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20/09/2013

Repas de fin d'été : tout pour l'orange !

Ces derniers jours, le temps souvent gris sur Paris, incitait beaucoup à se considérer déjà en automne, voire pour les esprits chagrins en hiver. Et moi, voulant aller au bout de l'été (tel qu'inscrit dans le calendrier), je continue à préférer les pêches aux prunes pour quelques jours, à avoir envie de profiter des courgettes et tomates avant de m'emparer des courges. Pour retenir l'été ? Cela a donné lieu à une amusante discussion sur les repères que sont les saisons. Il y en quatre mais sont-elles toutes égales ? Au Japon, ils accordent surtout de l'importance au printemps (le renouveau, le début d'un cycle) et à l'automne. Ici, cela parait un peu différent, avec une dominante de l'été et l'hiver me semble-t-il. Ce formalisme des saisons nous est-il utile ? Bien sûr, il est lié aux événements astronomiques. Mais pourrait-on vivre sans ou est-ce une ponctuation importante de nos vies ? Je livre cela à votre réflexion...

Toujours est-il que dimanche dernier, en cette fin d'été, sous un ciel à nouveau bleu, j'ai pensé à un repas tout orange, tout simple, plusieurs aliments de saison s'y prêtant.

Il y a quelques mois, j'avais imaginé un repas pas complètement orange mais tout carotte. Et Sophie, que j'ai eu le plaisir de rencontrer il y a quelques jours, avait gentiment salué ma créativité, selon moi toute relative.  Alors, je lui dédie ce repas-là (réalisé sans four... private joke).

Il y eut donc :

- du melon,

- un pavé de saumon à l'orange et au poivron orangé,

- une salade de pêche.

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Frais et délicieux.
Et pour vous, c'est encore l'été ou déjà l'automne ?

19/09/2013

Impressionnée par le RITE Conticinien à la Pâtisserie des Rêves...

Il y a quelques jours, j'étais conviée, chanceuse que je suis, à une découverte des nouvelles créations de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves, en particulier les bûches de Noël (eh oui, comme beaucoup d'autres, il se livre à l'exercice, qui semble quasi-obligé, de présenter début septembre des créations prévues pour 3 mois 1/2 plus tard...).

J'ai goûté avec plaisir et curiosité les quatre nouvelles bûches de Noël, ainsi que la cinquième qui a eu la chance de revenir en 2eme année (à chaque fois, je n'ai mangé qu'environ 1/2 tranche pour que mon estomac tienne jusqu'au bout !). On a découvert aussi un apparemment (mais les apparences sont fort trompeuses) simple biscuit roulé à la confiture.

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Que de découvertes sensorielles ! Sans tout dévoiler autant en avance (mais vous trouverez de larges informations ailleurs), je retiens en particulier que les amateurs de pistache et de praliné seront comblés (ces derniers devraient aussi être assez étonnés). Je dois avouer que je ne suis pas une grande fan de bûches, je festoie peu en grandes tablées au moment de Noël. Mais j'ai beaucoup apprécié ce que j'ai goûté.

Ce que j'ai trouvé vraiment impressionnant, c'est la passion et la disponibilité avec laquelle le maître pâtissier partage ses intentions, explique ses recherches, son travail acharné, en gardant quand même quelques secrets de fabrication...

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La pâtisserie s'écoute et se goûte...

J'ai donné un nom à cela, qui m'est venu après cette dégustation : c'est le RITE Conticinien : il Rêve-Imagine-Travaille-Emerveille : il REVE à un gâteau fantasmé, à une texture moelleuse comme un oreiller, à un souvenir d'enfance... Puis il IMAGINE concrètement des compositions, des accords de goût, des créations, des re-créations, des successions de sensations en bouche. Et il en a une idée très précise. Ensuite, vient la phase où il TRAVAILLE. Et cette phase-là est gigantesque. Car l'homme est un acharné, un maniaque, un perfectionniste ultime : quand il a imaginé un goût, une matière, un parfum, un accord,...il peut travailler et faire travailler des mois jusqu'à ce qu'il retrouve en bouche très exactement ce qu'il avait imaginé. La confiture de fraises gariguette et mara des bois qui ne coule pas (sans additif) et dont la température d'arrêt de cuisson est au degré près, la densité perçue comme une humidité du biscuit roulé, l'exacte dose de citron qui viendra titiller la pistache, les cinq textures chocolatées qui se répondent et se complètent, le "craquounet" tellement indispensable, qui est le socle de plusieurs bûches, la pointe de fleur de sel, l'exacte progression dans les sensations qu'il a prévue. Ce travail peut durer de longs mois, en cherchant toujours la subtilité, a-t-il insisté. Ce que j'avais suggéré la dernière fois est encore ce que je ressens : une masse gigantesque de travail mais qu'on ne sent pas : on est tout au plaisir de la découverte gourmande car il nous EMERVEILLE par l'équilibre des goûts, des textures, la richesse de sensations que procurent ses gâteaux.

