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17/10/2012

Champignons 3e et 4e épisodes : du sec ou du frais ?!

Je me souviens, il y a pas mal d'années, l'été, certains dans la belle famille allaient cueillir des cèpes aux confins des Cévennes, les faisaient sécher et on s'en régalait, la saison passée, dans des pâtes ou un risotto. C'est ainsi que j'avais découvert les champignons séchés. Puis j'en ai revu au Japon, en Italie... Avec parfois de cruelles déceptions quant au faible parfum pas du tout proportionnel au prix demandé pour ces trésors de la terre.

Puis, l'année dernière, ayant découvert Philippe Emanuelli (initiateur du Café des Spores à Bruxelles), sa passion des champignons et son projet Supersec, je me suis dit que ce serait peut-être différent (cf le slogan "Tout le produit frais moins l'eau"). N'ayant pas de projet de voyage à Bruxelles, sa terre quand il n'est pas parti à la chasse aux champignons, j'ai attendu que le site Supersec mette en place une vente en ligne. J'ai ainsi passé commande de champignons et d'algues séchées (que je connais plutôt par le Japon pour l'instant). Quel plaisir quand le colis est arrivé, d'autant que le sieur Emanuelli y a glissé quelques raretés supplémentaires à découvrir en avant-première, de la purée aux orties par exemple...

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D'abord, le plaisir du packaging sobre, pratique et riche d'informations sur le champignon, son histoire et comment l'accomoder. Ensuite, l'ouverture des cartons et la beauté de la forme de certains champignons séchés. Et à chaque fois une petite fiche recette.

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Enfin, évidemment, l'envie de se mettre vite en cuisine. Pour un premier essai, j'ai choisi deux recettes proposées. Outre les champignons, j'avais acheté de la purée aux cèpes. J'étais un peu méfiante car il s'agit d'une purée faite de flocons de pommes de terre et de poudre de cèpes séchés et je n'avais, je crois, jamais mangé de purée en flocons ! Mais je l'ai prise sur le conseil du Monsieur si passionné et connaisseur qu'on ne peut que lui faire confiance. J'ai fait une "purée aux trois cèpes" en suivant scrupuleusement la recette : pourquoi trois ? On infuse un peu de cèpes secs dans le lait la veille, on a les cèpes en poudre dans les flocons et on fait revenir et caraméliser quelques autres cèpes secs pour accompagner la purée (celle-ci étant, outre le lait, enrichie de beurre -dans des proportions plus raisonnables que pour une purée "robuchonnienne"- et de Comté râpé. Résultat : un régal, complètement bluffant, avec un puissant parfum de cèpes. A refaire d'urgence ! Pour prolonger la gourmandise, j'avais songé accompagner cela de bon jambon mais le hasard d'une formation m'ayant laissée dans le 6eme, j'ai songé au pâté en croûte de Gilles Vérot et on ne l'a pas regretté !

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J'ai essayé une autre recette, un Banon (fromage de chèvre entouré de feuilles de châtiagnier) aux mousserons et noix et ce fut à nouveau une réussite fort goûteuse, un parfait plat automnal. Et j'ai hâte de continuer !

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Mais, bon, comme c'est quand même la saison des champignons, ce week-end on a aussi mangé des pâtes aux cèpes (frais), c'était délicieux mais ce sera plus éphémère... et, j'ose l'avouer, peut-être ces cèpes n'étaent pas les meilleurs du monde, mais j'ai trouvé qu'ils avaient moins de parfum que les secs...

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16/10/2012

La Minute Gourmande du 16 octobre : le goûter c'est pour qui ?

Certains s'interdisent le goûter, d'autres en prennent un systématiquement pour le plaisir. Qui a raison ?! Ecoutons peut-être la Minute Gourmande pour un début de réponse...

