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16/12/2010

Connaissez-vous la charge mentale des femmes ?

J'ai participé dernièrement à un repas autour du journaliste David Abiker, dans le cadre d'HEC au Féminin. Les relations homme-femme le passionnent et il a parlé de façon intéressante de la charge mentale des femmes. De quoi s'agit-il ? Non seulement, les études le montrent année après année, les femmes assument une grande majorité des tâches liées à la maison, aux enfants, ... Mais, de plus, en dehors de ces moments, une partie non négligeable de leur énergie mentale est consacrée à penser à tout ce qu'elles ont à faire, ce qu'elles ne doivent surtout pas oublier, ... Il y a consacré un article sur son blog.

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Cela m'a fait penser aux ateliers que j'organise autour de la préparation des repas. Un des sujets qu'on évoque dans ces ateliers est la délégation. De même qu'on apprend à déléguer quand on a des responsabilités en entreprise, on peut déléguer certaines activités liées au repas, à son conjoint notamment, ou aux enfants. Mais beaucoup de femmes ont du mal à le faire, souvent parce qu'elles considèrent qu'elles feront mieux, que ce sera plus vite fait que d'expliquer, ... Toujours le souci de perfection qui anime de nombreuses femmes.

David Abiker racontait ainsi avec humour que c'est très difficile pour une femme de voir son conjoint ramasser la tétine du bébé, l'essuyer négligemment sur son pantalon et la remettre dans la bouche du dit bébé. Alors qu'il est fort peu probable que cela mette en danger sa santé. Mais les femmes ont pour la plupart beaucoup de mal pour lâcher prise sur ce type de sujets. De plus, nous disait-il à juste titre, elles sont entrainées en cela par le marketing et la pub : ceux-ci les renforcent dans l'idée de ce que devrait être une bonne mère et les fait culpabiliser par exemple en matière d'hygiène pour leur faire consommer des produits qui les aideront à assumer ce rôle.

Alors, Mesdames, pensez à ce que vous pourriez confier à autrui en matière de repas et autres tâches, libérez-vous un peu la tête et prenez un peu de temps pour vous.

09/12/2010

Maigrir, C dans l'air mais pas forcément clair

Je voudrais revenir un peu sur la discussion entre Gérard Apfeldorfer et Pierre Dukan qui a eu lieu dans le cadre de l'émission C dans l'air vendredi dernier.

Quand je vois ce type d'émission, je me réjouis que cette approche alternative aux régimes, défendue par le G.R.O.S. soit entendue du grand public. Mais en même temps, j'ai l'impression que cela suscite quelques malentendus.
- Comme on interroge Gérard Apfeldorfer, qui est psychiatre, cela pourrait donner à penser que toutes les personnes en difficulté avec leur alimentation sont des cas pathologiques. Non, bien sûr ! De nombreuses personnes ont pris du poids au fil des ans consciemment ou non, ont peut-être enchaîné des régimes à répétition, avec reprise des kilos perdus, mais cela reste une question alimentaire.
- On pourrait croire aussi que, si on a grossi, il faut accepter son poids si on abandonne les régimes. Non plus ! Ou en tout cas, pas toujours.

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Avoir du plaisir à manger une pomme comme ceci...

Chaque personne est différente et a une histoire alimentaire qui lui est propre.
Si on a pris du poids car on mange trop par rapport à ses besoins, on peut commencer par revenir à l'écoute de ses sensation de faim et de rassasiement et on diminuera ainsi les quantités et donc l'apport calorique global sans se priver.
Une fois ce travail fait, il arrive souvent qu'on constate qu'on mange sans faim, soit machinalement, soit par habitude, soit pour chercher du réconfort ou fuir certaines émotions. Beaucoup de personnes cherchent du plaisir dans la nourriture quand " ça va mal". On peut alors engager un travail sur ses émotions ou son stress sans forcément aller voir un psy, au moins en première approche (mais il ne faut pas avoir peur du psy non plus).

