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24/02/2014

Un goûter presque comme dans un palace...

La gourmandise sucrée a de multiples visages... Je vais en décliner quelques-uns cette semaine.

Un vendredi récent, j'étais exceptionnellement libre dans l'après-midi et Monsieur aussi, l'idée de faire un goûter gourmand à deux a germé. On aurait pu découvrir les fastes d'un autre palace après ceux du Prince de Galles mais il vaut sans doute mieux, à tous points de vue, que cela reste un plaisir un peu rare... On aurait pu savourer un wagashi chez Toraya mais j'avais envie d'autre chose. Finalement, j'ai songé qu'il serait plus agréable de goûter chez moi mais pour une fois pas avec du fait maison !
J'ai pensé alors à Des Gâteaux et du Pain, belle boutique découverte il y a quelques années boulevard Pasteur. J'apprécie beaucoup leurs pains, notamment la focaccia, le pumpernickel mais je n'avais pas eu l'opportunité de goûter leurs pâtisseries : en fait, j'achète rarement des gâteaux de pâtissier. Désormais, le fait qu'ils soient installés rue du Bac les rend plus rapidement accessibles.

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M'y voilà. La boutique est un peu trop luxueuse et l'accueil un peu trop guindé (mais sérieux et attentionné) à mon goût, ce ne sont QUE "des gâteaux et du pain" ! Je choisis une tarte au citron ("Absolu Citron") et une tarte à l'orange ("Absolu Orange") et, histoire de faire palace, un cake et un pain d'épices (ce dernier ayant été fort vanté par Bec Sucré Parigot). Emballage un peu impressionnant (et encombrant) des cakes.

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Une fois rentrée, je prépare les tartes par moitié pour que chacun goûte les deux et un peu de cake et de pain d'épices pour varier les plaisirs, tout cela accompagné d'un bon thé vert Tamayura (c'est l'avantage d'être chez soi, il y a peu de lieux qui proposent un aussi bon thé...).

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Les deux tartes sont délicieuses, avec une pâte croquante et une crème onctueuse et parfumée (une originalité de celle au citron : un peu de meringue cachée au fond de la tarte plutôt que dessus, qui adoucit l'acidité du citron). La tarte orange apparaît toute douce en regard. On se régale, on goûte un peu de cake (classique, riche en fruits, délicieux) et de pain d'épices (très moelleux et parfumé, un peu trop sucré à mon goût) mais aucun problème à garder les tranches restantes pour d'autres moments gourmands. Et le dîner sera fort léger (rappel : on écoute son corps, on ne se force pas à manger si on n'a pas faim !)

Et vous, vous arrive-t-il d'acheter des gâteaux chez un bon pâtissier pour faire un goûter chic ?

15/02/2014

Du tout prêt en cuisine, oui si c'est Beena qui l'a fait !

Monsieur et moi aimons cuisiner, nous sommes rarement à court d'idées et, comme on alterne, pas de lassitude. Ou très rarement. C'est parfois le temps qui peut manquer mais alors on va vers la simplicité d'une assiette composée ou de pâtes qu'on adore. Donc, on n'achète jamais de plats préparés, on ne se fait pas livrer. On n'est pas adeptes non plus des "kits à cuisiner", surtout quand, étonnant, il y a quasiment autant d'ingrédients à ajouter que ceux déjà présents. 

Mais, il y a quelques semaines, ayant le plaisir de déjeuner avec Beena Paradin, je la questionnais sur ses activités. Je connaissais déjà ses épices réalisés en coopération avec le grand Olivier Roellinger, son ghee, basique incontournable de la cuisine indienne, proposé chez Pascal Beillevaire. Elle me parle de sa gamme de kits indiens végétariens et bio. Et cela me donne bien envie de les goûter, vu l'exigence de qualité que je lui connais.

Je passe donc commande sur son site, les prix sont raisonnables, et je reçois de jolies boîtes colorées quelques jours plus tard.

