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28/01/2012

Les Alimentations particulières, ça fait parler (ou un passionnant colloque OCHA)

Il y a quelques jours, j'ai assisté au colloque "Alimentations particulières", organisé par l'OCHA. Deux jours passionnants, sources de vastes réflexions autour de la nourriture, grâce à la participation active de nombreux et très divers intervenants : historien, archéologue, anthropologue, gastro-entérologue, allergologue, psychiatre, ...

Pour nous faire comprendre l'idée des "alimentations particulières", on a commencé par évoquer une sorte d'antithèse : le repas berbère en Kabylie algérienne : le repas s'organise autour d'un plat où chacun puise avec une cuillère, il y a une obligation de manger, ensemble, le même plat, où que l'on soit : il est impensable, très mal vu de manger seul (même les bergers dans la montagne se retrouvent pour manger), ou différemment des autres. Impossible d'exprimer une préférence personnelle, d'avoir une allergie à un quelconque aliment, avec les désagréments sérieux que cela peut parfois entraîner.
Or, aujourd'hui, on s'éloigne largement de ce mode alimentaire : de façon choisie ou subie, de plus en plus de personnes ont une alimentation différente de la "moyenne" des gens.

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Comment cette famille modèle vivrait-elle ce repas si chacun mangeait un plat différent ?

 

Cela peut être une alimentation subie, pour des raisons de santé, notamment d'intolérance ou d'allergie à certains aliments ou ingrédients. Ou cela peut être une alimentation choisie, du fait de croyances ou de convictions (ne plus manger d'animaux par exemple), ou par le choix de faire un régime, voire de développer une attention obsessionnelle au manger sain (l'orthorexie). Parfois, même quand cette alimentation est subie au départ, certains font de cette différence une force. En se créant notamment une autre communauté que celle des mangeurs familiers, plus affinitaire, voire en faisant du prosélytisme.

Le colloque a aussi été l'occasion de s'interroger sur les raisons du développement de ces alimentations particulières, qui semble plus important aujourd'hui. Ne serait-ce pas parce que la nourriture nous est devenue étrangère, parce qu'on ne sait plus comment elle est fabriquée, qu'on ignore d'où proviennent nos aliments ? On ressent le besoin de savoir ce qu'on mange. Et faire des choix, sélectionner des aliments, fixer des règles, donne le sentiment de retrouver une maîtrise de ce que l'on absorbe.

En même temps, cette individualisation de la façon de manger peut être fatigante. Parfois, on préférerait ne pas avoir de choix, ou pas trop (10 parfums de glace plutôt que 50 par exemple), ne pas devoir toujours décider. On a parfois envie qu'on nous dise quoi manger (et c'est parfois ce qu'on réclame à une diététicienne...).

Bref, on a parlé allergies vraies, fausses, ressenties dans le corps ou dans la tête, peurs alimentaires, régimes, orthorexie, modes alimentaires au fil des siècles : je reviendrai sur certains de ces thèmes dans quelques prochains billets.

Et vous, avez-vous le sentiment d'avoir une alimentation particulière ?

Photo © WavebreakMediaMicro - Fotolia.com

26/01/2012

Pour de bons sushis parisiens, direction Kifune

Je ne mange pas énormément de viande (sans m'en priver pourtant) et ce week end, placé sous le signe des produits de la mer, fête des coquilles St Jacques oblige, en a été une nouvelle preuve.

Car il a aussi été question de poisson cru. Il n'est pas évident de trouver de vraiment bons sushis à Paris, quelle que soit la qualité des sushi-men. Question de fraîcheur et de façon de pêcher le poisson semble-t-il... Mais il y a quand même quelques lieux pour cela et Kifune en fait partie selon moi. Il est rarement cité quand on interroge les gens sur leurs restaurants de sushis préférés à Paris. Pourtant, sans prétendre tout connaître, il me semble que c'est vraiment un des meilleurs...

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Nous y sommes retournés samedi dernier avec plaisir. J'ai souvent goûté leurs sushis et cette fois j'ai eu plutôt envie de sashimi. Plusieurs menus sont proposés le midi (à 32 euros, certes ce n'est pas donné) avec à chaque fois, outre le plat principal, deux petites entrées, une soupe, du riz (hormis quand on prend des sushis bien sûr), des tsukemono (pickles), une salade de fruits frais. Le poisson cru était délicieux*. Je préfère décidément en manger moins souvent et du bon !