15/10/2012

Peut-on mincir sans régime ? (retour sur un atelier)

inspire_atelier_oct12.jpgSamedi, j'animais un atelier dans le cadre du studio de Pilates Inspire, dont je connais la responsable, Laurence, depuis quelques années car nous nous étions découvert un passé de grande école et de reconversion en commun et aussi un même intérêt pour le bien vivre et l'écoute de soi. Le thème que nous avions choisi était : "Peut-on mincir sans régime" ? Quelle est la réponse à votre avis ? Me connaissant, vous allez sans doute répondre "oui". Eh bien, ce n'est pas si simple, je dirais "ça dépend". Notamment de son histoire alimentaire et de sa relation à la nourriture.

En effet, une personne qui mange trop par habitude, machinalement, par inattention à ses sensations alimentaires, pourra mincir sans régime en se reconnectant à ces sensations, en réapprenant à manger quand elle a faim, et à s'arrêter quand elle est rassasiée (ce qui est parfois pas si simple que cela en a l'air...).

Une personne qui mange trop pour des raisons émotionnelles, qui a besoin de se tourner vers la nourriture quand elle est stressée, angoissée, énervée, qu'elle s'ennuie, ... pourra apprendre peu à peu à reconnaître et à accepter ses émotions sans manger : cela peut demander un peu de temps si c'est une façon de faire bien ancrée mais quand elle y parvient, elle perd du poids là aussi sans se priver mais en revenant à ses besoins physiologiques.

Cela peut devenir plus compliqué par exemple dans le cas d'une personne qui commence à avancer en âge et a fait un très grand nombre de régimes, quasiment sans discontinuer. Peu à peu, au fil des régimes et de l'effet yoyo, elle a parfois pris pas mal de poids mais mange de moins en moins car les privations ont ralenti son métabolisme et donc ses besoins d'énergie. La marge est parfois étroite, il s'agit de remanger "normalement", de faire la paix avec l'alimentation (ce qui peut être déjà beaucoup pour la tête !), de voir aussi si elle peut bouger davantage pour relancer son métabolisme : cette personne perdra peut-être du poids mais moins facilement et peut-être pas autant qu'elle le voudrait. En même temps, le corps a parfois des réactions inattendues et il faut l'accepter. Et en général, elle n'a pas d'autre solution car elle a fini par être dégoûtée des régimes !

Enfin, il y a des personnes qui sont en-dessous de leur poids naturel parce qu'elles se privent en permanence pour conserver une silhouette qu'elles jugent idéales mais qui n'est pas vraiment la leur. Si une telle personne veut néanmoins perdre quelques kilos, elle, elle ne pourra le faire qu'au prix de privations supplémentaires, donc d'un régime encore plus restrictif. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Si elle décidait plutôt de s'accepter, c'est en général l'alternative que je propose...

Bref, le mieux, c'est de ne pas commencer les régimes...ou de les arrêter vite fait !

 

13/10/2012

Cinq ans déjà !

Il y a cinq ans, début octobre 2007, j'obtenais avec une joie immense et une vraie suprise mon diplôme de diététicienne à ma première tentative. Cela marquait le début d'un changement complet de vie professionnelle (ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire mon parcours ne savent peut-être pas que j'ai eu vingt ans de vie en entreprise avant de choisir ce métier). Pendant ces cinq ans, je me suis lancée avec passion dans ce nouveau métier, j'ai développé mon activité progressivement et j'ai enrichi peu à peu mes compétences (je continue !). J'ai aussi fait de fabuleuses rencontres autour de l'alimentation ou de l'accompagnement humain. Bref, je suis totalement heureuse dans ce nouveau rôle et d'ailleurs, vous êtes nombreux(ses) à m'avoir dit que cette passion transparaissait souvent sur ce blog.

