tombe sur une recette de crumble aux fruits rouges. Cela fait tilt dans ma tête car je sais que j'ai un reste de fruits rouges au congélateur ainsi que des framboises. Allons-y, lançons-nous sans attendre ! La recette semble classique (crumble composé de farine, poudre d'amandes, sucre roux, beurre 1/2 sel) et je fais confiance à Pascale pour proposer une recette qui marche !

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Je dispose des fruits rouges sucrés dans des petits plats, la pâte à crumble dessus et au four ! Une petite demi-heure après, le crumble est prêt à déguster.

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Résultat : un délicieux crumble crousti-moelleux et bien acidulé. Et le congélateur qui se vide...

Cookies, muffins & Co, de Pascale Weeks, éditions First

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26/03/2013

Photographier ce qu'on mange : pour ou contre ?

C'est amusant, depuis quelques mois, la foodosphère se passionne pour ce sujet, des chefs interdisent les photos de leurs plats alors que les applis et sites pour montrer ces photos se sont multipliés depuis quelques années. Et vous avez peut-être déjà vu lors de vos récents repas au restaurant quelque individu dégainer son téléphone pour prendre une photo de son assiette...

Alors, j'apporte mon modeste témoignage au débat...

Jusqu'à la création de mon blog, même si j'ai toujours adoré manger, je crois que les occasions de photographier des plats étaient fort rares, peut-être des occasions exceptionnelles, et encore (pas de souvenir de photos prises lors de repas d'anniversaires, de mariages...), ou sans doute des repas pris au Japon car d'une grande beauté esthétique et faisant partie des souvenirs du voyage.

En 2008 j'ai lancé mon blog. Puis en 2009, j'y ai mis en place, pour un an, des "plaisirs gourmands quotidiens". Pour inciter les personnes à se faire plaisir en mangeant le plus souvent possible, je parlais chaque jour d'un plaisir gourmand que j'avais eu. Du coup, pour illustrer les billets, je me suis mise, du jour au lendemain (la première photo d'ailleurs est d'ailleurs bien tristounette) à photographier tout ce que je mangeais (ou presque !), que ce soit des plats maison ou pris à l'extérieur. Car, chaque soir, je faisais le bilan pour parler le lendemain matin de ce que j'avais mangé de meilleur. Il m'était apparu évident que mes écrits n'avaient pas un pouvoir évocateur suffisant pour se passer de photos ! Au bout d'un an, j'ai arrêté ce systématisme quotidien mais j'ai continué à parler souvent de ce que je mange, que ce soit à l'extérieur ou à la maison.

Je ne suis en aucun cas une grande photographe. Mais je n'utilise pas non plus instagram, je ne sais pas vraiment ce que c'est. Je n'ai pas d'iphone. Je prends toujours mes photos avec mon petit appareil photo automatique : je fais une vague mise au point, je cadre vite (c'est ma façon de photographier en général...) et je prends la photo en quelques secondes d'où des photos à faible valeur "artistique" même si elles recueillent parfois des compliments de lecteurs indulgents. Autant dire que le plat, s'il est chaud, n'a absolument pas le temps de refroidir. Ni mes compagnons de repas de s'agacer ou s'impatienter.

J'avoue que je ne demande pas l'autorisation au restaurant mais je ne me suis jamais cachée. Je n'ai jamais eu la moindre remarque d'un restaurant, qu'il soit chic ou modeste.

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Souvenir d'un merveilleux repas aux Bacchanales à Vence

Ces photos, je les utilise uniquement pour mon blog. Très occasionnellement sur twitter pour une raison précise, une envie particulière de partage. Et si aujourd'hui où mes thèmes sont plus divers, je ne parle pas du repas en question, la photo reste uniquement dans ma "collection". Je ne suis pas inscrite sur les sites de partage de photos de type "food reporter", je n'ai pas le temps ni l'envie de devenir une sorte de guide gastronomique. Et comme je parle (sauf rare exception) de ce que j'ai aimé manger, les photos ne sont pas associées à une critique négative, ce n'est pas mon rôle.

