20/12/2011
Repas de fête sans excès : je l'ai fait !
Ce dimanche, c'était repas festif en famille pour cause d'anniversaires multiples et de Noël anticipé. L'occasion de mettre en pratique ce que je vous répète : pas question de rester dans la théorie, je m'applique bien sûr à moi-même mes préceptes ! s'écouter, se faire plaisir, savourer, réguler, ... Récit.
Le repas commença comme c'est souvent le cas par un apéritif avec petits fours salés. Envie d'en déguster quelques-uns car je les sais bons (plus tentants que des cacahuètes) mais sans se laisser influencer par le plat qui passe et repasse : je sais que la suite est copieuse.
Mais les hôtes ont été raisonnables et ont conçu un repas où la liberté règne en maître, prenez-en de la graine si vous êtes maître de cérémonie !
Nous commençons par du foie gras de canard et du saumon fumé, de grands classiques, accompagnés de pains divers. Chacun se sert et se ressert comme il l'entend, nulle obligation de finir le plat. Alors, se servir une petite part de chacun, goûter, apprécier, savourer, ne pas manger trop de pain, ne pas forcément y revenir ou très légèrement (en revanche, emporter une tranche de saumon fumé en pensant qu'il fera bonne figure dans le sandwich du lendemain !).
Ensuite, les hôtes ayant considéré que cette entrée riche peut aussi faire office de plat, ce qui ne me gêne aucunement, on passe directement aux légumes : assortiment délicieux d'haricots verts, pommes dauphine et girolles. Chacun se sert et se régale.
Un superbe plateau de fromages avec une grande variété est servi ensuite. Le choix est difficile tellement il y en a de différents. Prendre son temps, réfléchir à ses envies, ne pas se laisser impressionner, du fromage, on en mange régulièrement, en choisir deux ou trois et prendre de tout petits morceaux, avec un peu de pain. Là encore, la liberté est de mise et le plateau de fromages repartira encore bien garni.
Car il convient, si on aime le sucré, comme cela est mon cas, de garder une petite place pour le dessert. D'autant que je sais qu'il s'agit d'un bon gâteau...
Quelques fruits de saison pour ceux qui en ont envie, avant une petite pause et la conclusion donc : un superbe Opéra au glaçage lisse et brillant, de la pâtisserie Grandin, fondée en 1822, et que je connais depuis quasiment ma naissance ! Chacun peut avoir une part selon son envie. Même les enfants présents savent se réguler et n'ont pas les yeux plus gros que le ventre ! L'appétit diminue, une petite part me suffira, elle est tout à fait délicieuse avec ses parfums de café et de chocolat et je la savoure avec lenteur.
Côté boissons, j'ai bu un peu de champagne en apéritif et de vin blanc à table mais aussi beaucoup d'eau, présentée dans de jolies bouteilles (eh oui, le marketing des fêtes avait frappé !). Car il y avait bien sûr deux verres pour faciliter l'alternance.
Voilà un bon repas, copieux mais sans excès. Il est clair que je n'ai plus faim, que j'ai mangé davantage que d'habitude, mais je ne ressens pas de lourdeur. Pas besoin d'anticiper, dans quelques heures, je ferai le point de ce que mon estomac réclame au dîner. Et, à aucun moment, on ne m'a obligée à manger plus que mon envie, c'est donc à moi qu'il revenait de décider. Je vous souhaite de pouvoir faire de même !
07:15 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : repas de fêtes, gourmandise, mets de fête, réguler son appétit, noël, anniversaire, repas de famille | | Facebook | | Imprimer
18/12/2011
Bientôt les fêtes, le plaisir n'est pas l'ennemi de la ligne !
L'année dernière, j'avais animé un atelier Spécial Fêtes. Je n'ai pas réédité cela cette année mais je crois que les circonstances sont souvent assez similaires d'une année sur l'autre, n'est-ce pas ?!
