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28/07/2011

On ne mange pas entre les repas !

Ah enfin la diététicienne fixe une règle ?  Oh non, bien au contraire ! Car cette règle que beaucoup s'imposent en vertu de croyances nutritionnelles bien ancrées n'est pas adaptée à la réalité qui est multiple et elle peut avoir quelques effets néfastes.

En effet, il y a plusieurs façons de manger entre les repas.

Si vous avez un petit appétit vite satisfait, vous pouvez tout à fait avoir fait un déjeuner qui vous rassasie et ensuite avoir faim en milieu-fin d'après-midi. Si vous vous interdisez de manger, vous risquez d'arriver au diner assez affamé(e) (surtout si ce dîner est tardif) et de vous mettre à manger vite et beaucoup. En zappant éventuellement le temps de préparation d'un repas agréable pour faire au plus vite. Vous avez probablement besoin d'une petite collation dans l'après-midi : en fait, il ne s'agit pas de manger entre les repas mais d'ajouter un repas ! De faire une vraie pause sans culpabiliser ! Et on n'est pas obligé(e) de toujours manger une pomme !

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Un assortiment de fruits secs peut être utile pour combler des petites faims d'après-midi

 

Toutefois, si vous avez faim assez vite après le déjuner, intéressez -vous à celui-ci : était-il assez nourrissant ? Comprenait-il des féculents source d'énergie pour l'après-midi ?

Ou alors, par peur d'avoir faim dans l'après-midi, on se cale bien au déjeuner et on mange au-delà de sa faim pour ne surtout pas manger avant le dîner. Résultats : une éventuelle somnolence post-repas due à une digestion un peu difficile. Et peut-être un surplus calorique inutile : est-on vraiment sûr qu'on aurait eu faim, l'a-t-on déjà expérimenté ? Et quand bien même on aurait une petite faim, manger deux carrés de chocolat ou quelques fruits secs à ce moment-là serait nettement plus plaisant, utile et moins calorique. 

Autre situation, si vous avez souvent envie de manger entre les repas sans avoir faim, et que vous vous l'interdisez en faisant oeuvre de volonté, cela nécessite beaucoup d'efforts et vous risquez de "craquer" si des tentations se présentent. Il ne s'agit donc pas de vous l'interdire mais de comprendre pourquoi vous le faites : geste machinal, ennui, besoin de réconfort face à un contexte stressant, attrait pour des aliments "interdits", ... C'est cette compréhension qui permettra de changer cette habitude et non une règle d'interdiction.

Alors, comme d'habitude, la clé, c'est l'écoute de soi...


22/07/2011

J'ai testé pour vous...les vacances conviviales

Pour illustrer ce que peuvent être des vacances où l'on ne voit pas trop son poids "déraper", voici à titre d'expérimentation personnelle un long week-end passé dans le Sud de la France. Ce week end pourrait paraitre à certain(e)s à risque car il a notamment compris :

- un déjeuner multi-plats à Avignon (le merveilleux menu tomate),
- des repas tournant autour des spécialités locales : pâtes aux moules du cru, saucisse, glaces (il faisait beau...), ...
- la fréquentation d'une fête régionale (course camarguaise) avec ensuite dîner au restaurant (entrée, plat, dessert),
- divers apéritifs avec spécialités du cru (brandade, anchois, pâte d'olives, ...),P1030791.JPG
- une copieuse et délicieuse paella maison au feu de bois,
- quelques bons vins,
- la compagnie de convives gourmands qui aiment passer du temps à table.

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Eh bien, quel fut le résultat ? Aucun mouvement sur la balance ! (quand je vis ce type de moment, je me pèse avant et après pour vous montrer qu'il est possible d'être gourmande, de manger de tout et de ne pas revenir avec 3 kilos de plus). Et je vous promets que je ne me suis pas privée !

Comment est-ce possible ?
- en étant attentive à sa faim, en ne la rassasiant pas  totalement dès l'apéritif,
- en zappant le fromage si on préfère garder une place pour le dessert,
- en mangeant avec attention, tout en suivant la conversation, pour apprécier les plats au mieux et avoir sa dose de plaisir dès la première assiette,
- en buvant de facon consciente et mesurée,
- en ne répondant pas forcément par l'affirmative aux propositions de se resservir tout en montrant qu'on a vraiment apprécié le plat.