Il y eut aussi un kouign amann en stick qui m'a paru tout à fait supportable en termes de gras et de sucre voire même très plaisant (j'en ai goûté un tout petit morceau (il est déjà en vente), l'annonce d'un cake aux marrons (non goûté) dont il estime que la texture est encore plus aboutie que celle du merveilleux cake à l'orange de 2012. Alors moi, j'ai hâte de retourner à la Pâtisserie des Rêves pour une tarte à l'orange, un chausson aux pommes, peut-être un éclair au café...

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Le kouign amann en stick

Et comme la Pâtisserie et le Pâtissier sont généreux, on est repartis avec une petite mallette contenant une onctueuse boisson chocolat-noisette (une sorte de Cacolac de luxe, comme l'a suggéré une personne) et des cantuccini moelleux. Pour prolonger (et partager avec Monsieur) le plaisir...

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Ce fut aussi l'occasion de (aperce)voir une belle assemblée de délicieuses blogueuses : Agathe, Anne, Annika, Edda, Eva, Hélène, Mamina, Mercotte, Pascale, Rose, Sophie, et le tout aussi délicieux Dorian et quelques autres que j'oublie ou que je connaissais pas. Et grand merci à Camille pour l'invitation.

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17/09/2013

Combien ferait-on de km pour un restaurant ? (ou un merveilleux repas aux Bacchanales)

Parfois, on choisit un restaurant pour sa proximité, son côté pratique près du boulot ou de la maison. Parfois, on a repéré une adresse et on va à l'autre bout de la ville. Et parfois, on fait beaucoup plus de kilomètres pour un restaurant.
 
Je suis peut-être un peu foodista mais je ne fais pas partie de ceux qui font le tour des tables étoilées, je n'ai aucune intention de partir au Danemark pour un repas censé être inoubliable... Je ne pars pas à l'autre bout de la France pour cela (mais je suis quand même allée jusqu'à Sens pour le ravissement de Miyabi).

En revanche, je suis bien contente quand un prétexte, une bonne raison me rapprochent d'un lieu délicieux, je me réjouis et je suis prête à tordre un peu l'emploi du temps ou le parcours. Profiter d'un mariage pour faire une gourmande escale chez Saquana à Honfleur, d'un congrès pour réserver chez Olivier Roellinger à Cancale...

Ainsi, ayant planifié le court séjour en Ligurie (dont je vous parlais hier) et réalisé qu'il était plus simple d'y arriver via Nice, je me suis réjouie de la possibilité offerte de retourner, avec un détour pas compliqué, dans un restaurant dont j'avais un merveilleux souvenir, les Bacchanales de Christophe Dufau à Vence. Je réserve donc une table pour fin août.

On y avait déjeuné il y a trois ans. Le lieu a un peu changé avec une belle terrasse qui jouxte le jardin aromatique, le chef non. Enfin, je crois. Toujours aussi enthousiaste et passionné. Avec l'envie de partager sa quête des meilleurs produits de la région (il fait une cuisine locavore en se fournissant à moins de 250 km à la ronde) et de les préparer de façon inventive et gourmande. La cuisine nous régale, le cadre est enchanteur mais on apprécie tout cela encore davantage grâce à Christophe Dufau qui vient délivrer avec vivacité et bonne humeur son menu, expliquer les provenances des produits, puis vérifier que tout va bien, ajouter des surprises (chut, on a été un peu privilégiés).

Quand on est loin de chez soi dans un si bon restaurant, on prend le menu dégustation pour avoir le maximum de saveurs à découvrir.  Et on est servis ! Cela commence par de délicieux gressins accompagnés d'un pesto de persil (Bruno Verjus avait dégoté la recette si cela vous dit).

