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11/05/2012

Les épinards, nous on aime !

Les épinards, j'ai toujours aimé cela. Je me souviens de ma mère qui en achetait régulièrement chez un petit maraîcher du coin (ça existait...), les épluchait patiemment, les faisait cuire, ajoutait une bonne dose de crème. Il était toujours étonnant de voir l'écart de volume entre la large brassée de feuilles de retour du marché et ce qui restait dans le plat. On se battait presque pour se resservir tellement on aimait ça (on mangeait souvent des frites aussi et on ne faisait vraiment pas de différence entre bons et mauvais aliments...). La présentation variait peu, avec des oeufs durs, mais je ne m'en lassais pas.

Depuis, on a bien varié les présentations, on mange bien sûr des épinards avec des oeufs car l'accord est délicieux.

- avec un oeuf mollet,

- sous forme d'omelette avec du chèvre,

mais aussi

- en accompagnement d'un pavé de saumon,

- en salade,

- à la japonaise avec du sésame pour un bento,

- et même à l'indienne.

Ces derniers jours, attiré par des recettes de son magazine chouchou, Saveurs, qu'il adapte toujours à sa façon, Monsieur a eu envie de nous les cuisiner autrement :

- avec des pâtes, accompagnés de basilic, de pignons et de parmesan, un régal à l'italienne,

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- en risotto, avec un peu de pecorino, onctueux et parfumé.

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Dans le nôtre, il y avait une bonne dose d'épinards, du pecorino plutôt que du parmesan, et on le mange à la cuillère, comme le font les vrais amateurs !

Les deux étaient absolument délicieux et renouvellent la façon de manger les épinards.

Et vous, vous les aimez, les épinards ? Vous les préférez comment ?

10/05/2012

1000e billet : A vos assiettes ! Concours de la plus belle assiette composée !

Le bento c'est démodé, vive l'assiette !

Je plaisante : le bento a toujours la cote surtout pour une nippophile comme moi et est bien pratique quand on est dehors, au travail, nomade, ... Mais l'assiette, elle, nous accompagne parfaitement chez nous, soit le midi quand on travaille chez soi, soit pour un dîner vite prêt.

Quand on rentre tard, qu'on n'a pas d'idée de repas, qu'on n'a vraiment pas envie de cuisiner, une assiette constituée de mets variés, disponibles au frigo ou au congélateur peut constituer un dîner vraiment agréable et pas compliqué. Ce n'est pas véritablement un plat tel qu'on l'entend, ce n'est pas non plus une salade, c'est une assiette composée.

Si elle est jolie à regarder, c'est encore mieux. Car on mange avec tous nos sens et la vue est souvent le premier qui nous met en contact avec les aliments.

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Exemple : une délicieuse assiette italianisante avec jambon Culatello, artichauts à l'huile, roquette, burrata et flan aux épinards (reste de l'"appareil" de la quiche ricotta-épinard)

 

Pour vous inciter à disposer de ressources variées dans vos garde-manger, pour imaginer des assiettes savoureuses, pour partager vos idées, pour penser aussi à leur présentation, je profite de fêter le 1000e billet de ce blog (eh oui, tant que ça, mais pas tous mémorables, c'est sûr...) pour lancer

le CONCOURS DE LA PLUS BELLE ASSIETTE COMPOSEE.

Il ne s'agit pas de cuisine à proprement parler même si certains composants peuvent nécessiter réchauffage ou cuisson Il s'agit d'imaginer des repas du quotidien vite prêts pour que le plaisir des sens remplace l'angoisse de l'éternel "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" !

Qui participe : toute personne intéressée. Jusqu'à 3 assiettes par participant.

Critères d'évaluation : un jury expert (que je vous présenterai très vite) évaluera les assiettes selon 4 critères :

- la qualité esthétique,

- l'originalité et la diversité des composants,

- le côté appétissant,

- la facilité de constitution de l'assiette.

Modalités : envoi des photos sous format jpeg, accompagnées du descriptif des composants par mail à artdemanger@gmail.com avant le 21 juin. Des prix jolis et gourmands à la clé, notamment :

- de belles et sobres assiettes de Sucre Glace qui mettront en valeur vos compositions.