Alors, ces cinq années ont été vraiment essentielles pour moi et du coup, j'ai eu envie de fêter cet anniversaire dignement. Evidemment, autour de mets choisis, comment pourrait-il en être autrement ?! Cela s'est fait en deux temps :

- d'abord un repas à deux dans ce qui est peut-être notre restaurant préféré à Paris, Ze Kitchen Galerie. Pour l'occasion, exceptionnelle, on a choisi le menu dégustation en sept plats. Ce fut un régal de cette cuisine riche en parfums exotiques dans laquelle William Ledeuil excelle, sans une seule fausse note. Voici un aperçu des plats (sans mention détaillée de toute la richesse aromatique des condiments, une spécialité du chef).

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Crevettes, moules et bulots marinés ; Ravioli de boeuf en bouillon ; Tagliatelle à la poutargue, au poulpe et au pistou thaï

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Chipirons grillés et tempura de crabe mou condiment tomate ; Boeuf wagyu grillé et confit

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Glace chocolat blanc wasabi ; Soupe de maïs à la confiture de miso

- Ensuite, un buffet pour fêter ce moment avec certaines des personnes croisées avec bonheur au fil de ces cinq ans. Des huitres (un plat "clivant" : on adore ou on déteste !), un cake au saumon fumé et citron confit que j'avais déjà fait, une délicieuse recette de Pascale Weeks. Côté sucré, j'ai préparé des mini-muffins de saison à la figue et un gâteau au chocolat. Et champagne !

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Ce blog, j'en fêterai les 5 ans dans quelques mois mais d'ores et déjà je vous remercie de votre fidélité et d'être de plus en plus nombreu(ses)x à me lire. Vive la sereine gourmandise !

12/10/2012

Le restaurant au juste prix, j'apprécie

Du 17 au 23 septembre, c'était la semaine de l'opération Tous au Restaurant (une personne payante, une personne invitée). Alors que l'année dernière, j'en avais profité pour goûter deux restaurants avec des réussites diverses, cette année, j'ai, si l'on peut dire, boycotté l'opération. Ce n'était pas ma première intention. En effet, toujours curieuse de découvrir de nouvelles tables, pourquoi ne pas en profiter à moitié prix ? Mais en consultant le site, je me suis rendue compte que la plupart proposaient un menu spécifique pour cet événement (au rabais ? Je ne saurais dire) et non leur repas habituel. Aucun ne me tentait vraiment, j'ai donc renoncé. Alors que cette opération est une opportunité pour les restaurants de se faire connaître d'une nouvelle cleintèle, je n'ai pas le sentiment qu'ils mettent toujours toutes les chances de leur côté de laisser une belle impression.

En revanche, les hasards de célébrations diverses m'ont néanmoins amenée plusieurs fois à de bonnes tables. Et je me rends compte que, tout en étant ravie de découvrir de nouveaux lieux, je suis de plus en plus réfractaire au buzz exagéré, virevoltant sur internet d'un "must" absolu à un autre de semaine en semaine.

Du coup, on a nos quelques classiques mêlés de nouveautés ou de retour à d'anciennes connaissances.

Ze Kitchen Galerie, jamais décevant, toujours réjouissant

Cela fait de nombreuses années que nous adorons la cuisine de William Ledeuil. Avouons que nous délaissons parfois la maison principale pour son "annexe" KGB. Le plaisir est d'autant plus grand d'y revenir, j'y reviendrai plus en détail tellement c'est un régal.

Neva Cuisine, on devient des habitués

Ce restaurant dont j'ai déjà parlé plusieurs fois, où Monsieur est très friand de ris-de-veau, et moi de variété, présente, outre sa bonne cuisine, l'avantage d'être à 5 mn de mon cabinet. Je n'en ai pas pour autant fait ma cantine, d'autant que j'ai rarement l'occasion de déjeuner à une heure normale ! Il y a un menu-carte avec des propositions entrée-plat ou plat-dessert mais mes envies m'ont orientée ce jour-mà vers deux entrées-un dessert et cela m'a grandement satisfaite en plaisir et en quantité. L'ensemble était joliment adapté à un début d'automne :

- de merveilleuses langoustines "juste snackés" c'est-à-dire à peine cuites avec un jus de roquette ; des petites girolles avec un "jaune d'oeuf confit"
- un biscuit moelleux à la pistache avec framboises et figues et un sorbet au fromage blanc.