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On continue avec une merveilleuse petite meringue au jus de pomme et céleri avec du shiso qui ravit délicatement les papilles.

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Ca, c'est l'accueil. Ensuite vient l'amuse-bouche à proprement parler : un trio de glaces toutes délicieuses : olive verte, tomate, anchois : beaucoup de goût mais rien d'agressif.

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On sait que le repas va être copieux, pourtant, impossible de résister, en petites touches, au beurre à la sarriette !

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Ensuite, les entrées, les plats vont se succéder, délicieux et surprenants, beaux produits traités avec respect et embellis par les accords, les assaisonnements. Par exemple, le "Loup et langoustine de Méditerranée, aubergine confite", un délice marin.

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Il y a aussi des ingrédients inhabituels : une polenta de graines d'amarante avec le "Bœuf du Piémont, oignon de Vérone, feuilles et baies de cassis".  Chaque ingrédient est goûteux, l'ensemble étonne et ravit.

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Le fromage, c'est un chèvre frais des Courmettes enfumé en deux temps, qui arrive sous cloche (amusant, j'ai trouvé la recette en images, en anglais, très compréhensible).

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Les desserts sont de savoureux mélanges de goûts et de textures, "framboise et sésame noir", c'est un accord très réussi qui pourrait me donner des idées (modestement), "Mûre sauvage, chocolat noir, olive verte" aussi.

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Et il y  a encore quelques petites gourmandises, de délicates sucettes en dentelle, d'onctueuses truffes au caramel, comme si la fête ne devait pas s'arrêter. Et on resterait bien là, dans la douceur nocturne de fin août, à écouter le chef et à rêver d'inventer un autre voyage pour revenir bientôt... Merci chef !

(vraiment désolée pour la qualité médiocre des photos, pardon de ne pas mieux rendre hommage à l'harmonie des assiettes)

Pour compléter, si vous voulez quelques images animées, c'est

Et , Stéphanie parle très bien de ces Bacchanales.

 

Et vous, êtes-vous prêt(e) à des détours, des longues distances, pour un restaurant qui vous attire ? Ou choisissez-vous par hasard ou proximité ?

 

16/09/2013

Partir quand les autres rentrent.... (vacances d'été-épisode 3 : l'Italie et sa dolce vita)

Quelque temps avant l'été, nous avions décidé de partir passer quelques jours en Italie, comme on l'a déjà fait ces dernières années en Toscane ou à Camogli. Envie de tranquillité, de nature, de mer, de bien manger, de ne pas partir trop loin... J'ai trouvé un lieu qui me paraissait remplir ces conditions près de la côte ligure et nous somme partis au carrefour d'août et septembre. Le lieu s'est avéré encore bien plus plaisant que ce que l'on avait imaginé.

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L'endroit était en hauteur, avec la mer au loin, une piscine (évidemment !), beaucoup de coins où se poser pour lire, rêvasser... Pas d'autres activités à prévoir !

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Il y avait de somptueux petits déjeuners. Côté salé : un joli choix de charcuteries et fromages. Et côté sucré, que j'ai privilégié, un étalage fort appétissant d'une multitude de gâteaux, biscuits, confitures, tout cela fait maison, des fruits. Après avoir nagé, je me régalais sans me gaver en choisissant selon mes envies.

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A l'heure du déjeuner, on se contentait d'une salade sur place ou d'un panini, un toast.

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L'endroit était isolé (on avait loué une voiture) mais à proximité d'Imperia sur la côte ligure. On y allait en fin de journée, appréciant une promenade en bord de mer ou sur le port puis on s'attablait en terrasse pour un dîner de saveurs maritimes.

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Des pâtes aux crustacés et fruits de mer, miam !

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Des calamars aux courgettes

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Des pâtes à la lotte

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Des calamars farcis

On s'est régalés de bons produits frais. Seule petite frustration, côté glaces : on n'y avait pas forcément accès ou envie au moment opportun et on en a mangé une seule, pas emballante.

A propos de l'Italie et de la mer, un très beau billet de la fabuleuse Floriana à lire ici.

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Et cette fois, les vacances sont bien finies...

