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31/10/2013

Au revoir octobre, bonjour novembre

Récemment, j'ai réalisé que je partageais beaucoup de choses lues, vues, échangées, sur twitter, par facilité et parce qu'elles ne méritent pas à elles seules un billet de blog la plupart du temps. Est-ce pour autant normal de vous en priver, vous fidèles lecteurs/lectrices de ce blog ? Alors, un peu inspirée par la newsletter de Clotilde Dusoulier ou les "liens du lundi" de Flo Makanai, je me suis dit qu'une fois par mois (sans doute), je partagerai des informations, des découvertes, des faits du mois passé et vous annoncerai des événements prévus pour le mois à venir. Et ça commence maintenant !

EN OCTOBRE (et un peu en désordre)

J'ai enfin ajouté un moteur de recherche sur le blog (colonne de gauche), qui vous permet de faire facilement des recherches par mot-clé sur un aliment, un sujet, ...

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J'ai assisté à une conférence de l'Institut Benjamin Delessert sur le thème "Agriculture et alimentation : regards indisciplinés et interdisciplinaires". L'après-midi était animée par le sociologue Claude Fischler qui plaide sans cesse justement pour le partage des compétences, l'échange des savoirs, entre professionnels qui approchent l'alimentation sous divers angles : j'approuve ! Le prix a été remis à un livre que je ne lirai probablement pas car très approfondi, un peu trop pour moi sans doute : Marion Guillon et Gérard Matheron, (INRA/CIRAD) : "9 milliards d'hommes à nourrir – Un défi pour demain". Mais il y a un bon aperçu ici. J'ai apprécié que Marion Guillou insiste sur le fait que chacun est concerné, dans sa façon de manger, de consommer, de gaspiller...

J'ai fait un goûter à la Pascade. Je vous ai déjà dit combien j'apprécie ce lieu pour déjeuner et il y maintenant une délicieuse formule pour un goûter (ou dessert) à deux (voire plus) : 10 mini-pascades sucrées à partager (15 euros).

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J'ai lu une intéressante contribution du sociologue Thibaut de St Pol sur la minceur suite à une publicité américaine très culpabilisatrice qui a circulé sur internet.

J'ai lu avec intérêt et gourmandise cet article sur la chimie du chocolat (et je vous recommande le blog de Carine qui est en train de se reconvertir (encore une !) dans la chocolaterie.

J'ai aimé ce texte de John Lennon partagé sur twitter par "geriroz"

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J'ai tremblé devant la belle et forte colère de Floriana qu'elle exprime à travers ses pâtes à l'arrabiata.

J'ai été interviewée par l'Information agricole, le magazine de la FNSEA sur le thème "Une relation apaisée avec la nourriture" (l'article n'est pas en ligne) et j'aime qu'on me qualifie de "diététicienne hédoniste"...

Je ne suis pas écrivain, juste blogueuse mais j'ai trouvé beaucoup d'intérêt à un article sur la difficulté d'écrire, que beaucoup doivent rencontrer

J'ai appris le lancement du  "Think Tank Obésité",  un rassemblement de professionnels sur ce sujet complexe, j'espère qu'ils apporteront sagesse, savoir et avancées.

Je parle souvent du livre de Claire-Marie Best à mes patientes dont le perfectionnisme a des conséquences néfastes. Elle est interviewée ici.

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J'ai pensé que ces fiches consacrées à l'hygiène faites par le Ministère de l'Agriculture peuvent être utiles et nous apprendre des gestes nécessaires.

EN NOVEMBRE

Au programme, sûrement de passionnants échanges et de belles rencontres...

Les 8 et 9, je vais à Tours assister aux Rencontres François Rabelais sur le thème du "Fait maison".

Les 14, 15 et 16, je participe au congrès du GROS (Groupe de réflexion sur l'obésité et le surpoids). Thème de cette année : "Les peurs alimentaires. Je mange donc j'ai peur. J'ai peur donc je mange". Vaste sujet ! Cette année, il y a en particulier une conférence grand public gratuite le samedi 16 novembre matin : inscrivez-vous si vous êtes intéressé(e) ! Pour ma part, j'animerai le 15 un atelier pour des diététicien(ne)s : "Comment ne plus prescrire de régimes ?".

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Bon, je vois que je suis plutôt bavarde... Merci d'avance de me dire si cela vous intéresse et éventuellement quoi en particulier.