*Vous noterez que, comme beaucoup de restaurants japonais, ce n'est pas politiquement correct puisqu'il y a du thon rouge...

Kifune, 44 rue St Ferdinand, Paris 17eme (à proximité de la Porte Maillot) 01 45 72 11 19

 

25/01/2012

Les smoothies, c'est aussi en hiver !

Parfois, le week end ou quand je ne travaille pas le matin, je me fais un petit déjeuner moins consistant que la semaine et j'aime bien goûter différents smoothies. Cette fois, il s'agit logiquement de smoothies d'hiver. Comment je les compose ? Je m'inspire parfois d'une idée vue à droite à gauche, ou j'imagine un mélange en faisant les courses, ou encore j'improvise avec ce que j'ai chez moi.

Le premier est venu d'une suggestion d'Edda sur son joli blog "Un déjeuner de soleil", vraiment appétissant en toute saison. Au final, cela n'avait plus beaucoup de rapport car je préfère souvent les smoothies 100% fruits. Cela a donné un smoothie banane-pomme verte-orange-framboises (surgelées).

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Le second a été improvisé avec les restes du premier et d'autres ingrédients disponibles, ce qui a donné un résultat très différent : banane-pomme-verte-orange-pamplemousse-gingembre.

Les deux étaient délicieux, le premier doux et un peu acidulé par la framboise, le second plaisamment relevé par la pointe de gingembre.

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Bref, à chaque fois, on fait un mélange, on goûte et on voit si c'est bon ! L'important, c'est de ne pas avoir un fruit trop présent qui masquerait le parfum des autres et, si on n'ajoute pas un liquide type lait ou jus végétal, d'avoir des fruits suffisamment juteux comme l'orange ou le pamplemousse.

D'autres smoothies ici mais pas tout à fait de saison...

On peut aussi préférer le "smoothie solide"...

Dans tous les cas, régalez-vous !

07:24 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : fruits, hiver, smoothie, jus de fruit, petit déjeuner | |  Facebook | |  Imprimer

24/01/2012

Les 3 M : Morphologie-Métabolisme-Minceur : pas d'égalité !

Pourquoi tant de femmes se mettent-elles au régime, souvent sans être en surpoids au départ ? Parce qu'elles ne sont pas satisfaites de leur corps au regard de leur idéal, souvent inspiré des modèles qu'on leur montre, de minceur souvent radicale (cf visuel). Ou parce qu'elles insatisfaites d'elles-mêmes, parfois du fait d'une exigence excessive, et elles pensent que s'occuper de ce qu'on voit au dehors est l'essentiel.

Car on a l'impression qu'on peut davantage choisir son poids que sa taille ou la couleur de ses yeux. Erreur !!! Nous ne sommes pas toutes faites pour être de fines lianes comme celles qui peuplent les pages des magazines (et pour qui ce n'est pas en souvent pas si naturel que cela non plus...).

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Un visuel trouvé sur Facebook (merci Jeanice Crea), qui montre que les modèles qui nous influencent ont changé, peut-être pas pour le meilleur... (traduction : "Quand ceci est-il devenu plus '"chaud" que cela ?")

 

Nous avons deux données qui nous sont fixées par la "nature", par notre patrimoine génétique, et qui déterminent notre poids naturel et notre silhouette :

- notre morphologie : notre taille, la forme de notre corps, notre carrure, notre ossature, le fait d'avoir des hanches larges ou d'être filiforme, ...
- notre métabolisme : la façon dont notre corps consomme l'énergie qu'il absorbe en mangeant.

Quand on laisse faire la nature, qu'on mange de tout en fonction de sa faim, on a donc un poids donné, notre poids génétique, et le corps qui va avec. Ce corps-là, comme je le disais plus haut, n'est pas toujours le corps dont on rêve. Notre taille, en général, on finit par l'accepter, on ne songe pas trop à la changer (à part quelques barbares qui étirent les membres !). Mais on est loin de faire de même avec le poids !