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Chez Saquana, c'est aussi bon que beau...

Je rappelle souvent qu'on mange avec tous ses sens et je trouve finalement que cette petite étape photo, en ce qui me concerne, renforce sans doute l'attention visuelle portée au plat. Avant et après l'avoir photographié, je prends le temps de le regarder. Puis je hume ses parfums. Et ensuite je mange en étant pleinement à ce que je fais.

Quant aux repas maison, j'ai noté que nous étions devenus encore plus attentifs à la présentation. Sans doute aussi l'influence japonaise.

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Monsieur, qui est un esthète, prend soin à préparer une jolie assiette. Donc encore plus de plaisir des yeux avant celui des papilles !

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Alors, bien sûr, cela amuse parfois mes amis totalement étrangers à la sphère alimentaire et je n'ai aucun problème à m'expliquer.

Du coup, je ne vois aucun inconvénient à cette pratique.

Et je trouve qu'il est bien plus dommageable pour l'appréciation du repas de téléphoner, regarder ses mails, twitter ou toute autre activite PENDANT qu'on mange.

Quant à l'agacement de certains chefs, il me semble qu'il peut avoir plusieurs sources :
- la peur d'être copié, l'envie de sauvegarder ses idées créatives ? J'ai du mal à comprendre cette inquiétude car d'une part un chef travaille d'abord sur le goût et d'autre part, il a sans cesse de nouvelles idées. Et un plat n'est quand même pas une oeuvre d'art...
- la crainte de déranger la tranquillité du lieu si se multiplient clics d'appareils et crépitements de flash ?
- l'envie de préserver la surprise des plats pour les futurs clients ? C'est peut-être ce que je comprendrais le mieux car j'aime la part de surprise qui accompagne un repas au restaurant, qu'il s'agisse du menu, du visuel et du goût des plats. 

Et vous, sincèrement, êtes-vous pour ou contre les photos des repas ? Ou cela vous est-il complètement indifférent ?

25/03/2013

Rencontres et gourmandise, waouh, quelle semaine !

Il y a des semaines où je suis quasiment scotchée du matin au soir tous les jours à mon cabinet  pour des consultations. Et d'autres, un peu plus calmes de ce côté-là, qui sont du coup propices à de belles rencontres. Et souvent aussi très gourmandes. La semaine dernière en fut un bel exemple.

Lundi, j'avais finalement réussi à dégager quelques heures pour me rendre au salon Omnivore de la jeune cuisine, où j'ai entendu de passionnantes interventions et croisé plus ou moins rapidement Caroline, Clotilde, Franck et Violaine d'Atabula ou goûté quelques savoureux fromages italiens ou de nouvelles Badoit parfumées (celle à la framboise est plutôt sympa pour qui n'aime pas trop l'eau "nature").

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Le soir, j'avais une réunion du conseil d'administration du GROS (j'y suis invitée sans être membre élu) et c'est toujours un plaisir d'échanger avec tous les grands professionnels qui le composent.

Mardi, beaucoup de consultations. En début de soirée, j'ai travaillé avec Anne-Laure la responsable de l'association "Etre femme vous va si bien" sur l'élaboration d'un programme en groupe qui serait destiné à des femmes en surpoids.

Mercredi, dîner chez Invictus avec un ami. C'est Monsieur qui a choisi cette table récemment ouverte : la clientèle est plutôt tranquille, l'atmosphère cosy, la nourriture classique et bonne, et d'un très bon rapport qualité-prix (je vous en reparlerai).

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Bon Paris-Brest mais l'étalon en la matière reste celui de Philippe Conticini...

Jeudi, une consultation annulée permet d'improviser un déjeuner avec Annabel que j'ai le plaisir de voir de temps en temps pour parler de nos actualités respectives et autres papotages. Comme j'ai assez peu de temps, on reste à proximité et on va chez "Secrets de famille" (déjà goûté il y a quelque temps), un bistrot traditionnel assez bondé. On mange une originale et savoureuse tarte feuilletée à la viande faite maison puis on se partage une tarte aux pommes fondante.