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Le mode d'emploi est on ne peut plus simple : on fait revenir une minute une partie du contenu, on ajoute de l'eau et on laisse cuire...

Ce sont des mets simples à base riz, de lentilles, ... mais l'intérêt est que, pour parfumer ces plats, Beena y a mis tout son savoir-faire en matière de mélange des épices variés, hérité familialement dans le Kerala et enrichi sans cesse depuis.

Un soir de retour tardif, j'ai préparé rapidement et facilement (avec un peu de calcul mental pour la quantité d'eau..) et goûté  avec plaisir un riz aux lentilles corail richement parfumé.

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J'ai ensuite préparé un repas plus complet : avec un dal de lentilles que j'ai accompagné de riz basmati et d'un raita de concombre. Là encore, le dal est magnifiquement parfumé (ennemis des épices s'abstenir !), ce qui ravit Monsieur, adepte des goûts prononcés.

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Une autre fois, j'ai préparé des "dosa", galettes de pois chiches que j'ai accompagnées de légumes et du riz aux lentilles précédemment goûté. Les galettes étaient délicieuses, sans doute un peu épaisses par rapport à la normale mais je vais me perfectionner...

On a été vraiment ravis de découvrir cette gamme de produits qui permet de concocter très rapidement des plats végétariens vraiment savoureux et on y reviendra. Bravo Beena !

Beena Paradin était invitée de l'émission On Va Déguster sur France Inter consacrée à la cuisine indienne en 2013.

 

10/02/2014

Une parenthèse sucrée et enchantée au Prince de Galles, c'est permis !

Je ne suis pas une grande habituée des goûters de palace, contrairement à Pascale et Stéphanie qui me font régulièrement saliver (et m'ont si gentiment invitée une fois). Mais la lecture d'un billet irrésistible du très gourmand "Bec Sucré parigot" et l'amour éternel que porte Monsieur au mille-feuilles m'ont convaincue de l'inviter une après-midi au bar Les Heures à l'hôtel Prince de Galles. Nous voilà donc confortablement installés un vendredi après-midi récent, le cadre est cosy, on est au calme. Le service est souriant, attentionné et pas du tout guindé, exactement le subtil équilibre qu'on aime. Monsieur choisit forcément le mille-feuille, moi, un éclair au café et anis et le charmante serveuse nous propose de prendre un "thé à la française", qui, pour un montant similaire, nous permettra de goûter en plus un assortiment de cakes.

On nous sert d'abord les cakes, merveilleux de moelleux et de goût : citron, noisette et marbré : un délice mais réservons-nous un peu quand même pour la suite....

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Puis les gâteaux arrivent : le mille-feuilles semble effectivement une pure merveille de finesse mêlant craquant et onctuosité vanillée.

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De mon côté, l'éclair est délicieux, avec un mélange de parfums étonnant et de textures craquante, crémeuse, mousseuse très réussi.

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Ce n'est pas fini, il y a même quelques mignardises...

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Tout cela, c'est l’œuvre du pâtissier Yann Couvreur, visiblement fort talentueux.

On reste un bon moment à savourer douceurs et thé, le service est juste présent comme il faut, nul ne songe à nous faire partir ou consommer davantage. Un parfait moment ! Et très envie de revenir, d'autant que les autres pâtisseries sont fort appétissantes.

NB1 : bien sûr, ce n'est pas donné (25 à 30 euros par personne) mais c'est un vrai moment de bonheur gourmand qu'on garde en mémoire, et c'est à mettre en rapport avec ce que l'on paierait pour un gâteau sans intérêt, probablement industriel et un thé dans un bistrot, brasserie, ...

NB2 : aller prendre un thé et une pâtisserie dans un palace, c'est accéder à un luxe que l'on pourrait moins facilement s'offrir pour un repas.

NB3 : j'ai apprécié que l'on optimise discrètement l'addition de la façon la plus avantageuse pour nous.

NB4 : quand on fait un goûter copieux, on peut (quasiment) se passer de dîner.

