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18/09/2012

La Minute Gourmande du 18 septembre : le sandwich, c'est permis !

Une pause déjeuner parfois écourtée, mieux vaut un bon sandwich qu'un mauvais plat...

La Minute Gourmande "Le sandwich, c'est permis" est à écouter ici :

 

 Et si vous êtes en quête d'idées de sandwich maison, il y en a quelques-unes à retrouver ici.

17/09/2012

Et si on décidait de s'accepter...? (j'ai lu pour vous les magazines féminins)

Chers lecteurs et lectrices, avez-vous remarqué mon sens du sacrifice ?! Pour toujours mieux vous informer, je teste des "sports" terribles (je reprends bientôt), je me fais goûteuse non gastronomique, je me prive d'aliments de mon quotidien. Et, pour vous lectrices, je lis de temps en temps des magazines féminins !

Il y a quelques jours, j'en ai choisi trois un peu par hasard (pour leur titre rose ?) en me disant que j'y trouverai sûrement matière à partager.

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Premier constat : je suis toujours agacée par la perpétuelle monotonie des mannequins qui ont des cuisses qui paraissent faire un diamètre à peine plus important que mon bras...

Mais finalement, ce qui a retenu mon attention, le fil directeur que j'ai vu émerger en feuilletant ces magazines, c'est le thème de l'acceptation (qui n'a rien à voir avec la résignation). Moins de promesse de tout changer, moins de titres punchy clamant : moins trois kilos en une semaine ou dix astuces pour devenir la chef. Différents articles tournent autour de cette idée qu'on pourrait arrêter de lutter pour être parfaite et se rendre compte que ce qu'on a n'est pas si mal. Un retour au réalisme ? Hasard ou tendance ? Tour d'horizon :

Dans Marie-Claire, l'actrice Eva Mendes parle de difficultés avec son apparence, oui oui ! Elle affirme qu'elle s'est longtemps battue avec ses complexes et dit sagement "le problème, ce n'est pas ce que tu as ou ce à quoi tu ressembles, mais comment apprendre à gérer ce qui nous plait le moins en nous" : elle-même a appris à aimer ses imperfections, comme son grain de beauté par exemple et affirme que c'est pour ces imperfections qu'on nous aime justement. Philosophe, Mlle Mendes !

Biba titre sur "C'est si bon d'être imparfaites" : cela vaut aussi pour le corps, la silhouette, la façon de manger ou de cuisiner : ainsi, une "bille en cuisine" assume son incompétence et assure que les copains des enfants se régalent chez elle de "pâtes bolo et de danette chocolat". Déculpabilisant, non ? Une autre a calculé le temps passé en abdo-fessiers (des milliers d'heures) en quête du corps parfait et décrété que la gym en douceur et moins souvent, c'était bien mieux ! Bef, il s'agit de ne pas être trop exigente et plutôt de (re)devenir amie avec soi-même. Beau programme !

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Pour aider à se trouver belle, on peut aussi essayer de passer par le regard des hommes : consacre un article (thème déjà vu) à "Ce qui nous rend vraiment belles", selon les hommes. Eh bien, figurez-vous que ce n'est sûrement pas une silhouette taille 34, vous vous en doutiez un peu, non ? Selon le magazine, nous voir par leurs yeux nous rendrait plus bienveillantes envers nous-mêmes. Quelques citations autour du corps : "Le plus important, c'est la démarche (...) une femme peut être un hippopotame même en pesant 50 kg" (François Cluzet) ; "Quand je vois des photos des défilés, j'ai l'impression que les nanas sont malades" (Vincent Cassel) ; "Une belle femme, c'est une harmonie : elle peut être ronde, ou grande et élancée" (Roschdy Zem) ; "Je me fous de la beauté plastique des femmes des magazines. Je préfère un beauté quotidienne, moyenne, proche de nous qui a de l'assise, de l'humour, de la coquetterie" (Samir Bouajila).

La sortie du livre d'Isabelle Thomas "You're so french" dans Biba, qui montre que la mode n'est pas réservée aux tailles 34-36 et aide à trouver la garde-robe la plus adaptée à ce qu'on est car s'accepter, cela veut dire aussi mettre en valeur ce qu'on a de mieux...

Et à propos d'acceptation de soi, j'ai aimé récemment un joli billet de Caroline/"Pensées de Ronde"

On cause quand même un peu régimes dans Marie-Claire, mais ceux des hommes cette fois : certains se moquent de leur physique, d'autres y attachent une (trop ?) grande importance, comme ceux qui ont été interrogés : par discipline, pour leur silhouette, ils s'efforcent de manger sain, de faire du sport mais cela peut virer à l'obsession : l'un affirme penser à son poids tous les jours et il "pense à ses repas en fonction de son poids". Est-ce bien raisonnable ?

