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05/12/2011

Pourquoi faudrait-il manger chaud en hiver ? (Ou un repas autour du pain)

Je vous parlais dimanche de la savoureuse miche de pain qui m'était arrivée de loin. Ayant envie d'en profiter de diverses façons, j'ai changé mon menu du lendemain et imaginé un repas autour du pain. Les idées qui me sont venues ont conduit à un repas froid, qui présentait l'avantage de pouvoir en partie être préparé à l'avance. Bien sûr, en ce moment, on pense plus spontanément à un bon pot au feu, à une soupe fumante, ... . Mais est-ce vraiment gênant de manger froid en hiver ?  On a la chance pour la majeure partie d'entre nous de vivre bien au chaud et de ne pas avoir besoin de compter sur la nourriture pour nous réchauffer. Alors, pourquoi pas un repas froid ? Je ne suis pas sûre de vous convaincre... toujours est-il que nous, nous nous sommes régalés avec une assiette gourmande et colorée.

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Il y avait des poireaux vinaigrette (j'adore ça !), des carottes râpées à l'orange et au cumin, une salade de champignons poêlés, des fromages de saison (Vacherin et Comté 36 mois). Tout cela s'est fort bien accordé avec le pain et nous a ravis et rassasiés. Sans nous refroidir !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement des plaisirs gourmands personnels. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

04/12/2011

Du pain, du beurre... le bonheur !

Il y a quelque temps, j'avais entendu parler des Maîtres de mon Moulin, une boulangerie atypique à Cucugnan, du côté de Perpignan, par Jean-Philippe de Tonnac alias Universal Bread, le concepteur du Dictionnaire Universel du Pain.

Or, cette semaine, j'ai eu la surprise de découvrir que cette passionnée de bonne cuisine qu'est Caroline L., avait fait le voyage de Cucugnan et qu'elle m'en ramenait une auguste miche de pain. A peine me l'eut-elle remise que, impatiente d'y goûter, je décidais que ce serait la base de mon déjeuner, tout simple et ô combien délicieux : du pain, du beurre.

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J'ai d'abord goûté le pain tout seul pour l'apprécier dans sa stricte "nudité", avant de la savourer avec du beurre. En fait, il s'est révélé étonnant d'équilibre et même de modestie : il ne présente ni une forte acidité comme de nombreux pains au levain, ni une saveur nettement salée, ni une croûte trop croustillante ou trop cuite qui ferait oublier la mie. Du coup, c'est à la fois un régal en tant que tel et un compagnon probablement idéal pour de nombreux mets auxquels il ne veut pas voler la vedette.

Ce pain d'exception provient d'une endroit étonnant où Roland Feuillas, ancien ingénieur, a repris avec sa femme un moulin pour relancer une chaine complète de fabrication du pain. Cela va ainsi du choix des semences, des variétés anciennes, et d'une agriculture biologique à la vente en boulangerie en passant par le métier de meunier et l'utilisation de meules de pierre, une lente fermentation, la cuisson dans un four qui parait impressionnant. Tout cela lui permet de faire des recherches très fines sur la qualité du pain qu'il veut obtenir. Et ce pain est non seulement délicieux à savourer et porteur d'un savoir ancestral, mais aussi, promet-il, excellent pour la santé, car riche en fibres et doté de propriétés nutritionnelles bien différentes de la plupart des pains d'aujourd'hui et du coup parfaitement toléré par des personnes qui se pensent en délicatesse avec le pain ou qui croient devoir s'en priver. Il défend plus largement le droit des consommateurs à avoir un pain de haute qualité et à en connaître les process de fabrication.

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De grands mercis à Roland Feuillas pour le travail qu'il fait et le partage de son savoir et à Caroline pour avoir été une messagère gourmande. Elle avait d'ailleurs rapporté une autre miche pour un accro au pain, dont vous connaissez peut-être le blog, Painrisien, qui arpente infatigablement la capitale en quête de bonnes boulangeries.

Les Maîtres de mon Moulin, Cucugnan, Aude, 04 68 33 55 03

03/12/2011

Noël avant l'heure (ou On n'est jamais si bien servie que par soi-même !)