- un assortiment de mets gourmets de la savoureuse Epicerie du 4, dans le 19e à Paris,

et d'autres.

 

Alors, c'est parti, à vos assiettes ! Et surtout, faites-vous plaisir !

Et ne soyez pas égoïstes, partagez l'info :-)

07/05/2012

Soirée télé : oui mais avec un bon buffet !

Comme je vous le disais il y a deux semaines, il nous arrive rarement de dîner devant la télé. Le plateau télé, ce n'est pas trop notre truc car on aime prêter attention aux bons repas que l'on prépare. Mais, une fois de temps en temps, certains événements nous amènent devant la télé à l'heure du dîner. Alors, il faut quelque chose de pratique à manger sans en mettre partout, qui ne refroidit pas, ... On pourrait bacler, préparer des sandwiches, se faire livrer une pizza. Mais finalement, cela avait déclenché une certaine envie de cuisiner qui s'est renouvelée ce dimanche.

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Alors, cette fois, j'ai proposé :

- un velouté d'asperges, préparé en avance avec des queues d'asperges restant d'un autre plat,

- des petits cakes petits pois-mortadelle-ricotta, un essai d'inspiration italiano-printanière, .

- un faux houmous de lentilles corail, une recette trouvée par hasard chez la toujours imaginative Pascale Weeks, qui m'a paru une façon originale d'utiliser mon stock de lentilles corail, à savourer avec des bâtonnets de légumes,

- des mini-sandwiches au concombre et aux graines germées,

- des toasts ricotta-caviar d'aubergines sur un délicieux pain au romarin et aux pignons de Gontran Cherrier,

- des tartelettes aux fraises avec pâte sablée et crème pâtissière maison.

J'ai mangé avec appétit, tout était très bon, mais j'ai veillé à garder une place pour le dessert car j'avais vraiment envie d'apprécier la tarte aux fraises. J'avais raison, elle était vraiment délicieuse, je suis assez fière ! Et chouette, on a de bons restes.

Alors, finalement, un buffet télé, c'est sympa et on s'est dit qu'on remettrait peut-être ça sans trop attendre...

03/05/2012

Et maintenant, je remplis le congélo !

congélateur,surgelés,picard,congeler,légumes,poisson,cuisiner avec les surgelésIl y a quelques jours, je vous parlais de la fin des stocks du congélateur. Celui-ci a été bien nettoyé, dégivré et le voilà prêt à recevoir quelques victuailles. Un peu de reste de pâte à tarte pour commencer, que je serai ravie de retrouver bientôt pour une quiche. Un peu de beurre pour ne pas le gaspiller (oui, oui, cela se congèle). Puis quelques stocks de Mr P.. J'ai l'impression que je fais moins appel à lui en été car il y a pléthore de légumes frais et plus d'envie de salades et de crudités. Mais on est encore dans une période intermédiaire où on a souvent envie de manger chaud, où les légumes d'été ne sont pas à leur meilleur, ...

Chez Picard, j'achète quasi-exclusivement des produits bruts, non cuisinés, sauf curiosité ou exception expérimentale par exemple. Mais, comme je le répète souvent, on peut aussi de temps en temps avoir recours à des plats préparés mais pas sûr qu'on se régale !

Je m'équipe avec des aliments qui vont me dépanner pour préparer un bento, improviser un dîner rapide, compléter un smoothie matinal, ... Car, comme toutes les personnes qui travaillent et rentrent tard, je ne peux pas aller faire mes courses quotidiennement dans les commerces du quartier. Il y a donc du poulet, du saumon, des épinards, des champignons, de la mangue, des framboises, des oignons, ...

Par facilité, je vais chez Mr P. mais certains légumes sont vraiment décevants. Je me dis que je devrai essayer les autres marques, que l'on trouve au supermarché. Auriez-vous des préférences, des suggestions en la matière ? Et qu'achetez-vous en priorité pour votre congélateur ?

13/04/2012

La vie à toute vitesse : réflexion autour des feux de signalisation...