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... ou comme cela, sans culpabilité, en la savourant

Plusieurs solutions sont envisageables :
- se débrouiller seul(e) car on se connaît bien, ou l'on a l'habitude de s'écouter, ou l'on a déjà appris à faire un travail sur soi.
- consulter le site www.gros.org qui donne de nombreuses explications et analyses,
- lire des ouvrages qui vont aider à prendre du recul (quelques suggestions ci-dessous*),
- si on ressent le besoin d'une approche plus personnalisée, d'un échange, d'un accompagnement pour amorcer le changement, aller voir un praticien du G.R.O.S (médecin nutritionniste ou diététicienne) ou un professionnel de santé dont vous savez qu'il a ce type d'approche globale du comportement alimentaire, quelqu'un qui ne vous donnera pas un régime mais vous aidera à comprendre et avancer dans la voie du changement.

Tout cela pour revenir à une alimentation intuitive et plaisante qui permette d'atteindre son juste poids.

*quelques suggestions (pas du tout exhaustives) de lectures :
Pour aider à avoir une vision globale du comportement alimentaire :
- Mangez en paix de Gerard Apfeldorfer,
- Maigrir sans regrossir, est-ce possible, de Jean-Philippe Zermati

De façon plus ciblée, pour comprendre le rôle des émotions dans les prises alimentaires :
- Lorsque manger remplace aimer, de Geenen Roth
- Les kilos émotionnels, de Stéphane Clerget
- Gérez vos émotions, perdez du poids, de Roger Gould (un peu compliqué à utiliser me semble-t-il)

Pour se détacher de l'obsession de la minceur,
- A 10 kilos du bonheur, de Danielle Bourque.

07/12/2010

Diversité : s'accepter avec style !

mode.jpgJ'aime beaucoup le blog modepersonnel(le) d'Isabelle Thomas, son regard décalé sur la mode, son ton décomplexant, ses magnifiques photos. C'est en le lisant que j'ai eu l'idée de faire appel à Lucile Prache pour refaire ma bannière. Et c'est grâce à Lucile Prache que j'ai rencontré Isabelle Thomas. L'étonnant, c'est que, après avoir baigné pendant des années dans le monde de la mode et en être passionnée, elle n'est pas une accro à la minceur à tout prix et elle accompagne avec joie ses clientes, quel que soit leur gabarit.

Nous avons échangé sur cette dictature de la minceur qui fait tant de mal aux femmes, sur cette difficulté qu'elles ont souvent à s'accepter. Cela lui a donné l'idée d'un article qu'elle vient de publier, qui fait un écho à celui que j'ai écrit sur la diversité. A lire, ainsi que les nombreux commentaires plutôt d'accord avec nous.

04/12/2010

Vive la diversité !

Chaque femme (les hommes aussi bien sûr) a son corps naturel, génétique, qui lui donne,  :
- sa morphologie, sa silhouette : grande, petite, menue, carrée, ... Et, de même qu'on a une certaine taille, des yeux bleus, marrons, ..., on a un certain poids naturel.
- son métabolisme : notre propension à "consommer" l'énergie plus ou moins vite que nous absorbons.

Si on mange une alimentation variée, en fonction de sa faim, on maintient ce poids naturel. Notre corps est une mécanique très bien régulée qui sait très bien ce dont elle a besoin. Le problème, c'est que beaucoup de femmes n'acceptent pas ce poids et cette silhouette et elles pensent qu'elles peuvent faire ce qu'elles veulent de leur corps. Cela notamment pour être aussi minces (pour ne pas dire maigres) que les filles des magazines.

Si on n'accepte pas son corps, on peut :
- le modifier en partie par la pratique du sport ce qui représente beaucoup d'efforts (voyez par exemple comment Madonna a façonné son corps avec des milliers d'heures de gym). On peut le faire à condition que ce soit aussi pour le plaisir et sans que cela devienne une obsession.
- le rendre plus mince qu'il n'est naturellement, par des régimes restrictifs. Comme cela n'est pas naturel, cela nécessite un contrôle strict, le fait de ne pas manger à sa faim, de se priver de certains aliments. On peut y parvenir mais on n'arrivera à maintenir ce sous-poids qu'au prix d'efforts permanents, de frustrations et parfois d'une attention obsessionnelle à ce qu'on mange. Cela peut notamment faire perdre le plaisir de la convivialité familiale ou amicale.