Sans attendre le moment des cadeaux et ayant envie de me faire plaisir avec quelques gourmandises livresques repérées deci delà, j'ai passé en quelques clics une commande sur Amazon. Et 3-4 jours plus tard, le colis était sur mon paillasson (les colis ont droit à quelques livraisons fantaisistes par chez moi). Je l'ai ouvert en me réjouissant d'avance des régals de lecture à venir. Et cela peut éventuellement, modestement, vous donner quelques idées de cadeaux pour des ami(e)s gourmands, gourmets, gastronomes, cuisiniers, ... au milieu de la jungle des rayons livres de cuisine des librairies.

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Un autre plaisir que je ne manquerai pas de m'offrir bientôt toutefois, c'est d'aller faire un tour à la Librairie Gourmande pour d'autres découvertes bien choisies.

Dans ce colis, il y avait :

- Umami, de Laurent Seminel, qui est parti à la découverte de cette "cinquième saveur" chère aux Japonais (qui vient s'ajouter aux quatre habituelles, salé, sucré, acide, amer, que nous connaissons bien) et donne explications, conseils, recettes, ... : pour un gourmet curieux et exigeant ;

- Une initiation à la cuisine des champignons, de Philippe Emmanuelli, célèbre bruxellois passionné : un légume que j'adore et que jai donc envie de mieux connaître, même si la diversité présentée dans le livre risque de créer un peu de frustration chez le marchand de légumes... : pour un fin gastronome amoureux des bons produits ;

- Nature, Mers & océans, d'Alain Ducasse et Paule Neyrat, dans la lignée de leur "Nature" que j'aime beaucoup, achat encouragé aussi par la chaude recommandation de la food-addict Esterelle : pour un(e) cuisinier(e) soucieux de manger sain et respectueux de l'environnement ;

- Le petit épeautre, d'Esterelle Payani justement, de quoi me donner de nouvelles idées pour cuisiner cette petite graine savoureuse ; dans une sympathique petite collection des éditions La Plage, "Toqués de Bio", dont quelques ouvrages rassemblés pourraient réjouir un(e) bio-phile ou flexitarien (ne) revendiqué(e).

Question quand même : quand vais-je trouver le temps de lire/expérimenter tout ça ?!

02/12/2011

Leçon japonaise 6 : l'ouverture aux influences extérieures

Pour poursuivre cette série de leçons sans prétention, parlons influences. Le Japon a toujours été influencé par des courants extérieurs, notamment venus de Chine ou de Corée. D'autres pays ont joué leur rôle, par exemple le Portugal dont les beignets ont été à l'origine des tempura, qui sont aujourd'hui un plat très populaire. Un autre plat très apprécié est le tonkatsu, dont l'origine au 19ème siècle serait une copie d'un plat européen.

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Aujourd'hui, d'autres influences gagnent peu à peu l'alimentation japonaise. On peut en partie le regretter car l'occidentalisation de leur alimentation et l'éloignement de leurs traditions culinaires est une des responsables, comme ailleurs, de nouveaux problèmes de surpoids. En même temps, on ne peut leur reprocher d'être ouverts et curieux.

Actuellement, deux produits que nous connaissons bien sont en train d'envahir le Japon : le café et le chocolat. Le café est encore parfois une boisson chic et chère, que l'on trouve dans certains bars, qui est proposée parfois en fin de repas, que l'on peut boire dans certains "coffee shops" citadins (comme je l'ai fait très matinalement à Kyoto). On en trouve aussi beaucoup en canette, froide ou chaude, dans les épiceries et distributeurs automatiques. Le café ressemble le plus souvent à du café américain, servi avec un peu de lait ou de crème.

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Quant au chocolat, il se décline du plus banal au plus chic. On est tombé par hasard sur un "Chocolate Café". Un lieu où l'on pouvait consommer sur place diverses gourmandises à base de chocolat mais aussi choisir parmi plusieurs dizaines de mini-tablettes de chocolat, organisées en différentes "gammes" : grands crus, goûts européens, découverte du Japon, ... dans une présentation graphique sympa. J'ai ainsi goûté du chocolat au sésame noir et du gianduja. Pas mal sans être renversant.