Côté poids, on décide souvent de contraindre la nature car on pense qu'on peut le maîtriser. Et en effet, en se restreignant du côté alimentation, en faisant des régimes, on peut changer de silhouette, devenir plus mince. Le hic, c'est qu'on finit tôt ou tard par se lasser de cette restriction et souvent par se lâcher côté alimentation. Ou on se restreint toute sa vie, ou presque, mais on se sent malheureuse et frustrée côté alimentation.

On peut aussi en partie agir sur son métabolisme et sur sa silhouette par le sport. On peut ainsi changer (dans certaines limites) :
- notre morphologie car certains sports permettent de se muscler et de modeler en partie la silhouette, à condition de pratiquer à haute dose ;
- notre métabolisme : en développant sa masse musculaire, on augmente son métabolisme ce qui signifie qu'on dépense plus d'énergie y compris "au repos".

Donc, en faisant beaucoup de sport, on peut modifier sensiblement sa silhouette : avez-vous ainsi observé le changement corporel de Madonna entre ses débuts, par exemple le film "Recherche Susan désespérément" où elle avait quelques rondeurs féminines et le corps sec et musclé de ses derniers shows ? Au prix de combien de milliers d'heures de gym ?! Oui au sport qu'on aime et par plaisir !

Alors, plutôt que de vouloir être toutes pareilles, si on essayait (et pensez-y aussi si vous avez des enfants) de s'ACCEPTER, de manger de tout en fonction de ses besoins (en réapprenant à écouter sa faim), de bouger pour le PLAISIR et d'accepter la DIVERSITE des corps !

23/01/2012

La fête des coquilles St Jacques : du cru et du cuit, du français et du japonais

Ce dimanche, c'était la Saint Vincent et depuis quelques années, à Montmartre, cela signifie la fête de la Coquille St Jacques et autres produits de la mer, venus tout droit de Bretagne. C'est donc l'occasion de s'emparer de quelques coquilles St Jacques de première fraîcheur, en provenance d'Erquy : les amateurs savent que c'est du bon !

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On les a savourées de diverses façons (j'ai laissé faire le cuisinier en chef...) qui, toutes, les ont parfaitement mises en valeur.

Samedi, il y eut ainsi un tartare de St Jacques, soit des noix coupées en petits dés et marinée dans l'huile d'olive et un peu de citron, puis des St Jacques grillées (légèrement) sur un lit de poireaux émincés et de pommes de terre écrasées.

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Dimanche, on prend les mêmes et on recommence sous tonalité japonaise : du cru avec une pointe de sauce soja ; du légèrement grillé. Dans les deux cas, un vrai délice en compagnie d'une autre merveille des mers venue de plus loin (de Nouvelle-Calédonie) : de rares crevettes Obsiblue, favorites du chef William Ledeuil, aussi délicieuses bleues et crues que roses et cuites. Ces dernières reviendront bientôt sur notre table pour notre grand bonheur.

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 Bref, un week end maritime et délicieux. J'espère que le vôtre l'a été aussi !

20/01/2012

L'omelette, elle se décline...

oeuf,omelette,chèvre,épinards,diner vite prêt,repas complet,hiverSouvent, quand mes patient(e)smanquent d'idées pour leurs dîners de semaine vite prêts, je leur parle des oeufs. Certain(e)s n'aiment pas cela, mais il y en a aussi qui n'y pensent pas. Or, non seulement, les oeufs peuvent prendre différentes formes mais on peut les mêler à toutes sortes d'ingrédients selon la saison et/ou les disponibilités du garde-manger.

Ce soir-là, des oeufs, il y en avait bien sûr au frigo, comme presque toujours. Un petit chèvre Pelardon du Gard était là, tout juste remonté de Nîmes par la solidarité gastronomico-familialo-voisine. Des pousses d'épinards en quantité généreuse se sont jointes à eux. Ces trois ingrédients ont donné une fort savoureuse omelette (je l'appelle improprement ainsi car les puristes diront qu'une vraie omelette est roulée...) que nous avons dégustée en compagnie de délicieuses pommes de terre sautées (ça, c'est quand on a un peu plus de temps). Et voilà donc un repas complet, équilibré même (pour ceux qui croient que l'équilibre doit se faire à chaque repas ;-)) : des oeufs sources de protéines, des féculents, des légumes, un laitage... Mais non, l'équilibre se fait sur la durée, alors, mangez de tout selon vos envies !

19/01/2012

Adieu au gras !