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Le soir, malheureux loupé, je devais participer à une formation proposée par un réseau de santé auxquel je participe, Recupair, qui prend en charge des personnes qui ont des difficultés respiratoires : je me trompe d'adresse et le réalise trop tard. Mais finalement, c'est une soirée tranquille bienvenue !

Vendredi, après de nombreux échanges bloguesques, j'ai le plaisir de rencontrer la gourmande éditrice Brigitte autour d'un déjeuner à la délicieuse Pascade. Je goûte une nouvelle pascade : "Autour du Canard" : fritons de canard, pissenlits, mâche, vinaigrette à l’œuf mollet & foie gras. A nouveau excellent, j'aime toujours beaucoup ce contraste de la garniture variée et salée et de la pascade sucrée.

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Le soir, j'ai pris une place pour la projection en avant-première du film consacré à Pierre Rabhi, "Au Nom de la terre" et il est présent pour un débat. Film intéressant sur son parcours, avec de nombreux points de convergence avec l'émission Empreintes de France 5. Intéressant de le voir et l'écouter en vrai.

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Samedi, après une matinée de travail, je cours au Salon du Livre qui a mis en place un Square Culinaire (l'édition en ce domaine se porte fort bien !) : j'ai gagné une entrée grâce au blog de Pascale Weeks et je rencontre avec grand plaisir Pascale, Dorian, Laure de Gustonomie, Chihiro Masui dont j'adore le ton, Eva qui dédicace le livre de portraits de vigneron Tronches de Vin auquel elle a participé, Valérievenue d'Avignon... Mais trop de monde, je ne m'éternise pas !

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Dimanche : repos !!!

Et vous, elle fut belle, votre semaine ?

 

20/03/2013

C'est le printemps : grand ménage de congélo - épisode 1 !

Décidément, chaque année, je vous refais le coup. Une envie soudaine de vider le congélo qui se déroule en plusieurs étapes, sur une assez longue période, avec le plaisir de cuisiner des plats inhabituels : la contrainte stimule la créativité.

Cette fois, je commence la procédure en me disant que j'arrête (quasiment) les achats et que je vais "survivre" avec ce qu'il y a dans le congélo, pour le vider rapidement. Du coup, dimanche soir, envie de soupe, on va voir ce qu'on peut faire. Je tombe d'abord sur des pieds de brocoli que j'avais justement gardés pour une soupe. J'ajoute la fin d'un paquet de brocolis surgelés, des rondelles de courgettes que j'avais stockées. Du coup, je décide de faire une soupe verte un peu hasardeuse : j'ajoute des épinards, des petits oignons et un peu de concombre (du frigo). Cuisson, blender, un peu de ricotta pour donner de l'onctuosité. Et de la coriandre fraîche. Je pars ainsi à l'aventure, ce que j'apprécie de plus en plus en cuisine...

Les hasards de ce jour-là m'ont aussi fait réaliser un gâteau de Savoie tout léger au thé matcha (pour utiliser des blancs d'oeuf, restes de délicieuses pâtes carbonara, les vraies avec sauce à base de jaune d'oeuf). Il est partiellement inspiré de celui de la célèbre blogueuse Mercotte (j'ajoute le matcha en bonne quantité au mélange de "farines")

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Avec une petite salade de concombre, cela a donné un joli repas tout vert :

- petite salade concombre-coriandre,

- soupe toute verte, et figurez-vous qu'elle était absolument délicieuse !

- gâteau de Savoie tout moelleux, au riche parfum de matcha (certains, peu accoutumés à ce thé, le trouveraient peut-être un peu amer).

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Rappelez-vous, ce n'est pas la première fois que je vous parle de repas monocolores !

Et vous, vous videz votre congélateur en ce début de printemps ?