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Plus anciennement, les boulangeries et la pâtisserie occidentale ont gagné la plupart des villes. Ainsi, les Toraya Café qui modernisent la maison Toraya proposent un assortiment de pâtisseries qui mixent ingrédients occidentaux, pâte de haricot, miso, .... Le résultat est savoureux.

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Quant au pain, je ne l'ai pas goûté mais on s'est bien amusé en découvrant le petit logo de la "boulangerie française" Donq : la baguette, la bouteille de vin, un peu de ventre, le béret : tout y est !

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01/12/2011

Un plat mijoté, c'est bon pour la convivialité

Il y a quelques jours, j'ai eu le plaisir de dîner en agréable compagnie chez Claire* et son mari. Lui est d'origine alsacienne et nous avait concocté un plat traditionnel de là-bas, un bäckehoffe. Le plat qui est arrivé sur la table était impressionnant ! A l'ouverture, cela sentait fort bon et c'était appétissant.

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Dans ce plat, il y a des pommes de terre, des oignons, des carottes, du vin blanc et plusieurs viandes (boeuf, porc, agneau). C'était chaud, moelleux, revigorant ! Et pas lourd, contrairement aux idées reçues, si on mange à sa faim. 

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On n'a pas forcément une tradition de plats mijotés dans sa famille mais ce n'est pas une raison pour ne pas y penser ! Car les plats mijotés ont plein d'avantages :

- en général, ce n'est pas trop compliqué, on met tout dans la cocotte (parfois, on saisit d'abord la viande, ou on ajoute certains composants en cours de route) et on prévoit une, deux, trois, cinq heures,

- cela cuit doucement, on n'a pas vraiment besoin de surveiller, on peut rester avec les convives,

- cela n'a pas besoin de trop de précision, plus ça cuit, meilleur c'est, donc pas de panique si l'apéro dure un peu ou si certains convives se font attendre,

- chacun peut en manger selon son appétit,

- on peut prévoir large, c'est parfait si on a des restes, cela sera encore meilleur le lendemain et on peut aussi en congeler des portions pour plus tard,

- les variations sont infinies, on peut proposer différents plats selon les saisons,

- cela réchauffe l'atmosphère et les corps et c'est le moment !

*Claire anime le blog "Partageons nos fêtes", où on trouve une multitude d'idées et de conseils autour des fêtes, quel que soit le motif, l'âge des participants, le moment, les cadeaux à faire, ... A l'approche de Noël, y faire un petit tour pourrait s'avérer salutaire...

30/11/2011

Leçon japonaise 5 : être végétarien, ce n'est pas forcément triste !

Lors de ce voyage, nous sommes notamment allés à Kyoto, une ville merveilleuse par ses innombrables temples, jardins, ... emplis de sérénité.

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Et du fait de cette culture bouddhiste très présente, la cuisine végétarienne occupe une place importante, inspirée de la cuisine des monastères zen. Le centre de cette cuisine est le tofu, préparé sous diverses formes : frais, bouilli (yudofu), sous forme de yuba (la peau du tofu, bien plus appétissante que celle de notre lait !). On peut se régaler de cette cuisine dans certains restaurants spécialisés.

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Dans les petites entrées, du "sashimi de yuba" et une "brouillade de tofu", ...

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... avant le yudofu (tofu bouilli) et du yuba dans son tonyu (lait de soja)

C'est aussi un grand bonheur de déjeuner végétarien dans certains temples. Cette année, nous en avons découvert un nouveau, qui servait un repas copieux dans une série de bols come celle qu'utilisent traditionnellement les moines (mais ils n'en ont pas forcément autant !). C'était délicieux et très varié : une cuisine végétarienne pas du tout monotone !

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Les tempura (beignets typiquement japonais) sont aussi l'occasion de préparer des légumes et je me suis ainsi régalée d'un assortiment de tempura entièrement végétarien, composé de dix légumes de saison : courge, plusieurs champignons, racine de lotus, petits oignons, noix de gingko, ...