Non, non, il ne s'agit pas d'enlever le gras de notre alimentation, surtout pas, notre corps en a vraiment besoin !

Cette exclamation, c'est la conclusion tirée par un ami après des changements intervenus dans sa vie. Récemment, il me racontait ainsi qu'il avait perdu plus de 7 kilos sans s'en rendre compte. Etrange, n'est-ce pas ? En fait, il avait décidé peu à peu d'élaguer, d'enlever "du gras" dans sa façon de communiquer avec les autres, d'écrire, qu'il jugeait trop riche, trop chargée. Et, conséquence non voulue (d'autant qu'il n'avait pas vraiment de problème de poids), sa façon de manger s'était elle aussi, tout à fait inconsciemment, allégée. Une cohérence de l'être...

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Cette anecdote a fait écho en moi car je rencontre assez souvent des personnes qui mangent de façon vraiment excessive ou qui alternent privation très stricte et lâchage total. Souvent, il s'agit de leur mode de fonctionnement habituel, une façon excessive d'agir dans différents domaines une logique du "tout ou rien", ... Nombre de ces personnes se débrouillent seules et se lancent typiquement dans des régimes très restrictifs et efficaces rapidement. Mais il y en a aussi qui viennent me voir pour perdre du poids. Je les accompagne vers davantage de mesure dans le domaine alimentaire mais, en fait, cette "rééducation" peut parfois s'avérer complexe si cela crée un décalage entre la façon de manger et le reste...

Que peut-il se passer alors ? Il peut être difficile de s'orienter durablement vers une "voie du milieu" alimentaire si le mode de fonctionnement global de la personne ne bouge pas. Ou au contraire la prise de conscience de ce tempérament excessif par le biais alimentaire est une porte d'entrée qui peut inciter la personne à revisiter d'autres aspects de sa vie et de son caractère. Il n'y a pas d'âge pour changer si on en a envie !

Ainsi, de votre coté, prenez le temps d'observer votre façon de manger : peut-être est-elle le révélateur d'une manière d'être, d'agir plus globale : la vitesse, l'attention portée, la minutie, la quantité excessive, la prudence, ... sont-ils là et ailleurs ? Qu'en pensez-vous ?

 

Visuel ©studio 58 Fotolia.com

 

17/01/2012

Diététicienne ou ministre ?! (ou On peut mincir au restaurant...)

Non, rassurez-vous, je n'ai aucune velléité en la matière ! C'est juste que, la semaine qui vient de se terminer, j'ai un peu eu l'impression d'avoir ce qu'on appelle un "agenda de ministre", assez inhabituel pour moi. Outre mes consultations et trois propositions d'intervention en entreprise ou association à préparer, j'ai eu quatre déjeuners au restaurant + un dîner, trois petits déjeuners à l'extérieur, un goûter dans un palace, une fête d'anniversaire... Un programme de rencontres amicales et professionnelles fort alléchant !

Mais, avec un tel programme, beaucoup de personnes qui font attention à leur ligne en se restreignant se seraient senties assez mal et auraient anticipé cette semaine avec plus d'angoisse que de joie. J'observe ainsi plusieurs types de comportement dans ce type de circonstances :

- les personnes qui se restreignent tellement en temps normal qu'elles savent que les sorties sont synonymes de lâchage automatique et important, fortement générateur de culpabilité ;

- celles qui enchaînent tout cela avec discipline, restent dans leur logique de privation et font des choix davantage guidés par la raison diététique que par le plaisir ;

- celles qui sont dans une relation tellement perturbée avec l'alimentation qu'elles inventent des prétextes pour refuser sorties et invitations, tellement elles ont peur de "craquer", ce qui ne favorise pas leur mieux-être.

Or, pour une personne normalement régulée, ce type d'occasion est surtout un plaisir et elle sait que, même si elle mange ou boit un peu plus ou goûtee des plats plus riches, son corps rétablira un équilibre dans la durée.

Voilà un petit récapitulatif de mes sorties de la semaine :

Lundi midi : déjeuner japonais chez Zenzan, table agréable et bien remplie le midi, dans le quartier de l'Etoile où je n'étais plus allee depuis fort longtemps (on avait prévu initialement un repas chez Kanno mais on a découvert que cela avait fermé) : boeuf sauté épicé aux poireaux sur un grand bol de riz, plus soupe et petits légumes : délicieux et rassasiant.