Avez-vous remarqué à quel point, depuis quelques années, les piétons ne respectent plus les feux (est-ce seulement à Paris ?) ? A tout moment, alors que le feu est clairement vert pour les voitures, je vois de nombreux piétons s'engager pour traverser la rue, même un large boulevard... Et même des personnes âgées avec canne, des adultes avec une poussette... Alors que des voitures sont en train d'approcher rapidement. Comme si plus personne ne songeait à attendre que le feu passe au rouge... (et je ne parle pas de la quasi-totalité des vélos qui pratiquent depuis longtemps un non-respect des feux !). Moi-même, je n'ai jamais eu la discipline des Japonais qui sont capables d'attendre un feu rouge en plein soleil sur une route totalement déserte : je traverse parfois en dehors des passages piétons ou du feu rouge mais seulement s'il n'y a clairement aucune voiture loin à l'horizon.

Alors, ces comportements m'irritent et me questionnent. Car cette petite chose me parait grandement parlante.

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Et cette personne, elle a respecté le feu ?

- De nombreuses personnes sont de plus en plus pressées, leur temps est minuté ou elles le vivent comme tel, au point que même ces quelques secondes d'attente deviennent insupportables. Est-il vraiment nécessaire de courir autant ?

- Une règle, tel que le fonctionnement feu rouge/feu vert, a beau avoir été établie depuis longtemps en vue d'une vie en commun harmonieuse, on ne la respecte plus et on est prêt à supporter le désordre que cela engendre. Jusqu'où cela ira-t-il ?

- Ce comportement crée une tension chez l'automobiliste en ville : auparavant, il observait le feu ; désormais, il peut à tout moment voir surgir un piéton alors que le feu est vert. Il doit  alors réagir en urgence et freiner brutalement. Son attention doit être toujours en éveil, il ne peut plus se fier à la signalisation, et c'est une source de stress évidente.

- Et peut-être ce comportement peut-il plus globalement dégrader les relations entre les personnes : on s'agace, on s'énerve car on a dû freiner brusquement et peu à peu, on devient plus méfiant ...

Quel rapport avec l'alimentation, me direz-vous ?

D'abord, la vitesse, le fait de ne plus prendre son temps a une claire influence sur la façon de manger. Beaucoup ne prennent pas le temps d'une vraie pause pour leur déjeuner, jugent que ce serait du temps perdu. C'est tellement tentant d'utiliser ce temps à autre chose... Alors, on mange de plus en plus vite, souvent en faisant autre chose en même temps, on ne prend plus le temps de se poser, d'apprécier son repas, de ressentir le moment où l'on est rassassié.

Ensuite le stress que l'on accumule en passant ses journées sous tension se retrouve souvent dans le comportement alimentaire. Cela entraîne souvent une tendance à se lâcher sur la nourriture, à grignoter, à décompresser en mangeant quand on rentre chez soi, ...

Alors, pourquoi ne pas recommencer à respecter les feux et profiter de cette pause pour lever les yeux et observer le monde qui nous entoure ... ?

 

Photo © SVLuma - Fotolia.com

27/03/2012

Ménage de printemps, ménage de congélo !

Je vous avais déjà fait une petite série "je vide mon congélo". C'est sympa en effet de temps en temps de faire le point sur ce qu'on a stocké (certains ont des congélateurs pleins à craquer et ne savent plus vraiment ce qu'il y a dedans...), de faire le vide pour peu à peu le remplir à nouveau de bonnes choses : des portions de plats maison qui dépanneront, des filets de poisson ou de poulet pour gagner du temps, des légumes hors saison dont on ne peut pas se passer, ... En plus, le printemps, c'est la période traditionnelle du ménage et c'est un moment ou l'on songe davantage à se ravitailler en légumes frais.

Cette fois, le congélateur n'était pas très plein mais je voulais néanmoins faire place nette. Qu'ai-je fait ?

- j'ai fini les dernières crevettes dans un bento avec riz, oeufs de saumon, concombre, carottes.

- un jour où je travaillais chez moi, je me suis fait un déjeuner savoureux avec un reste de quiche poireau-feta-orange, un accord original imaginé par Clea que j'ai encore plus appréciée que la première fois.