Et vous, vous arrive-t-il de vous offrir ce genre de parenthèses ? 

Hôtel Prince de Galles, 33 avenue George V, Paris 8ème

07/02/2014

Frigo, congélo, impro à rebond : suivons encore notre intuition !

Un jour récent, j'avais eu une idée pour le dîner nécessitant quelques courses. Puis je me suis souvenue que j'avais quelques légumes restants au frigo : carotte et poireau, restes d'un projet de soupe abandonné. Pas de courses donc, faisons avec les moyens du bord. Carotte et poireau pourront constituer deux piliers du dîner : des carottes finement tranchées, cuites, puis parfumées à l'orange et au cumin. Du poireau vinaigrette (finement émincé). Cela ne fait pas vraiment un repas. On va ajouter un peu de boulgour. Et puis, si je sortais cette terrine à l'artichaut bretonne qui commence à s'impatienter dans le placard ? Voilà donc une assiette un peu hétéroclite mais donc tout s'est avéré savoureux. Mention spéciale à la terrine, trouvée il y a quelques mois entre autres beaux produits dans l'appétissante boutique en ligne Le Goût est dans le Pré alors que franchement, je ne suis pas fan de pâté en général. 

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J'avais prévu trop large côté boulgour et il est resté aussi un peu de carottes. Le lendemain, je devais me préparer un dîner rapide avant-spectacle et plutôt que de manger cela tel quel, ce que je trouvais un peu triste, j'ai pensé cuisine domino. Pourquoi ne pas faire des sortes de galettes/croquettes de boulgour aux carottes puisque cela se fait avec diverses céréales ? Je râpe les carottes, je les ajoute au boulgour avec un œuf battu qui fera le liant, un peu de yaourt, du basilic, de la moutarde. Je fais cuire des petites boules aplaties à la poêle et cela me donne des "galettes" dorées tout à fait délicieuses. Fière de moi !

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Et vous, de quoi êtes-vous fier(e) en cuisine du quotidien ?

05/02/2014

La mer aussi a ses saisons...

Aujourd'hui, ma bonne dame, il n'y a plus de saisons ! On trouve des tomates ou des courgettes en plein hiver... Beaucoup ont oublié le rythme des saisons concernant les fruits et légumes mais souvent il leur en reste quand même des bribes : les pêches et abricots en été, les clémentines en hiver, les champignons en automne... Ou on les redécouvre peu à peu dans un souci écologique ou locavore.

Mais bien plus nombreux sont ceux qui ignorent que les saisons, cela concerne aussi les fromages, les poissons... Et les crustacés et fruits de mer. On pense peut-être aux huîtres dont on apprenait naguère qu'on les mange les mois en R. La science (et le business...), malheureusement, veulent nous en faire manger en plein été (période où elles sont naturellement laiteuses) en développant des  "triploïdes" sous prétexte que "les gens en réclament toute l'année".

Janvier, c'est la pleine saison des coquilles St Jacques. C'est pour cela que depuis quelques années, elle quitte sa Bretagne pour régaler les Montmartrois, à l'occasion de la St Vincent fin janvier. Comme il le fait depuis plusieurs années, Monsieur s'est donc emparé de quelques Saint Jacques "d'Erquy" (venues de la baie de Saint Brieuc) et, cuisine hivernale oblige, les a mariées avec des endives : endive crue et St Jacques crue, endive cuite et St Jacques cuite : on s'est régalés !

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De la même façon, il n'y a pas de raison de manger du homard à Noël : la saison de l'inégalable homard breton, c'est la fin du printemps-le début de l'été et alors, c'est un délice d'aller le déguster à Cancale, Quiberon ou ailleurs. Les langoustines, c'est en automne-hiver, les moules de la fin de l'été à l'hiver, ...

Alors, consommateurs, rebellez-vous, ne réclamez pas certains aliments hors saison ! Et peu à peu peut-être arrêtera-t-on de nous les proposer...