Aujourd'hui, on sait par des études scientifiques que les régimes ne marchent pas durablement. A chaque régime, on prend un peu plus de poids. Et on développe mal-être, culpabilité, baisse de l'estime de soi, obsessions alimentaires, tout cela nécessitant beaucoup d'énergie mentale qui pourrait être mieux utilisée ailleurs.

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Une campagne pour la diversité des corps an Québec en 2009

Cela en vaut-il vraiment la peine ? Pourquoi vouloir être toutes pareilles, comme formatées ? Combien de patientes me disent aujourd'hui : "Si seulement je pouvais retrouver le poids que j'avais quand j'ai commencé mon premier régime car je me trouvais trop grosse alors". Quand elles revoient les photos d'alors, elles réalisent qu'elles étaient seulement "normales". Mais les images de minceur omniprésentes, ou parfois des commentaires déplacés de l'entourage, les avaient convaincues du contraire. Alors, si vous avez des filles adolescentes, si vous êtes une jeune adulte, ne commencez pas le premier régime ! Réconciliez-vous avec votre corps, chouchoutez-le, soignez-le, habillez-le joliment sans le cacher. Et vous ne vous en porterez que mieux !

25/11/2010

Un rapport officiel de l'ANSES sur les dangers des régimes

Fotolia_regime2.jpgEnfin un rapport sur les dangers des régimes qui va peut-être nous aider, mes collègues et moi, à convaincre les personnes de ne plus entreprendre de régimes pour perdre du poids mais de travailler à une modification durable de leurs habitudes alimentaires. C'est l'ANSES (ex-AFSSA fusionnée avec l'AFSSET) qui vient de publier ce rapport, basé sur les travaux d'une expertise collective, qui a analysé les principaux régimes en vogue*.

En résumé, la conclusion est que les régimes amaigrissants pratiqués sans les recommandations ni le suivi d'un spécialiste (par exemple les régimes diffusés par les livres ou internet) présentent de nombreux risques pour la santé. Ils perturbent le fonctionnement normal du corps et peuvent avoir un impact sur les os, le coeur, les reins par les privations ou les surconsommations de certains nutriments qu'ils proposent. Ils peuvent aussi entraîner des perturbations psychologiques et des troubles du comportement alimentaire. De plus, le rapport souligne le paradoxe que les régimes entrainent une reprise de poids dans la durée, éventuellement supérieure à la perte (un cercle vicieux à l'origine du fameux yoyo : l'obésité commence parfois par un tout petit régime).

Je vais lire le rapport de façon plus approfondie et vous en reparlerai. D'ores et déjà, une petite remarque aux pouvoirs publics : si autant de personnes se tournent vers internet ou les livres, c'est peut-être qu'ils n'ont pas les moyens de consulter un spécialiste, nutritionniste ou diététicien. A quand un remboursement des consultations de diététique ?!

Le rapport complet "Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement" est sur le site de l'ANSES. Il fait 160 pages : si vous voulez un peu moins, il y a un dossier de presse plus synthétique.

*Les régimes qui ont été étudiés sont les plus populaires (en termes de fréquentation internet ou de livres) : Régime du Dr Atkins, Régime Californien du Dr Guttersen, Régime « Citron détox », Régime de la Chrononutrition du Dr Delabos, Régime du Dr Cohen, Régime du Dr Dukan, Régime du Dr Fricker, Régime Mayo, Régime Miami du Dr Agatston, Régime Montignac, Régime du Dr Ornish, Régime Scarsdale du Dr Tarnower, Régime de la Soupe au chou, Régime Weight Watchers, Régime Zone de M. Sears.

14/11/2010

Pourquoi maigrir vite ?

C'est une question que je me pose souvent quand des personnes me consultent et veulent absolument perdre du poids vite. Rares sont celles qui ont un événement majeur, un mariage, une tenue ou il faut absolument rentrer ... pour justifier cela. Alors pourquoi ?

