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25/08/2011

Impro Bento ou la cuisine domino à l'envers

P1030914.JPGCette semaine, j'avais prévu de faire un clafoutis aux tomates cerise, encore une recette appétissante du "Bonheur de cuisiner". J'avais dans l'idée d'en préparer une quantité plus importante pour en emporter dans mon bento du lendemain.

Mais un changement de programme a placé la nécessité du bento avant le dîner clafoutis. Petit moment de panique (toute relative) puis eureka !, j'ai pensé cuisine domino mais à l'envers.  C'est à dire que j'ai prélevé dans les ingrédients du clafoutis ce qui serait en trop par rapport aux proportions prévues, soit des tomates cerise, tomates séchées, languettes de bacon. J'ai fait cuire du délicieux sarrasin, mélangé le tout, ajouté des graines germées que j'avais sous la main, assaisonné. Et voilà un joli déjeuner à emporter, totalement improvisé. Et tout à fait savoureux.

A déguster dans une assiette ou dans un joli bento bien sûr mais pas une quelconque boite plastique T... comme celle de la photo qui a servi au transport : on mange aussi avec ses yeux !

23/08/2011

La Compagnie de Bretagne...ou Quelle est votre idée de la crêperie ?

Moi, j'adore les crêpes ! Depuis aussi loin que je me rappelle. J'ai un délicieux souvenir des après-midis crêpes quand j'étais enfant, de la pile de crêpes de froment qui restait au chaud sur une casserole le temps que ma mère les prépare toutes, avant qu'on se jette dessus avec gourmandise et équité. Exclusivement au sucre : je n'ai jamais vu le moindre pot de Nutella dans cette maison peu axée sur les produits industriels. Et la confiture était réservée à d'autres usages. Est-ce pour cela que je suis toujours attirée vers les crêpes avec peu d'ingrédients pour avant tout les savourer, elles ? Plus tard, j'ai découvert avec délectation les galettes de sarrasin et je ne rate pas une occasion d'en manger lors de mes escapades bretonnes.

A Paris, les crêperies médiocres ou banales pullulent et il y en a peu qui me réjouissent. Mes préférées, je les ai déjà évoquées : West Country Girl dans le 11eme et Ty Breizà Montparnasse (que je connais depuis plus de vingt ans et à ma connaissance, la seule vraiment correcte dans ce quartier anciennement très bretonnant). Aussi, quand j'ai entendu parler d'une nouvelle crêperie ayant reçu la bénédiction du grand Olivier Roellinger, j'ai eu très envie de la découvrir. Avec une petite inquiétude quand même : la crêpe est-elle faite pour être traitée sur un mode chic ?

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Rendez-vous pris, j'arrive dans un vaste espace, au décor très élégant tout en noir et blanc avec des touches bretonnes très (trop ?) présentes. Le service est attentionné, et plutôt de bon conseil quand on hésite entre deux propositions.

Et dans l'assiette ? Galettes de sarrasin au goût délicieux, très fines. Celle au beurre d'algues répond avec bonheur à mon envie de galette quasi "nature". Je tente plus de fantaisie avec une galette avec concassée de tomates crues et cuites et oeuf poché et c'est un régal aussi. Puis une crêpe à la compotée de rhubarbe et crème vanille : une merveille de saveur douce et acidulée mais la crêpe est un peu petite à mon goût pour faire le pendant avec la garniture abondante.

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Bref, c'est excellent et je compte bien revenir, même si ce n'est pas vraiment économique, le prix de la qualité sans doute. Mais je me pose une question sur le décor, inhabituel pour ce type de lieu : une crêperie doit-elle forcément pencher du côté des bancs en chêne, des nappes à carreaux et des brocs en faience ? Ou cela n'est-il qu'un stéréotype dépassé ? Un tel lieu n'est-il pas trop élégant pour servir des crêpes (reproche qu'on pourrait faire aussi aux pizzerias trop chics) ? Ou s'agit-il d'un ensemble cohérent entre des crêpes pas banales, des ingrédients de top qualité et un décor d'une certaine classe ? Et le décor a-t-il une importance dans notre appréciation du repas ?

Alors vous, comment voyez-vous la crêperie idéale ?