18/03/2013

Pas encore végétarienne ! (ou un savoureux hamburger chez Blend)

Dimanche, l'émission On Va Déguster sur France Inter était consacrée à la tentation végétarienne. Pas vraiment un hasard... L'éloignement de la viande a commencé depuis quelque temps chez certains dans le cadre de préoccupation écologiques sur fond de "pollution" bovine. Puis il y a eu "l'affaire des lasagnes". De quoi semer encore plus le doute...

Pour ma part, si je ne suis pas accro à la viande, loin de là, je crois que j'aime trop la diversité pour devenir végétarienne. Ainsi, vendredi dernier, j'avais du temps pour déjeuner, ce qui est plutôt rare. Pas envie de partir trop loin ni de faire des dépenses exagérées. On pense alors à Blend, un des hauts lieux du néo-hamburger chic (avec viande du boucher vedette Yves-Marie le Bourdonnec, s'il vous plait !), que l'on ne connait pas encore. Naïfs, on  imagine que vacances aidant, il y aura peu de monde. Erreur : Le lieu (petit) est plein, la queue est déjà là.... Mais cela va vite, pas vraiment le type de lieu où l'on s'installe pendant des heures. On complète une table, on choisit et les hamburgers arrivent assez vite. J'ai choisi un hamburger "Signature" : "boeuf, compotée d'oignons caramélisés au vinaigre balsamique, bacon, Bleu d'Auvergne, Emmenthal de Savoie, pousses d'épinard".

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Je ne suis pas du tout une spécialiste du hamburger mais j'avoue que celui-ci était un régal : pain maison moelleux et délicieux, viande goûteuse et parfaitement cuite (saignante), accompagnement qui ajoute aux parfums et textures sans être agressif, le tout faisant un ensemble goûteux et harmonieux.

J'étais ravie de ce repas et cela me confirme :

- que je n'ai pas de projet de devenir végétarienne même si je fais de nombreux repas végétariens,

- qu'il vaut mieux manger peu de viande mais de la très bonne ! Ici, la viande est un "blend" : mélange de morceaux de boeuf (onglet et entrecôte) maturés pendant 40 jours (maturation qui est une spécialité du boucher Yves-Marie le Bourdonnec).

C'est aussi d'ailleurs ce qui ressortait de l'émission : déjà, diminuer sa consommation de viande et de poisson sans forcément devenir végétarien : de la souplesse !

Et vous, où en êtes-vous de votre relation à la viande ? Avez-vous des tentations végétariennes ? Ou le pas est-il déjà franchi ?

 

Blend, 44 rue d'Argout, Paris IIème, 01 40 26 84 57 (pas de réservation)

Hamburger 10 euros ; menu hamburger frites boisson 15 euros

14/03/2013

Oui, on peut faire un déjeuner sympa à Paris pour deux tickets resto

Il y en a sûrement parmi vous qui disposent de tickets restaurant et qui s'efforcent le plus souvent de déjeuner dans l'éventail de prix que cela leur fixe, ce qui amène souvent vers boulangeries, saladeries, sandwicheries et autres lieux de restauration rapide. Pourquoi pas mais ne vaudrait-il pas mieux certains jours apporter son déjeuner, se préparer un sandwich, ... Et "économiser" ainsi un ticket et du coup se faire ensuite un bon repas avec deux tickets, autour de 15 euros ?

Pour ma part, je n'ai bien sûr pas cette ressource des salariés et je suis par ailleurs un peu fatiguée des spots tendance de restauration rapide. Peut-être parce que mangeant souvent un bento maison délicieux mais froid, j'aspire, quand je sors, à un "vrai" repas...

Oublions les brasseries aux inamovibles entrecôtes-frites et aux plats dont le prix avoisine vite les 18-20 euros. Et cherchons les petites tables simples et bonnes.

J'ai ainsi déjeuné récemment au Chauvoncourt. A l'affût d'adresses abordables dans le 9eme, j'avais noté celle-ci il y a quelques mois (mais c'est ouvert depuis six ans !). Le décor est un peu rétro, l'accueil chaleureux, c'était calme du fait des vacances. Il y a une formule entrée-plat ou plat-dessert à 15 euros (c'est nettement plus cher à la carte).

