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01/08/2013

Qu'est-ce qu'on mange en été ?

En été, on a chaud  (souvent), on n'a pas trop envie de cuisiner (parfois), on a des grandes tablées (ou pas), on a des envies de fraîcheur et d'aliments de saison (presque toujours).

Alors, qu'est-ce qu'on mange ? 

- Des assiettes composées, je vous en ai montré quelques-unes récemment,

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- Des salades :

Bien sûr, il y a la salade niçoise, éventuellement décomposée.

Il y a aussi toutes sortes d'accords de parfums, couleurs, textures à tenter, par exemple j'aime bien associer la feta au melon (melon-concombre-feta-pignons grillés-basilic) ou à la pastèque (pastèque-concombre-feta-basilic ou pastèque-avocat-feta). On peut mélanger des crudités et des restes de poulet, du jambon, ...

Elle peut aussi être très paresseuse, utilisant des restes,  ou improvisée avec ce qu'on a de disponible.

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Il y a aussi la "caprese" en général appelée ici "tomate-mozzarella" qui est une merveille quand les ingrédients sont bons, sans doute un de mes plats préférés. Elle est merveilleusement décrite par Floriana.

- Des pâtes car on en a toujours envie et ce n'est pas compliqué !

- Parfois on part pique-niquer, voilà quelques suggestions.

Et où que l'on soit, quoi que l'on mange, on peut pratiquer l'Art de manger en vacances...

Qu'est-ce qu'on mange en été, ce sera le thème du blog dans les prochaines semaines, avec quelques billets légers qui viendront vous accompagner de temps en temps.

Très bel été gourmand !

 

26/07/2013

La Minute Gourmande du 26 juillet : savourez les vacances !

Comme je le disais lundi, cette période, même si on ne part pas, est propice à ralentir. Et donc à savourer...

 

 

 

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Image © Vladislav Kochelaevs - Fotolia.com

22/07/2013

Ralentir, c'est au programme ? (j'ai lu Elle pour vous !)

Samedi matin, de retour matinal de la piscine, j'avais envie d'un peu de lecture-détente. Direction le kiosque à journaux. Je tombe là sur la couverture de Elle et le titre "marcher, manger, méditer". Comme cela est proche de mon propre programme de vacances (en ajoutant l'indispensable "nager"), j'ai été tentée de l'acheter. Cela m'arrive très occasionnellement car vous savez si vous me lisez que ce magazine ne me passionne vraiment pas.

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Le titre cité faisait référence à un article sur les vacances vantant les bienfaits de la pause, de la lenteur, du calme via ces activités assez dans l'air du temps : ce n'est pas moi qui vais les contredire (même s'il me paraît plus essentiel encore d'intégrer cela dans son quotidien...) ! Marcher, oh oui, sur la plage, en ville, en montagne, dans la verdure ou pas, c'est forcément ralentir, retrouver son rythme et pas besoin de se lancer dans un pèlerinage ! Méditer, ce n'est pas forcément à prendre au sens propre mais c'est déjà réapprendre à se poser, à ne rien faire, à accepter le silence et ne pas être dans l'action permanente. Quant à manger, il s'agissait plutôt de jeûner dans l'article ! Alors que ralentir, ce peut être prendre le temps de cuisiner, savourer les mets avec tous ses sens... Au-delà de ce papier, comme d'habitude, si je ne parviens pas à aimer le ton général du magazine, j'ai picoré quelques informations.

Coté gourmandise, si vous ne programmez pas de jeûne, il y a notamment :

- quelques conseils appétissants et simples de Christophe Moret, le chef du restaurant Lasserre, par exemple une boisson pour décliner ma traditionnelle citronnade : il y ajoute verveine, gingembre et citronnelle ; ou une salade de poulpe qui me donne bien envie de tenter de cuisiner ce drôle d'animal.

- les "dips de l'été", ces sauces dans lesquelles on trempe des bâtonnets de légumes, brochettes, ... Il y a par exemple un "avocat à la japonaise" pour lequel on mixe avocat, algues nori, sésame, sauce soja, jus de citron qui paraît amusant pour accompagner des crevettes ou tartiner un sandwich au saumon fumé.