Si vous voulez un aperçu des mets de saison, le site du Ministère propose chaque mois son "Panier de saison".

Et vous, êtes-vous attentifs aux saisons de la mer ? (Bretons et autres côtiers, je suppose que oui !)

03/02/2014

Où je mange japonais à Paris ?

Vous connaissez sans doute mon goût pour la cuisine japonaise, que ce soit celle, délicieuse concoctée par Monsieur ou celle de bonnes tables japonaises. Eh bien, récemment, j'ai découvert avec joie deux nouvelles petites "cantines" japonaises toutes proches, parfaitement situées pour moi, entre maison et travail.

D'abord Tsubame, rue de Douai, qui a déjà eu les honneurs de nombreux supports parisiens ou blogs (dernier en date, My Little Paris, lu par des centaines de milliers de personnes...adieu la tranquillité !). J'y ai déjà déjeuné plusieurs fois et ai apprécié leur bento avec trois choix de plat principal (poisson, viande, végétarien) sur du riz, accompagné d'un petit assortiment de légumes. Tout est frais, savoureux, bien cuisiné et vaut le prix demandé (environ de 8 à 12 euros selon qu'on emporte ou mange sur place). J'ai hâte d'y retourner le soir où cela passe en mode izakaya (petits plats plus élaborés à partager).

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Ensuite, je suis allée découvrir le discret Peco Peco, rue Pigalle. Là aussi, midi et soir diffèrent : donburi (plats à base de riz) ou sandwich au tonkatsu (porc pané) le midi ou kushiage (brochettes pânées) le soir. J'ai apprécié le donburi mais bizarrement le riz était vraiment trop cuit à mon goût, peut-être du fait de ma venue tardive... Le sandwich au tonkatsu est très bon (pas conforme aux classiques du genre) : baguette croustillante, viande chaude et tendre, oignons rouges et sauce moutardée. Une bonne affaire car il ne coûte que 4,50 euros...mais le patron m'a annoncé qu'il y n'en aurait désormais que 10 par jour, un produit d'appel en quelque sorte. 

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Dernière savoureuse découverte, Sachi, joli restaurant du côté de Pyramides avec une carte très courte : bento du jour (18 euros) ou curry du jour... Le service est charmant et le bento savoureux, copieux et très bon (riz et soupe hors photo).

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Cela m'a fait penser qu'il serait grand temps que je réactualise ma liste de restaurants japonais favoris à Paris, plus du tout au goût du jour. En attendant de le faire complètement, ceux que j'ai fréquentés le plus récemment :

- Guilo Guilo : moins souvent qu'avant (car on essaie notamment de voir le chef, désormais là seulement un mois sur deux) mais il y a toujours de beaux plaisirs gourmands au sein du menu toujours renouvelé ;

- Yoshi : on a déjeuné ou dîné plusieurs fois dans ce restaurant situé entre Etoile et Iena, au jeune chef chinois formé chez le classique Kai (qui visiblement vient de fermer) ;

- Toraya, désormais plus souvent pour un thé et une pâtisserie que pour déjeuner tant le lieu est devenu couru et il est impossible d'avoir une table pour déjeuner à l'improviste ;

- Sanukiya, pour ses bonnes pâtes udon avec divers accommodements, et parce qu'on boycotte Kunitoraya 2 à cause de son service fort peu amène ;

- le Gyoza Bar, qui plaira davantage aux mono-maniaques mais manque un peu de variété pour moi (un seul choix : le nombre de gyoza...) ;

- Nodaiwa, très ancienne maison spécialisée dans l'anguille, toujours d'égale qualité (mais même léger frein perso que le précédent) ;

- Takara, le plus ancien restaurant japonais de Paris, pour ses savoureux menus du midi dont un copieux bento, au prix qui reste relativement raisonnable par rapport aux prix de cette distinguée maison.