 

28/10/2013

Quelques idées pour un savoureux automne

Cette semaine, il y a eu ça...

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...et ça aussi. Le temps est incertain. On va davantage cocooner et donc peut-être cuisiner...

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Alors, billet un peu paresseux mais néanmoins peut-être utile : je suis allée rechercher quelques idées que j'avais appréciées les automnes précédents, pourquoi ne pas s'y replonger ?

Evidemment c'est la période du grand retour des soupes, par exemple :

- une des plus anciennes pour moi, la classique soupe de potiron,

- celle que j'ai refaite ce week-end,

- une délicieuse soupe aux deux céleris et marrons

N'oublions pas les champignons pendant qu'il est temps...

Et on peut les associer au potimarron.

Ou une cocotte de légumes selon l'inspiration du moment et ce qu'on a sous la main.

Je remangerai bien aussi de la choucroute sans trop tarder, traditionnelle ou aux crevettes.

Et on garde une place pour des desserts appétissants :

- poire et chocolat

- la simple douceur de retrouver le kaki.

- ou une simple compote de pommes parfumée à la cannelle.

Et pour le plaisir, petit souvenir de l'automne au Japon

Et vous, qu'avez-vous envie de cuisiner/de manger ?

26/10/2013

Inspiration d'automne pour un délicieux bento

Je prépare souvent des salades à base de céréales (si vous regardez, désolée, ça manque un peu de sourire, j'ai des progrès à faire ;-)) pour mon déjeuner en les agrémentant de composants divers en fonction de la saison, du disponible, de restes éventuels, des envies. En automne, je pense par exemple courge, potimarron, champignons...

Ces derniers jours, une envie m'est ainsi venue en tombant sur une jolie salade du blog Gourmandise et Merveilles, conseillée par Corinne. Je me suis aussi rappelée d'une recette de Pascale Weeks que j'avais bien aimée. J'ai fait une sorte de mix des deux et j'ai eu envie de tenter un mélange riz-petit épeautre pour changer.

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En balade dans Paris, j'avais trouvé une petite courge butternut. Je l'ai découpée en cubes et assaisonné d'un généreux mix d'épices peut-être un peu risqué (garam masala, cumin,... ), d'huile d'olive et de sirop d'érable, j'ai bien mélangé puis j'ai fait cuire au four jusqu'à ce que ce soit moelleux. Waouh, quel parfum !

J'ai fait cuire le riz et le petit épeautre, fait revenir les champignons, emballé tout ça (le soir). Puis le lendemain, j'ai ajouté des dés de chèvre, des morceaux de noix, du persil (plat (il en restait !) : et voilà un merveilleux bento d'automne qui m'a régalée par sa richesse de parfums et de textures !

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Et vous, vous faites des salades à base de céréales ?

24/10/2013

Quand on est paresseuse, le congélateur vient à la rescousse...

Dimanche dernier, j'étais seule, pas trop envie de sortir ni de passer des heures en cuisine. Cela doit vous arriver aussi, non ?  Je me suis donc tournée vers mon petit congélateur pas très plein et voilà que je retrouve une part de curry de poulet aux trois poivrons : exactement ce qu'il me faut, avec quelques pâtes et une bonne dose de basilic. Cela a fait un parfait déjeuner.

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Je suis aussi tombée ce jour-là sur une appétissante recette du blog de Clea : une tarte rustique pomme-oignon-chèvre-noix. Là encore, un peu de paresse oblige, je me tourne vers le congélateur : au lieu de faire la pâte à tarte de la recette, chouette, je retrouve une boule de pâte congelée d'une tarte salée récente (une pâte avec une part de farine de pois chiches, une idée d'Edda qui donne un résultat délicieux). Le reste n'est pas compliqué, juste émincer et faire fondre doucement l'oignon rouge puis couper les pommes, ajouter chèvre et noix et faire cuire le tout. Le résultat est un pur délice sucré-salé !

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Bref, quand on cuisine un plat mijoté, une soupe, qu'on prépare une pâte à tarte, ne pas raisonner pour un unique repas mais si possible pour plusieurs et congeler, on s'en réjouira par la suite plus difficile bien sûr si on est déjà très nombreux à table, m'a-t-on dit !).

21/10/2013

J'ai testé pour vous : manger pendant une semaine pour 45 euros !