Et en n'étant pas en restriction le reste du temps ! Car quand on se fait plaisir au quotidien, on éprouve moins le besoin de "se lâcher" lors d'occasions festives, on en profite, c'est tout.

Alors, pas de panique si vous passez des vacances avec famille et amis gourmands, écoutez-vous, savourez et vous ramènerez des souvenirs de bons moments plutôt que des kilos en plus !

 

21/07/2011

En vacances, on grossit ou on maigrit ?

Etrange interrogation peut-être car il n'y sûrement pas de généralités en la matière ! Mais je vois bien parmi les personnes qui me consultent que certaines sont plutôt confiantes en cette période et d'autres plutôt inquiètes. En effet, il peut y avoir du pour et du contre.

Certain(e)s perdent du poids car, en vacances :
- on peut vivre à son propre rythme et donc attendre d'avoir faim pour manger,
- on a plus de temps pour s'écouter (sa faim donc, ses envies, ses émotions),
- on n'a moins de facteurs de stress qui peuvent faire grignoter,
- on bouge davantage, on marche, on nage, on fait du vélo, ...
- on peut éventuellement manger plus léger car on choisit ce que l'on mange (on n'est plus assujetti au self d'entreprise, ...)

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D'autres prennent du poids car :
- on est dans une région ou un pays où l'on veut découvrir la gastronomie et goûter à tout sans rien oublier,
- on a le temps de préparer et apprécier des apéritifs à rallonge avec beaucoup à manger...et à boire,
- on fait des repas conviviaux avec plats multiples durant lesquels on mange bien au-delà de sa faim,
- on est dans un lieu de vacances avec formule buffet et on veut en profiter au maximum,..

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A relire peut-être : L'Art de manger en vacances

Et vous, comment voyez-vous votre été côté alimentation et silhouette ?

Images : pique-nique © Sveta / buffet © Kelly Hironaka - Fotolia.com

06/07/2011

L'art de manger en vacances

alimentation, nutrition, plaisir de manger, gourmandise, été, vacances, prendre son temps, savourer, art de mangerMes dix principes pour bien manger, je les ai un peu revus à la sauce vacances (pour ceux qui en prennent). Voilà ce que cela donne :

1. Profiter de la liberté pour retrouver son vrai rythme et manger quand on a faim

2. Saisir l'occasion de s'écouter et donc s'arrêter de manger quand on n'a plus faim

3. Profiter d'avoir tout son temps pour manger lentement et déguster les aliments avec ses cinq sens

4. Vivre détendu(e) et donc arriver détendu(e) à table

5. Profiter d'un agenda moins rempli pour manger sans autre activité

6. Ne pas s'interdire d'aliment car on a tout son temps pour savourer ses préférés

7. Développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs comme pour le lieu où l'on est 

8. Manger des aliments locaux et de saison, le choix est large

9. Prendre un temps pour écouter ses envies (et les cuisiner)

10. S'amuser à développer sa créativité pour présenter joliment les aliments

Avec tout cela, je vous souhaite un très bel été serein et gourmand.

18/06/2011

Des hommes pour un buffet !

Cette semaine, c'était la quatrième occasion d'animer un atelier "Un homme au fourneau", ces ateliers destinés à donner des bases de cuisine du quotidien à des hommes en réinsertion. Il avait une forme particulière cette fois, la préparation d'un buffet, car nous devions recevoir quelques invités. Les participants ont été nombreux et se sont mis au travail avec bonne humeur et beaucoup d'application et de minutie. Le principe était toujours le même : faire simple, bon, pas cher.
Simplicité certes mais le résultat était vraiment impressionnant et a donné un superbe buffet plein de couleurs.

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Nous avons réalisé :
- des rillettes de sardine,
- des canapés poivron-anchois,
- des brochettes tomate-basilic-mozzarella,
- des bouchées concombre-chèvre-menthe,
- une omelette froide courgette-oignon,
- des rouleaux de jambon à la ricotta,
- du guacamole,
- des brochettes de fruits,
- de la mousse au chocolat.

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C'était non seulement beau à regarder mais délicieux pour les papilles : guacamole parfaitement pimenté, tortilla moelleuse, rillettes onctueuses, ... ont ravi les participants. Bravo et merci aux organisatrices, aux bénévoles et aux hommes en cuisine. Et rendez-vous en septembre !