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Ce n'est en aucun cas de la grande cuisine, rien de sophistiqué mais c'est simple, frais, cuisiné maison et un peu différent de ce qu'on trouve ailleurs.

J'ai pris une tartelette de polenta, en fait une tranche de polenta avec mozzarella, tomate (pas top), pesto et roquette.

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En plat, j'ai apprécié de fondantes boulettes de boeuf sauce au citron (maison !) Avec un accompagnement varié. Le maître des lieux a une ascendance italienne et fait reprendre en cuisine des recettes de sa mère et sa grand-mère.

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Bref, une plaisante pause déjeuner (avec balade sympa en prime) !

Et vous, vous faites des déjeuners à 2 tickets restaurant ?

Chauvoncourt, 22 rue Henry Monnier, Paris 9ème.

12/03/2013

Un dimanche indien largement inspiré par Beena...

Tout a commencé par un petit flacon d'épices... J'avais acquis il y a quelque temps deux mélanges épicés concoctés par le chef Olivier Roellinger et Beena Paradin, actrice multi-facettes de la cuisine indienne à Paris. L'un, un garam masala, s'invitait régulièrement dans ma cuisine. Mais l'autre, un mélange tandoori, attendait patiemment que je daigne m'intéresser à lui. Il y a quelques jours, je me suis dit que cela ne pouvait plus durer et j'étais impatiente de préparer un poulet tandoori. Il se trouve que dimanche midi, créneau souvent occupé par Monsieur, c'était à mon tour de passer en cuisine. La concordance de ces deux données a fait naître l'idée d'un brunch indien (qui a ressemblé en fait davantage à un déjeuner). De plus, cela s'était-il imprimé dans mon inconscient ou pur hasard, je découvre que l'émission On va déguster de France Inter était justement consacrée le même jour à la cuisine indienne et que, parmi les invités, il y a justement Beena Paradin.

Une fois ce repas décidé, outre le poulet tandoori, qu'allais-je cuisiner ? Je ne connais pas grand chose à la cuisine indienne et si je l'apprécie au restaurant, je ne suis pas très au fait des différentes cuisines qui traversent le pays, des accords entre les mets... J'ai décidé de n'en faire qu'à ma tête, avec plusieurs petits plats, et rien de trop compliqué. Et j'ai cherché quelques ressources sur le site Beendhi de Beena.

Le repas a donc compris :

- un raïta au concombre, rafraîchissant,

- des filets de poulet tandoori,

- du potimarron rôti au masala,

- une sorte de dhal de lentille aux épinards, recette déjà goûtée et appréciée,

- des carottes épicées à ma façon,

- du riz basmati,

- un lassi à la mangue,

- des galettes "papadum" (trouvées par hasard à défaut de prendre le temps de faire des naan), des galettes toutes fines et craquantes à base de farine de lentilles.

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En Inde, la cuisine est guidée par les principes ayurvédiques qui sont censés garantir forme et santé. Je vous en reparlerai bientôt. J'ai lu qu'une des règles est qu'un repas contienne six "saveurs" : sucré, salé, acide, amer, piquant, astringent. Alors, le repas était-il au point (j'y ai pensé trop tard !) ? Le lassi sucré, plusieurs plats salés, l'acidité du yaourt dans le raïta, le piquant du gingembre et du piment, l'astringence du mélange lentille-épinards. Et l'amertume ? Peut-être un peu dans le concombre. Pas si mal !

Tout cela fut savouré en petite quantité pour avoir le plaisir de ces parfums multiples sans manger en excès. Et tout était très réussi et savoureux. Il y avait des restes, ce qui m'a permis de me préparer un plaisant bento dans la foulée.

Et vous, vous aimez la cuisine indienne ? Vous la mangez ou vous la faites parfois ?

NB : la vaisselle est japonaise !

06/03/2013

Oh, l'hiver est déjà bientôt terminé ?!