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- les framboises surgelées qui me restaient, j'en ai mixé une partie pour de savoureux smoothies (par exemple banane-framboise-orange-pomme-citron : ce que j'avais sous la main) et avec le reste, j'ai fait des muffins style gâteau au yaourt : framboise-thé matcha et framboise-citron. Délicieux !

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- j'ai décongelé deux mini Fondants Baulois (lors d'une nouvelle visite au Comptoir Baulois  il y a quelques mois, la vendeuse du Comptoir Baulois nous avait vendu une promo en nous assurant que cela supportait très bien la congélation : je confirme !). L'un a été savouré en petites parts lors d'une visite familiale, l'autre m'a servi comme support d'une courte dégustation (manger avec tous ses sens) lors de mon intervention à la SFT.

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- les quelques châtaignes et champignons qui restaient ont fini en soupe plus vraiment de saison mais néanmoins fort agréable (une délicieuse recette du livre de Clotildeque j'avais déjà faite).

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Et avec tout ça, le congélateur est quasi-vide !

Et vous, cela vous arrive de vider votre congélateur ?

21/03/2012

Faut-il lire les étiquettes alimentaires ?

La question de l'étiquetage alimentaire revient souvent sur le devant de la scène. Les réglementations se succèdent. On cherche l'équilibre entre la volonté d'informer et le risque de noyer sous les informations plus ou moins lisibles. Alors, qu'en penser ? Faut-il lire les informations des étiquetages alimentaires ?

Selon moi, vous avez sans doute mieux à faire que devenir des spécialistes de la nutrition, capables de décortiquer toutes ces informations ! Vous n'allez pas non plus doubler le temps nécessaire pour faire vos courses en décryptant chaque emballage à la loupe.

Ce n'est pas une raison pour manger n'importe quoi bien sûr ! En fait, le meilleur moyen de ne pas avoir à lire les étiquettes, c'est d'abord d'acheter des produits bruts, naturels !

Pour ma part, bien sûr, je lis souvent les étiquettes par déformation professionnelle. Mais si je me penche sur mon comportement personnel, je constate que j'achète principalement des produits pas ou peu transformés : des légumes, des fruits, des pâtes, du riz, des céréales, du pain chez le boulanger, du poisson, de la viande, des oeufs, du fromage chez le fromager, du lait, du chocolat, du sucre, de la farine, ... On peut s'intéresser à la provenance pour certains.

Ensuite, en cas de produits transformés, le plus simple est d'acheter régulièrement les mêmes produits qu'on a repérés comme satisfaisants en ayant lu une ou deux fois l'étiquette (cf critères ci-dessous). Ainsi, il m'arrive (quand même !) d'acheter par exemple des biscuits et je connais les 2-3 variétés qui me conviennent (avec du beurre et pas de l'huile de palme par exemple...).

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Une étiquette plutôt rassurante, reste à vérifier si c'est satisfaisant au goût !

Enfin, quand on est sur le point d'acheter un produit non familier, je vous suggère quelques règles simples pour ne pas trop se prendre la tête :
- que la liste des ingrédients soit courte (6 ou 7 maximum). Sinon vous abandonnez !
- que les premiers ingrédients (ceux qui sont en quantité la plus importante) soient logiques pour l'aliment concerné : par exemple du poisson dans un plat à base de poisson, de la farine ou équivalent dans des gâteaux, ...
- que vous connaissiez tous les ingrédients qui sont listés. Si vous voyez des noms plus ou moins barbares, laissez tomber.

Pour ma part, j'ajouterai de minimiser certains ingrédients/dénominations qui sont souvent le signe d'une volonté de privilégier un coût bas : l'huile de palme (cachée souvent derrière l'appellation huile végétale) ce qui disqualifie de nombreux produits, dont une célèbre pâte à tartiner, le sirop de glucose-fructose (ingrédient à base d'amidon de maïs ou de blé enrichi en fructose), ou qui dénotent un éloignement du naturel (une grande partie des additifs, colorants, conservateurs).

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Un produit avec le sucre et l'huile comme premiers ingrédients, cela vous parait souhaitable ?!