J'en ai donc repris quelques éléments, assortis de réflexions complémentaires :
Avant un repas de fête :
- si on est responsable du menu, ne pas programmer un menu avec une quantité de plats astronomique qui laissera des restes pendant une bonne semaine ; penser bon plutôt que trop ; prévoir des petites portions des plats (ou la liberté de se servir) pour que chacun (e) puisse goûter tout ce dont il (elle) a envie ;
- si on est invité (e), manger plutôt léger mais normalement pour ne pas arriver affamé (e) et ne pas se jeter sur l'apéro et se couper ainsi la faim ;
- quand on connait bien la partie invitante (souvent, c'est la famille...), se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et ainsi garder "de la place" pour les apprécier (surtout quand on aime les desserts !). Eh oui, on n'est pas absolument obligé (e) de manger de tout ! Ainsi plusieurs patientes avouent ne pas aimer le foie gras, les huitres ou la bûche. Ne nous forçons pas !
Une jolie table, cela compte aussi bien sûr
Pendant le repas :
- prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,
- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,
- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir forcément ;
- savoir dire non agréablement (quand on propose un deuxième service), en complimentant sur le plat avec des mots choisis exprimant ce qu'on a ressenti,
- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,
- ne pas se focaliser sur des aliments coûteux si on ne les aime pas, on a le droit ! Préférer ce dont on a vraiment envie, et ce n'est pas ça qui empêchera de profiter du plaisir de la fête !
- manger selon ses vraies envies et non de pseudo-injonctions diététiques : ainsi, certaines personnes préfèrent manger une douzaine d'huitres plutôt qu'une petite tranche de foie gras sous prétexte que ce serait plus léger et non par goût... Privilégier le plaisir !
L'année dernière, un délicieux carpaccio de St Jacques. Et cette année ? Mystère !
Après le repas :
- faire confiance à son corps qui sait réguler ses apports : après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim. Ne pas se focaliser sur le respect d'un nombre de repas obligé (on peut peut-être zapper le petit déj post-réveillon, non ?!). Et, après des agapes à répétition, très naturellement, sans se forcer, on aura sûrement assez vite envie de légèreté, d'une soupe, ...
- ne pas se précipiter sur les boites de chocolat qui sont souvent largement exposées, elles pourront attendre quelques jours et on les appréciera d'autant plus.
Si on se fait ainsi plaisir en savourant et en écoutant son corps, pas de risque d'accumuler des kilos en plus. Toutefois, je recommande volontiers aux accros de la chose de ne pas se précipiter sur la balance le lendemain d'un repas de fête, c'est plus sage, non ?
11:19 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : fêtes, noel, repas de fête, réveillon, gourmandise, prendre des kilos pendant les fêtes | | Facebook | | Imprimer
17/12/2011
De la vie virtuelle à la vie réelle entre gourmands...
Certains se plaignent du développement d'internet, des réseaux sociaux, arguant que cela nuit aux rapports humains. Il convient bien sûr de ne pas en abuser mais je me réjouis de leur existence car elle me permet une multitude de contacts, découvertes, partages avec des personnes qui ont des centres d'intérêt communs. Et quand on semble avoir des affinités à distance, on finit par se rencontrer dans la vraie vie, c'est quand même plus sympa ! Les derniers jours furent particulièrement riches en rencontres virtuello-réelles...
Ainsi dimanche dernier, Deborah, qui a créé il y a quelques mois le blog Sweet Paris pour nous alimenter en adresses gourmandes, m'avait invitée à l'Atelier Renault. Nous nous suivions mutuellement par blogs interposés et j'aime bien la signature du sien, qui traduit son goût pour le sucré : "La vie est incertaine...commencez par le dessert". J'ai aussi fait la connaissance d'une autre sympathique bloggueuse, Fanny, qui fourmille de conseils parisiens qu'elle livre sur son blog Paris Pêle Mêle. L'Atelier Renault, car il s'agissait de découvrir le "Goooté", une pâtisserie chocolatée conçue pour faire écho aux décorations circulaires de l'avenue pendant la période des fêtes. J'avais fait un déjeuner léger en prévision de ce goûter et j'ai bien apprécié ce gâteau de taille raisonnable, composé d'une mousse au chocolat onctueuse, d'un biscuit moelleux à la noisette et de cercles de chocolat imitant les illuminations. Très agréable à savourer en contemplant le jour qui tombe sur la "plus belle avenue du monde", accompagné d'un thé.