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Un retour plutôt réussi au Clos des Gourmets

Avec certaines personnes, on sait qu'il n'est pas question d'être aventurier. Cette table que je n'avais pas fréquentée depuis deux ans présente l'avantage (sans en abuser) d'une tonalité bourgeoise dans le cadre, les plats, la clientèle. Là aussi, j'ai pris deux entrées et un dessert et c'était bon, plaisant, sans être enthousiasmant : des sardines marinées, une entrée à base de calamars en gelée, une compotée de mirabelles.

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Une curiosité, découverte longtemps reportée : Le 28 de l'école Grégoire Ferrandi

Il s'agit d'un des deux restaurants d'application des élèves de l'école Grégoire Ferrandi, réputée pour sa formation de cuisiniers. Cela faisait longtemps que je voulais y aller mais les horaires limités et la difficulté de réserver par téléphone m'avait découragée jusqu'à ce que je découvre qu'on peut maintenant réserver par mail. Les tables d'écoles de cuisine sont souvent réputées pour leur grande qualité à prix raisonnable. Ici, le soir, le menu du 28 est quand même à 40 euros, on s'attend donc à festoyer. Il y a un service très présent, assez cérémonieux, auquel on n'est plus habitué. Par ailleurs, il vaut mieux être disposé à prendre son temps car outre le fait qu'il y a six plats, les préparations en cuisine peuvent parfois avoir quelques longueurs inexpliquées. L'ensemble fut agréable, tous les plats étaient bons, j'ai notamment beaucoup aimé une lotte parfaitement cuite à la vapeur, accompagnée de choux et d'une écume à la rose (eh oui, cette cuisine plutôt classique se met aux espuma !).

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Le fromage (du cantal) fut servi avec de la mâche et des tomates séchées savoureuses (élégant service sur chariot !). Sinon il y eut un carpaccio de daurade, une selle d'agneau en croûte d'herbes, une tarte aux poires façon tatin, des mignardies : tout était bon mais manquait quand même un peu de relief : assez logique, cela reste une école. Le maître d'hôtel, déjà un peu exéprimenté et en fin d'études, fut efficace et sympathique.

Une table select (invitation familiale !) : les Tablettes de Jean-Louis Nomicos

Je n'étais pas décisionnaire ici. Pour rester dans un prix "raisonnable", on a pris le menu du déjeuner. Je trouve souvent cela un peu frustrant car cela donne l'impression de ne pas vraiment découvrir la carte (qui est inabordable de toute façon ici, sans doute du fait du CV haut de gamme du chef !). Le service est stylé et plaisant, il y a notamment un sommelier qui parle avec un bel enthousiasme des vins atypiques qu'il choisit. Ce menu est proposé (week-end compris) à 58 euros avec fromage, vin, café et on peut aussi en profiter à 42 euros (entrée-plat-dessert), ce qui vu le cadre, le service, les à-côtés, ...  est  vraiment correct. J'ai mangé des "cèpes en fine pâte/jus de veau/pousses d’épinards/huile de noix" agréables, une délicieuse "Pluma de porc Ibérique farcie/piquillos/purée de châtaignes/poires/cèpes crus" (je goûtais cela pour la première fois, c'est une partie moelleuse et rare des célèbres porcs pata-negra), un Paris-Brest (avec glace vanille de Tahiti) pas assez fort en praliné à mon goût et décevant quand on connait l'inégalable de Philippe Conticini (je prenais un risque !) mais qui recelait des noisettes entières caramélisées qui apportaient une touche croquante réjouissante. Ce n'est pas vraiment la cuisine de mes rêves mais c'était un repas agréable.