Sinon, j'ai repéré aussi :

- Les "kitchen guerilleras" qui défendent le manger bon via leurs restos dans Grazia (et, au fait, moi aussi, pour tous les jours ;-)) : bravo, mais certaines vont peut-être un peu loin dans l'extrémisme sain me semble-t-il...

- deux rubriques marrantes dans Biba : "Moi vue de mon frigo", où le pauvre se lamente quand on ne lui propose que yaourts 0% et salades défraîchies... et "Le défi(lé) du mois" où une cobaye (un peu trop bien foutue...) doit enfiler une tenue improbable (là, un blouson-ourson) et passer la journée avec pour voir l'impact sur les autres : pourquoi ne pas en prendre de la graine et oser quelque chose d'inhabituel dans sa tenue pour voir les réactions ?

- l'annonce du spectacle Je suis Top, à voir absolument si ce n'est pas encore fait pour rire et réfléchir un peu aussi sur les relations homme-femme en entreprise, je suis contente que ça marche,

- un thème récurrent : la vie difficile des mères célibataires qui elles ont sûrement renoncé à vouloir être parfaites et se battent pour des objectifs plus concrets...

- la chronique sympa de David Abiker dans Marie-Claire autour de la mémoire du couple et de la place basique ou symbolique que chacun donne à certains objets.

Côté cuisine,

- j'ai mis de côté une recette sympa, d'inspiration grecque, de tarte filo-épinards-feta, dans Marie-Claire ;

- j'ai trouvé les bentos light proposés par Biba pas vraiment très gais mais bon, ça peut dépanner (en mangeant à sa faim). En revanche, les recettes à base de pommes dans le même magazine m'ont paru archi-sucrées (a-t-on vraiment besoin d'ajouter 150g de sucre à des pommes naturellement sucrées pour faire une compote ?!). Alors, si on trouvait une moyenne entre les deux ?!

2e photo copyright Brides-les-Bains

16/09/2012

Ma semaine de paresseuse, j'assume !

Parfois, je suis paresseuse. C'est même un trait récurrent de ma personnalité, quoique certains dans mon entourage ont du mal à le croire. Et cela peut parfois s'appliquer à la cuisine...

Ainsi, cette semaine, sans que je m'en rende vraiment compte et par le hasard des circonstances, je n'ai absolument pas cuisiné ! Et ce n'est pas si grave, ne culpabilisons pas ! D'ailleurs, ce n'est pas que de la paresse, il y a aussi une part d'organisation là-dedans.

Je vais vous donner les menus de ma semaine pour vous le prouver. J'espère que cela va aussi vous rassurer sur le fait que l'alimentation d'une diététicienne ne constitue pas une perfection d'équilibre alimentaire à chaque repas mais un bricolage permanent guidé par les envies et le goût de la variété qui assurent un équilibre sur la durée.

Lundi: je travaille en partie à la maison : je fais réchauffer un reste de la tarte aux épinards de la veille (je vais vous en reparler). Le soir, je rentre tard, j'ai décongelé de l'excellente soupe aux haricots coco, reste d'une semaine précédente.

Mardi : je participe à une réunion du réseau Informelles où Myriam nous a préparé comme à son habitude un mafé de poulet avec du riz. Le soir, hasard, riz encore, japonais cette fois : donburi au saumon, oeuf et épinards, monsieur est en cuisine.

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Mercredi : vraie paresse, j'aurais eu le temps de me préparer un bento mais je finis à une heure tardive chez Obene, une sympathique petite "cantine" de la rue St Lazare : je prends une assiette avec trois saveurs : salade mixte, céréales, terrine de tagine de poulet. Le soir, c'est encore monsieur qui est en cuisine : il avait très envie de tagliolini au citron comme en Toscane, suivis, pour rester dans une note italienne, de pecorino et poire.

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Jeudi: je suis en lointaine banlieue le matin, donc pas possible d'emporter mon déjeuner. Sur le chemin du retour, je passe à proximité de Cojean : soupe potiron-carotte, salade poulet-haricots verts-champignons, riz au lait. Le soir, je suis invitée à une soirée-cocktail aux Galeries Gourmandes où je grignote diverses petites choses. Comme j'ai quand même faim en rentrant, je mange une tartine de fromage.

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Vendredi
Le midi, je déjeune à la Pizza di Loretta : deux parts parfaitement adaptées à ma faim. Le soir, je sais que je rentre assez tard, c'est prévu, j'ai décongelé une barquette de ratatouille, qu'on mange avec de la salade.