Toutefois, il ne faut pas non plus devenir obsessionnel de la nourriture exemplaire. Faisons la différence entre notre alimentation quotidienne que l'on peut préférer saine et naturelle et certains aliments qui ne répondent pas vraiment aux principes évoqués ci-dessus mais qu'on peut avoir envie de consommer occasionnellement  (parce qu'on les trouve bons bien sûr !).

Et vous, avez-vous des convictions, des usages ou des questions en matière d'informations alimentaires ?

01/03/2012

Des restes ? Direction le congélateur !

Je suis parfois étonnée quand des personnes qui ont un congélateur, qui achètent des produits surgelés, me disent qu'elles ne pensent pas du tout à l'utiliser pour congeler des plats qu'elles ont préparés.

Bien sûr, souvent on cuisine la quantité adéquate pour un repas. Mais il arrive assez fréquemment qu'il y ait trop à manger d'un plat, soit parce qu'on n'avait pas fait attention à la quantité, soit parce qu'on a été contraint par la taille, la portion imposée d'un ingrédient.

Dans ces circonstances-là :
- il n'y a pas de raison de se forcer à finir, en allant au-delà de sa faim, c'est avec ce type d'habitudes qu'on risque de prendre  du poids
- on ne va surtout pas jeter, on n'a pas envie de gaspiller,
- on peut le manger le lendemain mais on n'en a pas forcément l'occasion, ou l'envie si on aime varier les plaisirs.
Alors, il peut être vraiment intéressant de préserver une ou deux portions et de les congeler pour se régaler une autre fois.

Ainsi, j'avais réalisé récemment un délicieux gratin de chou-fleur. Il y avait un chou-fleur entier au départ, il en restait donc une bonne quantité, que j'ai mise au congélateur dans une barquette. Cela a permis quelques jours plus tard un dîner vite prêt et à nouveau délicieux. Il a suffi de rajouter un peu de fromage râpé pour le faire à nouveau gratiner.

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Pour congeler un plat maison :
- laisser bien refroidir,
- mettre dans une barquette ou un sachet plastique,
- indiquer sur l'emballage le contenu, la date, le nombre de portions (cela sera plus facile à réutiliser...),
- fermer hermétiquement et placer au congélateur,
- consommer dans les semaines suivantes. On peut éventuellement décongeler le plat au frigo le matin pour le soir, ce que je fais souvent pour gagner du temps de réchauffage le soir (d'autant que je n'ai pas de micro-ondes...).

Bon appétit !

28/02/2012

"Et vous parlez nutrition aussi ?!"

C'est grosso modo la question que me posait une participante (elle se reconnaîtra sans doute...) à un atelier récent sur les craquages alimentaires : "Est-ce que vous faites aussi des consultations classiques de nutrition ?". Drôle de question à une diététicienne, non ?!

Il faut dire que, voyant le travail que nous faisions à autour des émotions, sachant que je fais partie du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) qui condamne les régimes et prône de se réconcilier avec les aliments qu'on s'interdit, elle se demandait s'il m'arrivait aussi de parler d'équilibre alimentaire ou nutritionnel...

La réponse est oui ! Ce n'est parce qu'on peut manger de tout, notamment de la pizza, des gâteaux, du chocolat, qu'on va en manger tout le temps ! Une question de forme et de santé surtout. Mais je ne donne jamais une liste d'aliments type. En fait, je m'adapte à chaque personne pour lui proposer un accompagnement correspondant à elle, ses besoins, ses contraintes, son histoire. Il se trouve que de nombreuses femmes qui viennent me voir ont des années de régime derrière elles, à compter les calories ou les points d'une célèbre société américaine et je n'ai pas grand chose à leur apprendre en matière d'alimentation équilibrée. Certaines me disent même qu'elles pourraient écrire des livres de diététique... Avec elles, ce n'est donc pas de ça dont on parle. Mais ce qu'elles savent, elle ne l'appliquent pas forcément et on s'attache à comprendre pourquoi : effets de la restriction qui fait craquer, émotions, problème d'organisation et de temps pour cuisiner, ...

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Clairement, quand quelqu'un me dit manger un steak-frites chaque jour, on parle diversification...