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Aucun de ces restaurants n'est très bon marché (pas moins de 30 euros). Car il faut payer les bons produits, un chef compétent, un personnel de qualité, le cadre, le lieu, la présentation, l'entretien, ....  Mais à chaque fois, j'ai trouvé qu'on en avait plutôt pour notre argent, je n'ai pas été choquée par les prix et donc je préfère cela à un restaurant en promotion où je n'aurais pas forcément 100% de l'expérience promise ou à un restaurant médiocre qui sera bien en-dessous de ce qu'on mange chez nous.

Tout cela vous parait peut-être beaucoup, je vous rassure, je ne suis pas critique gastronomique, c'était étalé sur plusieurs semaines ! Et je précise que je n'ai pas pris un gramme, toujours pour vous convaincre que ce n'est pas le restaurant qui fait grossir mais la façon dont on y mange ou le fait qu'on ne régule pas son appétit (n'est-ce pas Viny ?!).

 

Ze Kitchen Galerie, 4 rue des Grands-Augustins, Paris 6ème, 01 44 32 00 32.

Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8ème, 01 45 22 18 91.

Le Clos des Gourmets, 16 avenue Rapp, Paris 7ème, 01 45 51 75 61.

Les Tablettes Nomicos, 16 avenue Bugeaud, Paris 16ème, 01 56 28 16 16. 

Restaurants de l'Ecole Ferrandi, 28 rue de l'Abbé Grégoire, Paris 6ème, 01 49 54 17 31.

11/10/2012

Mes lectrices ont du talent - Episode 1 !

Ce blog n'est pas un blog de cuisine, j'y donne assez peu de recettes détaillées : quand je parle de mes plaisirs gourmands, c'est pour vous ouvrir des pistes, vous montrer qu'on peut se régaler de façon simple sans passer des heures en cuisine... Et comme vous êtes de nombreuses gourmandes à me lire (et quelques hommes aussi !), j'ai souvent le plaisir de lire quelques suggestions dans vos commentaires.

Je n'en ai pas fait un balayage complet mais j'en ai collecté quelques-unes au gré de la relecture de certains billets. Elles sont appétissantes et pourront probablement inspirer d'autres lectrices : de la transmission horizontale ! J'en livre un premier échantillon.

Pour un repas de secours (là où on improvise, on n'a pas le temps, on est fatigué, on n'a pas fait les courses...)

- Une soupe, un œuf à la coque (avec mouillettes) et un yaourt (Benedicte)

- Des pâtes façon carbonara ou avec un reste de légumes... Une assiette de fromages et salade verte.... Une assiette d'anchois au vinaigre et de poivrons rouges grillés (au congélateur ou en bocaux)... Et un verre de vin... (familysol)

- Un risotto (avec brunoise de légumes surgelés, ou des petits pois surgelés, et des légumes du fond du frigo...), des coquillettes-cuites-comme-un-risotto, des nouilles sautées façon chinoise (les légumes qui restent et pour la viande, il y a au moins un peu de jambon, sinon des lamelles d'omelettes), des raviolis avec courgettes-carottes en spaghetti cuits dans l'eau de cuisson et pesto à la sortie... (Esterelle)

- Des pâtes + sauce tomate + râpé et toujours un yaourt (Blueby)

- Une semoule de couscous complet quinoa et épeautre qui gonfle en moins de deux + huile d'olive + épices et un bocal de ratatouille et...un yaourt ! (Blueby)

- Des pâtes complètes + la "ratatouille de mamie" aux légumes du jardin toulousain + du gruyère ou du parmesan selon les réserves... (emilie)

- Des rillettes de sardines maison avec des sardines à l'huile écrasées à la fourchettes, avec une peu de jus de citron, de yaourt fromage blanc ou crème de soja pour l’onctuosité, du persil haché, une touche de piment d'Espelette...le tout sur une tartine de pain avec une bonne salade