- Yasube dont je ne goûte en général que les brochettes, soit au comptoir, soit au sous-sol dans une ambiance assez japonaise avec tatami et tables basses. J'ai découvert qu'on pouvait choisir deux petits plats de la carte et avec soupe-salade-riz-fruit, on s'en tire pour 14 euros, c'est raisonnable et moins copieux que le bento.

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Ce petit panorama est éminemment conjoncturel et subjectif et je ne prétends ni être une référence ni être exhaustive. Vous pouvez aussi aller découvrir les préférences de Claire (je ne suis pas d'accord sur tout...!) ou lire le site qui me paraît le plus complet en la matière, CECJ2, qui a pris la relève d'un éphémère guide des vrais restos japonais.

Et vous, vous avez des adresses japonaises favorites ?

Tsubame, 40 rue de Douai (angle rue Blanche), 9e

Peco Peco, 47 rue Pigalle, 9e

Sachi, 29 rue d'Argenteuil, Ier

01/02/2014

Au revoir janvier, bonjour février (déjà !)

Ce mois de janvier a été bien occupé, beaucoup de nouveaux patients et patientes, serait-ce l'effet des "bonnes résolutions" de début d'année ? S'il s'agit de prendre soin de soi, de retrouver bien-être et tranquillité alimentaire, c'est louable ! Car on ne vient pas me voir pour un régime express : c'est rare qu'on ne connaisse pas un peu mon approche avant de prendre rendez-vous. Et quel bonheur toujours renouvelé de découvrir et accompagner des personnalités aux modes de vie, aux parcours, aux histoires alimentaires si différents.

Cela ne m'a pas empêchée de passer d'agréables moments en bonne compagnie et aussi devant mon écran, où je trouve toujours d'intéressantes lectures ou réflexions. J'ai déjà parlé de quelques moments gourmands dans un précédent billet. Mais il y en eut d'autres.

Ainsi, j'ai eu le plaisir de déjeuner avec une célèbre blogueuse culinaire, la fort sympathique Clotilde Dusoulier* qui a créé il y a déjà longtemps le blog franco-américain Chocolate & Zucchini (allez voir, il vient de changer joliment de tête). Nous sommes allées découvrir la Maison F, un nouveau restaurant spécialisé dans les frites (eh oui, elle se doutait que j'étais le genre de diététicienne à en manger !). Evidemment, il n'y a pas que des frites : la carte est courte, on choisit un plat parmi trois (ce fut de la canette grillée) + les frites parmi 4 ou 5 choix + les sauces : on a goûté les frites "Coin de rue", avec la peau, classiques et délicieuses, et celles du jour, au risotto : pas vraiment des frites, plutôt des croquettes de risotto, très bonnes aussi. Un peu moins convaincue par les sauces maison. Mais je reviendrai volontiers avec un amateur de frites, d'autant que cadre et accueil sont sympathiques et le prix raisonnable au déjeuner (13 euros le plat).

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Je suis aussi partie à Boulogne pour avoir le plaisir de déjeuner avec Brigitte l'éditrice, qui m'a fait découvrir un plaisant restaurant japonais, Shiki. On a mangé un très bon donburi au veau pané et je serais ravie d'explorer davantage la carte mais Boulogne, ce n'est vraiment pas la porte à côté ! Mais y aller m'a permis aussi d'aller découvrir les beaux tableaux d'Hélène Hurot que je connais un peu.

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Je me suis réjouie de revoir les délicieuses et dynamiques Beena et Claire et on a partagé un fort plaisant déjeuner à papoter chez l'indien végétarien Saravana Bhavan.

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Côté alimentation

J'ai été interviewée par Philippe Duport sur France Info à propos du grignotage : j'ai expliqué qu'il s'agit de comprendre ce qu'il cache, plutôt que de culpabiliser, pour pouvoir agir sur les causes.

Le Figaro parle de la cuisine des restes qui se développerait en lien avec la crise. Pour ma part, je préfère parler cuisine domino...

Marine m'a prêté un livre délicieux "Un homme en cuisine", de Julian Barnes, ou les expériences d'un obsessionnel anxieux, je me suis bien amusée, merci Marine !

