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22/05/2014

Je ne suis pas végétarienne mais...j'en parle !

Je vous ai parlé récemment de divers repas végétariens ou végétaliens. Mais je n'ai pas l'intention de devenir végétarienne (pour l'instant du moins...) : je crois que j'aime trop la diversité pour me priver de certaines catégories d'aliments sans y être obligée. Mais je mange très souvent végétarien et, à titre professionnel, je donne parfois des conseils à des personnes qui le sont ou souhaitent le devenir.

J'ai trouvé que le livre récemment paru Etre végétarien, d'Alexandra de Lassus, édité dans la série "Les guides du Chêne", était très bien fait et donne réponse à de nombreuses questions si on a envie et/ou on hésite à emprunter cette voie alimentaire. J'ai bien aimé les conseils pour dialoguer entre végétarien et non végétarien, pour répondre aux objections. Cela m'a paru aller dans le sens de la tolérance, du dialogue et de l'ouverture, caractéristiques qu'on ne trouve pas toujours chez les adeptes de tel ou tel mode alimentaire, tellement convaincus de leur choix qu'ils veulent absolument vous persuader que c'est le seul valable...

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Côté concret, si l'on veut se mettre à la cuisine végétarienne de façon gourmande, il y a une bonne variété disponible. Je me suis tournée par exemple vers Mon premier dîner végétarien dont j'avais entendu parler favorablement par diverses personnes et dont les recettes m'ont paru plutôt tentantes.

Il y a aussi le livre de Laure Kié, dont je vous ai parlé en début de semaine.

Plus ciblé, j'ai eu le plaisir de me faire offrir par la créativo-gourmande Esterelle le livre qu'elle a co-écrit avec Clea. Elles se sont visiblement bien amusées à imaginer des Veggie burgers et c'est tellement sympathique et original que je compte bien me lancer dans la réalisation y compris de buns. Je dois avouer que j'ai manqué un peu de temps ces dernières semaines...

On m'a demandé récemment conseil pour des blogs. Pour ma part, je n'en consulte pas spécifiquement mais en en parlant, j'ai trouvé que les recettes de Juliette a l'air fort sympathique et appétissant, alors que je ne suis pas trop convaincue à première vue par Vegemiam.

Et vous, avez-vous des suggestions de livres ou blogs végétariens ?

 

29/04/2014

Je ne suis pas végétarienne...ça se confirme !

...Donc je mange aussi nombre d'aliments animaux, n'en déplaise à mon lectorat végétarien : vive la liberté de manger selon ses envies, ses goûts et ses convictions. Et le hasard a fait que cela a été assez fréquent ces derniers jours.

De passage dans le 6ème arrondissement, nous n'avons pas pu résister à l'envie de passer chez Gilles Vérot, un des "papes" du pâté en croûte. Nous avons pris du "pâté de Houdan" (porc, volaille et pistaches) et une de ses autres spécialités (porc, volaille et foie gras) Nous nous sommes régalés par deux fois car le vendeur avait eu la gentillesse de nous offrir le talon (épais) du second, en coupant la dernière tranche. Etant dans la place, j'ai aussi songé à prendre du bon jambon à l'os, afin de me préparer un sandwich pour le déjeuner du lendemain, qui devait être rapide. Ce jambon-beurre maison avec pain croustillant, salade et cornichons fut un excellent déjeuner.

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Samedi, le temps a fait que nous ne sommes pas partie arpenter les rues parisiennes et nous avons mangé un savoureux hot-dog avec compotée d'oignons à la maison.

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Tout cela parait très français mais dans le même laps de temps, il y a eu aussi de l'Italie avec de la porchetta ou du jambon de Parme, et de la diversité comme d'habitude...

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Bref, je pense que je suis mûre pour adhérer à l'Amicale du Gras, non ?!

Et vous, vous aimez la charcuterie ? Sous quelles formes ?

25/04/2014

Je ne suis pas végétarienne mais... (épisode 3)

...je me suis régalée récemment lors d'un repas locavore et végétarien organisé dans le 18eme par des associations qui s'activent pour construire un autre futur : Quartiers en Transition, Utopies Concrètes, le Marché sur l'Eau (qui peine à se développer et pourrait s'arrêter...), ... Ce dîner locavore a lieu visiblement tous les mois  et il y a des habitués. Cette fois, cela se passait au Petit Ney, un café-restaurant-lieu associatif qui propose de nombreuses activités (on en avait justement parlé lors de l'atelier chez Ona Maiocco, qui y anime des ateliers pour enfants). On nous proposait entrée-plat-dessert (que du fait maison local et de saison) pour 10 euros.

L'entrée était toute simple, poireaux vinaigrette et radis.