PS : petit rappel de la diétététicienne : les crêpes ne font pas grossir pour peu qu'on les mange quand on a faim et qu'on sache s'arrêter quand on est rassasié. Et elles nous apportent une part de féculents nécessaire. Alors savourons-les sans culpabilité !

22/08/2011

Quelle pêche !

P1030912.JPGCe week end, j'ai un peu changé d'inspiration par livre de cuisine interposé. Après m'être beaucoup plongé dans Ducasse-Nature, je suis revenue à une autre valeur sûre de ma bibliothèque gourmande : "Le Bonheur de cuisiner" de Perla Servan-Schreiber. J'y ai puisé de très parfumées "courgettes et petits oignons à la cardamome" que j'ai associées à du quinori pour un diner végétarien.

Et surtout, toujours aussi accro aux pêches, j'y ai trouvé une merveilleuse recette de pêche blanche rôtie. C'est une recette facile qu'elle a emprunté au grand chef Michel Bras. Il s'agit de poser des pêches (une par personne) dans un plat qui va au four, d'ajouter dans le plat un peu de sucre, de jus de citron, de beurre 1/2 sel, d'eau. Et on laisse cuire environ 1/2 h au four en arrosant 3-4 fois les pêches avec le jus en cours de route. Une fois les pêches cuites, on fait réduire un peu le jus dans une casserole, on en nappe les pêches et on sert.

Et on ne se jette pas dessus avec précipitation, on prend le temps d'admirer la couleur et le brillant, de humer le parfum délicieux. Puis enfin, on goûte. Et alors, c'est l'émerveillement, une douceur et un moelleux extrêmes, une pointe d'acidité du citron qui relève le tout, un sirop onctueux, des bouchées qu'on savoure très lentement pour prolonger le plaisir. Une grande réusssite ! Le bonheur de cuisiner amène le bonheur de manger...

 

D'autres gourmandises issues de ce livre :

Gratin de légumes

Légumes verts de printemps

Perla part en Inde

Recettes du congélo

Mille-feuilles de légumes d'hiver

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.



20/08/2011

Repas tout pêchu !

Il y a quelques jours, j'ai eu envie des petits clafoutis aux nectarines proposés par Papilles sur son blog. Cela allait faire un dessert nourrissant, il était donc important de lui réserver une place pour l'apprécier à sa juste valeur. Du coup, je prévois de faire une salade assez légère avant. Pourquoi pas une salade au poulet, j'en ai un filet en stock ? Je me souviens alors d'une délicieuse salade estivale de Clotilde Dusoulier dans son livre Chocolat & Zucchini : une salade poulet-pêches-noisettes (avec aussi des pousses d'épinard et de la coriandre).

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Certains diront peut-être : quoi, deux plats à base de pêches/nectarines, quelle monotonie ! Eh bien, moi, je trouve cela plutôt rigolo de les manger en deux façons, un plat sucré et un plat salé, crues et cuites, libres et "prisonnières" d'un appareil.

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En plus, tout cela pouvait se préparer à l'avance et cela m'arrangeait bien.
Résultat : un repas merveilleux avec une salade fraîche et très parfumée et un dessert moelleux et fondant. Profitons vite des pêches avant qu'il ne soit trop tard et franchement, cette année, je les préfère vraiment aux abricots.

Et merci les bloggueuses !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.



 

19/08/2011

On mange avec tous ses sens : le toucher

Oui, on mange avec tous ses sens et pas seulement le goût. Le toucher, lui, intervient de deux façons.

D'abord, bien sûr, il peut y avoir le fait de toucher les aliments : on est en Occident majoritairement dans une culture de la fourchette et du couteau mais il y a aussi des aliments/des circonstances où manger avec les doigts est admis : apéritif, biscuits, chocolat, pain, fromage, fruits, sandwich, etc. Toutefois, prend-on le temps dans ces moments-là de vraiment toucher l'aliment, de ressentir sa texture : douce, lisse, rugueuse, granuleuse, soyeuse, ... ? Sachez d'ailleurs qu'on manque de mots pour la qualifier si on se compare aux Japonais, j'avais écrit un billet qui évoquait notamment ce sujet.

alimentation,nutrition,bento,luncbox,salade-repas,quinoa,manger avec 5 sens,goût,savourer son repasPuis il y a surtout le toucher en bouche, la façon dont on perçoit la texture de l'aliment avec notre langue, nos dents, notre palais. On dit qu'on aimerait de plus en plus manger des aliments mous, qu'on mâche peu : yaourts, crèmes desserts, glaces, hamburger, ... Je ne sais pas si on peut généraliser ainsi...