Est-qu'à partir du moment où l'on a pris la décision de s'occuper de son poids, on ne se supporte plus ?
Est-ce dû à notre monde actuel où tout doit aller vite ?
Est-ce que la perte de poids rapide est le seul indicateur jugé valable de l'intérêt d'une démarche diététique ?

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Mais comment perdre en quelques semaines ces kilos qu'on a le plus souvent accumulés sur des années ? Même des femmes qui ont entrepris de nombreux régimes, qui ont vécu le yoyo correspondant de leur poids, qui se disent "vaccinées" contre les régimes, réclament souvent de la rapidité "pour rester motivées".

Le problème, c'est que maigrir vite, cela veut dire souvent ne pas passer le temps nécessaire sur la compréhension des causes de sa prise de poids. Ne pas prendre un véritable recul sur ses habitudes alimentaires et donc ne pas mettre en place les leviers pour changer réellement sa façon de manger (sans frustration). Et si l'on ne fait pas ce travail, comment maintenir son nouveau poids dans la durée, si ce n'est au prix d'un terrible contrôle ?

Je ne promets pas aux personnes qui viennent me voir qu'elles vont maigrir vite. Je ne leur dis pas que cela va être nécessairement long non plus. Chaque personne a son histoire alimentaire, son environnement, son mode de fonctionnement, son envie de s'écouter davantage et tout cela joue un rôle. Je leur montre au fur et à mesure du travail fait ensemble les changements qu'elles opèrent dans leur comportement pour que cette capacité à changer les soutienne à poursuivre la démarche engagée même si elles ne perdent pas 5 kg en 1 mois !

Et vous, pouvez-vous témoigner sur cette nécessité de maigrir vite ?

10/11/2010

Anticiper, c'est être gourmand (e) !

Anticiper, penser un peu à l'avance à ce que l'on va manger, ce n'est pas forcément être rigide, planificateur ou obsédé (e) par la nourriture. C'est aussi être vraiment gourmand (e).

Car qu'est-ce que cela signifie ? Cela veut dire par exemple :

- garder une place pour le dessert, quand on est amateur de sucré, et donc ne pas arriver au moment du dessert en étant complètement rassasié (e). C'est cela qui permettra de l'apprécier vraiment, d'en tirer tout le plaisir gustatif. Que ce soit au restaurant en regardant la carte côté desserts au début du repas, chez des amis faiseurs de bons desserts en se renseignant sur l'ensemble du menu, ou chez soi, on peut anticiper un peu pour avoir du plaisir de bout en bout du repas et au final, ne pas trop manger.

 Pour ma part, j'aime beaucoup les desserts et je les prends en compte dans la composition du repas. Ainsi, il y a quelques jours, j'ai grandement apprécié un dessert parce que j'avais mangé un plat de taille raisonnable. C'était dans un restaurant de cuisine classique, bien exécutée, "Le Violon d'Ingres". Ce savoureux dessert était une poêlée de fruits de saison avec une brioche perdue et une glace au miel et pignons. Il y avait une compotée de figues, des figues fraîches, des coings délicieusement confits, une boule de glace et un morceau de brioche comme du pain perdu. C'était un dessert consistant et je l'ai apprécié avec beaucoup de gourmandise car j'avais encore de l'appétit pour lui. Si on aime le fromage, c'est pareil, on y pense un peu avant pour avoir encore faim quand il arrive sur la table.

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- faire un repas léger avant un bon dîner pour préserver sa faim et pouvoir d'autant mieux apprécier ce dîner. Il ne s'agit pas de s'affamer, surtout pas, sinon on ne tiendra pas jusqu'au dîner, mais de doser son repas ou un éventuel petit goûter pour avoir suffisamment faim au moment du dîner. Il ne s'agit pas de "faire attention" mais d'être attentif à ses besoins et ses envies. Mettre en phase sa faim et ses occasions de bien manger, c'est avoir encore plus de plaisir gourmand.