Cela m'a donné assez envie de revenir déjeuner ou boire un verre à cet Atelier Renault si je suis dans les parages car les propositions plaisantes ne fourmillent pas sur les Champs et le cadre est spacieux. Je dois avouer que le lieu a bien changé par rapport à mes souvenirs d'adolescente (euh, c'était il y a assez longtemps...). J'aimais alors y venir après une séance de ciné pour manger un énorme dessert glacé (un "Chocolate rock" surtout, qui renfermait de la glace vanille et autres, un gâteau au chocolat, de la chantilly, ...). Autre époque, autres envies !
Mardi, j'ai eu le plaisir de revoir autour d'un café Anne-Sophie, psychologue et diététicienne, qui s'abrite sous le délicieux pseudo LaFeeDiet et publie, sans promesse de magie, des billets nutritionnels pleins de malice et de sagesse sur son blog.
Mercredi, c'est Stéphane, le créateur de Recettes.de, le site des "recettes des passionnés de cuisine" qui avait initié un "Aperomiam", une rencontre entre bloggueurs culinaires (ce que je ne suis pas...). Cela se passait au Berimbar, une endroit atypique, où l'on peut venir boire un verre en apportant sa nourriture. Il y avait la très nippophile Agnès et ses appétissantes Interprétations Culinaires, Amélie qui vient de démarrer un blog culinaire teinté d'Asie, joliment nommé OhMyNem, Nadji, que j'ai croisée trop rapidement, et dont j'aime qu'elle dise sur son blog SaveursetGourmandises : "Cuisiner est un facteur d’équilibre, un vrai moment de détente, de plaisir toujours renouvelé, jamais épuisé".
Enfin, jeudi, j'ai savouré une assiette végétarienne aux parfums marocains Chez Les Filles (un salon de thé du 6eme où je n'avais pas remis les pieds depuis de longues années) avec Sophie alias Gourmetise, avec qui j'ai toujours plaisir à papoter de bons produits gourmets et gourmands.
Et vous prenez-vous le temps de nouer des contacts dans le monde virtuel ou le monde réel selon vos domaines de prédilection professionnels ou personnels ?
Atelier Renault, 63 avenue des Champs-Elysées, Paris 8ème
Berimbar, 131 rue Oberkampf, Paris 11ème
07:15 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : fêtes, illuminations, champs-élysées, atelier renault, gooote, goûter, bloggueurs culinaires, gourmandise | | Facebook | | Imprimer
16/12/2011
Rencontre avec Annabel, gourmande BCBT*
Vous allez peut-être déjà lu certains de mes entretiens avec des gourmandes BCBT : des femmes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête qui aiment manger sans se priver et qui habitent leur corps sans complexe. En voilà encore une charmante, Annabel.
Annabel est une jeune femme pétillante que j'ai rencontrée par hasard au pot d'une société spécialisée dans l'innovation, Tilt Ideas. Son domaine, c'est les tendances, détecter les "signaux faibles" dans notre mode de vie qui annoncent des changements à venir. Elle a sévi dans la pub et depuis quelque temps travaille en indépendante et publie des réflexions sur son site www.protendances.com. Nous avons sympathisé ce soir-là en parlant alimentation (cela vous étonne ?!) et j'ai eu l'impression qu'elle collait bien à l'idée de "gourmande BCBT". Du coup, je l'ai revue pour cette interview et autres papotages. Je me suis permis quelques commentaires a posteriori en italique...
Ta définition de la gourmandise
Se faire plaisir comme une forme de bonus : c'est du plaisir et pas un besoin. Et je ne me considère pas comme gourmande, je n'aime que le salé (alors, tout est question de mots, en fait elle aime manger, ce n'est pas ça la gourmandise ?!)
Ta gourmandise favorite
Les chips ! Cela regroupe tout ce que j'aime : du croustillant, du léger, du salé ! Et le contraire du cremeux, du sucré, du lourd !
Ta dernière découverte gourmande
Une glace café capuccino très subtile et complètement atypique au restaurant (ah, mais ça, c'est plutôt sucré et onctueux Annabel non ?!)
Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer
Le chou-fleur, rien à faire !
Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument
Du pain, j'adore et c'est tout ce dont j'ai besoin
Que consommes-tu sans modération ?
L'eau
D’où vient ton tempérament gourmand ?
C'est de famille, on aime les bonnes et belles choses
Ta gourmandise inavouable ?
Je n'ai rien à cacher !