Vous allez peut-être croire que je me moque de vous. Car vous êtes nombreu(x)ses à attendre le printemps avec impatience. Eh bien moi, pas tant que ça... Bien sûr, je me réjouis des jours qui rallongent, je ne suis pas contre des températures plus douces. Mais en fait, je savoure pleinement chaque saison, avec ses particularités, ses pratiques. Et bien sûr ses plats. Et l'hiver n'est vraiment pas à plaindre de ce côté-là.

Du coup, je vois le temps passer et je me dis que je n'ai toujours pas fait un gratin chou fleur-brocoli qui me tentait, ou perfectionné mon savoir-faire en tarte aux poireaux. Ou réalisé ma première soupe à l'oignon. Ou varié les crumbles, ... La liste est longue !

Mais il y a déjà eu de bien plaisants régals d'hiver. Ainsi, Monsieur nous a concocté un délicieux gratin d'endives avec lard de poitrine et Fourme d'Ambert.

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Et aussi de délicieuses pâtes totalement de saison avec poireau, saucisse toscane et Trévise. Car il n'y a pas que la sauce tomate... Une recette découverte l'hiver dernier et toujours aussi savoureuse.

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L'hiver, c'est aussi la saison des coquilles St Jacques. Cette fois, elles ont été délicatement enrobées d'une fine tranche de lard de Colonnata, une recontre italo-bretonne, un délice !

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Pour ma part, je vous ai déjà dit ma reconnaissance pour les blogs de cuisine, pour la variété, la clarté, la simplicité souvent, de leurs recettes.

Ainsi, la semaine dernière, je suis arrêtée sur une recette de curry de légumes d'hiver publiée sur le délicieux blog de Clotilde Dusoulier, inspirée par Beena Paradin. C'est typiquement le genre de plats que j'aime et avec lesquels je montre à mes patients que manger des légumes :
- ça peut vraiment être un plaisir,
- c'est extrêmement varié,
- c'est possible, en toute saison sans être triste,
- ce n'est pas compliqué.

J'ai donc acheté des légumes d'hiver sans me caler rigoureusement sur la recette. Et toujours sur internet, je suis aussi tombée sur une vidéo de la merveilleuse et toujours concrète Esterellequi livrait ses astuces, notamment de placer chou-fleur et brocoli tranquillement sur les autres légumes car ils cuisent plus vite. Pour ne pas me compliquer la vie à mélanger des épices, j'ai tout simplement utilisé un mélange que Beena a concocté avec Olivier Roellinger (rien que ça !).

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Le résultat, avec du riz basmati (si vous voulez être sûr(e) de bien le cuire, suivez les conseils de Beena) était un delice parfumé et voyageur.

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Le lendemain, j'en ai mangé à nouveau. Comme j'en avais fait une grande quantité, j'ai congelé ce qui restait puis j'ai eu l'idée de mixer les légumes en soupe pour un troisième repas. Cela a donné un velouté onctueux et parfumé , auquel on a ajouté un peu de coriandre.

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Et vous, vous appréciez l'hiver côté assiette ? 

01/03/2013

Cresson en 3 épisodes, vive les saveurs locales !

Lundi, j'étais au Salon de l'Agriculture et j'ai acheté deux bottes de cresson récolté en Ile-de-France, directement auprès du cressiculteur comme on nomme les agriculteurs spécialisés dans ce légume un peu ingrat : comme me le disait ce monsieur venu vendre son cresson, le métier est très diifficile car il se fait entièrement à la main. La saison, c'est de septembre à avril et il travaille en partie dans l'eau (bras et jambes).

J'étais contente car j'aime beaucoup ce légume feuillu à la saveur poivrée. J'ai surtout l'habitude de le préparer en soupe mais cette fois, j'ai profité de sa fraîcheur pour commencer par une salade. J'avais repéré une recette sympathique dans Elle à Table(eh oui, mon abonnement n'est toujours pas terminé !) : salade de cresson aux crevettes et agrumes (clémentine et pamplemousse). C'était très rapide à préparer, parfumé et délicieux, avec un cresson très savoureux.