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Les organisateurs proposaient sur le site un dîner végétarien mais ils ont dû craindre un rejet de la part de certains participants et ils ont ajouté un plat de viande (de la canette). Pour ma part, j'ai respecté le concept de départ et ai été de toute façon davantage tentée par la tourte aux blettes et blettes confites, c''était très bon et nourrissant.

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Le dessert était vraiment délicieux : pomme et rhubarbe sur un sablé.

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Outre ces mets savoureux, le repas fut très plaisant car je me suis trouvée à table avec quelques fort sympathiques personnes avec qui nous avons parlé alimentation, végétarisme, bio... Et il est possible que j'en revois certains car ils m'ont donné rendez-vous le 3 mai pour d'autres activités autour de l'agriculture urbaine.

 Et vous, vous participez à/animez des activités locavores dans votre ville/quartier ?

24/04/2014

Je ne suis pas végétarienne mais... (2eme épisode)

...on mange souvent végétarien à la maison. Très souvent, la viande ou le poisson ne sont pas au centre du repas, quel que soit celui qui cuisine, et cela ne nous pose pas de problème. Tellement, il y a de variété de goûts, de couleurs, de textures dans le monde végétal.

Car tous les hommes ne sont pas accros à la viande (quoi qu'en disent de nombreux commentaires sur la reprise de ma semaine à 25 euros sur Rue89...). Ainsi, Monsieur, s'il est content de manger ou préparer un burger ou de cuisiner un pot au feu de temps en temps, est aussi coutumier de repas végétariens. Ces derniers jours, on s'est par exemple régalés de polenta aux aubergines et tomates gratinée ou de pâtes aux parfums de printemps avec tomates cerise, asperges et petits pois.

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Parfois, ce n'est pas un repas végétarien mais les légumes sont la base du repas et la viande apparaît comme un assaisonnement, ce que suggère le journaliste-défenseur du manger sain américain, Michael Pollan : ainsi, dans ces artichauts à la barigoule, plat concocté de temps par temps par Monsieur et que j'adore : il y a un peu de poitrine fumée pour relever le goût et franchement, je n'ai aucune envie de remplacer cela par du tofu fumé ou autre substitut végétal !

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(je rassure ceux qui croient parfois, au vu des photos, que je m'affame : je me suis resservie et ai mangé du pain !)

Et vous, vous faites souvent des repas avec peu ou pas de viande et poisson ?

23/04/2014

Je ne suis pas végétarienne mais...

...j'aime manger végétarien et j'ai récemment préparé un brunch non seulement végétaRien (sans viande ou poisson) mais même végétaLien (sans aucun produit animal). Parfois, je me fixe ainsi un cadre qui permet de ne pas se perdre dans des milliards de recettes et de canaliser les idées.  

Il y a eu ainsi :

- un smoothie improvisé avec les moyens du bord : orange, pamplemousse, banane, kiwi, lait d'amande,

- des rouleaux de printemps aux légumes, croquants et parfumés, inspirés de ceux réalisés à l'atelier d'Ona, avec une sauce au sésame,

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- une salade poire-fenouil-pistache, l'idée de ce mélange croquant venant de Chico Shigeta,

- une salade mangue-avocat, une idée pêchée dans un livre d'Elsa Launay, et j'y ai ajouté du basilic,

(eh oui, j'achète des livres de detox sans faire de detox et j'y pêche des recettes sympas !)

- une salade de patate douce aux noisettes,

- une salade avocat-radis-pamplemousse pour utiliser les restes, sans doute la moins intéressante gustativement,

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- des fruits rôtis, une merveille de douceur parfumée qu'on peut décliner à volonté avec les fruits de saison et des épices, ici vanille et "Poudre équinoxiale" d'Olivier Roellinger.

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Mais ce n'était quand même pas "nogluten", on a mangé du pain avec ce repas !

Cela a donné une jolie table colorée, n'est-ce pas ?

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Monsieur s'est régalé mais il s'est un peu inquiété aussi : comme cela venait après l'atelier végétalien avec Ona, après la réalisation de cookies végétaliens (qui ne valent quand même pas les vrais !), après avoir légèrement critiqué une part de viande dans un repas japonais, il s'est dit que je tournais mal... Mais non, j'adore les végétaux mais je suis toujours omnivore !

Et vous, vous mangez parfois / souvent / rarement végétarien ?

15/04/2014

Cuisiner bio, végétalien et gourmand avec Ona Maiocco

Il y a quelque semaines, j'avais rencontré Ona Maiocco, sympathique jeune femme qui a décidé de mettre sa créativité au service de la cuisine végétalienne : dans ma quête de lancer peut-être un jour des ateliers de cuisine, j'avais entendu dire -merci Marie !-qu'on pouvait louer son espace.