La cuisine, c’est quoi pour toi ?
C'est un assemblage d'ingrédients pour donner des plats bons et beaux. J'aime trouver des idées pour assembler des aliments de façon à ce qu'on ait au final le meilleur goût possible.
Dans tes placards (et ton frigo), il y a toujours… ?
Du beurre, des cornichons, de la salade, des pommes de terre, des oignons frais, divers légumes, du lait, de la crème, des yaourts, du tarama, du jambon, des oeufs, ... (Waouh, voilà une personne prévoyante !)
Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver
Un gâteau au chocolat que faisait une dame qui me gardait enfant : il était à la fois bien chocolaté et pas lourd, ni trop fort ni trop sucré. Impossible à reproduire !
Ta recette super-express et super-bonne
Ma salade verte avec sa vinaigrette immuable : une cuillère de vinaigre, deux cuillères d'huile d'olive, du sel, du poivre, des petits oignons frais hachés (c'est pour cela que j'en ai toujours chez moi).
L’effort que tu fais pour ta ligne ?
Aucun ! Je ne suis pas parfaite mais j'ai fini par l'accepter ! Je ne me prive de rien mais je ne mange pas excessivement non plus.
C’est quoi les régimes pour toi ?
Trop de privation. Pour maigrir, il faut s'affranchir du terme régime et se concentrer sur ses habitudes alimentaires (promis, je ne lui ai pas soufflé !)
Ta meilleure façon de bouger ?
La marche, le plus souvent possible.
Une astuce gourmande pour embellir le quotidien
Un thé et un carré de chocolat, une pause délicieuse. En ce moment c'est le thé Anastasia* de Kusmi Tea (oh, de la pub !)
Merci beaucoup Annabel pour ce sympathique échange mené tambour battant !
*pour info , c'est un mélange de thés noirs de Chine et de Ceylan aromatisés à la bergamote, au citron et à la fleur d'oranger
Si vous voulez lire les autres interviews de gourmandes BCBT, rendez-vous à la rubrique "La parole aux gourmandes"
07:02 Publié dans La parole aux client.e.s/la parole aux gourmandes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gourmandise, protendances, gourmandes bcbt, plaisir de manger, anti-régime, cuisine | | Facebook | | Imprimer
14/12/2011
Où il est question de sensations, émotions et cognitions (congrès du GROS 2010)
Il y a un peu plus d'un an, début novembre 2010, le congrès du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) avait pour thème "Surpoids et obésité : le rôle des sensations, émotions, cognitions" et traitait de différentes approches et expériences de prise en charge des personnes en difficulté avec l'alimentation. J'y étais et l'OCHA m'avait demandé de rédiger un compte-rendu. Il a été mis en ligne récemment et il est intéressant, à le lire, de constater à la fois que :
- la problématique des régimes, du surpoids, ... est toujours ô combien d'actualité ;
- en un an, il s'est quand même passé des choses, entre succès et critique du régime D., rapport de l'ANSES sur les dangers des régimes, ...
En écho au titre du Congrès en trois points (les sensations que nous vivons en mangeant, les émotions qui influencent largement notre façon de manger, les cognitions qui occupent beaucoup nos petites têtes), je répondais en introduction par un autre trio : "Singularité, complexité, pluralité". Singularité des personnes en difficulté avec l'alimentation (chaque personne a une histoire et un vécu différents, d'où l'inadéquation d'approches standardisées) ; complexité de la prise en charge car la relation à l'alimentation est déterminée par des facteurs multiples ; pluralité des interventions et des compétences pour accompagner les personnes.
Si vous voulez lire ce compte-rendu, c'est là que ça se passe : "Surpoids et obésité : le rôle des sensations, émotions et cognitions" . J'avais essayé de rendre intelligibles des idées et des interventions parfois complexes, j'espère que c'est à peu près lisible par tous !
Ce serait assez normal que vous ne connaissiez pas l'OCHA, organisme qui intéresse probablement surtout des personnes connectées professionnellement au monde de l'alimentation. Le site publie d'intéressants compte-rendus de colloques, conférences, livres... L'OCHA, c'est "l'Observatoire Cniel des Habitudes Alimentaires". C'est un programme d’études et de publications créé en 1992 au sein du Cniel, le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière.