- ne pas se jeter sur l'apéritif quand on est invité (e) à dîner. C'est dommage d'arriver à table en n'ayant déjà plus faim car on a dévoré des biscuits apéritif, canapés et autres cacahuètes. Car, le plus souvent, on va manger quand même à table mais sans grand plaisir car on sera déjà rassasié (e). Cela veut dire ne pas arriver affamé (e) à l'apéritif, ne pas manger machinalement en discutant ou en pensant à autre chose, ne pas s'interdire ces aliments car cela augmente le risque de "se lâcher" lorsqu'on se trouve face à eux. Mais on goûte ce qu'on aime et on attend sereinement le dîner (malheureusement, certains apéritifs durent plus d'une heure et je conçois que cela soit un peu difficile mais il y a sûrement autre chose à faire que manger !).

Tout cela, cela veut dire se connaître, se connecter à sa faim pour savoir l'évaluer, adapter ce que l'on mange à son appétit, sans se priver, sans s'affamer. Vous verrez, tout est meilleur quand on a faim. Et quand on ne mange pas trop, on maintient son poids !

07/11/2010

Les plaisirs gourmands ont un an !

Les plaisirs gourmands ont un an. En effet, c'est le 7 novembre 2009, à l'occasion d'un déjeuner d'anniversaire, que je décidais de vous donner chaque jour un plaisir gourmand personnel. Pas d'égocentrisme dans cette démarche ni de volonté de donner à voir un modèle alimentaire. Mais une envie de vous montrer de facon concrète que le plaisir de manger, qui est au coeur de ma pratique de diététicienne, peut faire partie du quotidien et n'est pas réservé aux fêtes, week ends, invitations... De vous inciter à être vous-mêmes gourmand(e)s le plus souvent possible.

A l'époque, je m'étais fixé de tenir pendant un an. Histoire de créer une dynamique pour être présente plus souvent sur mon blog qui à l'époque somnolait un peu, Je n'étais pas sûre d'y parvenir. Cela me semblait nécessiter une certaine discipline. Un an après, pari réussi, je peux le dire. Hormis quelques périodes de vacances, j'ai été fidèle au rendez-vous chaque jour. La fréquentation de ce blog n'a cessé de progresser (cf courbe du nombre de pages vues ci-dessous) notamment grâce à ces plaisirs gourmands quotidiens. Accros de la cuisine ou adeptes du manger simple, vous semblez les apprécier d'après vos commentaires. Je vous en remercie sincèrement. Je suis vraiment très heureuse quand ce que j'écris ou montre vous intéresse, vous donne des idées, voire vous fait saliver ! En ce qui me concerne, ils m'ont donné confirmation que mes habitudes alimentaires étaient vraiment variées au fil des envies, des saisons, des occasions.

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Eh bien, au risque de décevoir peut-être certain(e)s, j'ai décidé de changer ! Car je déteste la routine et je ne veux pas que cela puisse le devenir. Les plaisirs gourmands ne vont pas disparaître bien sûr, car j'ai plaisir à les partager avec vous. Ils seront encore souvent là mais ils ne seront plus quotidiens. Je me fixe une nouvelle étape : continuer à être présente (quasiment) tous les jours, mais avec une variété de thèmes : outre les plaisirs gourmands, vous donner plus souvent des informations sur l'actualité de l'alimentation, des réactions sur des événements ou des lectures, des éclairages sur des aliments, des réflexions sur la relation à l'alimentation,... Bref, encore plus de variété gourmande ! J'espère que vous me suivrez dans cette voie.

14/10/2010

Stop au sport contrainte !

Pourquoi faire du sport ? Pour le plaisir ou par nécessité ? J'ai déjà évoqué ce sujet mais j'y ai repensé récemment pour plusieurs raisons :

Il y a quelques semaines, dans un article du Monde à propos des clubs de remise en forme "lowcost", le directeur d'une grande chaîne du secteur affirmait qu'un grand avenir était promis aux salles de sport car "la France est en retard par rapport à d'autres pays, le sport y est vécu comme un loisir alors qu'ailleurs, il est perçu comme quelque chose de nécessaire pour se maintenir en forme". Ce genre d'affirmation me fait frémir ! On serait en retard sur les autres pays européens et ce serait un tort ! Mais s'il en est du sport comme de l'alimentation, n'imitons surtout pas le modèle anglo-saxon qui est fonctionnel, utilitaire, et non de plaisir, d'envie, de partage.