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31/05/2011

Méfions-nous des recettes !

alimentation,cuisine,recettes,cuisine intuitive,crêpes,courgetteCertaines personnes qui n'ont pas reçu la compétence culinaire en perfusion maternelle se sentent obligées de se tourner vers des recettes (livres, magazines, internet) pour se lancer dans la réalisation de plats qui les tentent. C'est tout à leur honneur de préférer le fait maison, au prix de quelques efforts, au prêt-à-manger industriel.
Mais c'est parfois raté et cela entame leur confiance et leur persévérance. Alors que, bien souvent, ce n'est pas de leur faute, mais de celle de la recette qui est fantaisiste dans ses proportions ou imprécise dans son déroulement.

Et cela peut arriver aux plus aguerris ! Ainsi, un soir, tenté par une recette de galettes aux courgettes et à la feta, mon cuisinier en chef, suit à la lettre les indications d'un magazine, sans y mettre son sens critique habituel. Résultat : le premier essai donne une pâte beaucoup trop liquide et une sorte de crêpe toute fine très différente de la photo témoin ! A la relecture, les proportions des ingrédients (courgette, oeuf, farine, feta, parmesan, menthe) semblent assez étranges. On décide d'ajouter une dose de farine pour épaissir la pâte et tout s'arrange. Le résultat est non seulement présentable mais plutôt bon. Mais il fallait se détacher de la recette, se faire confiance et on n'ose pas toujours si on manque d'expérience.

Le mieux à faire, c'est finalement de repérer quelques bons créateurs de recettes dont vous avez éprouvé la production et auxquels vous pouvez faire confiance : ils ou elles donnent suffisamment de détails et sont fiables pour les quantités, durées, ... et la saveur du résultat final ! Ainsi, je fais confiance par exemple aux recettes de Patricia Wells ou de Clotilde Dusoulier, dans des styles différents, car elles sont d'une grande clarté et je suis sûre de les réussir du premier coup !

Et pour vous, elles marchent à tous les coups, les recettes ?

30/05/2011

Alimentation et cancer : ne nous prenons pas la tête !

L'Anses publie décidément des documents qui mettent les pieds dans le plat ! Après le rapport publié en novembre 2010, dénonçant les méfaits des régimes, l'agence publie un nouveau rapport d'expertise intitulé : « Nutrition et cancer : légitimité de recommandations nutritionnelles dans le cadre de la prévention des cancers».

A la lecture des premiers éléments de ce texte, je souris un peu car le rapport met en évidence qu'il n'existe pas d'aliment ou de nutriment « anticancer » en soi. Pas la peine de se précipiter sur des super-aliments ou super-boissons pour espérer se préserver de cette maladie si répandue ! Certains auteurs à succès devraient-ils se sentir visés... ?

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Non, ni le brocoli ni le jus de grenade ne sont des aliments miracle pour vous protéger des maladies

Pour évaluer la légitimité de la prévention nutritionnelle des cancers et émettre des recommandations, l'Anses a réalisé une "expertise collective". C'est-à-dire qu'elle a constitué un groupe d'experts dans différents domaines. Ce groupe s'est réuni durant quatre ans (quand même !) et a étudié un vaste champ d'études disponibles en France ou à l'international, à  la fois des études sur l'animal, des données épidémiologiques et cliniques concernant l'homme, des évaluations internationales, ....

Ce travail de fond met en évidence qu'il n'existe pas d'aliment ou de nutriment « anticancer » en soi. C'est-à-dire dont la  consommation seule suffirait à prévenir l'apparition d'un cancer, surtout si par ailleurs on mange "n'importe quoi". D'une façon générale, le rapport recommande d'avoir une alimentation équilibrée et diversifiée, un apport calorique adapté à ses dépenses énergétiques, une activité physique régulière.

Le rapport explique que les cancers sont des maladies complexes résultant de l'interaction d'un grand nombre de facteurs : des facteurs de nature génétique, propres à chaque individu ; des facteurs comportementaux (tabagisme, alimentation, pratique d'une activité physique, …) ; des facteurs de nature environnementale au sens large (polluants, ...).

Le rapport fait des recommandations qui ne sont pas révolutionnaires, plutôt raisonnables mais cela dépend comment on les prend :

- "limiter la consommation d'aliments à forte densité énergétique car ils favorisent le risque de surpoids". Remarque : oui, mais pas question de se les interdire si on les aime (ils doivent penser au fromage, au chocolat, aux gâteaux, ...) ! Rappel, comme ils sont denses, on en mange moins naturellement, si on prend le temps de les savourer.

