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24/08/2017

Alors, les vacances ? 2ème épisode, on mange au resto ?

Si vous êtes parti(e) en vacances, en France ou à l'étranger, peut-être avez-vous eu l'occasion de découvrir quelques tables locales, simples ou gastronomiques. J'espère que vous vous êtes régalé(e). A Paris, il est clair que, repos oblige et période d'activité plus calme, un grand nombre de tables ferment en août. Il reste bien sûr des brasseries, restaurants de chaînes, etc., pas vraiment le plus réjouissant pour les touristes gastronomes. Mais, plusieurs sites s'en font l'écho (Télérama (merci Esterelle !), le Figaroscope, Paris by Mouth...), on peut trouver quelques bonnes tables de tous styles à Paris en août et je ne m'en suis pas privée.

Début août, avant leur fermeture estivale, on est allés se régaler d'un très bon mezze (végétarien) chez Ibrik, lieu décidément fort plaisant à tous points de vue.

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A l'occasion d'un passage à Paris de notre cher ami et fin gourmet de Tokyo, nous sommes allés découvrir la troisième et nouvellement ouverte table d'un chef qu'on apprécie grandement, William Ledeuil. Ce Kitchen Ter(re) a été imaginé autour des pâtes (et, semble-t-il, prochainement, des bouillons), suite à une rencontre et un travail en commun avec le paysan-meunier-boulanger Roland Feuillas. Celui-ci, dont j'appréciais les dentelles de Cucugnan, a conçu pour le restaurant d'autres pâtes avec ses farines de blé anciens. Et évidemment, outre les pâtes, il y a des entrées et desserts dans l'esprit de William Ledeuil. Ce fut délicieux de bout en bout, et le plat de pâtes que j'avais choisi, des casarecce de farine d'épeautre avec "volaille laquée, harissa et citron confit", s'avéra puissamment et très plaisamment parfumé. Seul regret, ce n'est pas donné le soir (une cinquantaine d'euros), le prix du travail et de la qualité des produits bien sûr.

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Les différentes pâtes imaginées par Roland Feuillas pour le restaurant

 On est allés déjeuner chez Kokoro, dont j'avais un très bon souvenir, déjà un peu ancien, en agréable compagnie. Et le repas fut délicieux et sympathique. J'ai pris les deux entrées du menu (bonne idée qu'elles soient aussi tarifées à la carte) : une terrine de cochon maison absolument délicieuse et une soupe de crabe aux carottes jaune. En dessert, une étonnante et savoureuse tarte tomate/melon/mûre servie avec une glace à la marjolaine. Le menu du déjeuner entrée-plat-dessert est à 23 euros, ce que je trouve très raisonnable pour la qualité. Le pain maison est excellent.

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Et aussi la nouvelle table-boutique d'Arnaud Nicolas, dont j'avais apprécié le Boudoir il y a plusieurs années. On n'a pas pris de plats classiques, on a préféré découvrir les spécialités charcutières de la maison. Du coup, on s'en est partagé quatre, vraiment excellentes. Mention particulière pour le pâté en croûte, une merveille. Eh non, je ne suis toujours pas végétarienne et ce type d'adresse ne me donne pas envie de le devenir... On y a été fort bien accueillis avec un vin à goûter et on a échangé de façon intéressante avec Stéphane Dufau, l'associé d'Arnaud Nicolas sur leur exigence à toutes les étapes de fabrication des produits.

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On a aussi découvert une table que j'avais envie de goûter depuis un long moment (deux ans ?), Les Amis de Messina : j'étais passée devant par hasard peu après l'ouverture et ils m'avaient gentiment fait visiter leur bel espace. La cuisine d'inspiration sicilienne et la formule déjeuner à 25€ nous a réjouis : aubergine à la sicilienne fondante à souhait pour moi, puis le partage de pâtes saucisse-courgette et tomate-anchois-chapelure bien goûteuses et enfin à nouveau le partage d'un cannoli excellent et de délicieuses glaces (noisette pour moi, vraiment bonne). 