- Du riz au curry façon pilaf avec un oignon (à avoir tout le temps !) à l'huile d'olive et un filet de jus de citron en dégustation pour la touche tonique ! Ou une omelette aux algues séchées, une belle salade verte avec ou des endives. Ou une belle salade rapide avec des betteraves cuites coupées en cubes, un oignon rouge, du persil, un avocat, un peu d'huile de sésame grillé et de jus de citron et pendant qu’on découpe, des oeufs durs ou coque qui se préparent à côté. Ou un couscous vapeur rapide avec quelques haricots verts ou fèves sortis du congélateur + Huile d'olive et fleur de sel... (Dounia)

- De très bonnes sardines à l'huile, un bon pain voire un bon beurre (bouton d'or)

- Une soupe en sachets prête en 3 minutes avec du fromage râpé et des herbes dedans, avec du pain ou alors faire cuire des pâtes dans la soupe. Ou des tartines de fromage frais. Ou toutes les crudités et salades qui se préparent rapidement : une salade composée avec maïs, thon, tomates, concombre, poivrons  et un bon assaisonnement. Ou la solution "petite faim de sucré" : un bon goûter en fin d'après-midi et un dîner très léger plus tard (juste un bol de soupe ou rien du tout). Et le bon goûter, c’est par exemple tartines + chocolat chaud ou bol de céréales avec du lait (Estel)

- Des nouilles asiatiques (de blé, de riz ou desoja) cuites en 3 minutes avec un peu de menthe, de citron, le tout agrémenté d'une touche de sauce soja sucré. Et on peut ajouter un peu de jambon blanc ou de blanc de poulet s’il en reste dans le frigo. Sinon, les pâtes au gorgonzola, et si pas de gorgonzola, on peut remplacer par un peu de crème et de fromage bleu qu'on fait fondre dans la casserole (Sélyne).                               

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Avec du riz (quand on a un reste de riz nature déjà cuit et qu'on se demande quoi en faire)

- Le mélanger soit avec un mélange de légumes (restes ou poêlée surgelée), soit avec une sauce tomate tomate, mais en risotto, je crois que c'est le meilleur. Ou en version anglaise avec cheddar et bacon ! (Virginie)

- Du sucré-salé : le riz à la cubaine : du riz nature, une banane poêlée avec un peu de beurre et un œuf au plat cuit dans le jus caramélisé de la banane (avec en option possible un peu de sauce tomate mais ce n'est pas obligé) (Marie-Pierre)

- Un « riz déguisé » : pour utiliser un reste de riz nature sans avoir l'impression de remanger tout à fait la même chose : faire revenir à l'huile d'olive un peu d'oignon, de poivron, des petits dés de jambon, quelques petits pois surgelés et ajouter le riz avec des raisins secs (Marie-Pierre)

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Suite au prochain épisode ! 

 

09/10/2012

La Minute Gourmande du 9 octobre : régulons !

Réguler, réguler, oui mais qu'est-ce que ça veut dire concrètement ?!

Ecoutons donc la Minute Gourmande spéciale régulation.

08/10/2012

Gaspillage alimentaire : si on passait à l'action ?!

Je vous parle de temps en temps de gaspillage alimentaire, un des grands maux de notre époque dans les pays industrialisés :

- en vous évoquant de temps en temps mes repas anti-gaspi ou la cuisine domino pour ré-utiliser les restes en espérant que cela vous inspire parfois,gaspillage alimentaire,tristram stuart,la grande sur-bouffe,cuisine des restes,cuisine domino

- en vous recommandant d'acheter des surgelés si vous êtes célibataire ou avec un emploi du temps incertain,

- en vous demandant ce que vous pouvez faire à votre échelle,

- en vous incitant à demander des doggy bags au restaurant quand vous n'avez plus faim (plutôt que de laisser ou de trop manger),

- en vous suggérant (c'est encore mieux) de faire le point sur votre faim avant d'acheter/de commander/de préparer : le meilleur moyen de ne pas avoir de restes !