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Lundi soir : dîner imprévu avec un ami à La Cerisaie, petit resto de cuisine du Sud-Ouest où j'avais très bien déjeuné il y a quelques semaines. Le chef est tres porté sur le gibier en cette saison (moi, je n'y connais pas grand chose mais suis prête à goûter...). On a ainsi partagé une entrée, une terrine de grouse d'Ecosse, puis j'ai mangé deux demi-plats savoureux et étonnants : une "compote de Lièvre façon Royale" avec foie gras, lamelles de truffe et des penne et une "Palombe rôtie et raviole de foie gras". Après tout cela, je n'ai pas résisté à un petit dessert : un "Sablé doré aux marrons glacés comme un crumble", avec des fruits, du croquant, de la glace vanille un peu cachée, miam ! Et un délicieux mini-cannelé a conclu le repas.

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Mardi matin : un petit déjeuner "Ecrire pour", moment que j'adore : pas faim, je n'ai pas touché aux viennoiseries et j'ai un déjeuner prévu pas très tard ;

Mardi midi : déjeuner amical aux Tartes Kluger : bonne tarte salée poulet-curry-tomate (c'est pas la saison de celle-ci !), soupe de potiron (malheureusement servie en même temps, comment manger chaud ?!), salade + 1/2 part de tarte pomme-caramel ;

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Mercredi midi : travail à la maison, envie de tester un nouveau lieu proche plutôt que de cuisiner, Koff Delicatessen, à l'ambiance new-yorkaise : cheeseburger accompagné de "hashbrown" (galette de pommes de terre) ;

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Jeudi matin : petit déjeuner professionnel dans un café : tartine pain-beurre ;

Jeudi midi : déjeuner au Braisenville, dans le 9ème : "magret de canard des Landes céleri rave datte poire", "crumble pommes-poires" : les portions sont petites mais cela me suffit.

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Vendredi matin : petit déjeuner amical à l'extérieur : le prix de la tartine (5 euros !) dans ce grand café du quartier Sèvres-Babylone m'a coupé l'appétit, je me rattraperai plus tard avec un grillé aux pommes...

Samedi après-midi : "Goûter chic" au Plaza Athénée (cf mon billet) : part de mille-feuille pas entière et quelques bouchées des autres gâteaux ;

Samedi soir : invitée à une fête d'anniversaire : quelques bouchées et canapés divers, plus intéressée par les discussions que par le buffet pourtant joli.

Le reste des repas fut maison et adapté à mon appétit.

Eh bien, vous savez que j'aime bien expérimenter pour vous inciter à le faire. Alors, pour vous montrer que sortir beaucoup n'empêche pas de perdre du poids, je me suis livrée à l'expérience moi-même. Résultat sur la balance en une semaine (elle ne devrait servir qu'à mesurer des expériences...) : quelques centaines de grammes... en moins ! Rien de très significatif bien sûr mais en tout cas, pas de prise de poids.

Les clés : la non restriction et la régulation ! Quand on ne se prive pas, on ne ressent pas le besoin de se lâcher à l'extérieur. Quand on a un peu trop mangé, on se régule en attendant le retour de la faim.

Et vous, sortir souvent, cela vous inquiète pour votre ligne ?

 

Les adresses si besoin :

Zenzan, 4 rue Brey, Paris 17ème, 01 53 81 00 75

La Cerisaie, 70 oulevard Edgar Quinet, Paris 14ème, 01 43 20 98 98

Les Tartes Kluger, 6 rue du Forez, Paris 3ème, 01 53 01 53 53

Le Braisenville, 36 rue Condorcet, Paris 9ème, 09 50 91 21 74

Le Plaza Athénée, 25 avenue Montaigne, Paris 8ème, 01 53 67 66 65

16/01/2012

Des ateliers pour vivre la gourmandise avec sérénité

En ce début d'année, je lance quelques ateliers "Pairs et expert" pour des petits groupes. Voici le programme des premiers.

Pourquoi des ateliers "Pairs et Expert" ? A la différence d'une consultation individuelle, un atelier de groupe est une occasion privilégiée non seulement de trouver matière à réflexion et conseils auprès de l'"expert" (qui anime) mais aussi de partager un retour d'expérience avec des "pairs", des personnes qui vivent peut-être la même relation à l'alimentation.