Jean-Philippe de Tonnac cite sur twitter une belle phrase de Lionel Poilane : "J'utilise le matériel le plus sophistiqué, la machine la plus extraordinairement complexe, et la plus au point – l'homme"

J'ai aimé découvrir le médecin-écrivain Antoine Sénanque dans "Comme on nous parle" sur France Inter, agacé aussi bien par l'hygiénisme excessif que par les excès de tables gargantuesques de la fin d'année et donc  visiblement proche de la voie de modération que je suggère.

J'ai aimé retrouver, dans le livre "Le bonheur de cuisiner", cette belle phrase signée Alain Etchegoyen, prof de philo (qui fut mon prof en prépa il y a fort longtemps...), essayiste et amoureux de la cuisine, décédé en 2007 : "Nourrir, l'acte répétitif par excellence ? Non, nourrir, l'acte singulier, jamais le même, tout à fait un autre. Pour un autre, pour une autre. Ou autre pour la même" (dans Nourrir)

Et au-delà, à propos de stress, émotion, changement...

Des chercheurs ont cartographié le ressenti des émotions dans le corps : c'est scientifique et précis mais cela correspond à un travail que je fais avec certains patients de façon beaucoup plus empirique : repérer une émotion, se rendre qu'on peut supporter de la ressentir, c'est progressivement avoir moins besoin de manger pour l'éviter...

Sinon, si on méditait la phrase de Gandhi "Soyez le changement que vous souhaitez voir dans le monde" que Thierry Janssen met en exergue de ses vœux.

A propos de changement, j'ai été à nouveau interviewée deux fois sur mon parcours de reconversion, pour un livre et un blog. Pour de beaux exemples, lisez les Nouveaux Audacieux si bien racontés par Corinne.

Et vous, avez-vous des lectures, des découvertes, des plaisirs de janvier à partager ? 

* C'est en lisant Clotilde d'ailleurs, comme je l'ai déjà dit, que j'ai eu l'idée de ce recap mensuel... 

29/01/2014

Instantanés gourmands hivernaux

Chaque saison a ses plaisirs gourmands, il commence à être bien loin le temps où je vous en parlais chaque jour mais cela reste agréable d'en partager quelques-uns. Pas par satisfaction égocentrique, mais pour vous convaincre qu'on peut manger agréablement sans se prendre la tête et sans forcément attendre le week-end. Par exemple, on a mangé :

- une soupe de pois chiches aux champignons et à la scarmoza fumée, repérée sur l'inépuisable blog d'Edda,

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- un gratin de macaronis qui réchauffe (nous, on se bat pour la partie gratinée croustillante, et vous ?!) concocté par Monsieur,

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- un bobun plein de saveurs et de fraîcheur chez notre voisin Aloy Aloy, ou une galette de sarrasin toute simple à la crêperie Brocéliande, bien pratiques et plaisants quand on a à peine envie de sortir de chez soi.

- des fameuses gambas déglacées au whisky accompagnées d'un mélange de légumes à l'étouffée.

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- un très parfumé curry de potimarron et lentilles corail suggéré par Pascale Weeks et dont les restes furent recyclés en soupe.

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- de délicieuses pâtes à la farine de blés anciens de Cucugnan, tellement bonnes qu'un filet d'huile d'olive leur suffit.

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- du veau à l'italienne façon "saltimbocca" avec sauge et jambon de Parme car on mange de la viande de temps en temps, sous diverses façons.

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- comme certain(e)s d'entre vous, beaucoup de clémentines juteuses et acidulées.

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- et aussi des kakis bien mûrs, dont parle si bien et savamment Camille.

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Et vous, quels sont vos plaisirs gourmands du moment ?

27/01/2014

Bento, frigo, congélo, impro : suivons notre intuition !

Quoi qu'en dise quelquefois la charmante Sophie, je ne suis pas très créative en cuisine. Je n'invente pas de recettes, je suis celles des autres en général, avec quelques variations si besoin. Mais il m'arrive aussi de suivre mon intuition.