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Samedi
Déjeuner impromptu chez Nanashi, temple de la "bobosserie" parisienne : simple mais bon : salade haricots-courge butternut, onigiri au saumon, "baked cheesecake" aux framboises. Le soir : délicieux légumes orientalisants et semoule.

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Bon allez, promis, dimanche, je m'y remets !

Et vous, vous avez vos moments de paresse ?

14/09/2012

Le maïs, ce n'est pas trop mon truc...

Eh oui, je suis gourmande, curieuse, passionnée d'alimentation,... mais, comme à peu près tout le monde, il y a des aliments que je ne parviens pas à aimer. Au choix, les olives, malgré de multiples tentatives, la betterave cuite, les choux de Bruxelles (un des aliments les plus mal-aimés quand je sonde mes patients...), ... Et aussi, le maïs, un mets qui ne me réjouit vraiment pas.

Jamais de ma vie je n'ai acheté de maïs, frais ou en boîte. Jamais on n'en mangeait dans ma famille. J'avais dû en goûter à droite à gauche dans des salades mais une de mes premières vraies occasions de me confronter à cet aliment, ce fut lors d'un séjour linguistique aux Etats-Unis quand j'avais 15-16 ans (il y a donc fort longtemps...). J'étais accueillie dans une famille et on a dû manger des épis entiers et chauds, plat facile à faire qu'ils adoraient. Beurk !

Fotolia_©yotrakbutda.jpg

Aujourd'hui, je peux quand même en manger sans faire la dégoûtée mais je ne cours vraiment pas après et j'ai tendance à le laisser de côté quand j'en trouve dans mon assiette. Jamais je n'en mets dans une salade, et je n'en mange pas chaud non plus.

Mais je me demande ce qui me déplait, le goût, la texture ?

Le goût, pas sûr, car j'adore la polenta, j'ai bien aimé du pain au maïs quand j'ai eu l'occasion d'en goûter, j'ai même un très bon souvenir d'une soupe de maïs, mais était-ce dû à son assaisonnement ?

Toutefois, je me demande si je ne serais pas en train d'évoluer un peu. En tout cas, pour supporter le maïs quand il est enrobé. Quelques grains peuvent même me plaire mais pas tout seuls : ainsi, sous forme de tempura chez Guilo Guilo ou sous forme de kushiage (brochette panée) ches Bon, j'ai apprécié.

Je ne connais pas beaucoup de personnes qui n'aiment pas le maïs. Alors vous, vous l'aimez un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ?

NB : Le maïs est intéressant pour varier l'alimentation des personnes qui ont des (vraies) difficultés avec le gluten puisqu'il n'en contient pas. La polenta ou la farine de maïs permettent de nombreuses déclinaisons.

Photo © yotrakbutda - Fotolia.com
 

12/09/2012

Non, se régaler d'Italie ne fait pas grossir !

Dans les statistiques européennes, l'Italie est un des pays qui a le moins de tendance au développement de l'obésité (la France aussi). Très probablement car l'Italie, sans doute encore davantage que la France, a su préserver son patrimoine culinaire et sa bonne chère.

Car les aliments habituels de la table italienne, qui terrorisent souvent les traqueuses du kilo en trop, les pâtes, le riz, la charcuterie, les glaces, ... ne font pas grossir quand on les consomme normalement.

Ainsi, passant récemment quelques jours en Toscane et nous promenant de village en village, j'ai réalisé au bout d'un moment qu'il n'y avait que des personnes de corpulence "normale", dans toute leur variété, si ce n'est parfois un peu d'embonpoint ventral lié à l'âge.

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Et je l'ai expérimenté également. Nous avons séjourné dans un lieu délicieux que nous connaissions déjà, la Villarosa di Boscorotondo, dans la belle région du Chianti. C'est une maison où il fait bon vivre, avec un accueil chaleureux, entourée d'un terrain où les oasis de calme sont multiples, la contemplation des collines environnantes inépuisable, et dotée d'une piscine propre à satisfaire mon goût pour la natation.

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Ce lieu propose chaque soir un menu classique italien en quatre plats : antipasti, pasta, viande-légumes, dessert, qui met à l'honneur les spécialités toscanes. Nous avons pris ce repas chaque soir et nous nous sommes régalés. J'avais un souvenir de repas très copieux et c'était finalement relativement raisonnable, en appréciant la variété des antipasti, en me servant une petite part de pâtes et en modérant le dessert, le plus souvent le délicieux et incontournable duo toscan biscotti et vinsanto. Les antipasti mixaient crostini, charcuterie, crudités, fritatta, ...