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Craquage, chocolat, culpabilité, ou comprendre les émotions qui font manger :
- le vendredi 17 février à 14h,
- le jeudi 23 février à 19h.

Quand on craque sur la nourriture, il ne s'agit pas toujours de chocolat, il peut s'agir de fromage, de gâteaux, de se resservir d'un bon plat au dîner, ... Bref, tous ces moments où l'on mange sans faim, parce qu'on n'a pas trop le moral, pour se faire du bien. Bien sûr que manger peut servir à se réconforter. Mais pas tout le temps ! Il s'agira de décoder le mécanisme en place et d'envisager d'autres façons de faire face à ses émotions.

 

Transposez vos talents à l'organisation des repas, ou ne plus stresser avec l'alimentation du quotidien :

Le jeudi 8 mars à 19h (Journée de la femme !).

Parfois, on gère parfaitement sa carrière, on a des responsabilités, on maîtrise... et on est démunie face à la préparation des repas du quotidien. Un frigo vide, des voix qui susurrent avec plus ou moins de douceur "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?!". Un écart qui crée souvent de la culpabilité, d'autant qu'on a en tête l'image de la copine qui bosse, concocte des dîners fins et élève ses 3 enfants en restant impeccable... Conseils et astuces pour être plus tranquille et efficace dans la préparation des repas.

 

Pour une maturité gourmande et sereine :

le jeudi 12 avril à 19h.

Autour de la cinquantaine, on voit son corps changer, on peut avoir le sentiment de perdre en féminité, on a des envie de douceurs. Est-ce une fatalité ou est-ce qu'on se laisse aller ? Comment garder son juste poids, accepter son corps, manger avec gourmandise et en toute sérénité sans limite d'âge ?

Tous les ateliers durent 2h et se déroulent à Paris 9eme. La participation s'élève à 30 euros. D'autres thématiques et d'autres dates peuvent être envisagées, contactez-moi par mail si vous le souhaitez.

Visuel ©sumnersgraphicsinc - Fotolia.com

15/01/2012

Un goûter entre filles, c'est sympa et en plus, c'est au Plaza !

Si vous aimez la cuisine, vous connaissez probablement Pascale Weeks, l'auteur du fameux blog C'est moi qui l'ai fait ! et de livres de cuisine. Depuis un an, avec son acolyte aux papilles aiguisées, Stéphanie, elles visitent avec passion gourmande et talent de narratrices les goûters chics parisiens des palaces et salons de thé. Pour celui de janvier, elles ont eu l'adorable idée d'inviter quatre lectrices de leurs blogs à les accompagner. Grâce à un désistement, j'ai eu la chance de faire partie du voyage et c'est au Plaza Athénée, antre de Christophe Michalak côté sucré, que cela s'est passé ce samedi...

Le lieu est élégant et on est bien installées dans un coin tranquille et confortable. On prend chacune un thé, qui est servi, infusé, dans une grande théière en métal. C'est devant le chariot de pâtisseries que l'on choisit son gâteau. Petit moment de flottement : aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai pas de coup de coeur, il n'y en a pas un qui se dégage incontestablement. J'opte pour le mille-feuilles au sirop d'érable alors que ce n'est a priori pas un de mes gâteaux chouchou. On convient de toute façon de profiter de l'occasion pour se faire goûter les différents gâteaux.

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Le mille-feuilles est très bon, la crème est légère et agréablement parfumée, avec une note de sirop d'érable bien dosée. L'idée de le présenter à la verticale est originale, je l'ai fait basculer sur le côté : on dit que c'est la bonne façon de le découper proprement, je confirme ! Les autres gâteaux que je goûte sont bons, notamment la religieuse au caramel au beurre salé, mais pas de regret sur mon choix.

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On reste longtemps et c'est vraiment agréable de papoter de divers sujets, de cuisine et de nourriture bien sûr mais pas que ça !

Conclusion : j'ai vraiment adoré rencontrer Pascale, StéphanieEva, Rose et revoir (le hasard !) Camille. C'était le plus important, et davantage que de manger un bon gâteau, aussi gourmande sois-je... Merci mille fois Pascale et Stéphanie pour ce délicieux moment !