-" limiter la consommation des boissons alcoolisées". Remarque : bien sûr que l'alcool est à consommer avec modération, mais un verre de bon vin de temps en temps, on peut l'apprécier sans culpabilité. Et on n'est pas obligé de finir la bouteille !

- "réduire les consommations de viandes rouges, de charcuteries, de sel et d'aliments salés". Le rapport rappelle que l'apport moyen en sel reste trop élevé en France, même s'il a baissé ces dernières années (8,5 g par jour pour un adulte). Car le sel, ce n'est pas seulement celui qu'on ajoute mais aussi celui qui est dans les aliments notamment le fromage, le pain, la charcuterie, ... Limiter la viande rouge, cela veut dire ne pas dépasser 500g par semaine selon le rapport : cela parait déjà pas mal (surtout si on est flexitarien !) mais il semble que 39% des hommes (et 13% des femmes) en consomment davantage. Messieurs, il n'y a pas que l'entrecôte-frites dans la vie ! Conseil : faites le point sur votre alimentation, sur vos habitudes et privilégiez la diversité plutôt que la monotonie. Vous devriez y trouver votre compte sur le plan gustatif !

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- "privilégier la consommation de fruits et légumes". Remarque : rien de nouveau sous le soleil et le répéter ne suffira pas. De plus, je m'inquiète un peu du terme "privilégier", cela peut conduire certaines personnes à manger vraiment trop de fruits et légumes, et ce n'est pas souhaitable non plus !

- "avoir une activité physique, de même intensité qu'une marche rapide, d'au moins 30 minutes par jour et 5 jours par semaine". C'est un peu bizarre, des règles aussi préciément définies ! Oui, bouger cela fait du bien, pas seulement dans cette optique, mais aussi pour sentir son corps, évacuer le stress et les tensions, ne pas trop "rouiller"...

Comme d'habitude, je ne suis pas sûre qu'édicter des recommandations suffise à faire changer les comportements. Et puis, c'est un peu moralisateur et changer ses habitudes alimentaires, c'est plus compliqué que cela !

Finalement, l'important est d'avoir une bonne hygiène de vie globale, de manger varié, en fonction de ses besoins, de bouger un peu. Et aussi de ne pas trop se prendre la tête mais de profiter de la vie ! Je ne peux m'empêcher de vous rappeler une de mes phrases favorites de Sénèque à ce sujet :

"Personne ne se soucie de bien vivre, mais de vivre longtemps alors que tous peuvent se donner le bonheur de bien vivre, aucun de vivre longtemps".

Et avoir du plaisir à manger, cela participe au bien vivre !

Si le sujet vous intéresse, le rapport complet (assez scientifique) est sur le site de l'ANSES ainsi que des questions-réponses, plus accessibles.


25/05/2011

Suis-je flexitarienne ?

Connaissez-vous les flexitariens ? C'est une nouvelle catégorie de mangeurs inventée il y a quelques années par les Américains. Il s'agit d'une sorte de végétariens flexibles, des personnes en voie de "végétarisation" ou qui ont une alimentation majoritairement à base de fruits, légumes, céréales, légumineuses, mais qui peuvent par goût ou par nécessité manger de la viande ou du poisson de temps en temps.

Pour ma part, je n'ai aucun problème à faire un repas sans viande ou poisson. Ainsi, lundi midi, j'ai préparé un bento avec quelques restes que j'avais : des pousses d'épinard, de la feta, de la pastèque, de la coriandre et j'ai mélangé cela avec du sarrasin (c'était frais et délicieux !). Cela ne me choque pas de faire un tel repas. Je ne me pose pas la question, j'aime beaucoup le poisson, les oeufs, la viande, j'en mange régulièrement mais je ne me sens pas obligée d'en manger à chaque repas. Je mange assez rarement de la viande rouge, plus par manque d'opportunité que par manque de goût pour elle. Je n'ai aucune intention de devenir végétarienne mais j'adore le tofu et il m'arrive fréquemment de faire un repas de pâtes aux légumes ou à base de quinoa sans que cela me perturbe. Au contraire, je me régale.

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Il existe ainsi de nombreuses personnes qui ne sont pas végétariennes mais qui mangent relativement peu de viande, qui ont une façon de s'alimenter souple, ni végétarienne ni carnivore. Faut-il pour autant les mettre dans une case ? Je ne suis sans doute pas flexitarienne mais quelle importance ?!