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Après avoir échangé avec elle, j'ai eu envie de la voir en activité. Elle est installée dans un bel espace du 18ème arrondissement, où elle propose différents ateliers, elle-même ou avec des intervenants. Ma disponibilité m'a conduite à m'inscrire à un nouvel atelier proposé en soirée en partenariat avec le magazine Kaizen. Le thème était : "Utiliser les ingrédients bio". Nous étions sept (que des femmes...) + le rédacteur en chef de Kaizen. Ona nous a d'abord présenté une large variété d'ingrédients de la cuisine bio et végétale et comment elle les utilisait : flocons de céréales, purées d'oléagineux, produits sucrants, assaisonnements, ... Puis on s'est mis au travail avec application et bonne humeur.

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La cuisine végétalienne n'utilise aucun produit animal : pas d’œufs, beurre, lait, fromage... Donc forcément quelques habitudes à changer, des substituts à trouver pour le goût ou la texture, par exemple une compote de fruits pour donner du moelleux à un gâteau, ...

On a préparé quatre plats façon efficace mais sans stress :
- des mini-pizza avec une sorte de "bolognaise" à la tomate et au tofu émietté, faites avec une étonnante "pâte minute" qu'on prépare en secouant un mélange farine/eau/huile d'olive dans un tupperware.
- un mélange riz-lentilles corail (qui ont l'avantage d'avoir le même temps de cuisson) très parfumé avec notamment une rareté (du moins, pour moi), de la cardamome noire qu'on trouve en magasin indien,
- des rouleaux de printemps aux légumes : on a récupéré toutes sortes de restes de légumes de saison, on les a réduit en tout petits dés (grâce à un robot), assaisonné et on a réalisé des rouleaux servis avec une sauce délicieuse au miso et à la purée de cacahuète (entre autres),
- des mini-cookies aux flocons de céréales et pépites de chocolat avec une note délicieuse d'huile essentielle d'orange (à manier avec parcimonie).

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On s'est ensuite attablés pour partager ce savoureux repas. La cuisine d'Ona est le contraire de fade. Elle utilise beaucoup d'herbes, d'épices, du piment, du gingembre... Ce qui donne un résultat très goûteux et délicieux, qui, je suis sûre, peut ravir toute personne non végétalienne pour certains repas. Bref un atelier sympathique et plein d'idées.

Le souhait de Kaizen, qui rejoint certaines de mes préoccupations, est d'initier une action concrète pour aller vers une autre façon de manger, saine, gourmande et respectueuse de la planète : j'espère que cela fera tâche d'huile peu à peu, mais à ce stade je crois qu'on touche des déjà convaincus...


Atelier Kaizen : 65 euros pour 3h + le repas (bien sûr, ce n'est pas accessible à tous. Pour certaines parts de la population, peu favorisées, il est clair que ce sont plutôt des structures associatives spécialisées implantées localement qui peuvent jouer un rôle d'éducation culinaire).

NB : parler de cet atelier ne signifie pas particulièrement que je défende la cuisine végétalienne : chacun(e) est libre de ses choix alimentaires et je suggère de les faire de façon consciente sans subir les modes.

11/04/2014

Une semaine alimentaire pour 25 euros : pas facile mais possible

Comme vous l'avez lu tout au long de la semaine, chacune a fait son expérience et a à peu près réussi à rester dans la limite du budget, voire moins : Agnès a dépensé moins de 20 euros ! Julie, environ 24 euros, moi, 25,60 euros et Sophie, un peu perdue dans le nombre de jours, 26 euros. Et on a mangé bon et varié.

Mais, je le répète, cela ne veut pas dire que c'est facile !

Cette expérience a des limites par sa définition même : faire cela pendant une semaine nécessite une stricte attention au prix de chaque chose, de jongler avec des aliments pas trop coûteux, de ne pas faire d'écart, de cuisiner tous les repas. Probablement, on développe une certaine habileté en cela si on continue sur la durée mais on doit se limiter toujours : pas de restaurant, même pas de sandwich, pas de café à l'extérieur (j'en avais accepté un et par chance, j'ai été invitée !). Je crois que c'est cette rigueur qui est difficile à tenir dans la durée et qui est éprouvante : ne pas pouvoir se permettre d'écart, être dans un contrôle permanent... Cela m'a fait pensé à une de mes patientes qui a un budget "ric rac" et me racontait qu'elle ne pouvait se permettre aucun écart et combien cela lui pèse parfois : pas de sortie, pas de restaurants, pas de fantaisies alimentaires..‬.

Par ailleurs, cela passe par de la cuisine, même simple. Il y a donc nécessité d'un minimum de savoir-faire culinaire.  Tout le monde n'en dispose sans doute pas mais pas besoin de faire compliqué (cf mon récit) et on peut, à tout âge, facilement acquérir les bases pour faire une soupe, une quiche, des pâtes...  Mais il faut aussi décider d'y consacrer un peu de temps.