L'actualité ramène ce sujet sur le tapis ces jours-ci, les radios, et même Canal Plus s'en emparent : est-ce que cela va avoir des effets ? Ou est-ce juste encore une action sans lendemain ?

Sur France Culture : l'émission On ne parle pas la bouche pleine évoquait le sujet samedi (vu via le blog Food Intelligence http://foodintelligence.blogspot.fr/2012/10/connaissez-vo... ).

Le sujet du gaspillage alimentaire était aussi à l'ordre du jour sur France Inter dimanche, dans la deuxième partie de l'émission 3D, souvent intéressante, avec notamment comme invité Bruno Lhoste, auteur d'un petit livre sur le gaspillage alimentaire qui a l'air intéressant : "La grande sur-bouffe" (sachant qu'il prêche un peu pour sa paroisse, étant à la tête d'une société de conseil en développement durable...). Il était notamment dit, je ne peux qu'être d'accord, qu'il s'agit de réapprendre à cuisiner, à savoir accomoder les restes, d'éduquer au goût, ...

Samedi 13 octobre à 13h00 à Paris, sur le Parvis de l'Hôtel de Ville, un grand curry pour 5000 personnes à base de légumes censés être impropres à la consommation sera offert aux passants.

Ceux qui sont abonnés à Canal + pourront aussi voir un documentaire : "Global gâchis" le mercredi 17 octobre.

Impliqué dans tout cela, il y a l'anglais Tristram Stuart, un activiste qui est parti en guerre contre le gaspillage alimentaire, d'abord en Grande-Bretagne puis ailleurs. Si vous avez envie d'en savoir plus sur lui et son action, il a donné il y a quelques mois une conférence Ted sur "le scandale du gaspillage alimentaire mondial" (elle est sous-titrée) http://www.ted.com/talks/lang/fr/tristram_stuart_the_glob...

Encore beaucoup de paroles pour peu d'effet ? On verra. Comme je le disais récemment, c'est chaque personne qui peut agir à son échelle, sans esbroufe, juste en revoyant progressivement ses habitudes.

Pour ma part, je ne suis pas parfaite en la matière mais je progresse. Ainsi, la Maquereau Fiesta récente m'a laissé de nombreux ingrédients. J'ai improvisé en cuisine pour ne pas gaspiller les légumes : j'ai préparé notamment un mélange tomate-épinards-oignon qui a été un délicieux accompagnement pour des pâtes ; j'ai fait une soupe "fouzitou" avec carotte, céleri, chou chinois, courgette, épinard, poireau et elle était excellente. J'ai aussi gardé pamplousse et concombre pour un fraiche et classique salade avec crevettes et avocat tirés du congélateur.

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Pour agir, je vous conseille par exemple de réutiliser ma démarche 4C :

- Constater : qu'est-ce que je gaspille, en quelle quantité, quand, ... ?

- Comprendre : pourquoi je gaspille ? j'achète trop, je ne sais pas ce que j'ai déjà, je prépare trop, je ne sais pas cuisiner les restes, j'oublie les restes dans le frigo et je finis par les jeter, .... ?

- Changer : prendre les habitudes une par une et mettre en place des actions concrètes pour diminuer le gaspillage. Exemple : il me reste des légumes, je peux en faire une soupe, un curry, une poêlée, ... Il me reste du pain : je le congèle, j'en fais une "pizza baguette" comme le suggère Bruno Verjus (ça a l'air fameux !), je fais du pain perdu, de la chapelure pour un gratin, ...

- Consolider : refaire le point régulièrement et continuer à avancer sans viser la perfection dans ce domaine, pas plus que dans aucun autre !

Et il faudrait aussi que les collectivités s'emparent du sujet, d'abord en travaillant sur la qualité du repas : si c'était bon, les enfants à la cantine ou les salariés au restaurant d'entreprise mangeraient davantage ce qu'il y a dans leur assiette, non ?!

05/10/2012

Une Maquereau Fiesta, on cuisine et on se régale !

