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26/11/2014

Japon : les délices du Kyushu 2e épisode : le tofu

Au Japon, on peut se régaler de tofu à Kyoto où l'abondance de temples zen fournit une généreuse offre de restaurants végétariens en leur sein. On dit aussi que le tofu de Kyoto est particulièrement bon grâce à la qualité de l'eau locale. J'ai de beaux souvenirs de ce mets façon ancienne ou moderne dans l'ancienne capitale impériale. Mais, plus surprenant, le Kyushu, où nous avons séjourné, se révèle aussi une terre généreuse en tofu de haute gourmandise.

Ainsi, nous avons fait un fabuleux déjeuner dans un petit restaurant de la ville de Karatsu, non loin de Fukuoka, où nous avions réservé car cela était vivement conseillé. C'est en fait un comptoir d'une dizaine de places, adossé à une fabrique-boutique de tofu. Que nous avions découverte, sans y manger, lors d'un passage dans cette ville il y a 8 ans. J'avais noté cette adresse dans un coin de ma mémoire et le moment a fini par arriver...

Derrière le comptoir officie le maître tofu, qui représente, ce n'est pas rien, la 9eme génération de sa famille dans l'activité. Il est très impliqué dans toute la chaîne du produit, de la surveillance des fèves de soja dans les champs au service dans le restaurant, observant derrière le comptoir les réactions des convives et prêt à servir cérémonieusement une deuxième ration de tofu tout frais. Car tout le monde en a redemandé avec ardeur. J'en vois qui sont étonnés car pour eux, le tofu n'est que fadeur. Mais c'est sans doute qu'ils n'ont jamais goûté le tofu authentique... Après ce tofu nature tiède, ce fut un festival de tofu sous différentes formes, jusque dans le riz. Et une panacotta au tofu en dessert. Un régal de bout en bout.

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Quelques jours plus tard, de retour à Tokyo, nous avons fait un fabuleux déjeuner chez Ume No Hana. Il s'agit d'une chaine de restaurants, spécialisée dans le tofu, présente dans de nombreuses villes mais, là encore, originaire du Kyushu, et très présente dans cette partie du Japon. C'est d'ailleurs à Fukuoka, que nous l'avions découverte par hasard. J'y ai repensé lors de ce voyage en passant devant une de leurs adresses et cela m'a donné envie d'y fêter mon anniversaire.

Il y a un menu qui parait imposant car composé d'une bonne douzaine de plats mais il s'agit de mets de petite taille. Dès le début, on est plongé délicieusement dans les variations tofuesques, avec des accords, des goûts, des textures tous différents. Tout s'enchaîne à un rythme parfait, accompagné de thé du Kyushu et servi avec gentillesse et délicatesse. 

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Au moment du dessert, on nous donne le choix entre trois desserts, je choisis le yokan au tofu mais la serveuse nous propose aussi le dessert du jour, un "pudding" au tofu. Elle est tellement convaincue qu'on va adorer qu'elle insiste (c'est rare au Japon !) pour qu'on en prenne deux et pas un à partager comme on l'imagine. On l'écoute et aucun regret ! Une merveille de douceur onctueuse, un grand dessert !

A chaque fois que je me régale ainsi de tofu au Japon, je me lamente qu'aucun chef japonais n'ait l'envie de se lancer dans une telle activité à Paris... La vague de néo-végétarisme serait sûrement une belle opportunité et je doute qu'on ne puisse pas cultiver ici du soja de haute qualité et en faire du bon tofu. Ou alors, dis, Clea, si on lançait une action pour l'installation d'Ume No Hana en France ?!

 

25/09/2014

Le coing, début réussi, merci Clea !

Le coing, je crois que j'en avais assez rarement mangé. Quelques rares fois dans des plats, très occasionnellement de la pâte de coing ou de la gelée. Jamais dans ma famille, jamais acheté. Mais Monsieur est très fan. Alors, quand j'ai vu le nouveau livre de Clea, je me suis précipitée pour l'acheter : de quoi nous faire plaisir à tous les deux : la rhubarbe pour moi, le coing pour lui. Comme on est ouverts et tolérants, on accepte aussi les préférences de l'autre ! Et les recettes de coing font saliver...

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Je prévoyais donc de découvrir la cuisine du coing à l'automne d'ici quelques semaines. Et voilà que samedi, passant à l'Epicerie Générale, lieu chic et bio nouvellement installé tout près de mon cabinet (pour le possible malheur de mon portefeuille..), je vois des coings. Et aussi des petites poires Louis Bonne dont "Mingou Mango" avait parlé et des kiwaïs que je découvre avec gourmandise, c'est délicieux.

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Emportée par mon élan, j'ai eu envie de préparer deux desserts différents, servis en petite quantité. N'ayant pas vraiment anticipé, j'ai choisi deux recettes réalisables avec les moyens du bord :

- un tout simple gâteau aux coings, recette du blog (j'ai à peu près suivi la recette, mais avec des petites variations d'ingrédients, de l'huile d'olive à la place de la margarine et un petit tiers de farine de sarrasin en complément de la farine de blé.

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- des coings farcis au croustillant de noisettes, recette très appétissante du livre (croustillant avec noisettes, pâte de noisette, flocons de céréales...) (euh, résultat pas très photogénique !).

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Les coings manquaient un peu de goût ou de mûrissement mais c'était globalement très bon et je compte bien multiplier les essais avec ce fruit. Merci à Clea pour les conseils d'épluchage, parfaits, et pour son inspirante gourmandise.

Qui a dit qu'il n'y avait que les fruits d'été ?!

24/10/2013

Quand on est paresseuse, le congélateur vient à la rescousse...

Dimanche dernier, j'étais seule, pas trop envie de sortir ni de passer des heures en cuisine. Cela doit vous arriver aussi, non ?  Je me suis donc tournée vers mon petit congélateur pas très plein et voilà que je retrouve une part de curry de poulet aux trois poivrons : exactement ce qu'il me faut, avec quelques pâtes et une bonne dose de basilic. Cela a fait un parfait déjeuner.

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Je suis aussi tombée ce jour-là sur une appétissante recette du blog de Clea : une tarte rustique pomme-oignon-chèvre-noix. Là encore, un peu de paresse oblige, je me tourne vers le congélateur : au lieu de faire la pâte à tarte de la recette, chouette, je retrouve une boule de pâte congelée d'une tarte salée récente (une pâte avec une part de farine de pois chiches, une idée d'Edda qui donne un résultat délicieux). Le reste n'est pas compliqué, juste émincer et faire fondre doucement l'oignon rouge puis couper les pommes, ajouter chèvre et noix et faire cuire le tout. Le résultat est un pur délice sucré-salé !

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Bref, quand on cuisine un plat mijoté, une soupe, qu'on prépare une pâte à tarte, ne pas raisonner pour un unique repas mais si possible pour plusieurs et congeler, on s'en réjouira par la suite plus difficile bien sûr si on est déjà très nombreux à table, m'a-t-on dit !).