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Le lendemain, avec la deuxième. botte, Monsieur a réalisé une poêlée de cresson mêlée à des dés de pomme de terre, qui a été un excellent accompagnement pour un pavé de saumon. Car le cresson est aussi bon cru que cuit.

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Il était resté des feuilles un peu abîmées et une partie des tiges. Avec des pommes de terre, j'ai tenté une soupe. Une troisième façon de se régaler, elle était délicieuse.

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Et c'est déjà fini, dommage, j'en aurais bien eu davantage. Cela m'a donné bien envie d'en racheter même si ce cresson arrivera sans doute par un circuit un peu plus long. Et pour les prochaines fois, j'ai retrouvé une vieille page "Foodingues" de Jacky Durand datant de 2010, avec deux idées de plats fort appétissantes :
- une salade cresson-oeuf dur-pomme de terre-câpres,
- une tartine chèvre-cresson-radis.

Alors suite au prochain episode !

Et vous, aimez-vous le cresson ? Comment le préférez-vous ?

28/02/2013

Rencontres, balade et gourmandise : vive la slow life !

Vendredi dernier, j'avais pris une journée off pour cause de festivités personnelles. On en a profité pour se balader et se régaler. L'idée était de flâner dans le centre-Est parisien à la découverte de quelques bonnes adresses.

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On est ainsi allés faire un tour du côté des nouvelles boutiques Terroirs d'Avenir, projet pour lequel j'ai de la sympathie depuis qu'ils m'avaient émerveillée avec un cageot de leurs tomates si parfumées. Ce n'était pas le jour de se charger de légumes mais je me suis emparée de quelques noisettes (on va voir si elles rivalisent avec celles de Rap...) et pâte assortie et on a salivé devant les beaux poissons.

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Là, on a eu une sympathique discussion avec un des deux poissonniers japonais, originaire de la région du Kyushu et habitué de Kurokawa Onsen, un endroit qu'on avait adoré.

Dans le même quartier, on a visité la Boutique des Saveurs, spécialisée dans les produits des parcs régionaux, mais on n'a pas été emballé. J'ai quand même acheté un amusant "pudding médiéval".

Vers l'heure du déjeuner, on a décidé d'orienter nos pas vers le canal St Martin où j'avais très envie de découvrir "L'Epicerie musicale", boutique-cantine italienne vantée par Esterelle à qui je fais grandement confiance côté gastronomie.

Quel plaisir de découvrir un lieu atypique, tenu par deux Italiens adorables, dont l'un alterne préparation des plats et choix de musique dans sa riche collection de 33 tours. Ce jour-là, ce furent chanteuses de jazz et chanson napolitaine, pour notre grand bonheur. Côté assiette, on a choisi le plat du jour, une spécialité de la région du Frioul dans le Nord de l'Italie, le "frico" : une sorte de galette de fromage et pomme de terre râpée, bien nourrissante et de saison, servie avec de plaisants légumes (chou-fleur, potiron, tomate) et accompagnée de fines tranches de pancetta.

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On est aussi allés faire un tour à l'exposition "Japan Eat Good" mais on connait un peu trop bien le Japon et ses produits pour avoir vraiment découvert quelque chose et ce n'était pas l'heure des ateliers...

En route, on a aussi croisé une boutique éphémère de déco où on a passé un plaisant moment à essayer des tabourets chinois et papoter.

Pour se reposer et rester dans une note japonaise, on a savouré un thé chez Toraya, mais sans toucher aux délicates pâtisseries car on se réservait pour le dîner.

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En effet, comme il s'agissait de festoyer, on avait réservé une table à Ze Kitchen Galerie, lieu sans équivalent pour nous et on a choisi le menu dégustation. Un merveilleux régal de bout en bout, de belles assiettes et une explosion de parfums, de saveurs, de texture : un plaisir de tous les sens !

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Les desserts, miam !

Quel bonheur de se réserver de temps en temps des parenthèses à vivre ainsi avec tranquillité et gourmandise.

Et vous, vous vous autorisez parfois de jolies parenthèses où vous prenz votre temps ?