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Et sinon, en escapade d'une journée à Lyon (je vous en reparle bientôt), j'avais été ravie de voir que Le Kitchen Café que j'avais beaucoup aimé en début d'année était ouvert en août. Je me suis régalée et j'ai particulièrement apprécié l'entrée : encornets, concombre, riz sauvage et citron confit. Le menu de grande qualité est à 23 euros entrée-plat-dessert et cela explique sans doute que cela soit visiblement toujours plein.

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Et vous, avez-vous eu l'occasion de belles étapes gourmandes ?

22/08/2017

Alors, les vacances ? 1er épisode, on part au soleil ?

Comme je l'avais dit ici, j'ai été invitée début août à tenir une conférence à Gordes, beau village du Lubéron. En effet, chaque année, le Groupement Oléicole du Vaucluse organise une Fête du vin et de l'huile d'olive sur une journée, avec des animations, dégustations, conférences...

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J'ai assisté à une bonne partie de la journée, très sympathique. Il y a eu un concours d'aïoli évalué par plusieurs chefs locaux, qui m'a rappelé le concours de pesto organisé par l'épicerie RAP & co l'année dernière à Paris. Les participants étaient soit de la région soit d'ailleurs et le gagnant faisait son premier aïoli. On pouvait ensuite participer à un apéritif pour les goûter. Puis j'ai été conviée à un "Grand Aïoli", très bon et riche en échanges sympathiques.

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Puis le thème de ma conférence était Stop aux diktats, vive la liberté alimentaire et j'ai eu l'impression que les spectateurs ont bien apprécié ce que je disais et les échanges qui ont suivi. On a parlé manger sainement, cuisiner, bien manger sans se ruiner, laisser tomber les régimes, problème de monotonie de repas... Une personne du public, de passage dans le coin, a été tellement emballée qu'elle m'a demandé si je pouvais la prendre en consultation tout de suite après, ce que j'ai fait.

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Vu le temps pour venir à Gordes (TGV + TER + bus), je n'allais pas me contenter d'un voyage d'une journée ! J'en ai donc profité pour rester 3-4 jours et m'adonner à deux de mes activités favorites : lire et nager. J'avais en effet trouvé une plaisante chambre d'hôtes un peu en dehors du village (15-20 mn à pied par un plaisant chemin). Les petits déjeuners y étaient très sympathiques et variés (pain, confitures maison, fromage, fruits...). En revanche, comme je l'avais déjà expérimenté lors d'un séjour il y a 4 ans, la gastronomie du lieu n'a rien de fabuleux. Depuis, Pierre Gagnaire a pris en charge un restaurant d'hôtel, mais ce n'est pas vraiment dans mes prix ! J'ai donc fait simple (salade ou poisson) le midi et pique-niqué sur la terrasse de ma chambre face aux oliviers le soir. 

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Au retour, je suis passée par Cavaillon, petite ville assez peu passionnante où je me suis bricolée un dîner autour du melon (brut, en confiture, confit dans du panettone).

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Après cette courte escapade ensoleillée, retour à Paris !

Et vous, avez-vous refait votre stock de vitamine D au soleil ?

31/07/2017

A bientôt !

Bon mois d'août et bonnes vacances si vous en prenez. Et sinon, août est souvent un mois propice à ralentir même si on travaille, à profiter des douces soirées, à flâner où que l'on soit.

On peut relire ces quelques suggestions sur l'art de manger en vacances, se demander si on a plutôt l'habitude de mincir ou de grossir en vacances (sans se mettre de pression et surtout pas se programmer un régime !) et puis cuisiner et surtout manger des mets simples et savoureux à son rythme.

Et le HuffPost s'est demandé cette fois ce que mangeaient les diététiciens en vacances et ce qu'ils pensent des glaces, beignets et autres plaisirs ensoleillés. Ne culpabilisons pas, écoutons nos envies, faisons-nous confiance et il est peu probable qu'on aura envie de se nourrir de beignets... Cela me rappelle une phrase d'une patiente mise en exergue dans mon livre : "Depuis que je peux manger des frites quand je veux, j'ai envie de brocolis !".