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Puis des pâtes aux légumes d'été, au citron, au pesto, ... Ensuite, c'était un plat à base de poulet ou de porc dont un délicieux "tonno del chianti", une spécialité ou le porc longuement mariné finit par ressembler à du thon, avec de la salade ou un légume.

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J'ai accompagné cela d'un vin blanc local. Le midi nous avons déjeuner au gré de nos promenades, le plus souvent d'un plat de pâtes.

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Le matin, le petit déjeuner n'étant pas la préoccupation majeure des Italiens, c'était des tartines, un yaourt, éventuellement un fruit. Il y eut aussi des bruschetta, du pecorino frais, sec et même délicieusement grillé, un peu de glace, un succulent gâteau aux figues, de petits espresso bien amers, ...

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J'ai donc mangé de tout sans me priver, selon mes envies, j'ai écouté mes sensations et si j'ai eu parfois le sentiment de manger un peu trop, c'était sans inconfort. Je me suis aussi dépensée entre balades et piscine. Me livrant à ma petite expérience habituelle pour vous convaincre que les vacances ou les sorties ne font pas grossir, je me suis pesée avant-après. Résultat : +200g. C'est-à-dire rien !

A contrario, il y a quelques jours, une personne qui fait très attention à sa ligne et se fie chaque jour à sa balance plutôt qu'aux messages de son corps, me racontait que, partie en Italie (plus longtemps) et décidée à se faire plaisir, elle était revenue avec 3 kilos en plus : sans balance et sans habitude d'écouter ses sensations et avec l'idée que se faire plaisir, c'est se lâcher (pour contrebalancer le sentiment de restriction du quotidien) elle n'avait plus de repères.

Conclusion: pensons plaisir, découverte, écoute de soi !

11/09/2012

La Minute Gourmande du 11 septembre : les régimes font grossir !

Quelques kilos à perdre, récents ou bien installés ? Surtout, pas de régime : un petit éclairage sur le sujet.

La Minute Gourmande "Les régimes font grossir" est à écouter ici :

 

A ce sujet, on peut relire aussi les 4C.

07/09/2012

Grignoter au travail, cela cache souvent quelque chose... et ça fait causer

Il y a quelque temps, Sylvaine Pascual, sympathique et dynamique coach travaillant notamment sur le plaisir au travail (comme moi sur le plaisir de manger !) a parlé procrastination, un terme très à la mode correspondant à un comportement qu'on doit tous avoir plus ou moins, une tendance à retarder certaines tâches...

grignotage,stress au travail,manger entre les repas,manger émotionnel,sylvaine pascual,france info,c'est mon boulot,figaro,grignoter au boulotCela m'a évoqué le sujet du grignotage, parfois utilisé pour éviter de faire quelque chose qu'on n'a pas envie de faire. Du coup, cela nous a donné l'idée d'un billet sur le grignotage au travail, qu'elle a publié sur son blog : Grignoter, ça cache souvent quelque chose. Je vous invite d'ailleurs à vous promener sur son blog Ithaque Coaching, qui fourmille d'idées et de réflexions pour se sentir mieux au travail, comprendre ce qui éventuellement cloche, prendre du recul sur sa vie professionnelle, réfléchir à un changement de cap...

Son blog étant très lu, cela a donné des idées quelques jours plus tard à un journaliste du Figaro.fr, qui m'a fait parler autour des métiers ou des contextes qui auraient un lien plus net avec le grognotage. C'est à lire sur leur site. Il ne s'agit en aucun cas d'une étude scientifique mais de mon ressenti à partir du vécu de mes patients.

Et, de fil en aiguille, c'est France Info qui s'est intéressée au grignotage. Le journaliste Philippe Duport m'a invitée mercredi à participer à sa chronique "C'est mon boulot" où il parle de toutes sortes de préoccupations concrètes liées au travail. J'y précise notamment qu'il ne s'agit pas de CONDAMNER le grignotage mais plutôt de COMPRENDRE pourquoi on grignote. On peut réécouter cette interview ici.

Et vous, qu'est-ce cela vous dit, le grignotage ?

 

06/09/2012

Tiens, un petit résumé visuel de mon activité...

A la fin du mois d'août, dans un compte à rebours pré-rentrée, Dominique, freelance heureux, super-actif, grand partageur de bons conseils, proposait chaque jour sur son blog un petit exercice pour prendre un peu de recul sur son activité. Je ne me suis pas sentie concernée par tout mais j'ai lu ses suggestions avec intérêt et les ai parfois mises en pratique. Ainsi, cela a été l'occasion de remettre en forme et de synthétiser mon offre. En effet, même si les consultations sont le coeur de mon activité et me passionnent totalement, j'ai d'autres cordes à mon arc, qui me permettent de mener diverses activités variées, instructives, créatives, sources de belles rencontres.