Pour ma part, j'aime surtout la variété des textures dans un plat. A titre d'exemple, une salade-repas que j'ai savouré cette semaine comprenait de l'avocat moelleux, du concombre croquant, des crevettes fermes, du quinoa avec sa texture craquante si particulière comme des petites bulles qui éclatent en bouche. De façon générale, d'ailleurs, j'apprécie particulièrement le croquant, le craquant, le croustillant, .... Une personne venue me consulter me confiait aussi récemment qu'elle ne pouvait imaginer un repas sans une part de croquant. Sans cela, elle ne pouvait être rassasiée. Par exemple, elle était donc forcément amateur de pain croustillant. Alors que d'autres vont privilégier la mie ou le pain très tendre. Et j'ai plus de difficultés avec le pâteux, le farineux mais je m'y fais, notamment au contact du Japon, où ces textures sont fort prisées.

Et vous, quelles sont vos textures préférées ?

18/08/2011

Calme et exotisme chez Mariage Frères

Encore un jour d'errance estivale et tranquille dans Paris. Peu d'endroits sympathiques ouverts pour déjeuner attirent mon regard. J'hésite devant un restaurant bio des Halles, mais à 15 euros l'assiette lentilles-riz-tofu que je ferai aussi bien, je passe mon chemin. Pourquoi pas un bagel dans une boutique US mais rien que l'idée de le manger au milieu d'un océan de cupcakes me donne mal au coeur.... Au fil de mes pas, je me retrouve vers St Michel et l'idée me vient du salon de thé Mariage Frères. Peut-être est-ce resté ouvert à intention des nombreux touristes visitant Paris. C'est le cas !

Il y a fort longtemps, je fantasmais sur le brunch très snob de Mariage Frères dans le Marais avec sa longue file d'attente le dimanche et je n'ai jamais trouvé personne pour m'y accompagner. De plus les prix étaient élevés et je craignais que l'assiette ne soit pas en rapport. Depuis, j'y suis allée quelques fois boire du thé car c'est en général fort calme (notamment la boutique proche de Ternes en semaine) et on vous apporte une grande théière du thé de votre choix, bien infusé et qui reste au chaud.

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Je monte à l'étage, le décor est d'un exotisme suranné avec ses vieilles affiches et son ventilateur au plafond. Les serveurs parlent doucement et semblent se cacher. Tout prend du temps mais cela ne me dérange pas, je suis bien et je n'ai aucune urgence. Je choisis le "Lunch Tea" du jour : un bouquet de crevettes avec tomates multicolores, roquette et vinaigrette Kimberley ; un thé en harmonie (qu'on peut changer si on le souhaite) ; un dessert du chariot de pâtisseries.

Après une longue attente, l'assiette arrive, pas vraiment ce que j'imaginais. Les crevettes ne sont pas le coeur du plat, mais ornent une salade de roquette avec des mini-tomates de quatre couleurs. La vianigrette Kimberley est très présente (la cuisine tourne majoritairement autour du thé) et apporte des arômes qui ne me ravissent pas (après rensiegnement, il s'agit d'un thé rooibos à la rose et aux fruits rouges et noirs). Mon thé oolong se marie agréablement avec le repas.

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Pour le dessert, on m'accompagne au "chariot colonial" de pâtisseries et le serveur me détaille tranquillement chaque gâteau. Je choisis un cake marbré au thé sur le Nil et comme c'est une "viennoiserie", j'ai le droit à un deuxième choix : ce sera un financier au matcha. Ils sont accompagnés de deux délicieuses gelées parfumées au thé (Earl grey et Marco Polo). Le cake est un régal, le financier me déçoit, l'amande masquant trop le matcha, et j'en laisse la moitié (j'avoue que je suis assez difficile en la matière...).

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Conclusion : Mariage Frères pour un thé oui, on peut vraiment avoir un moment de tranquillité (en semaine du moins). Pour une pâtisserie, pourquoi pas. Pour un repas, il me semble qu'on peut s'abstenir. Et les brunches, cela fait longtemps que cela ne me fait plus rêver ! Dans tous les cas, c'est un endroit d'un certain luxe... (Lunch Tea 35 euros !)