Mais d'autres personnes ont une alimentation qui manquent de variété et il peut s'agir alors de rééquilibrer les choses. Ce n'est jamais identique :
- certains ont une alimentation très monotone et mangent toujours la même chose, on voit alors comment varier concrètement au quotidien, à l'intérieur des différentes familles d'aliments,
- d'autres mangent trop d'une catégorie d'aliments : les légumes (oui, oui, ça arrive...), la viande, les féculents, ... Ou trop peu d'une autre. On cherche à retrouver une sorte d'équilibre intuitif,
- d'autres encore ont une méconnaissance complète de certains aliments, qu'ils n'ont pas eu l'occasion de découvrir. Il s'agit alors d'une sorte d'éducation alimentaire (il n'est jamais trop tard !).

Dans tous les cas, je rappelle que cet équilibre nutritionnel se fait sur la durée et que, par exemple, personne ne va se porter plus mal s'il ne mange pas de légumes un jour ! Il s'agit aussi de se faire plaisir (c'est essentiel !), de trouver ses préférences, de trouver la bonne organisation côté courses, cuisine, ...

Bref, on parle de tout ce qui peut contribuer à un comportement alimentaire serein !

24/02/2012

Atelier "Un homme au fourneau" : partage, détente, parfum d'ailleurs...

Samedi dernier, j'animais à nouveau un atelier "Un homme au fourneau", avec des hommes en cours de réinsertion, toujours dans l'idée de concocter ensemble une cuisine de saison, bonne, saine, pas chère et pas compliquée. Au début, j'ai proposé des recettes mais désormais, on se concerte pour que des propositions viennent des participants, à condition que cela ne soit pas trop luxueux, ni trop compliqué (et réalisable avec notre matériel vlontairement limité: des plaques chauffantes et un mixeur plongeant). La dernière fois, on s'était arrêtés sur le projet d'un tagine, ou plutôt deux, pour tous les goûts. J'ai proposé en complément une salade d'agrumes bien de saison. Avant l'atelier, les prépartifs se sont mis en place : l'un fait les courses, l'autre affine le menu, un autre se propose pour réaliser/superviser les tagines, plat qu'il connait bien.

J'avais imaginé que la découpe des agrumes (oranges, clémentines, pamplemousses) serait un travail de patience et de minutie. Je ne m'étais pas trompée, il a fallu plusieurs personnes et un bon moment pour venir à bout des fruits assez récalcitrants mais cela a permis, et c'est un des autres intérêts de ces ateliers, un bon moment de conversation détendue.

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Les deux tagines de poulet ont été préparés avec grande minutie : oignons et épices, ail, poulet, bouillon puis mijotage de l'un avec citron et olives, de l'autre avec des pruneaux, lente cuisson à couvert (pas dans des plats à tagine, on fait ce qu'on peut avec les moyens du bord !).

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Une fois à table, on dégusté les deux tagines tout à fait délicieux et richement parfumés. En parallèle, on avait préparé une purée pas tout à fait comme prévu mais colorée et originale : petits pois-artichaut-pommes de terre. La salade d'agrumes a très agréablement clôturé le repas.

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Les intérêts de ces ateliers apparaissent multiples au fil de l'eau. Non seulement, on échange et on met en pratique les principes d'une alimentation facile et saine. Mais aussi il y a des liens qui se renforcent entre les participants. Et ils retrouvent le goût d'une alimentation maison. Ainsi, l'un d'eux a proposé que, même hors ateliers, ils se regroupent à plusieurs certains samedis pour cuisiner et partager un bon repas. Voilà peut-être quelques graines ainsi semées pour la suite...

Les idées ont fusé pour le prochain atelier, rendez-vous en juin !

Si le sujet vous intéresse, retour sur :

- le premier atelier, découverte et étonnement de pouvoir manger un bon repas pour si peu cher,

- le deuxième atelier, où on avait commencé à penser le menu ensemble,

- le troisième atelier avec un fameux poisson à l'antillaise,

- le quatrième atelier, un buffet estival,

- le cinquième atelier, à tendance automnale,

- le sixième atelier avec un menu festif de fin d'année.