Dans ce numéro, il y avait aussi quelques éclairages sur comment "Bien vieillir". Une psychanalyste affirme ainsi que c'est une question d'harmonie et qu'"on ne peut bien vieillir qu'en aimant sa vie ". Je suis peut-être bien partie alors ! Cela résonne avec les propos d'un sociologue : savoir qui on est et ne pas se conformer au discours standard sur le bien vieillir. Il s'agit aussi d'être de dialoguer avec son corps, en prendre soin mais aussi de rester en mouvement dans sa tête, ouverte au changement. Beau programme !

Côté minceur, le magazine ne craint pas le grand écart entre un article préoccupé sur le "thigh gap" (l'écart entre les cuisses) (phénomène déjà évoqué sur internet, dernier avatar de la folie de la minceur, nouveau graal des jeunes filles en désamour avec leur silhouette), et les images d'extrême minceur qui constituent la quasi-totalité des visuels page après page...

Et vous, lecture de Elle ou pas, qu'avez-vous prévu pour une pause estivale ?

17/07/2013

Ne vous oubliez pas !

Lundi, je m'étais prévu une journée "off". J'ai besoin de temps en temps de ces respirations au milieu de mon travail passio(pre)nant et elles passent pour moi par la liberté d'improviser, le fait de vivre sans contrainte ou presque. J'avais cette fois quand même réservé un billet pour l'exposition Jacques Demy, je vous en avais parlé.

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Jolie exposition, une sorte de bulle musicale et enchantée hors du temps, qui montre le parcours d'un homme qui a été au bout de ses passions d'enfant. A la sortie, j'ai trouvé un banc à l'ombre pour lire dans le parc de Bercy.

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La veille au soir, un déjeuner de "twittos" s'était improvisé avec des personnes que je connaissais virtuellement depuis longtemps, mais pas dans la vraie vie, "Doudette" et "Petouillette", auxquelles s'est joint un quatrième convive, Adrien. Vanessa-Petouillette nous a fait découvrir un bistrot sympa près de la place de la Nation, God Save The Kitchen, où tout semble fait maison. J'ai mangé une plaisante Caesar Salad et ce fut un moment fort sympathique d'échanges variés, que je renouvellerai avec plaisir. On n'est pas obligé d'aimer twitter mais moi, j'apprécie notamment la possibilité de créer des liens plus ou moins étroits avec des personnes très éclectiques.

J'ai ensuite flâné et me suis posée un moment aux Tuileries puis j'ai fait une escale à la Fnac. L'idée était de me constituer une petite série de lectures faciles pour l'été. Ce fut fait au feeling, en lisant les quatrièmes de couverture ou les suggestions des vendeurs.

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De retour à la maison, après un peu de repos en buvant une citronnade rafraîchissante (ma boisson favorite l'été : 1/2 citron pressé, des glaçons et de l'eau pétillante), j'ai préparé un dîner simple, une recette que j'adore depuis longtemps, une poêlée de tomates au thym dans laquelle on casse des oeufs.

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Alors, pourquoi je vous raconte cela ?

Parce que, souvent, je vois des femmes qui sont très prises par leur travail, leurs enfants, leur mari, leurs obligations pour la maison... Et cela prend tellement de temps qu'il en reste fort peu pour elles, voire pas du tout, car elles passent après tout ça : elles ne se mettent pas en tête de liste des priorités, elles craignent de se faire taxer d'égoïsme...

Pourquoi arrivent-elles parfois chez moi ? Car certaines d'entre elles ont tendance à manger au-delà de leur besoin. Elles mangent pour se détendre enfin après avoir assumé leur longue journée, elles mangent pour se réconforter car leur vie est stressante, elles mangent pour oublier des frustrations liées à l'oubli de leurs aspirations profondes, ... 

Bien sûr, on parle alimentation, écoute du corps pour ressentir la faim ou le rassasiement. Mais on évoque aussi tout ce qui perturbe cette écoute. Un des conseils essentiels que je leur donne, et on réfléchit ensemble à comment le mettre en pratique, c'est justement d'écouter leurs autres besoins et de prendre du temps pour elles. Que ce soit pour dormir (une nécessité élémentaire !), avoir une activité culturelle ou manuelle, faire du sport, lire, voir des amies...ou ne rien faire.

Et vous, vous pensez à prendre du temps pour vous ?

God Save the Kitchen, 301 rue du Faubourg St Antoine, Paris 11e

08/01/2013

Me voilà de retour...du Japon

Merci à tous de continuer à lire ce blog en ce début 2013. J'espère que la fin 2012 fut plaisante et je vous souhaite encore une fois tout le meilleur pour cette nouvelle année et notamment de garder le plaisir de manger de délicieuses nourritures à votre goût et de vous sentir bien dans votre corps et dans votre tête.

