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27/09/2013

S'organiser pour bien manger : 5. Non au stress des repas !

Bon, c'est la rentrée depuis quelques semaines, pour vous qui êtes partis, et pour vos enfants si vous en avez. Et du coup, le retour d'une rengaine, sans doute oubliée pendant ces jours de repos : qu'est-ce qu'on mange ce soir ?! Quoi, encore ... ?! (des pâtes, du jambon, ...). Et cette tension, ce soupir, ce ras-le-bol à la perspective de devoir encore trouver une idée et préparer un repas peut exister aussi bien chez une personne seule qu'au sein d'un couple ou dans une famille.

Le manque d'idées, l'impression de tourner en boucle avec les mêmes plats, le manque de temps pour faire les courses, la fatigue enlevant l'envie de cuisiner, les achats improvisés sources de gaspillage, les commandes à la pizzeria du coin parce que le frigo est désespérément vide, tout cela n'est pas une fatalité.

Fotolia_© Jipé.jpg

La livraison de pizza : jamais, parfois, souvent ?

Oui, on peut éviter le stress de chercher une idée au dernier moment et la monotonie de manger toujours la même chose. Il suffit de mettre en route quelques qualités que nous avons toutes et tous à des doses diverses, un peu d'anticipation, d'organisation, de créativité. Qui permettent d'avoir plaisir à cuisiner et manger varié le plus souvent possible. En acceptant bien sûr d'y passer un petit peu de temps, au service de son bien-être...

Si vous êtes sceptique, sachez que je reproposerai prochainement un parcours collectif en trois séances de 2 heures sur le sujet. Avec des échanges, des conseils et idées concrètes, des outils ludiques et la découverte de ses propres ressources, on s'achemine progressivement vers des repas tranquilles et plaisants. Les dates n'étant pas fixées, vous pouvez me contacter si vous êtes intéressé(e) en me précisant quel type d'horaire vous conviendrait.

Il est également possible de travailler sur ce sujet en consultation individuelle : sur la base de votre rythme de vie, de vos contraintes, on met en place un certain nombre de changements concrets, on travaille à la mise en place d'une organisation de repas sereine et pratique et on la teste...

Et pour vous, c'est un plaisir, une détente, une corvée, un stress, la préparation des repas ?

Visuel © Jipé - Fotolia.com

16/09/2012

Ma semaine de paresseuse, j'assume !

Parfois, je suis paresseuse. C'est même un trait récurrent de ma personnalité, quoique certains dans mon entourage ont du mal à le croire. Et cela peut parfois s'appliquer à la cuisine...

Ainsi, cette semaine, sans que je m'en rende vraiment compte et par le hasard des circonstances, je n'ai absolument pas cuisiné ! Et ce n'est pas si grave, ne culpabilisons pas ! D'ailleurs, ce n'est pas que de la paresse, il y a aussi une part d'organisation là-dedans.

Je vais vous donner les menus de ma semaine pour vous le prouver. J'espère que cela va aussi vous rassurer sur le fait que l'alimentation d'une diététicienne ne constitue pas une perfection d'équilibre alimentaire à chaque repas mais un bricolage permanent guidé par les envies et le goût de la variété qui assurent un équilibre sur la durée.

Lundi: je travaille en partie à la maison : je fais réchauffer un reste de la tarte aux épinards de la veille (je vais vous en reparler). Le soir, je rentre tard, j'ai décongelé de l'excellente soupe aux haricots coco, reste d'une semaine précédente.

Mardi : je participe à une réunion du réseau Informelles où Myriam nous a préparé comme à son habitude un mafé de poulet avec du riz. Le soir, hasard, riz encore, japonais cette fois : donburi au saumon, oeuf et épinards, monsieur est en cuisine.

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Mercredi : vraie paresse, j'aurais eu le temps de me préparer un bento mais je finis à une heure tardive chez Obene, une sympathique petite "cantine" de la rue St Lazare : je prends une assiette avec trois saveurs : salade mixte, céréales, terrine de tagine de poulet. Le soir, c'est encore monsieur qui est en cuisine : il avait très envie de tagliolini au citron comme en Toscane, suivis, pour rester dans une note italienne, de pecorino et poire.

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Jeudi: je suis en lointaine banlieue le matin, donc pas possible d'emporter mon déjeuner. Sur le chemin du retour, je passe à proximité de Cojean : soupe potiron-carotte, salade poulet-haricots verts-champignons, riz au lait. Le soir, je suis invitée à une soirée-cocktail aux Galeries Gourmandes où je grignote diverses petites choses. Comme j'ai quand même faim en rentrant, je mange une tartine de fromage.

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Vendredi
Le midi, je déjeune à la Pizza di Loretta : deux parts parfaitement adaptées à ma faim. Le soir, je sais que je rentre assez tard, c'est prévu, j'ai décongelé une barquette de ratatouille, qu'on mange avec de la salade.

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Samedi
Déjeuner impromptu chez Nanashi, temple de la "bobosserie" parisienne : simple mais bon : salade haricots-courge butternut, onigiri au saumon, "baked cheesecake" aux framboises. Le soir : délicieux légumes orientalisants et semoule.

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Bon allez, promis, dimanche, je m'y remets !

Et vous, vous avez vos moments de paresse ?

27/11/2010

Alimentation et stress avec HEC au Féminin

Fotolia_Ibi.jpgMardi et mercredi derniers, j'animais des ateliers dans le cadre d'HEC au Féminin.

Le thème choisi était "Alimentation et Stress". Sous ce titre plutôt large, j'avais imaginé trois thématiques qui me paraissaient concerner de nombreuses femmes. Nous les avons traités de façon nécessairement superficielle en deux heures mais je crois que cela a amené certaines participantes à réfléchir un peu différemment à leur relation à l'alimentation. Les trois thèmes étaient les suivants :

- Manger stresse : la dictature de la minceur, les injonctions santé permanentes et la cacophonie nutritionnelle auxquelles s'ajoutent maintenant les préoccupations écologiques, tout cela complique l'acte de manger. On a échangé autour des discours en vogue, du poids, des régimes, des croyances et réfléchi à comment manger un peu moins avec sa tête et plus avec son corps pour que la préoccupation alimentaire n'occupe pas tout l'espace mental.

- Le stress fait manger : bien souvent on mange sans faim, pour se détendre, se faire du bien, parce qu'on est tendue. On a travaillé à partir d'exemples concrets autour du décodage des émotions et des façons de les accepter pour ne pas forcément se réfugier dans la nourriture.

- Faire à manger stresse : je m'adressais à des femmes actives, souvent mères de famille, qui rentrent tard, ont des journées chargées et pas toujours l'envie ni le temps de préparer à dîner à hauteur des exigences qu'elles se donnent. Sans compter le manque d'idées, l'impression de monotonie, le frigo parfois un peu vide. Il y a eu un riche échange d'idées, d'astuces, de recettes rapides et je me suis employée à les déculpabiliser de ne pas passer des heures en cuisine.

Tout cela s'est déroulée dans une très bonne ambiance, très participative, avec des femmes de profils très variés avec lesquelles j'ai échangé avec grand plaisir. Merci à HEC au Féminin de m'avoir invitée.

Bien sûr, ces thèmes concernent toutes sortes de femmes, diplômées ou non, avec ou sans enfants, de tous âges et ma préoccupation est de modestement remettre un peu de sérénité dans tout cela.

Image copyright Fotolia_Ibi