Belles journées d'été et à bientôt vers fin août sans doute, à moins que je ne vienne avant, vous raconter Gordes, où je serai en conférence le dimanche 6 août. 

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17/07/2017

Comment utilisez-vous votre congélateur ?

Je questionne souvent mes patient(e)s sur leur usage du congélateur. En effet, celui-ci me parait être un facilitateur d'organisation pour manger sain et varié. Assez rares sont les personnes qui n'en ont pas du tout. Malheureusement, ce sont souvent les personnes qui en auraient le plus besoin, par exemple des célibataires avec un emploi du temps très mouvant, des sorties improvisées et un manque d'envie de cuisiner pour chaque repas.

Parmi celles qui en ont un, que cela soit seulement un compartiment ou un vaste congélateur indépendant, les usages sont variés. Il y a :

- le congélateur vide, occasionnellement rempli avec quelques glaces en été ou des produits tout faits pour dépanner. 

- le congélateur plein de produits prêts à l'emploi, poêlées de légumes, pizzas, plats exotiques... 

- le congélateur chargé de méga-portions d'aliments achetés en direct, des pièces de viande par exemple.

- le congélateur rempli de produits bruts, légumes découpés, "bols vapeur", filets de poisson, steaks hachés qu'on achète plein(e) de bonnes intentions mais qu'on n'a pas le courage de cuisiner le soir pour les rendre plaisants et goûteux.

- le congélateur plein de ces divers éléments mais qu'on oublie qu'on ne pense jamais à aller rechercher sauf quand on arrive vraiment plus à y mettre quelque chose de nouveau.

- et puis le congélateur riche de préparations maison qu'on décongèlera et seront alors prêtes à l'emploi. Ce qui me parait l'usage le plus pratique au quotidien. Or, il est amusant de constater que cet usage bien utile est laissé de côté par beaucoup de personnes. Nombreuses sont celles qui semblent même faire un blocage persistant quand j'évoque l'intérêt du sujet. Sans doute une question d'usage familial qui s'est transmis ou pas. Manque de réflexe du coup, voire peur de ne pas savoir comment faire.

Rien de compliqué pourtant. Il faut avoir quelques contenants adéquats, boites en plastique exprès ou recyclées, sacs de tailles diverses. Laisser refroidir un plat qui a cuit avant de le congeler. Ne pas surcharger le contenant et bien le refermer. Noter dessus ce que c'est (il est illusoire de croire qu'on va s'en rappeler !). Et prévoir de ressortir cela sans trop tarder.

Pour ma part, je n'ai pas eu de transmission en la matière : mes parents n'avaient qu'un petit freezer toujours vide à part des glaçons et ma mère achetait exclusivement des produits frais et allait au marché trois fois par semaine. Mais j'ai changé mes habitudes sur le tas ! En suivant l'exemple de Monsieur aussi, plus expérimenté en la matière. Avant de déménager, j'ai eu pendant une vingtaine d'années un très pratique combiné frigo-congélateur de petite taille, avec trois tiroirs de taille non négligeable. Je l'utilisais pour stocker des plats maison mais aussi des produits bruts de Mr P (oignons émincés, quelques légumes, fruits...). Depuis que j'ai déménagé, cela a bien changé sans vraiment le chercher : d'une part, j'ai seulement un petit compartiment en haut de mon frigo.  Par ailleurs, je suis beaucoup plus encline à acheter quasi exclusivement des produits frais. Enfin, je n'ai plus de magasin de Mr P aussi proche. Du coup, je n'y ai même pas mis les pieds pendant plus d'un an et j'y suis retournée seulement récemment pour acheter des fruits exotiques pour agrémenter des smoothies.

Je peux témoigner que même avec un simple compartiment, on peut stocker quelques éléments qui faciliteront la vie. Voilà par exemple ce que je suggère souvent, et pratique aussi :

- toujours préparer une ou deux portions de plus quand on réalise un plat qui peut se prêter à la congélation, par exemple tout ce qui est plats mijotés. Je fais par exemple des cocottes, tagines, curries de légumes et j'en congèle des portions qui seront disponibles prêtes à l'emploi avec un peu de riz, semoule, quinoa, ... On peut aussi congeler la soupe (si elle ne contient pas de pommes de terre, peu propices à la congélation).