Mariage Frères, rue des Grands Augustins, Paris 6eme (et aussi dans le 8eme et dans le Marais).  

17/08/2011

Faisons bon usage des livres de cuisine !

L'année dernière, je vous parlais des livres de cuisine qui sont mes sources essentielles de recettes savoureuses. La liste n'a pas beaucoup varié, j'y ai principalement ajouté "Le bonheur de cuisiner" de Perla Servan-Schreiber.

Ces derniers temps, les hasards culinaires ont fait que nous nous sommes surtout concentrés sur deux livres de cuisine dont je vous ai déjà beaucoup parlé : "Nature" d'Alain Ducasse, " "Harumi dans votre cuisine" d'Harumi Kurihara. L'avantage de se focaliser sur un livre en particulier, c'est qu'on n'a pas à se poser trop de question pour trouver des idées : on prend ce livre-là, on cherche une recette de saison et en avant !

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Côté Ducasse, je continue à être ravie du résultat des recettes. J'avais noté de faire la "pissaladière à ma façon" et j'ai été de plus motivée par "Bulles d'info" qui avait l'air convaincue. Une première pour moi et elle a vraiment fait l'unanimité (le petit secret : les oignons sont mêlés à du fenouil). J'ai aussi préparé un gratin de légumes d'été au basilic (fort long à préparer, voir ci-dessous) mais vraiment délicieux et riche en parfums.

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Côté Harumi, on s'est régalés avec du poisson : une dorade mijotée et un délicieux maquereau sauce au miso. Des recettes pas compliquées quand on dispose des ingrédients de base (sauce soja, sake, mirin, dashi, miso...) et très bien expliquées pour qui souhaite approfondir la cuisine japonaise. 

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Autant certains livres deviennent ainsi des compagnons proches, autant d'autres s'avèrent des achats inutiles, qu'on n'ouvre jamais. Si on constate cela, pas de regret, on fait éventuellement 2-3 photocopies des recettes qui nous plaisent vraiment et on le donne/on le vend.

Une règle d'or, même avec ces livres appréciés : ne vous fiez pas aux durées indiquées et réévaluez-les une fois la recette réalisée. A  titre d'exemple, le temps de préparation indiqué pour le gratin de légumes d'été est 20 minutes alors que j'ai mis près de 40 minutes (certes calmement) rien que pour éplucher et découper les poivrons ! Le calcul est-il fait avec une brigade de petites mains ?!

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Et vous, vous avez des livres de cuisine favoris en ce moment ?

16/08/2011

Déclinaison feta, miam, ça sent l'été !

Il y a quelques jours, passant dans une rue des Martyrs inhabituellement calme, je tombe sur une affichette dans la vitrine du fromager Pascal Beillevaire, un des rares commerces ouverts, vantant une feta de haute qualité en provenance directe du Nord de la Grèce. Cela m'a donné envie de réaliser une salade autour de ce fromage que j'achète plus souvent pré-emballé pour l'avoir en dépannage, j'avoue...

Plutôt que la traditionnelle salade grecque (tomate, concombre, feta, olives), je me suis lancée dans deux salades, pour la variété des saveurs. Une salade que j'avais déjà réalisée, ou quelque chose d'approchant : tomate-pastèque-avocat-feta-basilic. L'autre partant d'une recette lue dans un magazine, j'ai oublié lequel : melon-feta-concombre-pignons grillés-menthe.

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Tout ce mélange d'ingrédients, de textures, de couleurs a été délicieusement frais, parfumé... et vraiment facile à réaliser. Alors, n'hésitons pas à varier les salades, pour le plus grand plaisir de nos papilles !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

12/08/2011

Neva Cuisine, on reviendra ! (ou comment choisit-on un nouveau restaurant ?)