Si vous lisez ce blog, vous devez vous dire (et vous n'avez pas tort) que je consacre un bon budget pour me nourrir. Certes mais je sais que tout le monde ne peut pas en faire autant. Toutefois, je suis souvent agacée quand j'entends répéter que bien manger est une question d'argent, qu'on ne peut pas manger bon et sain avec un petit budget. J'explique, quand j'en ai l'occasion, que si les gens ne le font pas, c'est plus compliqué que cela, que ce n'est pas qu'une question d'argent, qu'il y a des facteurs multiples, l'envie, le savoir-faire, les choix d'utilisation du temps disponible, l'attrait de certains produits industriels... Et qu'on peut quand même bien manger sans se ruiner.

J'avais eu ainsi l'occasion de faire l'expérience de repas à petit budget quand j'avais animé des ateliers de cuisine pour des hommes en cours de réinsertion. On faisait des repas pour 2-3 euros.

Dans ce cadre, on cuisinait en quantité et pour un repas ponctuel. Alors, j'ai eu envie de faire l'expérience d'un budget limité pour mes propres repas sur plusieurs jours. J'ai profité d'une absence de Monsieur car il n'est pas toujours très chaud pour participer à mes expériences bloguesques...

J'avais tablé sur un budget de 50 euros pour la semaine. Finalement, je suis à 44-45 euros. Bien sûr, cela paraîtra beaucoup d'argent à certains qui ont des revenus très modestes. Les plus démunis ont souvent besoin de s'appuyer sur des aides et je salue le travail de ceux qui interviennent dans ce domaine, notamment celui des épiceries solidaires de l'Andes que je trouve vraiment remarquable.

J'aurais pu d'ailleurs moi-même dépenser nettement moins : je n'ai pas fait d'efforts particuliers en terme de lieu d'achat, je suis allée dans les endroits habituels, pas particulièrement économiques, je ne me suis pas limitée aux aliments les moins chers (je me suis offert du saumon fumé Label Rouge !), je n'ai pas acheté en quantité importante, ce qui souvent réduit les coûts et j'ai été attirée le week-end, gourmande et paresseuse, par une choucroute de la belle maison Pou en promotion, qui a un peu augmenté mon budget repas (tout en restant raisonnable, 5,30 euros la part).

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J'ai mangé de tout, je me suis fait plaisir, j'ai cuisiné, très simplement. Voilà ce que j'ai mangé :
une sorte de tagine de poulet aux légumes (carotte, courgette, champignons) avec de la semoule, chaud à la maison et froid dans mon bento, délicieux les deux fois (coût du repas 3,25 euros), de la soupe de potiron (pour un repas, 1,15 euro), une savoureuse choucroute donc, qui a permis aussi, avec le reste de chou, de préparer une salade de choucroute aux raisins secs et pomme, une excellente salade lentilles-saumon fumé-pomme granny (budget 2,50 euros), de la compote de pommes accompagnée de biscuits, un gratin de chou-fleur et brocoli (1,20 euro), le reste du saumon fumé avec des épinards, un sandwich au jambon, une "quichelette" (mi quiche-mi omelette) aux champignons (coût 2,10 euros), ... Mes petits déjeuners ont consistté soit en céréales, laitage et fruit, soit en smoothie le week-end (cela fait 1,20-1,30 euro par petit déjeuner).

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Comme je vous le disais, il y a des marges et je pourrai rééditer l'expérience en étant plus raisonnable. Mais je trouve que cela montre qu'en achetant des aliments bruts, plutôt de saison, on peut vraiment avoir une alimentation variée et plaisante sans se ruiner.

Et vous, êtes-vous particulièrement attentif(ve) à votre budget nourriture ?

Hasard du calendrier, c'était aussi le thème de l'émission On va déguster hier sur France Inter

16/10/2013

Stop au gaspillage alimentaire n°2 : fixons des objectifs concrets

J'ai l'impression de n'avoir jamais beaucoup gaspillé la nourriture, je n'ai jamais vu mes parents le faire. Mais, comme sûrement certains d'entre vous, je n'y étais pas très attentive jusqu'à il y a quelques années. Quand j'étais une jeune célibataire, il m'arrivait parfois de jeter des légumes vraiment trop défraîchis, des produits ayant dépassé leur date de consommation, ...