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Légumes mijotés propices à la congélation

- congeler un reste de plat non prévu, plutôt que se forcer à le finir sur plusieurs jours sans en avoir vraiment envie. Ce n'est pas seulement intéressant pour le salé mais aussi pour un gâteau qu'on congèlera très bien en parts et qu'on sera heureux de retrouver quelques jours plus tard.

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Gâteau tellement meilleur si on ne se force pas à le terminer

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- acheter du bon pain et le congeler tranché plutôt que d'acheter du pain tous les jours et se limiter à la baguette de la boulangerie la plus proche.

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Quand je vais au Bricheton, je fais un petit stock pour quelques jours et un peu de congélateur

- laver, découper, émincer, voire blanchir des légumes qu'on a acheté en quantité ou qu'on décide de ne pas utiliser tout de suite. J'émince ou découpe ainsi un reste d'oignon, des dés de rhubarbe ou de potiron.

- congeler un reste de sauce ou autre tartinade, du pesto, du houmous, ... et aussi des légumes secs cuits, ce que je fais par exemple si je cuis une grande quantité de pois chiches.

Et vous, quel est votre usage du congélateur ?

31/05/2017

En mai, j'ai fait ce qui me plait !

Comme d'habitude, d'ailleurs ! J'ai travaillé, écouté, animé, échangé, découvert, cuisiné, mangé, paressé...

Et passé un peu trop de temps sur les réseaux sociaux. Serai-je un peu addict ?! Mes multiples problèmes de communication des dernières semaines (ligne fixe professionnelle coupée par erreur pendant 3 semaines puis accès internet pro planté par les mêmes puis téléphone portable HS sans prévenir) ont été interprétés par certains comme une incitation à mettre un peu de distance avec le monde connecté. Pas vraiment tenté ! Car les réseaux sociaux, avec leurs défauts, c'est là où je trouve une masse d'informations intéressantes (il faut évidemment faire le tri et prêter attention aux sources) et d'échanges sympathiques.

J'ai LU par exemple avec intérêt un exemple d'expérimentation de l'apprentissage de la cuisine au collège. Ce type de démarche va totalement dans le sens qui me parait à développer : apprendre à connaître les aliments (leur provenance, leur mode de production, leur goût, leur utilisation...et non de strictes informations nutritionnelles) et se familiariser avec eux en les cuisinant. Je suis certaine que donner ces bases est le meilleur moyen d'apprendre à bien manger durablement en se détachant de l'alimentation industrielle.

J'ai APPRECIE cet article autour de la lutte contre les stéréotypes des praticiennes du yoga, qui devraient être chic, minces et blanches.

J'ai bien RI avec cette vidéo des phrases qu'on n'entendra jamais chez le médecin

... Ceci-dit, il m'est déjà arrivé de dire à une patiente de manger moins de légumes ! 

J'AIME beaucoup l'approche du site Alimentation Générale et j'ai aimé y lire un article sur un maraîcher passionné, Christophe Collini, déjà croisé brièvement.

J'ai SALIVE avec le palmarès des cafés liégeois à Paris et réalisé que je n'en avais peut-être jamais mangé... Sans doute car j'ai été longtemps réfractaire au café dans les desserts. Je vais remédier à cela prochainement !

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J'ai BRICOLE quelques repas sur la base de ce que j'avais en stock et des légumes achetés. Cela a donné par exemple :

- une salade toute verte rougette-courgettes grillées-tagliatelles de concombre-coriandre-menthe

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 une autre avocat-courgette-kiwi-coriandre, vraiment vide-frigo et finalement très bonne.,

- une tarte courgettes-chèvre-parmesan,

- une salade haricots roses-thon-mesclun-oignon

- un brunch pas compliqué (concombre au yaourt, mini-crêpes du placard (farine de châtaigne, compote de pommes, lait de coco), toast avocat-tartare d'algues, jus)

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J'ai PROFITE des légumes de printemps pour improviser avec ceux que j'avais achetés (petits pois, haricots verts, radis, fenouil, tomate, concombre) :

- des tartines dans l'esprit d'une recette que j'avais beaucoup aimée il y a quelques années dans le Nature d'Alain Ducasse, avec de la ricotta,

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- une salade avec persil plat, basilic et sésame

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- une autre, délicieuse, pommes de terre nouvelles rôties, asperges, petits pois, radis, herbes.