Voilà ce que cela donne (c'est bien sûr évolutif) :

Pres_offre.jpg

N'hésitez pas à me donner des questions si besoin ou à regarder mon site www.arianegrumbach.com où il y a quelques précisions.

Et vous, si vous êtes indépendant(e), que vous proposez des prestations, y compris peut-être en interne de votre entreprise, avez-vous déjà fait ainsi un panorama de ce que vous proposez ?

05/09/2012

Lutter contre le gaspillage alimentaire, cela se fait au quotidien...

Régulièrement, on nous parle des kilos de nourriture qu'on gaspille. Bien sûr il y a ceux des supermarchés, de la restauration collective, ... Mais aussi une part concerne les particuliers. Ces annonces, ces reportages ont sans doute un effet culpabilisant mais cela fait-il changer les habitudes au quotidien ?

Pas sûr, pourtant il est clair que chacun peut agir à son niveau pour gaspiller au minimum (et en plus on fait des économies !).

Quelques suggestions pas trop compliquées (enfin, je crois...) dont j'ai déjà parlé :

Au moment de partir faire les courses :
- faites le tour de ce qui vous reste au frigo, dans les placards, au congélateur... Pour utiliser d'abord ce que vous avez déjà et ne pas risquer de l'acheter en double.
- faites le point sur vos besoins réels : par exemple, pas la peine de prévoir des courses pour les dîners de toute une semaine si vous sortez tous les soirs !
- si vous êtes souvent incertain(e) sur votre emploi du temps, pensez aux produíts qui vont se garder un peu : sous vide, conserves, surgelés..
- si vous avez des fruits vieillissants, prenez le temps de les cuire pour avoir une délicieuse compote (en osant les mélanges !).

Quand vous cuisinez :
- pour doser, observez les quantités que vous avez l'habitude de manger. Si les restes sont souvent présents, ayez ainsi quelques repères pour préparer à peu près la bonne dose ;
- ou prévoyez une portion supplémentaire si vous avez l'habitude d'emporter votre déjeuner du lendemain. Et mettez-la de côté avant de servir le repas ;
- ou cuisinez en grande quantité si c'est un plat que vous aimez et que vous avez la possibilité de congeler (cf ma dernière ratatouille).

Si malgré cela, vous avez prévu en trop grande quantité, pensez cuisine des restes ou cuisine domino. Nos parents, nos grands-parents ne gaspillaient jamais car ils avaient l'art de cuisiner les restes, qui s'est peu à peu perdu.  Par exemple :
Du pain : pain perdu, chapelure, croûtons.
De la viande : la hacher pour une farce, une sauce, un hachis parmentier...
Des légumes : une soupe, une purée.
Du riz : le faire sauter avec des légumes.
Des pâtes : en gratin.
Du risotto : des arancini (boulettes frites).
Etc.

Pour ma part, je n'ai pas forcément envie de remanger exactement la même chose à deux repas d'affilée, j'ai donc plutôt tendance à pratiquer la cuisine domino : pas de gaspillage et un repas différent.

Un de mes bentos d'un lundi récent était essentiellement composé ainsi :
- il me restait une aubergine suite à la realisation d'une excellente recette d'aubergines gratinées au pesto de roquette trouvée dans le magazine Yummy*. J'ai fait des aubergines sauce miso.

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- lors du délicieux repas japonais du dimanche, il restait un peu de "kariage" de maquereau (maquereau frit) car je n'avais plus faim, direction le bento ;

- il restait aussi un morceau de concombre que j'ai préparé en salade avec quelques algues wakame ;

- il ne me restait plus qu'a cuire le riz et le bento était prêt. Et ce fut un fort savoureux déjeuner.

*Yummyc'est un magazine de cuisine téléchargeable gratuitement, initié par des blogueurs et accueillant des recettes d'autres blogueurs. Outre ces aubergines gratinées très réussies, j'ai fait un crumble de prunes et mûres qu'on a adoré (avec des variantes de fruits et de biscuits par rapport à la recette indiquée).

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 Et vous, comment luttez-vous contre le gaspillage alimentaire ?

04/09/2012

La Minute Gourmande du 4 septembre : savourons la rentrée !

La rentrée, c'est maintenant... enfin pour beaucoup. Pas une raison pour bacler ou zapper le déjeuner...

La Minute Gourmande "Savourons la rentrée" est à écouter ici :