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Les pâtes, évidemment un classique des petits budgets mais il y a de multiples autres possibilités


Toutefois, il me semble quand même important de penser aussi à replacer  son budget alimentaire dans une vision de son budget global et que cela ne soit pas forcément la portion congrue. Comme le dit le patron de Super U, Serge Papin, que l'alimentation ne soit pas toujours "la variable d'ajustement".

En conclusion, on peut parvenir à manger "bien" et pour un budget modeste si :

- on est attentif dans ses courses,

- on fait la cuisine avec des produits bruts et de saison,

- on s'organise, on prévoit ses repas, on ne gaspille rien,

- on accepte de consacrer une part de son temps à cela. Ne s'agit-il pas de prendre soin de soi (et des siens) ?

Et sachez que l'on peut aller bien en-deçà d'un budget comme celui qu'on avait défini. Récemment, la presse s'était fait l'écho de l'expérience de Jack Monroe, en Angleterre, jeune mère chômeuse qui apprend à déployer des trésors de créativité pour préparer des repas appétissants et variés pour son petit garçon et finit par en faire un blog puis un livre...

Et vous, êtes-vous très attentif(ve), un peu, pas du tout, à votre budget alimentaire ?

 

10/04/2014

Une semaine à 25 euros : Julie, strasbourgeoise à vélo

Une autre twitteuse tente le défi de manger pour 25 euros. Est-ce plus facile hors de Paris ? La parole à Julie :

J'ai 34 ans, je travaille comme documentaliste dans une association. Je suis mariée mais je vis seule à Strasbourg, célibat géographique oblige. Mon budget nourriture mensuel est de 300 euros. Je retire cette somme en liquide le jour où mon salaire est versé sur mon compte. Avec cette somme, je vais au supermarché de mon quartier, au marché les mardis ou les samedis matin en fonction de mon emploi du temps, et faire le plein de légumineuses, de produits cosmétiques et d’entretien bio discount dans une chaîne allemande, DM, puisque j’habite à 15 mn en vélo de la frontière.

J’habite dans un appartement de 30m2 avec un grand placard aménagé dans ma cuisine, ce qui me permet de stocker de la nourriture, et un balcon, où j’entrepose les légumes pendant la saison froide, mais en pratique, je n’ai qu’une semaine de nourriture d’avance, d’une part parce que je fais toutes mes courses à vélo, et que même s’il porte pour moi une grosse charge, je ne peux pas non plus y transporter deux semaines de courses et d’autre part parce que je déjeune sur mon lieu de travail de plats que je cuisine moi même et que je réchauffe au micro-ondes.

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Je ne crois pas que Julie ressemble vraiment à ça ;-)

En général, chaque semaine, je dépense entre 30 et 40 euros en grande surface, et entre 5 et 12 euros au marché.

Manger une semaine pour 25 euros représente certes un défi puisqu’il s’agit de diminuer mon budget de 50%, mais en pratique, j’ai déjà pour habitude de faire attention à mon budget alimentaire. En effet, après un an de reprises d’études avec 30% de mon salaire en moins, et un sinistre dans mon appartement qui a été très mal couvert par mon assureur, j’ai eu plusieurs incidents de paiement qui m’ont obligé à repenser ma manière de dépenser mon argent. Je me trouvais toujours à découvert le 15 du mois et malgré une comptabilité attentive, je ne comprenais pas où se trouvait la faille. Je n’ai pas de charges fixes si lourdes que ça, et une fois mes comptes faits proprement, j’ai calculé qu’il devait normalement me rester plus de 200 euros en banque une fois toutes mes factures de consommation courante réglées. Depuis que j’achète ma nourriture en liquide, je vois mieux où passe mon argent, et les fins de mois sont plus saines, même si la dernière semaine se solde parfois par un triste “je n’ai plus que 20 euros, à moi de trouver comment manger bien et bon avec cette somme”. Il y aussi de bonnes surprises qui me permettent de m’offrir une douceur avec le liquide épargné !

C’est donc avec plaisir que j’ai accepté ce challenge.

Voilà les courses :

D'abord, les courses épiceries et produits frais

4 yaourts (je n’en mange pas le week end).

Pain

Bananes X6

Purée de tomate 3X200

Crème fraiche 20cl 

Penne 500g

Chocolat patissier 200g 

Buche de chèvre 

Brique de jus d’orange 1L 

Pois chiche en conserve 

Cela a fait un total épicerie et produits frais de 9.84 euros

Puis les courses fruits et légumes :

Un jus de pomme 25cl (pour le plaisir)

Pommes à croquer 1kg (1 par jour)

Pommes à cuire 2kg (théoriquement pour remplir 4 pots de 250g, on verra)(en vérité 1kg aurait suffi pour toute la semaine, je ne les ai pas toutes cuisinées !)