11/09/2013

Hippie, moi ? Non mais fan du granola de Woodstock !

Dans les années 70, j'étais fort jeune mais j'ai porté des pantalons pattes d'eph comme beaucoup. Et aussi des foulards indiens multicolores. Je me souviens très bien de ma découverte de Woodstock-le film intégral au ciné-club de mon lycée quand j'avais 13-14 ans. Je me souviens aussi d'un petit pélerinage dans le quartier hippie Haight-Ashbury à San Francisco des années plus tard. Ce doit être à peu près tout ce qui constitue mon "histoire hippie" !

Mais j'ai quand même eu envie d'acheter le petit livre "Peace 'n' food" d'Elsa Launay. Je me suis régalée de ses sympathiques commentaires avant de me plonger dans les recettes souvent appétissantes. Et, en hommage à mes jeunes années, j'ai fait le "granola de Woodstock", dont j'ai découvert l'histoire dans le livre : un granola devenu quasi-mythique puisqu'il aurait permis de nourrir 400 00 fans affamés. 

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Cela faisait longtemps que je repérais des recettes de granola deci-delà* mais il fallu cette anecdote pour que je me lance enfin. Celui-ci contient des flocons d'avoine (flocons 5 céréales pour moi), des amandes, des noix, du miel, du sésame, de l'huile de colza. Rien de compliqué, il suffit de mélanger, d'étaler, de cuire, de retourner à mi-cuisson. Résultat doré et croquant, un peu trop sucré à mon goût, je pourrai sans doute diminuer le miel la prochaine fois.

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Avec quelques fruits et du yaourt, ce fut en tout cas délicieux ! 

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Peace 'n' Food, d'Elsa Launay, éditions Alternatives

 

*Quelques pistes chez Clea, Clotilde, Marcia...

03/09/2013

On mange aussi avec les yeux : le souci du détail

Je répète souvent ici qu'on mange avec tous ses sens. Et, bien souvent, la vue est le premier sens mobilisé quand on mange. Pour informer, donner envie, faire saliver.

D'où l'intérêt de présenter joliment les plats, de recourir à une jolie vaisselle (pas forcément coûteuse), de soigner les harmonies de couleur...

Evidemment, on peut prendre des leçons du côté du Japon (et c'est peut-être une des raisons de la réussite des chefs japonais en France), où la beauté des assiettes fait parfois hésiter à les manger... Règne de l'éphémère !

Et cette esthétique du repas chère à Rosanjin, je l'ai retrouvée lors d'un déjeuner récent préparé par Monsieur avec une attention certaine aux détails.

La preuve en images :

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Et bien sûr ce fut le prélude à une délicieuse dégustation.

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Et vous, vous prêtez attention à l'aspect visuel de vos plats et à tous les petits détails qui le composent ?

26/08/2013

Replongeons-nous dans nos "vieux" livres de cuisine (épisode 1 : Chocolat & Zucchini)

Je me souviens du plaisir que j'avais eu il y a quelques années à la découverte et la lecture du livre de Clotilde Dusoulier, Chocolat & Zucchini. J'avais aimé le ton, les recettes, les conseils, la gourmandise. J'avais envie de quasiment tout goûter ! J'en ai réalisé beaucoup de plats au fil du temps.

Mais ces dernières semaines, plongeant dans ma bibliothèque culinaire, je me suis rendue compte que je l'ouvrais moins souvent ces derniers temps. Peut-être parce que, comme beaucoup, j'ai de multiples sources de recettes, papier ou numériques.

Peut-être aussi parce que je sens qu'il ne correspond plus tout à fait à la cuisine que pratique Clotilde aujourd'hui : il me semble qu'elle est devenue nettement plus bio-flexitarienne. Du coup, son blog propose un peu un autre type de plats. Ce que semble confirmer son dernier livre en anglais (dont on verra j'espère bientôt la traduction : il paraît que c'est en bonne voie) : il propose des recettes végétariennes (je l'ai juste feuilleté, je suis paresseuse, je préfère les recettes en français !).

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Toujours est-il que j'ai profité de la saison pour :

- découvrir une recette quasiment du placard que je n'avais jamais faite : du pain perdu aux tomates et parmesan, qui nous a ravis pour un dîner dominical.