- ou petits pois, tomates, concombre, courgettes et poivrons grillés, basilic.

Monsieur a aussi beaucoup cuisiné les légumes de saison, notamment de délicieuses poêlées autour des artichauts.

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J'ai SAVOURE des fraises, fruit que je chéris, mais pas tant que ça car j'ai quand même une hésitation devant le prix des bonnes fraises françaises à Paris...

Je suis RETOURNEE dans des lieux que j'aime, le Petit Keller, Botanique, Mokonuts, Belle Maison, Fulgurances qui accueille la très talentueuse Céline Pham 

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Salade de courgettes chez Mokonuts

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Déjeuner de Céline Pham chez Fulgurances

J'ai DECOUVERT une petite "cantine" sympathique pas trop trop loin de mon cabinet, Graine, "bar à couscous", où on peut manger un couscous végétarien ou pas, une chackchouka (très bonne), et autres plats méditerranéens.

Et une autre qui peut dépanner agréablement à deux pas de mon cabinet cette fois, Les Carrés, qui proposent divers croque-monsieur savoureux et au pain bien toasté. Le végétarien était très bon. 

Et aussi le restaurant Table, de Bruno Verjus, ex blogueur, obsessionnel des bons produits

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J'ai GOÛTE les extraordinaires produits grecs artisanaux et de tradition ancienne proposés par la petite entité Profil Grec dont une poutargue extraordinaire et une feta merveilleuse.

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J'ai REPONDU aux questions d'une collègue diététicienne, "Nutrimiam" sur mon livre et mon approche

J'ai TEMOIGNE une nouvelle fois de mon parcours et de ma reconversion, pour le site Bloomr, qui aide les personne, notamment les jeunes, à s'orienter.

Et vous, avez-vous fait ce qui vous plait en mai ?

NB : une partie de mes photos culinaires/gourmandes de mai se sont évanouies avec le téléphone mais certaines existent toujours dans le vaste univers virtuel sur Instagram !

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25/05/2017

Un peu de télé...pas seulement pour me voir !

Ce début de semaine, le hasard a fait que je suis passée deux fois à la télé, dans des émissions de France 5. Je vous propose ici les liens, pas tant par égocentrisme de vous faire voir ma tête mais car j'ai eu l'impression qu'il y avait du contenu intéressant à prendre dans chacune des deux :

Mardi, j'étais (une deuxième fois) invitée dans la Quotidienne, émission de vie pratique qui passe le midi sur France 5. Le thème était "Mincir sans régime, est-ce vraiment possible ?" et j'étais en compagnie de Michel Desmurget, chercheur en neurosciences, qui a lui-même perdu 50 kg sans régime mais en changeant ses habitudes peu à peu dans la durée. Il a compilé toutes les études sur le sujet de l'obésité et en a toujours une sous le coude pour appuyer son argumentation. Dans les échanges que nous avons eu hors plateau, nous étions pas d'accord sur absolument tout, mais nous avons été en phase sur l'essentiel : LES REGIMES FONT GROSSIR et donc ne marchent absolument dans la durée et on peut perdre du poids autrement, sans régime, en PERSEVERANT dans la durée. Il faut résister à l'envie d'aller vite qui conduit quasi-toujours à une reprise de poids. On a parlé famine, métabolisme, mémoire du corps, jeûne intermittent... A noter que je ne suis pas en phase avec la pratique de la diététicienne montrée dans le reportage qui, certes, ne donne pas de régime, mais propose des repas équilibrés. Je rappelle que l'équilibre se fait dans la durée et pas sur un repas. Je réapprends, si besoin, à mes patients, à manger de tout, à avoir une grande variété d'aliments de toutes catégories mais avec SOUPLESSE. Ce type d'émission est toujours un peu frustrante car il y aurait tellement à dire sur le sujet mais cela a toujours une certaine utilité, je crois, pour lutter contre les régimes. Le lien est là et disponible quelques jours.