Pour information d'ailleurs, les 19 et 20 janvier prochains, l'OCHA organise un colloque sur "Les Alimentations particulières". Un intitulé transversal qui permettra d'aborder la façon dont se construisent les choix alimentaires, les régimes spécifiques, les règles qu'on se fixe, les restrictions, les allergies, ... Un programme riche avec des intervenants de divers horizons, qui annonce des échanges passionnants. J'y serai et je vous en raconterai les aspects essentiels.
Visuel © Pétrouche - Fotolia.com
07:09 Publié dans Activités, medias, lectures..., Bien-être sans régime | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : gros, congrès 2010, ocha, obésité, surpoids, régimes, minceur, diététicienne, comportement alimentaire, alimentations particulières | | Facebook | | Imprimer
11/12/2011
Leçons de Japon : recap... et fin
Je vous ai récemmment donné à lire sept "Leçons japonaises", inspirées par mon récent voyage dans ce fascinant et gourmand pays. Si vous en avez laissé quelques-unes de côté ou si voulez revoir quelques images, les revoici :
Leçon 1 : on mange aussi avec les yeux
Leçon 2 : le plaisir de suivre les saisons
Leçon 3 : du thé plutôt que des sodas !
Leçon 4 : n'ayons pas peur des oeufs !
Leçon 5 : être végétarien, ce n'est pas forcément triste !
Leçon 6 : l'ouverture aux influences extérieures
Leçon 7 : la variété, c'est bon et c'est bon !
La suite, ce sera pour le prochain voyage !
07:20 Publié dans Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : japon, cuisine japonaise, asie, diéttéicienne gourmande, voyage gastronomique, nutrition, alimentation, manger sain, plaisir de manger | | Facebook | | Imprimer
09/12/2011
Un repas chaud, c'est bien aussi (ou Japon, quand tu nous tiens...)
Il y a quelques jours, je vous racontais l'agrément d'un repas froid, même en hiver. Mais ce n'est pas ce qui est le plus naturel et donc, quelques jours après, ce fut une marmite fumante qui fut posée sur la table... Un "nabe" au saumon, soit une sorte de pot-au-feu à la japonaise.
Car, à peine revenus du Japon depuis trois semaines environ, le voilà qui nous reprend sous l'angle de la cuisine. Un "nabe" est un plat à base de bouillon (ici avec de l'algue kombu puis un ajout de miso qui signe la touche japonaise) dans lequel on ajoute divers ingrédients, des légumes, de la viande ou du poisson.
Ici, c'était du saumon, entouré par divers légumes de saison : chou chinois, carottes, champignons, ...
Ce fut chaud, parfumé, délicieux, revigorant.
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement des plaisirs gourmands personnels. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.
07:20 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine japonaise, plat mijoté, nabe, saumon, légumes, pot au feu, hiver | | Facebook | | Imprimer
08/12/2011
Un repas festif simple, bon et pas cher, oh oui !
Samedi dernier, j'animais à nouveau avec plaisir un des ateliers "Un homme au fourneau" avec toute une équipe motivée d'hommes en cours de réinsertion personnelle et professionnelle. Plusieurs d'entre eux ont eu des expériences en restauration ou se remémorent des souvenirs familiaux, ce qui permet un échange d'astuces culinaires dans la bonne humeur.
Cette fois, à l'approche de Noël, j'avais imaginé un repas un peu festif tout en restant dans la thématique habituelle : faire simple, sain, pas cher, bon bien sûr, tout cela avec un minimum de matériel. Le menu proposé fut donc : verrine d'avocat et crevettes, filet de dinde aux marrons et champignons, riz au lait. J'avais hésité sur l'ajout de pommes de terre avec la dinde, me disant que peut-être les légumes suffiraient, avant le riz au lait en dessert. Quand j'évoquais le sujet, ainsi que le temps limité dont on disposait, ce fut quasiment une bronca ! Il n'était pas question de se priver de pommes de terre et tous furent dès lors volontaires pour les éplucher !
Je suis à chaque fois bluffée par l'attention et la pêche qu'ils mettent dans les préparatifs, qu'il s'agisse d'émincer les champignons, de surveiller la cuisson du riz au lait, ou de doser l'assaisonnement de la crème d'avocat. Après ce travail d'équipe, on s'est attablés et l'ensemble était vraiment réussi.