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- me préparer un délicieux sandwich sardine-tomate (cette fois conforme à la recette) que j'ai savouré pour un tranquille déjeuner ensoleillé ;

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- refaire pour un autre déjeuner une salade que j'adore : poulet-pêches-noisettes ;

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Et vous, replongez-vous parfois dans vos livres de cuisine plus ou moins anciens ?

PS : décidément, beaucoup de recettes de Clotilde au programme ces derniers jours, j'ai aussi fait et adoré sa recette de chakchoukaultra-parfumée publiée sur son blog il y a quelques jours.

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23/08/2013

Encore, on en redemande ! (ou qu'attend-on d'un restaurant ?)

Début août, un nouveau restaurant a éclos dans le 9ème arrondissement de Paris, Encore. Et c'est encore un restaurant de cuisine française avec un chef japonais : on ne les compte plus ! J'avais décidé de ne plus trop me laisser influencer par le buzz, n'est-ce pas, mais il ne s'agissait même pas de cela, juste quelques rares retours sur le net par des Parisiens éventuellement anglophones (merci Clotilde pour le lien) n'ayant pas déserté. Et l'idée qu'il pourrait devenir nettement plus difficile de réserver à la rentrée m'a fait réfléchir.

Etant justement en balade dans le 9eme, je passe devant le 43 rue Richer vers 11h00 du matin et je bavarde avec la fort sympathique serveuse. La carte est attrayante et j'apprends que le restaurant fermera pour quelques jours de congé le soir-même. Du coup, plus d'hésitation, je réserve pour 19h45 !

Le soir venu, on apprend que :

1. le menu prévu à 40 euros (4 plats) passe à 50 euros (5 plats + amuse-bouche) mais bon, on n'a pas vraiment le choix, on est là, on reste !

2. cela ouvre finalement à 20 heures mais le sommelier nous tient agréablement compagnie.
Nous voilà attablés et c'est à un fort joli voyage gastronomique que nous sommes conviés.

Les intitulés* ne disent pas tout de la richesse et de l'harmonie des parfums multiples de chaque plat.

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Gaspacho piquant qui réveille les papilles avec vivacité

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Bonite à peine saisie avec diverses betteraves et du pourpier : une merveille !

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Aubergine, brie et huitre végétale, étonnant accord qui "fonctionne" très bien

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Bar, pomme de terre, sorbet à la salicorne : le régal continue !

 

Surprenant et moelleux agneau en diverses façons, fruits rouges (lphoto ratée, le jour tombe !)

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Pêche en gelée et sorbet poivré

 

Après tout cela, clairement, on n'avait plus faim mais on avait comme une envie que cela se prolonge, ces jolies découvertes, ce plaisir du goût. On a beaucoup aimé le raffinement de la présentation, la précision des goûts, l'originalité des accords, la chaleur du service, ... Donc on a hâte d'y retourner même si ce n'est pas vraiment donné (on attend que se confirme la politique de prix...). En tout cas, il est clair que le chef est talentueux !

Et cela m'amène à clarifier une nouvelle fois ce qui me fait aller au restaurant et m'y plaire :

- pas par paresse, c'est rare,

- pas par manque d'idée pour cuisiner,

- pas pour manger comme à la maison, surtout pas,

- pas pour trouver de l'ultra-basique.

Non, pas pour toutes ces raisons, mais pour :

- être étonnée par des accords de goût que j'ai rarement ou jamais goûtés,

- être régalée de plats que l'on ne sait pas/veut pas cuisiner,

- être séduite par des belles assiettes et des plats raffinés,

- être emballée par des bouchées délicieuses,

- faire confiance à la créativité et à l'expérience d'un chef,

- passer un bon moment

Pour tout cela, je préfère aller au restaurant moins souvent mais pas par hasard.

Et vous, pourquoi allez-vous au restaurant ? Avez-vous fait de belles découvertes récemment ?