Désormais, je suis plus attentive à adapter mes achats à mes besoins, je pratique la cuisine du placard ou du congélo, je recycle les restes éventuels de plats ou d'aliments à travers la cuisine domino. Mais j'ai encore des progrès à faire. Du coup, je me suis dit qu'il serait préférable de me fixer un périmètre d'action très concret. Deux exemples :

- utiliser les aliments le plus complètement possible afin d'en dégager des nouveaux usages et de limiter les déchets comestibles. Ainsi, j'ai essayé le recyclage des fanes de radis ou des cosses de petits pois dans des soupes ou du pesto. Récemment, j'ai tenté de conserver les graines d'une courge bleue achetée via La Ruche qui dit oui. J'ai suivi les indications de Sandra pour en faire une denrée apéritive mais, les graines étaient-elles trop grosses ou atypiques, elles se sont avérées plutôt immangeables... A refaire !

- et surtout ne pas laisser dépérir les aliments frais. J'ai une marge de progression concernant les herbes fraîches. Je les préfère vraiment aux herbes congelées que je trouve fades mais j'ai constaté que je n'utilisais pas toujours entièrement un bouquet de persil, de coriandre, ...

Première action : en attendant peut-être de cultiver moi-même quelques aromates, j'ai acheté du basilic en pot. Vraiment pratique et économique : j'en tire quelques brins en cas de besoin et il tient le coup pendant au moins trois semaines-un mois sans dépérir : pas de gaspillage et une économie évidente.

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Deuxième action : toujours s'occuper des herbes fraîches juste après l'achat. J'en prélève ce dont j'ai besoin tout de suite pour une recette puis je lave, égoutte, prépare, range au frais ce qui reste pour en avoir l'usage pendant quelque temps. Et multiplier les usages pour le plaisir des papilles.

Exemple ce week-end : achat d'une botte de persil plat, lavage et égouttage, congéaltion d'une partie des tiges, utilisation des autres (pourquoi les jeter ?) dans une soupe pour donner du goût en remplacement d'un bouillon de légumes, une bonne poignée dans un tagine et le reste soigneusement rangé au frigo pour les prochains jours.

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Bien sûr, c'est une action minuscule. Mais c'est un exemple d'un état d'esprit que chacun peut avoir pour limiter la perte de produits comestibles.

Et vous, quelles actions concrètes contre le gaspillage alimentaire pourriez-vous envisager dans votre cuisine du quotidien ?

Aujourd'hui 16 octobre, c'est la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire.

14/10/2013

Stop au gaspillage alimentaire n°1 : travaillons sur le "doggy bag" !

Le gaspillage alimentaire, on en parle beaucoup, les pouvoirs publics se sont emparés du sujet, une campagne est lancée. Mercredi 16, ce sera la Journée nationale de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Et c'est vrai que tout le monde est concerné :

- le particulier, vous et moi, qui achetons trop, laissons passer les dates de consommation ou oublions les légumes défraîchis au fond du frigo, jetons les restes, ...

- le distributeur qui retire des rayons des produits encore propres à la consommation,

- le grossiste ou le marchand qui réclame des fruits et légumes parfaitement calibrés, 

- la cantine qui propose une nourriture quasi-immangeable et des portions standard souvent inadaptées à l'appétit,

- et aussi les restaurants qui vous laissent rarement le choix de la quantité, vous imposent parfois des formules ou menus qui sont trop copieux. N'ont-ils pas pris conscience de notre sédentarité qui diminue nos besoins énergétiques ? Ou veulent-ils satisfaire une partie des mangeurs qui valorisent d'abord la quantité ?

Du coup, au restaurant, beaucoup de personnes mangent au delà de leur appétit :

- par éducation ou habitude de finir leur assiette,

- parce qu'elles veulent en avoir pour leur argent,

- par volonté de ne pas gaspiller,

- par crainte de déplaire au restaurateur ou de passer pour radin(e).

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Vous est-il déjà arrivé de demander à emporter le reste d'une pizza trop copieuse ?

Ce qui n'est pas satisfaisant. Pourquoi trop manger et risquer un inconfort digestif, une somnolence post-repas, une prise de poids progressive, .... simplement parce que c'était trop copieux.