Et vous, vous sentez-vous flexitarien (ne) ?

05/05/2011

Un homme au fourneau, on continue !

Il y a une quinzaine de jours, j'entamais une série d'ateliers "Un homme au fourneau", destinés à donner quelques bases de cuisine saine, bonne et peu coûteuse à des hommes en cours de réinsertion.

Cette fois, pour le deuxième atelier, nous avions décidé du plat ensemble : un poulet basquaise (pas tout à fait un plat de saison). Il était encadré par une salade de concombre au yaourt en entrée et une mousse au chocolat en dessert. Un repas un peu "luxueux" car on ne confectionne pas un repas entrée-plat-dessert tous les jours. J'ai estimé le coût global à environ 3 euros par personne. C'est plutôt un repas de week end ou pour inviter quelqu'un à dîner. Mais dans le cadre de cet atelier, on prépare trois plats car l'idée est de balayer le maximum de pistes de cuisine facile.

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Certains des participants étaient des déjà fidèles, d'autres sont venus découvrir, des bénévoles apportent une aide précieuse. On a commencé par la mousse au chocolat, afin qu'elle passe suffisamment de temps au frais. C'était une mousse classique chocolat + jaunes + blancs d'oeuf. Encore un dessert que l'on peut confectionner avec assez peu de matériel : des plaques chauffantes (pour faire fondre le chocolat au bain-marie) et un fouet pour battre les blancs. Revue des techniques pour séparer les blancs des jaunes, faire fondre le chocolat, mélanger délicatement le tout : certains découvrent, d'autres retrouvent des gestes connus, tout le monde participe volontiers.

Ensuite, il y a eu la découpe du poulet (du travail de pro !), l'"atelier de groupe" de découpe des légumes (poivron, tomate, oignon, concombre), la cuisson du poulet et de la sauce basquaise, la préparation du riz, l'assaisonnement de la salade de concombre au yaourt et à la menthe, en trouvant le parfait équilibre citron/menthe/yaourt. Bref, on n'a pas chômé ! On a aussi parlé rythme des repas, plaisir de manger, utilisation des restes, gestion du budget, difficulté de cuisiner pour une personne, ... Et tout le monde s'est mis à table et a mangé de bon appétit, jusqu'à la mousse au chocolat, dont il n'est pas resté une cuillère...

Rendez-vous a été pris pour un prochain atelier aux saveurs exotiques...

04/05/2011

Stop au gaspillage ! Rien ne se perd, tout se recycle...

Récemment, on nous a annoncé qu'on gaspillait environ 20 kg de nourriture par personne et par an (13 kg de restes et 7 kg de nourriture même pas déballée) ! Est-ce bien normal à l'heure où on fait attention à son pouvoir d'achat ? Pourquoi ne pas recycler des aliments plutôt que de les jeter ? La cuisine des restes était une spécialité de nos mères ou grand-mères et elles savaient faire preuve d'imagination pour varier les propositions. Mais cela s'est bien perdu.

Pour ma part, je vous parle de temps en temps de la cuisine domino : je trouve plus amusant de recycler des ingrédients dans un nouveau plat que de remanger exactement la même chose, réchauffée. Ainsi, en fin de semaine dernière, je me suis retrouvée avec de nombreux restes d'aliments suite à une sorte d'atelier-pique-nique. Pas question de jeter, essayons de recyler. Alors, qu'est-ce que j'ai fait avec mes restes ?

J'avais des haricots verts et quelques pointes d'asperge un peu ramollies, je les ai mixés avec des pommes de terre cuites dans un bouillon et cela a donné une soupe délicieuse et inédite pour un dîner.

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J'avais aussi du concombre, des radis, des mini-carottes, j'ai râpé les deux derniers, mélangé à de la feta, des graines germées, quelques rares crevettes qui me restaient aussi, fait une sauce à base de jus d'orange et cela m'a fait une savoureuse salade colorée, fraîche, croquante, pleine de parfums, pour un déjeuner.

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J'avais un reste de tofu soyeux, j'en ai fait une brouillade aux épinards en le mélangeant avec des oeufs. Malgré mon amour du tofu, c'était en fait une première, et un régal parfaitement moelleux qui renouvelle le plaisir des oeufs brouillés.

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Au total, j'ai seulement dû acheter quelques pommes de terre, des pousses d'épinard, une orange et tout cela a donné trois repas. Pas si mal, non ?