Début août, nous avons eu le plaisir de découvrir au déjeuner Neva Cuisine, une nouvelle et fort plaisante table, qui a de plus l'avantage de nous éviter de courir jusqu'au bout du 15eme ou autre quartier lointain pour nous régaler (elle est dans le 8e à la limite du 9e).

neva cuisine,restaurant paris 8,diététicienne gourmande,blogs,critique gastronomique,françois-regis gaudryVous savez que le contenu de l'assiette est essentiel pour moi mais il ne suffit pas à faire un délicieux moment. Là, tout y était, un joli cadre lumineux, un service chaleureux. Et bien sûr, les plats. Il y a un menu-carte à 36 euros (si on a suffisamment faim pour entrée-plat-dessert), commun au déjeuner et au dîner. On commence par de savoureuses petites gougères légères et bien "fromagées". Je me régale ensuite de ravioles de gambas et julienne de légumes dans un bouillon mousseux au gingembre délicieusement parfumées avec une note d'Asie (qui rappelle le meilleur de la Kitchen Galerie).

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J'ai ensuite choisi un pavé de cabillaud sur un onctueux caviar d'aubergine très bon mais je regrette presque de ne pas avoir osé (car ce n'est pas un de mes mets favoris a priori) les ris de veau croustillants qui ont déclenché  l'enthousiasme de plusieurs convives.

En dessert, je me laisse tenter par une superbe "Sphère déstructurée chocolat, citron vert, amande"  à la mise en scène spectaculaire : un régal de sensations : du chaud, du tiède, du froid, du craquant, du croustillant, du moelleux, du doux, de l'amer, de l'acide...  Un air de famille avec un dessert de La Fourchette du Printemps mais très différent en goût. Il y avait aussi une ile flottante au design étonnant, un baba au rhum, ... Car, et c'est finalement assez rare en dehors des grandes tables, il y a un pâtissier aux côtés de la chef (les deux venant du restaurant La Grande Cascade). Bonne initiative car on dit toujours que ce sont deux métiers bien différents...

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Au final, j'ai un peu trop mangé mais ce n'était pas grave, cela n'allait pas jusqu'à l'inconfort, loin de là, et je fais confiance à mon corps pour réguler ce petit excès sur le repas suivant et ne me signaler une nouvelle faim qu'avec retard et modération.

Comment ai-je entendu parler de ce restaurant ouvert début juillet ? Par le buzz internet bien sûr, qui a détrôné le lent bouche à oreille ! Mais pas n'importe lequel. En fait, j'ai quelques sources que je considère fiables car j'ai identifié que nous étions plutôt sur la même longueur de papilles. J'aime ainsi lire entre autres les Chroniques du plaisir de Thierry Richard, les comptes-rendus gourmands de Caroline Mignot, ... Ici, c'est Francois-Régis Gaudry, critique gastronomique à L'Express, qui a donné l'alerte sur son blog : je lui fais assez confiance car il est fan de certains de mes chouchous, Saquana, Guilo Guilo ou KGB, il m'a fait découvrir la Fourchette du Printemps, ...

Il y aussi les modernes du Fooding, le nippophile (mais pas que) François Simon, etc.

Et vous, vous préférez les pros de la fourchette, les gourmets technophiles qui racontent tous leurs repas, les copains de la vraie vie ? Comment découvrez-vous de nouvelles tables gourmandes ?

11/08/2011

Bento-salade multi-sensations

quinori.jpgMardi, je me suis préparé un bento-salade basé essentiellement sur ce que j'avais en stock, notamment du saumon fumé. La veille au soir, j'ai fait cuire du quinori, ce savoureux mélange quinoa-riz-pois chiches, en me demandant si l'association fonctionnerait et je me suis fait confiance...

Dans cette salade, j'ai donc mis quinori-saumon fumé-concombre-graines germées variées-coriandre-jus de citron. Cela a été vite prêt. Et le résultat fut tout simplement un régal ! Une variété de saveurs, de textures, de parfums pour un maximum de sensations.

Car, comme je vous le disais récemment, j'apprécie que le repas, quel qu'il soit, fournisse une bonne dose de plaisir.

Les graines germées, j'adore, cela apporte goût et croquant à une salade.

A propos du quinori, j'avais fait aussi une fabuleuse salade ducassienne, ou un autre bento.

Et vous, vous faites des salades à base de céréales ou assimilés ?

PS : on mange aussi avec les yeux, donc j'ai transféré la salade de mon pseudo-tupperware à une jolie assiette, c'est bien plus agréable, vous ne trouvez pas ?

PPS : désolée pour la mauvaise qualité de la photo.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.