Mercredi, j'étais invitée de l'émission Allo Docteurs sur le thème des aliments fermentés et leurs bienfaits. J'étais en compagnie de Sylvie Lortal, chercheuse à l'INRA spécialiste du lait, qui s'est passionnée d'abord pour la fermentation des produits laitiers puis au-delà. Il y a un reportage avec démonstration concrète de légumes fermentés par Marie-Claire Frédéric, très grande spécialiste du sujet. Il faut d'ailleurs que je vous reparle des expériences que j'ai faites dans ce domaine avec un de ses livres. Je n'ai pas été vraiment très claire sur les cornichons, alors, je vous joins une recette ! L'idée, autour des aliments fermentés, est d'observer sa consommation et se demander si on peut l'élargir, pour se faire du bien et aussi pour le plaisir des découvertes gustatives et explorations culinaires. Voici le lien, disponible quelques jours aussi.

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Profitez bien de votre journée, pas seulement derrière les écrans quand même !

 

 

05/05/2017

Foutez-vous la paix (alimentaire) ! Vive la liberté !

Il y a quelques semaines, j'ai lu Foutez-vous la paix, le dernier livre de Fabrice Midal, philosophe, écrivain et fondateur de l'Ecole Occidentale de Méditation. J'ai découvert Fabrice Midal il y a plusieurs années, j'ai beaucoup apprécié son parcours et son approche de la méditation, j'ai lu plusieurs livres de lui avec beaucoup d'intérêt. Je n'étais a priori pas trop intéressée par ce dernier qui me paraissait un peu une redite. Et puis, finalement, je l'ai acheté en voyage pour accompagner quelques heures de train. Il se lit facilement et reprend les thèmes habituels de Fabrice Midal qu'il regroupe sous ce chapeau "Foutez-vous la paix". C'est-à-dire : arrêtez de vous mettre la pression, arrêtez de vouloir être parfait, arrêtez de vous fixer des tas de règles rigides, de vous soumettre à de multiples injonctions qui vous empêchent de vivre bien, de profiter de la vie, etc. Fabrice Midal semble penser que cette phrase-titre a suffisamment de force pour créer un déclic, plus fort que dans ses écrits précédents.

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Je ne suis pas vraiment convaincue que cela soit si simple. Par ailleurs, j'ai lu le livre sans déplaisir mais, un peu comme je l'imaginais, sans y trouver beaucoup de nouveauté, plutôt une synthèse de ce qu'il avait déjà écrit. Il y parle d'arrêter d'être calme, sage, parfait, d'arrêter de se comparer (ce que font tellement les femmes concernant leur silhouette...), d'être bienveillant avec soi, ce qui ne veut pas dire ne rien faire et ne pas avancer, mais le faire autrement. Ce ressenti peut probablement être différent pour quelqu'un qui le découvre avec ce livre qui donne de nombreuses pistes intéressantes pour appréhender la vie autrement.

Il y a cependant un passage qui m'a frappé tant il résonnait avec le principe des régimes. Fabrice Midal parle de la "servitude volontaire" (se référant à l'ouvrage de La Boétie "Discours sur la servitude volontaire"), du fait que l'on se convainc si souvent que l'on ne fait bien que si l'on obéit aux règles fixées par autrui. Cette expression en particulier s'applique on ne peut mieux aux régimes.