Que faire alors ? Il y a deux ans, j'avais lancé ici le sujet du "doggy bag", si répandu aux Etats-Unis. Depuis, j'ai fait quelques expériences personnelles positives, aussi bien dans un restaurant thai que chez l'élégant Neva Cuisine ou le branché Nanashi. Je suggère régulièrement à mes patientes de se lancer en y mettant les formes : que risquent-elles ? Et j'ai un peu réfléchi au sujet.

Faire évoluer les comportements et les mentalités de part et d'autre n'est pas simple et je souhaiterais initier une petite réflexion concrète sur le sujet (n'appelons pas cela un groupe de travail !). Les personnes que j'aimerais avoir autour de la table seraient par exemple :

- un ou deux représentants ou fins connaisseurs de la restauration usuelle (pas trop gastronomique),

- une personne au fait de la législation en terme d'hygiène alimentaire dans ce contexte (quelles sont les obligations du restaurateur, quelles précautions doit-il prendre),

- une designeuse (a priori trouvée),

- un ou deux clients réguliers de restaurants.

Et j'ai déjà un nom un peu plus sympa que "doggy bag" qui m'a été suggéré !

Tout cela pour envisager  s'il y a une voie possible de "doggy bag à la française" et, si elle nous paraît intéressante, la promouvoir par diverses voies (rassurez-vous, je n'ai aucune intention mercantile en la matière !).

Alors merci de me dire en commentaire ou par mail si vous vous sentez l'envie (et le profil) de participer à cette petite aventure conviviale (parisienne) ou si vous pouvez m'indiquer des personnes adéquates.

Merci !

Image © adrenalinapura - Fotolia.com

12/10/2013

La polenta, c'est en toute saison !

Beaucoup de personnes ont peur des féculents, limitent leur consommation, croient qu'ils font grossir. Moi, non seulement je mange du pain, des pâtes, du riz, un peu moins souvent des pommes de terre mais quand tout cela n'est pas au menu, on se tourne vers la polenta !

Je vous ai déjà raconté mon apprentissage progressif de la polenta, du dégoût initial en Suisse en passant par la redécouverte en Italie jusqu'à la passion cultivée par Monsieur. Aujourd'hui j'adore ça et je ne boude jamais mon plaisir. Récemment, nous avons eu deux occasions de nous régaler, une encore un peu estivale et une autre clairement automnale. Reste à décliner ce mets savoureux sur les autres saisons...

Pour la fin de l'été, c'est une aubergine disponible qui a donné l'idée du plat. On prépare la polenta, on l'étale dans un petit plat à gratin. Et aubergine, tomate, basilic, parmesan : le tout au four, ça gratine. Un délice.

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Cette semaine, polenta à nouveau à l'honneur : un mélange de cèpes et de girolles (les restes des agapes du week-end), de la mozzarella, du parmesan pour gratiner, recouvraient une couche de polenta onctueuse et au léger goût fumé car Monsieur l'a préparée avec du lait et une touche de scarmoza fumée. Plus un petit cèpe pour la touche finale. Miam !

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Et vous, vous aimez la polenta ? Vous la cuisinez avec quoi ?

09/10/2013

Rencontres d'automne entre terre et mer

C'est la pleine saison des champignons. Mais aussi, à mon étonnement, déjà le tout début de celle des coquilles St Jacques. L'occasion pour Monsieur, adepte de la cuisine du marché, de nous concocter deux fabuleux repas qui n'auraient rien à envier à ceux d'un bon restaurant (mais il n'a jamais eu envie de cela, contrairement à une mode en vigueur. Il se sait (se croit ?) incapable de servir plus de quatre convives !).  Chanceuse que je suis d'en profiter autant !

Revenons à ces agapes d'automne donc, sous le signe d'un mariage terre et mer.
Premier repas :

- en entrée, un tataki de St Jacques délicieusement frais et parfumé et un fort savoureux "carpaccio" de cèpes crus.

- en plat : des St Jacques cuites à point avec une poêlée de girolles.

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Deuxième repas : Des langoustines (fort rare qu'il se risque à en acheter à Paris, tant la fraicheur extrême est difficile à garantir ici) avec un risotto aux moules et duxelle de cèpes (posée dessus, ce qui peut rendre l'identification difficile). Chaque bouchée fut un régal.

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Bref, c'était festif et excellent. On peut vraiment très bien manger chez soi, ce qui rend bien sûr exigent quand on sort !

Et vous, quels sont vos délices d'automne ?

07/10/2013

J'ai (enfin) testé pour vous... la Ruche qui dit oui !