Exemple, on est dimanche, c'est le moment de penser à mon bento du lundi (je dis souvent à mes patientes qui veulent se lancer dans la "boite- repas" de commencer par ce jour-là, c'est souvent plus facile de trouver le temps de la préparer ou d'avoir des restes). J'ai un pamplemousse sous la main, c'est comme cela que cela commence. Je me souviens que j'ai des morceaux de poulet déjà cuits au congélateur, j'en sors une partie. Est-ce que les deux ne s'accorderaient pas dans une salade de boulgour ? L'idée me plait, je vais ajouter des raisins secs. Et cette carotte qui s'ennuie sera coupée en dés et cuite, elle complétera l'ensemble. Avec du persil plat ajouté au dernier moment, voilà une belle et bonne salade-repas qui part au boulot dans sa jolie boite rose. Et qui sera plaisante à déguster.

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Et vous, si vous en faites, vous les concevez comment vos salades-repas ? Avec une idée préconçue, avec les moyens du bord, toujours plus ou moins la même ou chaque fois différente ?

15/01/2014

Recevoir sans ruine et sans stress...

Dimanche dernier, j'avais le plaisir rare de recevoir deux amis chers, l'un venu du Japon et l'autre qui a passé de longues années en Asie. Il était clair que je devais les recevoir de belle façon : leur faire plaisir et je sais leur goût pour la cuisine française (surtout quand elle n'est pas à portée de main tous les jours dans la lointaine Asie...). Pour ma part, je voulais préparer le dîner de façon organisée pour ne pas me stresser et profiter des invités, les satisfaire sans les gaver, respecter les mets de saison. Ils m'ont fait le plaisir de quelques fort jolis présents non sans lien avec la nourriture et je crois que je les ai régalés.

Cela a donné :

- un apéritif relativement copieux, qui a permis de zapper l'entrée : des endives aux saumon fumé et kaki qui nous avaient ravis au réveillon ; des mini-muffins Roquefort-noix-poire (une recette de madeleines du livre de Clotilde Dusoulier, j'ai changé la forme) car j'avais deux des trois ingrédients clés sous la main ; une mini-soupe de potimarron (il m'en restait en morceaux, stocké au congélateur) au chèvre frais et brisures de châtaignes.

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- une daube de bœuf : une recette du livre Nature d'Alain Ducasse, déjà réalisée : donc présentant peu de risque de ratage, et un plat qui nécessite peu de travail, accompagnée de quelques pommes de terre. J'ai sans doute affiné ma recette et le choix de viande, toujours est-il que c'était une merveille, de l'avis général !

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- un peu de fromage pour ravir l'éloigné : je me suis fournie à la voisine Jurasserie fine  en fromages des "montagnes du Jura" comme dit le patron pour faire fi des découpages administratifs : Comté et onctueux "Petit bio de la Chaux"

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- une tarte aux pommes, simple et de bon goût, qui permet d'éviter un dessert trop "segmentant" que l'un ou l'autre pourrait bouder même s'ils sont fort polis...

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J'avais choisi ce menu pour les raisons indiquées plus haut mais en le préparant, je me suis dit aussi qu'il ne devait pas être ruineux. Je n'ai pas fait le décompte au centime près mais cela semble tourner autour de 7 euros (hors boissons) par personne. Chut, je ne le dis pas trop fort, mes invités pensent peut-être que j'ai cuisiné à grand frais ...

Et côté stress, c'est zéro, car j'ai préparé les choses tranquillement, à mon rythme, et rien n'était long ou compliqué :

- les muffins et la mise en marinade de la viande, la veille ;

- la mini-soupe, le matin ;

- la tarte, la cuisson de la viande en fin d'après-midi puis un peu de surveillance et l'ajout des pommes de terre ;

- les endives et les finitions juste avant le dîner.

Et vous, comment vous organisez-vous lorsque vous recevez des amis ?