Tout a commencé sur twitter, eh oui ce réseau où sévissent entre autres de nombreux gourmands. Anne-Laure, journaliste à L'Express, twitte qu'elle vient de se régaler avec un maquereau au soja et au miel. Aussitôt quelques amateurs enflammés (dont moi) déclarent leur amour de ce poisson bleu. Anne-Laure lance alors qu'il mériterait bien quelque festivité et on est plusieurs à approuver. Aussitôt l'idée lancée, je propose de prêter ma cuisine, un "doodle" plus tard (outil très pratique pour fixer une date), je vois que l'offre a été prise au serieux. On discute un peu modalités. C'est ainsi que nous nous retrouvons à cinq ce lundi pour une "Maquereau fiesta" : il y a Dorian, un des plus anciens et un des rares messieurs de la blogosphère culinaire, Rose qui a abandonné ses pâtisseries multicolores et autres douceurs qui réjouissent sa tribu, Anne-Laure et sa fantaisie, Valérie-La Francesa qui apporte des parfums du Sud et des ressources de technicité culinaire bienvenue.

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J'ai prévu une grande variété d'ingrédients pour qu'ils laissent libre cours à leur créativité.

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Les voilà concentrés, appliqués, méthodiques, Valérie montre comment enlever la première peau du maquereau ou explique la différence entre brunoise et salpicon, Dorian lève des filets en un tournemain, Rose, délicate, s'interroge sur l'opportunité d'enlever les pépins des raisins qu'elle va marier à du fenouil, Anne-Laure s'amuse à un mariage italo-nippon miso-ricotta, ... Et l'on coupe, on émince, on fait mariner, on use du vinaigre, de l'oignon, du poivron, de la courgette, des câpres, du yuzusco, ...

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Après un beau travail dans une bonne humeur générale, dans une cuisine pas vraiment prévue pour cela, je peux affirmer que ce sont vraiment de fins spécialistes des accords de goût tant les recettes se sont avérées délicieuses :
- Anne-Laure : un wok de maquereau et petits légumes à la crème ricotta-miso-sésame noir ;
- Dorian : un cru-cuit de maquereau et poireau(les deux ayant les deux modes) ;
- Rose : du maquereau au four au basilic, fenouil et raisins ;
- Valérie : une variation de maquereau cuit ou mariné avec assaisonnement coloré et piquant sur du houmos.

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Une fort plaisante et gourmande soirée qui s'est conclue par un dessert que j'avais préparé : compote figues-quetsches et madeleines. Grand merci à tous les quatre pour ce beau moment !

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Le maquereau, pensez-y car il est :
- savoureux, fort en goût,
- fort adaptable comme le montrent ces recettes,
- notamment riche en omega 3 et en vitamine D, pour la petite touche nutritionnelle,
- pas cher : un maquereau de bonne taille a coûté ici 2 euros.

Il est délicieux aussi en boite.

Et vous, vous l'aimez le maquereau ? Comment le préparez-vous ?

04/10/2012

Saison des champignons, 2e épisode !

Il y a quelques jours, je vous parlais champignons et je mentionnais que les magazines de cuisine regorgeaient ce mois-ci d'idées de recettes.

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On n'a pas attendu trop longtemps pour commencer à en goûter certaines et, nippolâtrie oblige, il s'est d'abord agi d'une recette de "bouillon japonais" pêchée dans Zeste. Monsieur a mis la recette "à sa sauce" comme souvent, avec des soba et un vrai dashi maison (bouillon japonais). Il y avait quatres sortes de champignons : shitake, enoki, shimeji (trois variétes de champignons japonais) et champignons de Paris, du tofu, de la ciboule. C'était délicieux.

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Ce plat savoureux était précédé par deux petites entrées : du tofu froid et des épinards aux copeaux de bonite et suivi par une compote de kaki (le premier de cet automne). Bref, tout le Japon ! 

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