1 carotte (pour le dhal)

1 chou fleur (pour le dhal)(2,80 euros, il commence à devenir cher, c’est probablement le dernier dhal de la saison !)

Une salade verte (pour accompagner la quiche et les repas tartine)

½ chou vert (pour le chou farci au boulgour)

Une botte de persil (cadeau) (utile pour agrémenter la salade)

 

Voici avec tout cela ce qu'ont été mes menus.

Lundi soir : Pâtes + sauce crème fraîche ail graines, 0,77 euros

Mardi midi : Pâtes + crème fraiche, ail graines (reste)

Mardi soir : dhal de lentilles + riz

Mercredi midi : quiche poireaux/champignons/chèvre + salade verte (restes de la semaine précédente, préparation estimée à environ 2€)

Mercredi soir : soupe de poisson en conserves (2.50 euros la boite, achetée il y a deux mois en bretagne) + tartines de fromage (Deux belles tranches de salers et de cantal issues d’un montant total de 15€ de fromage d’Auvergne achetés la semaine précédente)

Jeudi midi : quiche poireaux/champignons/chèvre + salade verte (restes)

Jeudi soir : salade + omelette (4 oeufs)

Vendredi midi : dhal de lentilles + riz

Vendredi soir : Hoummous + tartines

Samedi midi : chou farci au boulgour

Samedi soir :  Hoummous + pâté vegan + tartines

Dimanche midi petit déjeuner tardif avec deux oeufs à la coque.

Dimanche soir : pommes de terre sautées et hoummous

 

Tous les matins 

1 banane 0.11cts              

2 tartines beurre, miel, confiture (sur 1 pain de 400g à 1.59 euros l’unité)

1 yaourt 0.19 cts

1 verre de jus d’orange 20cl 0.17 cts

1 mug de thé (non quantifié), soit un montant d'environ 0,80 euro.

En dessert chaque midi, en semaine :  une compote de pommes maison dans un pot à confitures.

 

Bilan de la semaine :

J'ai dépensé autour de 24 euros pour la semaine. Je continue à cuisiner maison, avec des légumes frais et que je fais attention à acheter à un producteur local au marché.

J’ai remarqué que quand je fais des courses sur les marchés parisiens, il est difficile de repérer les producteurs de la région des grossistes qui achètent à Rungis… à Strasbourg aussi, nous avons notre Rungis, le marché-gare, mais les producteurs régionaux mettent un “label” sur leurs étals pour informer le consommateur. C’est du volontarisme, la seule obligation légale est d’afficher l’origine de leur produits (Alsace, France, Espagne, etc.). Je choisis toujours des produits de saison, et quand je ne suis pas sûre (pour les salades, par exemple) je pose toujours la question au producteur. Ils sont honnêtes, on m’a par exemple fait cadeau de la botte de persil plat parce qu'il était du acheté en gros, et qu’ils n’en avaient plus de frais “mais les pousses primeurs arriveront dans trois semaines !”.

J’étais inscrite à une AMAP, mais les paiement par chèque était compliqué à gérer pour moi au niveau comptable, et aucune AMAP de ma région n’accepte le virement bancaire ou le prélèvement automatique. Le système des ruches avec le paiement à la commande est bien, mais malheureusement les quantités ou les tarifs restent trop élevés pour ma consommation. Je pense par contre qu’à partir de deux personnes dans le foyer, c’est très avantageux en plus d’être social et solidaire.

Et au final, j’adore aller au marché :) J’espère que je pourrai continuer en venant vivre à Paris.

Il m’a été difficile de trouver comment remplacer mes pauses goûter de 10h et de 15h, habituellement des biscuits petit déjeuner qui coûtent 3€ le paquet de 8 même en sous-marque et qui pesaient inutilement dans le budget réduit. J’ai essayé de manger davantage le matin pour ne pas avoir de fringale mais ça n’a pas fonctionné (peut être que la nutritionniste pourrait me conseiller sur l’amélioration de mon petit déjeuner décrit plus haut*). Mon four est un appareil combiné qui n’est pas très performant en cuisson, et, de toute façon, je ne suis pas bonne pâtissière. J’ai croqué des pommes en désespoir de cause… L’autre solution aurait été de faire provision de muesli en Allemagne (1.50€ les 500g) et d’en emmener une ou deux poignées dans une boite hermétique.

Par contre, pour les desserts, c’est tout vu ! La préparation et la cuisson d’1kg de compote de pommes à 0.18€ le pot de 250g prennent ¼ d’heure tandis que 8 petits pots (15cl) de compote achetés en grande surface coûtent le triple ! En mangeant ces petits pots achetés par flemme et contenant sans doute beaucoup de sucres, je cherche toujours à retrouver le goût du fait maison. Je n’en achèterai plus, désormais je la ferai moi même pour ma consommation journalière pendant la saison de récolte et de vente des pommes !