Jeudi il y a dix jours, je suis allée, comme une centaine de personnes, chercher mes courses à la Ruche qui dit oui de mon quartier. Kezaco ? La Ruche qui dit oui*, c'est au départ un réseau au sein duquel une personne ouvre une "ruche" : elle contacte des producteurs locaux (viande, poisson, fruits et légumes, laitages, miel, boulangerie...), leur propose de vendre leurs produits via internet à un ensemble de clients qu'elle a charge de mobiliser autour d'elle (et elle touche un pourcentage sur les ventes). Les clients, eux, commandent librement parmi le choix proposé et viennent à date fixe récupérer leur commande au sein de la "ruche". Avec possibilité à l'occasion de rencontrer et échanger avec d'autres clients ou les producteurs. Encore un truc de bobo parisien, ricaneront certains. Oui, bien sûr, si c'est bobo de prêter attention à ce qu'on mange, d'avoir envie de savoir d'où vient le contenu de son assiette, de raccourcir le circuit entre producteur et consommateur...

J'avais entendu parler de la "Ruche qui dit oui" quasiment dès l'origine par Florence, une collègue diététicienne dynamique et gourmande, qui a ouvert une des premières ruches parisiennes dans le 18eme arrondissement de Paris. Je trouvais l'idée sympa mais elle n'était pas toute proche et je voyais mal revenir en métro avec mes paniers pleins de victuailles... Les ruches ont peu à peu essaimé et quelques mois après, j'ai eu le plaisir de voir qu'une s'ouvrait tout près de chez moi. Je me suis inscrite sans attendre, prête à passer commande pour me rendre compte de la réalité de la chose. Sauf que...la commande se fait librement pendant plusieurs jours sur internet mais le retrait, lui, est à date et heure fixe. Logique puisque les producteurs viennent livrer leurs marchandises. Et, à cette ruche, cela se fait le jeudi de 18h00 à 20h00 (chaque ruche s'organise comme elle veut). Horaire auquel, malgré toute ma bonne volonté, je suis quasiment toujours en consultation et quand ce n'est pas le cas, en réunion...

Le temps a passé et j'ai enfin pu dégager un jeudi en fin de journée. Quelques jours avant, j'ai passé commande parmi les produits disponibles dans cette ruche. Il y a beaucoup de bonnes choses mais le nombre de repas n'est pas illimité ! J'ai choisi des produits divers pour avoir un échantillon éclectique. Et le jeudi peu après 18h00, me voilà partie avec mon panier en quête de ma commande. J'aperçois un attroupement : eh oui, il y a déjà une bonne queue qui attend. Finalement, cela va assez vite car des volontaires s'activent pour donner l'un les laitages, l'autre les œufs ou le pain, ... L'espace choisi est très petit et pas trop propice à la convivialité, l'accueil est sympathique mais peut-être un peu stressé. Dépassé par le succès ?

Voilà ma commande : des légumes, des fruits, du pain, du miel, des œufs, du poulet, du fromage, des yaourts, ...

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Cela m'a évité de faire d'autres courses, j'ai décidé de composer les repas avec ce que j'avais.

Premier repas (à deux) : une assiette composée : tomates diverses (un peu inégales), concombre, carotte blanche râpée, œuf dur, fromage, pain : ensemble délicieux, belle découverte fromagère (le St Foin de la Gaec du Pot au lait).

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Deuxième repas : pour mon bento du lendemain : fruits et légumes (avec ajout d'un kiwi que j'avais).

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Troisième repas (à deux) : doublé de salades savoureuses : tomate-haricots verts / salade blanche carotte-pomme-fenouil. Complété de fromage et yaourt (excellent).

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Quatrième repas : un autre bento : poulet, aubergine, carotte fondante et reste des salades.

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Et aussi une aubergine source d'inspiration pour Monsieur, une courge bleue, du pain aux céréales et du beurre salé pour mes petits déjeuners, ... Au global, le prix m'a paru raisonnable au vu du nombre de repas que j'ai préparés. Et j'ai encore le miel, les canneberges, ...

Bref, au global cela m'a bien plu mais je ne suis pas sûre de pouvoir renouveler l'expérience très souvent pour les raisons précédemment données.

Et vous, vous connaissez la Ruche qui dit oui ? Que pensez-vous de ce mode d'achat ?

* Video de présentation