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Comme je l'ai déjà dit, tout en n'ayant pas d'intention de devenir végétarienne, je suis vraiment ravie de me régaler de plats végétariens. Et je n'ai pas de problème à passer une journée sans viande ni poisson. Et vous ?

29/11/2011

De la transmission en cuisine...

Cette fin de semaine (25 et 26 novembre), les 7èmes rencontres François Rabelais de l'IEHCA  traitaient de la transmission en cuisine. Il s'agissait de deux jours de conférences à Tours, avec une multitude d'intervenants travailant dans le domaine du goût, de la gastronomie, de la sociologie... J'y aurais bien participé, j'ai souvenir d'une autre édition riche en partage et en rencontres, mais cela m'était difficile à cette date.

Coïncidence, c'est une vraie transmission familiale qui s'est jouée aussi ce week-end autour des fourneaux. La mamma avait une délicieuse recette italianisante d'"involtini", une sorte de petites paupiettes de veau, qu'elle appelait des "alouettes sans tête". Je m'en étais régalée plusieurs fois mais pas depuis longtemps. Y avait-il nécessité d'un certain temps pour entamer une réappropriation ? Toujours est-il que son fils s'est enfin décidé à remettre la recette en marche. Il s'agit de fines de tranches de veau roulées, farcies de bacon et d'emmenthal suisse, ficelées. Pas très italien tout ça... ! Car elle avait adapté la recette à sa façon. On les fait dorer puis cuire tout doucement dans une sauce à base d'oignons, ail, vin blanc, bouillon et un peu de sauge (une touche nouvelle).

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Au fil des astuces qu'elle lui avait transmis depuis des décennies, il avait tout le savoir-faire nécessaire. Ce fut donc un pur régal avec de la polenta gorgée de sauce, tous les parfums qui s'étaient inscrits dans ma mémoire étant à nouveau là. Merci à l"héritier !

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Et vous, vous en avez des histoires de transmission culinaire ?

NB : la cuillère est aussi une histoire de transmission : de la grand-mère italienne, à sa belle-fille, puis au petit-fils, avec les stigmates d'une forte utilisation.

07:04 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (3) | |  Facebook | |  Imprimer

27/11/2011

ELLE veut faire grossir les femmes ?

Qu'est-ce qui est le plus grave : dépenser 2 euros ou des minutes de mon précieux temps ? Toujours est-il que je me suis laissée aller à acheter une nouvelle fois le magazine Elle... Il y avait une bonne raison : un titre a attiré mon attention en couv, "Plus belle avec 3 kilos de plus !". Vous en connaissez beaucoup, vous, des féminins qui incitent à prendre du poids ?!

elle,magazines féminins,minceur,3 kilos en plus,prise de poids,prendre du poids l'hiverImpossible de le feuilleter pour cause de plastique pour nous livrer en plus un catalogue de Noël. Donc achat et passage direct à l'article en question : "Plus ronde, plus belle, dix bonnes raisons de prendre 3 kilos" (ou, sans doute sous-entendu, de ne plus chercher à les perdre). Des raisons plus ou moins sérieuses et argumentées mais qui vont globalement dans une saine direction, le fait de s'accepter et de ne pas chercher à ressembler aux mannequins des magazines (présents toutefois partout ailleurs dans ce mag comme dans les autres). Ce serait bon pour la peau, la santé, le moral, la séduction, le vieillissement... Petit bémol, on a un peu l'impression que c'est un papier de saison pour ne pas déprimer celles qui vont prendre quelques kilos avec la raclette ou les fêtes, et que, dès le printemps, on nous reparlera de les perdre... Mais bon, c'est quand même peut-être une petite pierre dans le vaste jardin de la privation.