En résumé, je renouvellerai probablement ce défi, mais étalé sur tout le mois. En avril, je vais essayer de dépenser 100€ de moins en produits alimentaires, 100€ à mettre de coté pour m’offrir autre chose :)

Bravo Julie pour le résultat et l'envie de recommencer. rendez-vous demain pour un bilan de l'expérience.

 

En prime, quelques exemples de coûts détaillés des plats :

Le dhal

1 chou fleur 2.80€

Riz 250g (4.9 le kilo soient 1.22€)

Lentilles corail 250g (3.5 le kilo soient 0.87€)

1 grosse carotte 0.37€

Une boite de concentré de tomates 200ml soit 0.40€

1CS de Curry (inquantifiable)(mais c’est du curry haut de gamme je crois que j’ai payé dans les 6 euros les 250g !!!)

1 yaourt nature 0.19€

soit 5.85 pour trois repas, donc 1.8 € par repas. 

C’est une recette que je fais depuis quelques semaines pour m’obliger à manger du chou-fleur et décorer un peu le riz et les lentilles qui sont la base d’une alimentation peu coûteuse et végétarienne (même si je les achète bio, ce qui coûte un peu plus cher) et je l’aime beaucoup ! En plus comme j’en fais toujours trois fois trop pour utiliser tout le chou fleur (qui ne se conserve pas bien frais et qui garde une drôle d’odeur une fois cuit) elle est particulièrement rentable.

 

La compote de pommes

1kg de pommes 0.75€ + 1 cs à soupe d’eau, 1 de cannelle, 1 de sucre (inquantifiables)

De quoi faire 4 pots à confiture de 250g soit 0.18€ par pot

 

Recette du chou farci au boulgour de quoi faire deux plats donc 4 repas = 1.56 par repas

½ chou vert 0.80

50g de boulgour 3.9 les 1000g = 0.39

1 buche de chèvre 1.49

 

Recette du hoummous = 1.01 mangé en trois repas = 0.33 par repas.

1 conserve de pois chiches 0.51

1 CS de tahin (inquantifiable)

1 CS de jus de citron (inquantifiable)

sel, poivre, persil

Total inquantifiable on va dire 0.50

 

*Julie, quand on vraiment une fringale en cours de matinée avec un petit déjeuner sucré, cela vaut la peine d'essayer un petit déjeuner plus riche en aliments sources de protéines : fromage ou jambon avec du pain par exemple. OK pour tester ?

 

Dessin © Steller's - Fotolia.com

09/04/2014

Une semaine à 25 euros : Sophie, bibliothécaire et banlieusarde

Les expériences continuent, la parole est à Sophie :
 
J'ai 30 ans, j'habite à Nogent sur Marne et je suis bibliothécaire à Cergy. J'aime énormément cuisiner, mais pas forcément pour moi. Je cuisine souvent le dimanche pour la semaine car je rentre tard du travail. J'aime recevoir des amis à dîner ou amener des petites gourmandises pour mon équipe (les bibliothécaires sont de toute façon très gourmands en général).
 
J'ai fait le choix de manger moins de viande, mais de meilleure qualité, en allant chez le boucher. Même choix pour le poisson, même si c'est plus difficile aujourd'hui je trouve. Je mange régulièrement des pâtes, que j'agrémente au gré des envies. Je suis accro aux légumes et au Comté, que je ramène de ma Franche-Comté natale quand je descends voir ma famille. Je mange régulièrement assise à mon bureau, entre deux moments de travail, et cela me convient bien ; les déjeuners au travail sont soit des moments comme celui-ci, ou des moments au restaurant avec mes collègues. Je bois du thé et du coca, mais aussi beaucoup d'eau. Je mange en petites portions, et je fais souvent un goûter (je finis régulièrement à 19h).
 
Je me fais livrer mes courses une fois par mois, où j'achète surtout de l'épicerie et des boissons, avec aussi un peu de frais. Je vais au marché une à deux fois par mois, et je fais le plein de légumes. Pour le reste, je fais un petit peu à la petite épicerie du coin. J'achète peu de marques, je prends des marques de distributeur.

JOUR 1 Les courses, étape cruciale de la semaine

Avant tout, je réfléchis à des menus simples et peu chers, pour l’ensemble de la semaine. Et je décide de ne pas utiliser mes placards, sauf cas exceptionnel.

Je pars donc sur l’enveloppe globale de 25€ pour 5 petits-déjeuners, 5 déjeuners et 5 dîners (euh, Sophie, une semaine, c'est 7 jours...).