Merci et bravo à tous les participants et aux bénévoles qui les accompagnent !
07:00 Publié dans Activités, medias, lectures..., Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : un homme au fourneau, réinsertion, atelier de cuisine, repas de fête bon et pas cher | | Facebook | | Imprimer
07/12/2011
Leçon japonaise 7 : la variété, c'est bon et c'est bon
Il y a quelque temps, je lisais dans une interview de je ne sais plus qui : "J'essaie de manger trente aliments par jour, comme les Japonais". Je ne sais pas si les Japonais ont vraiment une pratique aussi précisément comptabilisée... Certes, quelquefois, ils se contentent d'un plat de soba. Mais leur repas font souvent preuve d'une variété extraordinaire, avec une multitude d'aliments différents en petite quantité. Les premiers jours de notre voyage, je me suis amusée à compter un peu et on dépassait largement les trente !
Dans ce petit déjeuner simple, déjà plus de dix ingrédients différents !
Dans celui-ci, fort peu coûteux, il y en a une quinzaine et la journée que fait que commencer !
La variété, c'est bon au goût et c'est bon pour la santé, donc ne nous en privons pas ! Cela peut être :
- au sein d'un repas, pour varier les sensations gustatives,
- au cours de la journée, la multitude des aliments garantissant plaisir et apports nutritionnels variés sans se prendre la tête,
- au cours de la semaine, pour éviter la monotonie, d'autant que l'équilibre nutritionnel se fait sur la durée : pas besoin que chaque repas soit "équilibré" !
- au cours de l'année, en suivant le rythme des saisons pour choisir ses aliments,
- la variété des modes de cuisson, comme le font les Japonais qui cumulent, souvent au sein d'un même repas quand il s'agit de cuisine raffinée : grillé, bouilli, mijoté, sauté, frit, vapeur, ....
Bien sûr, on n'a pas vraiment le temps de se préparer un petit déjeuner comme ceux-là mais on peut sûrement améliorer la diversité de ce que nous mangeons. Alors, observez vos habitudes alimentaires, voyez si vous ressentez une certaine monotonie, si vous achetez toujours les mêmes aliments quand vous faites vos courses, bref, s'il ne serait pas temps de raviver votre curiosité et de surprendre vos papilles !
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06/12/2011
Craquage, chocolat, culpabilité
Ces trois mots vont souvent ensemble. Quoique... il ne s'agit pas toujours de chocolat, il peut s'agir de fromage, de saucisson, de gâteaux, de se resservir d'un bon plat au dîner, ... Bref, tous ces moments où l'on mange sans faim, parce qu'on n'a pas trop le moral, pour se faire du bien.
Il n'est pas facile d'en parler de façon générale car chaque personne a ses moments et ses déclencheurs particuliers.
Toutefois, plusieurs choses sont importantes à préciser si cela vous arrive :
- la culpabilité ne sert pas à grand chose, qu'à vous faire aller plus mal encore, et donc souvent à vous faire remanger. Ne vous dites pas que c'est nul et que vous ne devriez pas, essayez plutôt de comprendre pourquoi vous le faites ;
- acceptez de temps en temps d'avoir besoin de réconfort et que cela passe par le fait de manger. Alors, faites en bon moment, avec un aliment que vous aimez vraiment et prenez le temps de le savourer ; ensuite, votre corps saura attendre pour vous signaler le retour de la faim ;
- ne diabolisez pas le chocolat ou les autres aliments, ils sont bons et ils vous sont utiles, réapprenez à les déguster calmement ;
- peu à peu, quand c'est possible, mettez des mots sur ce que vous ressentez au moment où vous avez envie de manger. Il peut notamment s'agir d'une émotion que vous n'acceptez pas de ressentir, d'un besoin de détente, de l'envie d'une pause, ...
Si vous êtes Parisien(ne), sachez que j'animerai à nouveau en 2012 des ateliers autour de ce sujet. Vous pouvez me contacter par mail si cela vous intéresse.
Photo © foto.fritz - Fotolia.com
07:01 Publié dans Bien-être sans régime, Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : alimentation, régime, aliments tabous, craquage, alimentation émotionnelle, grignotage, chocolat, pulsions alimentaires | | Facebook | | Imprimer