Se mettre au régime en effet, c'est renoncer à sa liberté alimentaire pour se placer entre les mains / sous le contrôle d'un programme alimentaire précis, d'un nutritionniste, d'un cadre alimentaire lu dans un livre ou un magazine. Pourquoi donc renoncer à cette liberté qui me parait un bien ô combien précieux ? Parce que l'on ne se fait pas confiance, qu'on ne se croit pas assez compétent ou sage pour décider soi-même comment manger. Bien sûr que, si l'on a jamais "appris" à manger, on a besoin d'un peu d'éducation pour prendre ses marques. Mais cela n'est pas le plus fréquent. La majorité des personnes qui viennent me voir ont fait beaucoup de régimes, sont expertes des règles nutritionnelles. On pourrait imaginer, et elles le formulent d'ailleurs, qu'elles veulent sortir de ce carcan. Elles se doutent qu'elles ne vont pas repartir de mon cabinet avec une feuille imprimée leur disant exactement quoi manger. Et pourtant j'observe même chez certaines d'entre elles, une peur au début de "faire n'importe quoi" avec cette liberté. Tellement elles y ont renoncé longtemps, parfois depuis leur enfance. Mais finalement, au fil des séances, elles constatent qu'elles peuvent se faire confiance en écoutant leurs corps, leurs sensations, leurs envies. Pour retrouver peu à peu une relation intuitive et libre à l'alimentation.

La liberté alimentaire, cela veut dire aussi faire ses propres choix en fonction de ses goûts, ses convictions, ses choix, et pas en se conformant à des normes ou des diktats, sans cesse renouvelés vous disant quoi manger, qu'il faut arrêter le sucre ou le gluten, la viande ou les laitages, alors que vous vivez très bien avec. Et pour moi, la liberté va avec la tolérance envers les autres mangeurs puisqu'on respecte leur propre liberté alimentaire.

NB ; demain samedi 6 mai, c'est la Journée Internationale sans Régime, le No Diet Day :Et si c'était le premier jour de votre nouvelle vie, si vous en profitiez pour faire une expérience de liberté alimentaire, manger selon vos envies, écouter votre corps davantage que votre tête, vous faire plaisir sans arrière-pensée et aussi réfléchir à tout le mal que vous font/vous ont fait les régimes...

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Vous avez le choix !

14/04/2017

Vive la variété des assiettes composées !

J'adore la variété dans l'assiette. Et je ne suis pas la seule ! Le plaisir de manger est selon moi dans la diversité des goûts, y compris dans un repas. Les assiettes composées sont un moyen simple et plaisant de répondre à cette envie. Cela peut être rapide si on n'a pas tout à préparer sur le moment, en utilisant les ressources du frigo, du placard, les restes... On peut y mettre des crudités, des légumes cuits, un reste de pois chiches ou lentilles, une tartine de fromage ou de purée de légumes ou de rillettes de poisson, un peu de charcuterie, un peu d'omelette ou de quiche, du fromage, etc. En fonction du temps qu'on a. Je suis tellement fan des assiettes composées que j'en avais même fait un concours il y a quelques années !

Cette semaine, Monsieur nous en a préparées plusieurs en partant notamment des restes d'une délicieuse tarte aux champignons que j'avais cuisinée dimanche et de divers achats à la fantastique épicerie RAP. C'est aussi un moyen de gérer les aléas de mon horaire d'arrivée quand j'ai des consultations tardives, quand l'essentiel du contenu est froid.

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Artichauts grillés maison, asperges, tomates, jambon, petite part de tarte aux champignons gratinée au fromage

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Tarte aux champignons, mâche, asperges, jambon, tomate

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Coppa, porchetta (encore RAP !), mâche, poêlée maison pommes de terre-courgettes

 

 Et vous, pratiquez-vous les assiettes composées ?

07/04/2017

Cuisiner, c'est méditer ?

couv_cuisinercestmediter.jpgC'est quoi, cuisiner pour vous ? Une corvée, une obligation, un plaisir, une détente, une habitude, une routine, une perte de temps, un temps obligé pour bien manger...? Peut-être que cela varie selon les jours, le temps disponible, la fatigue, le plat à préparer... Eh bien, cuisiner, cela pourrait être aussi une sorte de méditation. Ah ? Vous pensez peut-être que la méditation, c'est s'asseoir sans rien faire. Certes, cela peut. Mais il y aussi ce qu'on peut appeler une méditation active. En matière de cuisine, c'est un moment de pleine attention à ce que l'on fait, aux gestes, aux sensations, aux parfums. Un moment unique car chaque légume, chaque plat, chaque jour est unique. Un moment où la conscience est dans le moment et non le ressassement de la journée ou la planification des heures suivantes, de tout ce qui reste à faire. Un moment où l'on peut inventer, créer, improviser. La cuisine, cela peut être tout cela, un moment en soi et pas seulement une étape vers le repas à préparer. 