 

*Voilà le menu détaillé décrit par le chef Yoshi (trouvé sur un blog) : 

gaspacho légumes d’été au épicés, fève de cacao, cassis, huile de konbawa.

bonite de ligne de la nuit st jean de Luz marinée (fumée au foin, peau brûlée) betteraves cuits/crus, herbes aromatiques, pourpier d’été.

aubergines, brie, oyster leaves (3 variétés différentes cuits, brie de Quatrehomme).

bar de ligne de Noirmoutier ou truite de Banka, glace salicorne citronnée et pimprenelle, girolles de Corrèze, pommes de terre nouvelles charlotte, jus de veau à l’huile de noisette.

carrée de mijoté d’agneau de pré-salé du mont st michel et pied de cochon, tomates, courgettes zéphie et fruits d’été, jus d’olives noires et jus à la livéche.

pêche de vigne compote-poêlée en gelée de verveine, sorbet poivre de Timut.

 

 

 

22/08/2013

Buller, boire du thé et du café, se balader... (vacances d'été-épisode 2 : Paris)

J'ai passé une partie des vacances à Paris, à continuer à lire, à ne rien faire, me promener quand le temps était clément, boire du thé, souvent chaud, parfois froid (chez moi) et du café (dehors). Et manger dedans ou dehors, en jonglant entre les envies de cuisine et les restaurants rarement ouverts.

Cet été vacant parisien m'a permis de :

- Pratiquer une activité que j'adore, quasi-inépuisable et gratuite, me promener dans Paris, les yeux en l'air pour regarder les variations de l'architecture.

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- Me faire complètement tremper comme je ne l'avais jamais été par une pluie battante (en tee-shirt) et ne pas râler (sur le chemin de la piscine, c'est moins gênant !),

- Savourer des pâtes délicieuses préparées par Monsieur, riches en goûts se répondant à merveille : aubergine, pignons, citron, anchois, ...

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- Découvrir avec bonheur une nouvelle adresse qui vient d'éclore début août et ira sûrement loin, Encore, restaurant tenu par un jeune chef japonais (j'y reviens plus en détail dès demain).

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- Avoir le plaisir de déjeuner en amicale compagnie, plaisir trop rare en temps normal du fait de mes consultations à l'heure du déjeuner : il y eut un agréable déjeuner à l'Essentiel par exemple, "annexe" bistrotière du Villaret où nous nous étions régalés il y a quelques années.

- Aller de square en jardin en en découvrant sans cesse, pas étonnant car, me dit une amie, le baron Haussmann voulait faire en sorte que tout Parisien ne soit qu'à quelques minutes de marche d'un espace vert. J'ai ainsi découvert le mignon square Giacometti (mais pourquoi donc a-t-on planté uen poubelle en plein milieu ?!) près de la bucolique rue des Thermopyles, dont le nom mystérieux a pu ainsi trouver une réalité.

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- Tomber au hasard de la promenade sur l'impasse Florimond où vécut longtemps Georges Brassens, que justement nous réécoutions quelques jours auparavant.

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- Entamer la lecture du passionnant "testament" d'Irvin Yalom, "L'Art de la Thérapie", qui se veut une sorte de "Lettres à un jeune psychanalyste".

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- Etre horrifiée par l'augmentation (en tout cas dans mon esprit) des prix du thé chez Mariage Frères (11 euros pour un thé "basique" !), que je tenais jusque-là pour un lieu plaisant et calme pour lire ou se rencontrer et me promettre de ne plus y retourner.

- Flâner sur les berges de Seine archi-tranquilles en matinée.

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- Me poser fréquemment aux terrasses des cafés pour un simple "petit noir" ou le même accompagné d'une tartine quand je n'ai pas pris de petit déjeuner et que le déjeuner est encore loin.

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- Goûter enfin le "Grand Cru Vanille" créé par Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves (enfin, une petite bouchée, il faudra que j'y revienne...) et être étonnée, charmée, bluffée par le goût de ce gâteau.

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- Savourer un délicieux éclair fortement caféiné à la plaisante terrasse de la Maison du Chocolat à la Madeleine (ouverte jusqu'à fin août), servi aimablement avec un verre d'eau et un petite bouchée à découvrir, et on peut rester là aussi longtemps qu'on le souhaite.

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J'ai donc été pour une partie des vacances ce que les Américainc appellent une "staycationer" : une vacancière chez elle (mot découvert dans "A Nous Paris") et ce fut un plaisir.

Et vous, il vous arrive de passer ainsi des vacances "à la maison" sans corvées ? Quelles sont alors vos activités-plaisir ?

18/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ? Des glaces bien sûr !