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Je vois quasiment tous les jours des personnes qui 1, 2, 3 fois ont pris des abonnements coûteux dans des salles de gym et les ont lâchés au bout de quelques séances. Ou d'autres qui se forcent à y aller sans aucun plaisir.  En revanche, donnons et trouvons l'envie de bouger par l'expérience de sports ludiques, plaisants, stimulants.

Par ailleurs, lors d'un déjeuner récent un week-end, j'ai entendu à une table proche une jeune femme stressée dire avec mauvaise humeur à son compagnon : "C'est déjà assez dur d'aller faire du sport, si en plus il faut y aller avec un tel...". Cela avait vraiment l'air d'être la pire corvée !

Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas avoir d'activité physique. Mais quelle est votre motivation ? En avez-vous vraiment envie ? Si vous vous dites "il faut" faire du sport, remplacez-le par "j'ai envie" et voyez si cela colle. Votre motivation ne devrait pas être de maigrir, cela ne suffira pas à vous motiver durablement ni ne sera probablement très efficace. Il vaut sans doute mieux comprendre ce qui vous a fait prendre du poids et agir sur votre alimentation. En revanche, être bien dans son corps, dépenser de l'énergie, se détendre, évacuer son stress, s'amuser, se sentir bien, tout cela, le sport peut le permettre.

Alors, prenez le temps de trouver une activité qui vous plaise et aussi qui soit adaptée à vos contraintes (d'emploi du temps, de transport, d'argent). Et pratiquez-la pour le plaisir.

12/08/2010

Comment se passent les consultations ? ?

La première consultation, après la prise de rendez-vous, est consacrée à une écoute approfondie des habitudes alimentaires de la personne, son histoire alimentaire, ses goûts, ses préférences, son mode de vie, sa relation à la nourriture, ses éventuels régimes auparavant, les raisons perçues d'une prise de poids, ...   Cette consultation dure entre 1h00 et 1h15. A l'issue de cette consultation, on commence à tracer les grandes lignes du travail qu'il y aura à conduire ensemble.

Lors de la deuxième consultation, qui dure environ 1 heure, nous approfondissons certains aspects, éventuellement sur la base d'un "carnet alimentaire" que je donne parfois à la fin dela première consultation, pour noter ses consommations alimentaires et un certain nombre de points à observer. Sur cette base, on précise le programme de travail. Celui-ci n'a rien de définitif, il peut bien sûr être amené à évoluer en fonction des consultations suivantes, selon la façon dont les choses se passent.

Entre deux consultations, on se met le plus souvent d'accord pour que la personne réalise un "travail", une réflexion, des observations, des exercices, ... , afin de faire progressivement évoluer son comportement face à l'alimentation, dans les domaines où un besoin a été identifié. Cela passe beaucoup par l'expérimentation, nettement plus utile pour enclencher un changement d'habitude que des grands discours. Il peut s'agir par exemple, de retrouver la sensation de faim, de savoir s'arrêter de manger, de répondre à ses émotions, son stress, ... autrement qu'en mangeant, de se réconcilier avec des aliments qu'on s'interdit, ...

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Réapprendre à manger une pâtisserie, sans culpabilité mais avec attention, peut être un des sujets abordés

Dans certains cas, j'aide également les personnes, si besoin, à diversifier leur alimentation, en leur  donnant des conseils pratiques, des idées, des astuces. 

Le rythme que je propose en général est d'une consultation toutes les deux semaines au début puis c'est davantage espacé, sauf souhait particulier de la personne. Les consultations suivantes durent environ 45 minutes.  Le prix de toutes les consultations est 50 euros.

Les consultations de diététicienne ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. De nombreuses mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant des consultations.