Le marché : je table sur des produits que je pourrais cuisiner de plusieurs façons, afin de varier les plaisirs : carottes, pommes de terre, pommes : 3,50€

Mon maraicher me donne des topinambours !

manger pour pas cher, budget alimentaire, courses, défi 25 euros, réduire ses dépenses, alimentation et prixAu Supermarché :

- Beurre - 250g

- Thé en vrac

- Riz - 500g

- Poulet - 2 escalopes

- Yaourts nature

- Jambon

- Sucre en poudre

- Chocolat

- Pains au lait

Je garde une petite marge de 7-8€ pour la suite de la semaine. Je suis invitée pour un apéritif dinatoire jeudi, et j’ai un déjeuner de travail vendredi, incompressible.

+ un peu de cuisine en prévision de la semaine :

- soupe carotte/pomme de terre 1/topinambours (=1 repas) – purée pomme de terre/topinambours (= 2 repas)- carottes râpées (= 2 repas)

+ 1 baguette

Les menus :

Lundi midi : sandwich jambon-beurre + carottes rapées maison + yaourt

Lundi soir : topinambours poëlés, poulet au thym 1 + pomme nature

Mardi midi : purée pomme de terre/topinambours + jambon + yaourt

Mardi soir : de sortie, j’ai donc acheté un petit pain salé à la boulangerie (1€) pour tenir, en rentrant j’ai mangé un peu de soupe et un yaourt

Mercredi midi : riz + poulet + pomme

Mercredi soir : soupe carotte/pomme de terre/topinambours + jambon

Courses de complément : 6 œufs – de la farine (pour faire le gâteau et le cake) – j’ajoute en plus du parmesan et de la viande des grisons en date courte ! et des épinards surgelés, une boite de thon, du lait.

Je fais donc un cake parmesan – viande des grisons le mercredi soir, ainsi qu’un gâteau au yaourt

Jeudi midi : cake parmesan + carottes râpées + yaourt

Jeudi soir : apéritif dinatoire chez des amis – j’ai amené un gâteau au yaourt.

Vendredi midi : journée d’étude professionnelle, j’ai donc mangé gratuitement ce jour-là.

Vendredi soir : cake parmesan + épinards surgelés + pomme en compotée

Samedi midi : riz avec du thon et de la moutarde

Samedi soir : riz + épinards surgelés + 1 tranche de jambon

Je devais m’arrêter samedi soir, mais avec les deux repas à l’extérieur, je peux continuer sur le dimanche (ce qui fera une semaine !).

Il me reste donc un tiers de cake au parmesan, une part d’épinards surgelés, ainsi que quelques tranches de viande des grisons. Je réussis à faire les repas du dimanche (journée où je mange moins généralement), tout en faisant un brunch, où j’ai acheté une baguette.

A la fin de la semaine, il me reste encore quelques petites choses : moutarde, riz, sucre, farine, thé, lait, pain au lait, chocolat.

Le bilan est plutôt positif, je n’ai dépassé que d’un euro à peine le budget, par pure gourmandise du brunch du dimanche.

Bravo Sophie pour la variété, l'organisation et d'avoir tenu une semaine finalement !

Rendez-vous demain pour l'expérience de Julie.

08/04/2014

Une semaine à 25 euros : Agnès, parisienne et végétalienne

Suite de l'expérience d'alimentation bonne et économe : donnons la parole à Agnès :

Bloggueuse culinaire depuis 4 ans, je cuisine végétalien depuis plus de 3 ans maintenant. De ce fait, je cuisine tout de A à Z et les plats préparés n'ont pas le droit de cité dans ma cuisine car ils contiennent toujours un peu de lait, de crème, de gélatine et autre produit animal... J'essaie aussi un maximum d'acheter bio, même si pour les fruits et légumes c'est parfois rédhibitoire, tarifs parisiens obligent. Je ne sais pas combien je consacre en temps normal à mon alimentation mais je dirais que pour 2 personnes, on doit être entre 100 et 150€ selon les semaines ... Autant dire que cette semaine a été un sacré challenge pour moi.

Je suis une grande adepte du plat unique et je pense que ça m'a aussi beaucoup aidé pour ce défi... En revanche, (à part pour le petit-déjeuner) je ne supporte pas de manger 2 fois la même chose, donc pas question pour moi de préparer un gros plat et d'en manger 3 jours de suite, même si cela aurait réduit les coûts !

La préparation :

J'ai fait quelques courses d'avance, au marché, et j'ai ensuite compensé au fur et à mesure, en fonction de ce que j'avais envie de manger. Oui, j'ai guetté les promotions pour trouver les bananes ou le tofu le moins cher du quartier, chose que je n'aurais pas faite en temps normal et qui m'a demandé pas mal de temps.