En été, on mange des glaces. A part quelques personnes qui n'aiment vraiment pas ça. Ou d'autres qui se privent de ce plaisir rafraîchissant par peur des calories associées... Certains en mangent toute l'année, comme les Italiens. Je fais pour ma part plutôt partie des consommateurs saisonniers. Bien sûr, on peut en acheter de gros pots à stocker au congélateur mais je ne suis pas suffisamment fan et j'ai plutôt envie de variété (pour les glaces comme pour le reste !). Alors je me tourne plutôt vers l'offre des glaciers, pâtissiers, ... qui est malheureusement hors de prix ! Quant au débat calorique sur le choix glace ou sorbet, il me rappelle celui sur le chocolat noir ou le chocolat au lait : on prend celui qu'on aime moins pour être sûr(e) d'en manger moins ! Non, oubliez les calories, mangez ce qui vous fait plaisir mais observez la baisse du plaisir gustatif qui commanderait d'arrêter... Comme je l'ai déjà dit ici, je préférerais des glaces petit format et petit prix mais ce n'est pas trop la tendance...

Voici un petit panorama très SUBJECTIF et pas du tout exhaustif de quelques expériences glacées vécues cet été.

J'ai adoré la glace Paris-Brest de Philippe Conticini à la Pâtisserie des Rêves (uniquement à la boutique rue du Bac), d'abord parce que je suis fan de praliné et ensuite parce que c'est plus qu'une glace, toute une composition, avec la glace, du praliné coulant, des éclats de noisette, des mini-choux. Il y a aussi une glace au Saint-Honoré fortement vanillée (Monsieur a beaucoup aimé) et une autre à la tarte au citron (pas goûtée) (4,70 euros le "petit" pot, déjà bien conséquent).

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J'ai bien aimé une glace au café au goût puissant dégustée à la terrasse de la Maison du Chocolat près de la Madeleine, je n'ai pas goûté d'autres parfums cette année. La composition, que j'ai demandée, comporte pas mal d'additifs naturels (pour stabiliser...) mais est-ce vraiment important pour une consommation occasionnelle ?

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Je suis retournée après une longue absence chez Martine Lambert. Les parfums que j'ai choisis (framboise et mangue) étaient absolument délicieux, avec l'impression (je dois me répéter) de manger le fruit glacé) mais ces glaces sont vraiment très chères (deux boules pour 5,20 euros !).

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J'ai fini par retourner chez Grom, face à l'insistance de Monsieur qui adore leurs glaces et je me suis régalée de framboise (mais je garde un faible pour celle de Martine Lambert, plus fruitée) et de délicieuse noisette très parfumée comme celle qu'on mange en Italie (le petit pot deux parfums 3,70 euros).

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Je suis aussi allée par proximité montmartroise manger une glace chez Amorino, ce qui m'arrive très rarement : ce ne sont certes pas les meilleures glaces du monde (la noisette est très en-deçà de Grom) mais on a un petit pot généreusement garni d'autant de parfums que l'on souhaite (déconseillé d'aller au-delà de trois à mon avis !) pour 3,50 euros.

J'aurais bien aimé goûter les créations du Bac à Glaces dont "Mlle Moutarde" dit tant de bien mais c'était fermé la majeure partie d'août.

J'ai été curieuse de dénicher des glaces qui avaient été évoquées sur le site du Ministère de l'agriculture, riches en fruits, celle de Terre Adélice, et j'ai trouvé quelques adresses où elles seraient disponibles à Paris mais je n'ai pas encore essayé.

Bien sûr, il y a aussi Pozzetto (j'en ai un excellent souvenir), Raimo (jamais goûté et visiblement très cher), Pascal le Glacier (délicieux mais excentré), ...

NB : Bon, je vais parler aussi de ce qui fâche, même si j'évite habituellement de le faire :

- grosse déception chez Mary Gelateria, que je découvrais enfin : glaces manquant de parfum, trop sucrées à mon goût, pot minuscule au regard du prix (3,90 euros pour deux parfums).

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- Déception aussi avec la glace au sésame noir de la Mère de Famille : depuis le temps que j'en entendais parler, je pensais être transportée dans mes meilleurs souvenirs du Japon en la matière, eh bien non, ce n'était qu'une pâle copie... (3 euros la boule).

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Et vous, quelles sont vos glaces favorites de l'été ?