Tout cela, j'en parle souvent avec mes patient(e)s. C'est pourquoi quand l'éditeur First m'a adressé le texte de Dana Velden intitulé Cuisiner, c'est méditer, en me demandant si j'accepterais de le préfacer, je l'ai lu avec curiosité. Et finalement, j'ai accepté avec plaisir et je me suis sentie plutôt honorée ! Car ce livre plaisant à lire, intéressant, donne à réfléchir à sa relation à la cuisine, à comment en retrouver le chemin, et au-delà, aux émotions qu'on peut éclairer ou apaiser dans sa cuisine. Dana Velden a passé du temps dans un monastère zen en Californie et en a tiré des enseignements qui peuvent nous faire du bien et nous faire changer des habitudes et des réflexes. Ce n'est pas un livre de cuisine mais l'auteure a glissé deci-delà quelques recettes en appui à ses réflexions. J'en ai essayé quelques-unes : un délicieux gâteau aux épices, un plat de secours très simple sous réserve d'avoir des pois chiches cuits, un rituel du yaourt le soir... 

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Sortie hier jeudi 6 avril, éditions First

29/03/2017

De la cuisine maison oh oui, mais quelques bons produits aussi !

Je pratique et défends la cuisine maison, notamment la cuisine 5S, pour bien manger au quotidien et pas seulement les jours de fête. J'achète très peu de produits industriels en dehors de produits bruts. Mais il y a quelques marques qui me réjouissent par la qualité de leurs produits et leur démarche.

Parmi eux, il y a les produits végétariens et bio de la marque Beendhi, depuis leur création. Il y d'abord eu des produits d'inspiration indienne, le pays d'origine de la créatrice Beena Paradin (que j'ai la chance de connaître et de rencontrer régulièrement), à base de riz, de lentilles, de pois chiches. Le dosage en épices inclus évite de se casser la tête ou d'avoir de multiple pots d'épices entamés et vieillissants. Il suffit d'ajouter de l'eau et de cuire. Puis elle a proposé des bouillons, des préparations pour boissons. Et depuis cette année, une nouvelle gamme a vu le jour, ouverte sur d'autres parfums moins exotiques. Cela a commencé par des bouillons en poudre, à la composition impeccable, et très faciles d'emploi. Puis, ces derniers jours, une nouvelle gamme à base de lentilles, petit épeautre et quinoa, avec pas mal d'autres ingrédients. J'ai préparé la semoule de petit épeautre pour accompagner un tagine de légumes dimanche et ce fut tout à fait délicieux et très parfumé. Il est clair que vous pouvez passer votre chemin si vous n'aimez pas les épices mais sinon, c'est vraiment simple et savoureux.

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J'avais déjà parlé ici des bocaux Le bonheur est dans le pot, une façon simple, saine et goûteuse d'avoir des légumes à disposition quand, parfois, on n'a pas le temps de cuisiner. Cette marque s'est visiblement rebaptisée Karine et Jeff du nom des créateurs, a modernisé ses visuels, surfe un peu sur la mode "vegan" mais je n'ai pas l'impression que les produits aient changé. J'en ai goûté quelques-uns au fil du temps et je les ai trouvés très bons. Avoir 2-3 de ces bocaux dans son placard me parait être bien pratique en cas de repas à improviser, accompagné de riz, semoule, ...

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Découverte récente et sympathique, les pickles de la jeune marque Les 3 chouettes. Bien sûr, il n'est pas très compliqué de faire ses pickles mais on n'est pas obligé de tout faire soi-même ! On a goûté trois parfums et ils sont vraiment délicieux. Monsieur les a utilisés comme tsukemono dans un repas japonais et c'était parfait. Je songe à en utiliser dans des salades, pour donner un peu de tonus à un sandwich, avec une entrée ou un apéritif, ...

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Produits Beendhi offerts, autres produits achetés

Produits disponibles en magasins bio et/ou certaines épiceries fines et sur internet.