Je travaille à la maison donc j'ai pu consacrer pas mal de temps à la préparation, mais en fin de compte pas plus qu'en temps normal...

Le déroulement de la semaine :

Le début de la semaine s'est passé à merveille, puis le weekend a frappé ! Dur de dire non à toutes les invitations, j'ai fait comme j'ai pu... Mais au final, je m'en suis sortie en respectant le budget !

Le petit déjeuner :

J'ai mangé (comme à mon habitude) la même chose tous les matins. Nous avons donc un « forfait petit déjeuner » composé d'un pain de seigle tranché, de confiture et d'un yaourt de soja. J'ai compté 4€ pour la semaine, 0,57€ par jour.

Let's go :

LUNDI

Au déjeuner, je me suis fait une belle assiette de pâtes à la tomate et au tofu fumé. Un délice à 1,24€ la portion ! Ensuite une banane avant d'aller à la capoeira et en rentrant, un bol de soupe de chou-fleur

Total de la journée, 2,74€, dans les clous en ayant la sensation d'avoir mangé exactement comme d'habitude. La semaine commence bien !

 MARDI

Pour le déjeuner un de mes petits plaisir : des pâtes avec du brocoli et une sauce au beurre de cacahuètes. Un délice ! 1 pomme pour le goûter et au dîner, un bon risotto de poireau au curry.

Total du mardi : 2,83€, il reste 19,43€ sur le budget... easy...

MERCREDI

Ce midi, une grosse salade pseudo mexicaine avec des haricots rouge, du concombre et de l'oignon, accompagnée d'une vinaigrette tout simple : moutarde et jus d'orange. Moins d'1€ pour cette belle assiette. Ensuite une banane avant d'aller à la capoeira et pour le dîner, un 1/2 poivron farci au riz et aux protéines de soja.

Encore une journée économe à 2,40€, il me reste 17,03€...

JEUDI

Pour jeudi un déjeuner asiatique d'abord, un wok de vermicelles de soja avec des champignons, du tofu frit et du poivron. Délicieux et super copieux pour 1,32€. Une pomme en dessert et pour le dîner une tentative de hachis-parmentier vegan, avec des protéines de soja... Malheureusement je dois l'avouer... C'était vraiment pas top !! Recette à retravailler !

Je m'en suis sorti pour 2,83€ de la journée, il reste donc 14,20€ pour boucler la semaine... Je me prends au jeu, c'est de plus en plus facile !!

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VENDREDI

Attention les problèmes (et la vie sociale) arrivent... Pour déjeuner un plat copieux pour résister à l'entrainement de capoeira : couscous, ratatouille et pois-chiche. Un grand classique de la maison que j'adore ! Ensuite une banane avant l'entraînement et aïe, le dîner... Des amis nous invitent à un « apéro dinatoire ». Je décide d'apporter un pain au zaatar comme celui-ci. J'estime la recette à 0,60€ le pain, ce qui nous fait une journée à  2,64€, on est toujours dans les clous, il reste 11,56€

SAMEDI

Autre imprévu pour ce défi : nous aidons un ami à déménager toute la matinée. Ensuite il nous invite au resto pour nous remercier... Donc techniquement pas de dépense... Le soir pas d'énergie, gros plat de pâtes à la tomate comme lundi midi et une banane en dessert.

Journée à 2,01€, il reste 9,55€ dans le porte monnaie !

DIMANCHE

J'ai beau avoir un mini budget, on ne déroge pas à la règle de la pizza du weekend ! Une pizza toute simple, sans fromage (parce que vegan) avec de la roquette... 1,32€ la pizza individuelle, le tout est de faire la pâte maison pour réduire les coûts ! Pour le dîner un curry de chou-fleur au lait de coco accompagné de riz qui a malheureusement échappé à mon appareil photo...

Journée à 3,99€ il me reste donc 5,56€ à la fin de la semaine !

Conclusion...

On PEUT bien manger, équilibré pour 25€/semaine/personne... Mais ça demande beaucoup d'organisation, c'est un fait ! J'imagine que le défi aurait été plus « facile » (façon de parler) en plein été, quand on a un peu plus de choix de légumes de saison... J'ai mangé moins que d'habitude car je n'ai pas grignoté, cela a même eu un effet sur la balance auquel je ne m'attendais pas !

Cette semaine m'a permis de réfléchir à ce que je mange, à ma gestion du budget-miam, j'ai pu me rendre compte de la chance que j'ai de ne pas avoir à compter le moindre centime quand je fais mes courses. Bref, c'était une expérience très enrichissante et je remercie Ariane de m'y avoir convié !

Grand bravo Agnès pour ta créativité, ton talent culinaire et ta rigueur économe, défi brillamment relevé ! Rendez-vous demain avec Sophie.