Plus globalement, la question n'est pas de prendre ou de perdre 3 kilos. Mais de se sentir bien à son poids d'équilibre, ce poids naturel qu'on peut maintenir sans effort. Si vous luttez indéfiniment pour descendre à un poids inférieur, l'article de Elle vous est destiné. Si vous êtes à votre juste poids, ne touchez à rien ! Si vous avez pris du poids pour telle ou telle raison, il pourra être intéressant d'entreprendre une démarche pour perdre ces kilos quand vous sentirez le moment opportun (surtout pas un régime !).

Un autre article semble d'ailleurs aussi vouloir inciter à s'accepter un peu plus même, notamment quand les années passent : une enquête qui se demande si les femmes liftées paraissent réellement plus jeunes...

Si vous êtes du côté de la gourmandise, le bonus, si vous achetez le magazine, c'est que vous aurez l'article délicieusement sucré de la pétillante Esterelle sur les nouvelles pâtissières en vogue, qui n'ont vraiment pas l'air de compter les calories ! On peut en partie le lire en ligne.

Et pour les Parisiennes, il y a un retour sur les tendances 2011 en matière de restaurants dont certains que j'ai évoqués ici :
- le savoureux Neva Cuisine,
- le délicat Galopin,
- la très chic Compagnie de Bretagne,
d'autres me restent à découvrir...ou pas.

26/11/2011

Leçon japonaise 4 : n'ayons pas peur des oeufs !

Vous ne le savez peut-être pas, les oeufs sont omniprésents dans les repas japonais. D'ailleurs, ils leur prêtent une grande attention et leur production est parait-il souvent équivalente à du bio. cela donne des oeufs un peu différents des nôtres, avec un jaune très jaune, quasi-orangé.

Dès le petit déjeuner, on a quasiment tout le temps un oeuf qui peut prendre diverses formes : soit une ou deux tranches d'une omelette légèrement sucrée (tamago) accompagnée de daikon (radis blanc) râpé, soit un oeuf poché par exemple, qu'on peut agrémenter de sauce soja.

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L'oeuf est aussi un composant essentiel d'un plat dont les Japonais raffolent, surtout quand la température baisse : le chawan mushi. Il s'agit d'un flan léger aux oeufs, dans lequel se dissimule quelques délices classiques ou de saison : crevette, poulet, lamelles de champignon shitake, épinards, noix de gingko, ...

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Il arrive aussi qu'on mange l'oeuf cru. Ainsi dans un plat de viande très apprécié, le sukiyaki, la viande cuite en fines tranches dans une sauce légère est ensuite trempée dans un oeuf cru battu avant d'être dégustée et on se régale !

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En revanche, les Japonais n'utilisent pas d'oeufs dans leurs pâtisseries traditionnelles faites à base de haricots rouges, de pâte de riz, de sucre... Même si aujourd'hui on voit de plus en plus de gâteaux inspirés de l'Occident, notamment des génoises aériennes, les "chiffon cakes". Ils ne mangent pas non plus de quiches, tartes salées, oeufs au plat, ...

De notre côté, gardons bien sûr notre usage traditionnel des oeufs, ingrédient bien pratique, peu coûteux et très intéressant d'un point de vue nutrionnel. Et comme je l'ai déjà dit, n'en ayons pas peur, aucune raison de se limiter si l'on n'a pas de souci de cholestérol (et même dans ce cas, il n'y a pas lieu de les éliminer totalement).

25/11/2011

Un bento pour le plaisir

P1040609.JPGComme je l'expliquais pour une petite vidéo récente, je fais souvent des bentos faciles :

- en base : une céréale ou équivalent (petit épeautre, quinoa, quinori, sarrasin, riz, pâtes, lentilles, blé, ...),

- tout un mix d'ingrédients dedans : des légumes, une viande ou poisson, des fruits secs, des graines germées, des graines, des herbes...

Cette fois, est-ce la douceur de la météo, je m'étais concocté un bento croquant et coloré : blé, crevettes, radis, fenouil, épinards, persil plat. Et je me suis régalée.

Car, les bentos, j'adore. Comme je l'ai dit en improvisant pour rire deux pseudo-poèmes sur le blog de noldenol Mangeons des p'tits clous qui propose un concours de poèmes autour du bento. Alors, laissez faire votre inspiration si vous aimez aussi les bentos !