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Je reviens du Japon où j'étais en vacances, fort gourmandes évidemment, je vous en dirai un peu plus prochainement. J'avoue que je n'étais pas derrière l'ordinateur et j'avais programmé quelques billets pour vous tenir compagnie. Merci pour vos commentaires auxquels je vais me hâter de répondre. Belle semaine et bon courage à ceux qui viennent de reprendre le travail.

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12/09/2012

Non, se régaler d'Italie ne fait pas grossir !

Dans les statistiques européennes, l'Italie est un des pays qui a le moins de tendance au développement de l'obésité (la France aussi). Très probablement car l'Italie, sans doute encore davantage que la France, a su préserver son patrimoine culinaire et sa bonne chère.

Car les aliments habituels de la table italienne, qui terrorisent souvent les traqueuses du kilo en trop, les pâtes, le riz, la charcuterie, les glaces, ... ne font pas grossir quand on les consomme normalement.

Ainsi, passant récemment quelques jours en Toscane et nous promenant de village en village, j'ai réalisé au bout d'un moment qu'il n'y avait que des personnes de corpulence "normale", dans toute leur variété, si ce n'est parfois un peu d'embonpoint ventral lié à l'âge.

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Et je l'ai expérimenté également. Nous avons séjourné dans un lieu délicieux que nous connaissions déjà, la Villarosa di Boscorotondo, dans la belle région du Chianti. C'est une maison où il fait bon vivre, avec un accueil chaleureux, entourée d'un terrain où les oasis de calme sont multiples, la contemplation des collines environnantes inépuisable, et dotée d'une piscine propre à satisfaire mon goût pour la natation.

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Ce lieu propose chaque soir un menu classique italien en quatre plats : antipasti, pasta, viande-légumes, dessert, qui met à l'honneur les spécialités toscanes. Nous avons pris ce repas chaque soir et nous nous sommes régalés. J'avais un souvenir de repas très copieux et c'était finalement relativement raisonnable, en appréciant la variété des antipasti, en me servant une petite part de pâtes et en modérant le dessert, le plus souvent le délicieux et incontournable duo toscan biscotti et vinsanto. Les antipasti mixaient crostini, charcuterie, crudités, fritatta, ...

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Puis des pâtes aux légumes d'été, au citron, au pesto, ... Ensuite, c'était un plat à base de poulet ou de porc dont un délicieux "tonno del chianti", une spécialité ou le porc longuement mariné finit par ressembler à du thon, avec de la salade ou un légume.

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J'ai accompagné cela d'un vin blanc local. Le midi nous avons déjeuner au gré de nos promenades, le plus souvent d'un plat de pâtes.

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Le matin, le petit déjeuner n'étant pas la préoccupation majeure des Italiens, c'était des tartines, un yaourt, éventuellement un fruit. Il y eut aussi des bruschetta, du pecorino frais, sec et même délicieusement grillé, un peu de glace, un succulent gâteau aux figues, de petits espresso bien amers, ...

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J'ai donc mangé de tout sans me priver, selon mes envies, j'ai écouté mes sensations et si j'ai eu parfois le sentiment de manger un peu trop, c'était sans inconfort. Je me suis aussi dépensée entre balades et piscine. Me livrant à ma petite expérience habituelle pour vous convaincre que les vacances ou les sorties ne font pas grossir, je me suis pesée avant-après. Résultat : +200g. C'est-à-dire rien !

A contrario, il y a quelques jours, une personne qui fait très attention à sa ligne et se fie chaque jour à sa balance plutôt qu'aux messages de son corps, me racontait que, partie en Italie (plus longtemps) et décidée à se faire plaisir, elle était revenue avec 3 kilos en plus : sans balance et sans habitude d'écouter ses sensations et avec l'idée que se faire plaisir, c'est se lâcher (pour contrebalancer le sentiment de restriction du quotidien) elle n'avait plus de repères.

Conclusion: pensons plaisir, découverte, écoute de soi !

20/08/2012

Vive le temps vacant, ou une "retraite" à ma façon

Mon activité, vous devez vous en douter, ralentit sérieusement au début du mois d'août. J'avais donc imaginé des vacances parisiennes : balades, piscine, pique-nique, ... A l'approche de la période prévue, double frustration : un gros manque de soleil sur Paris qui paraissait pouvoir durer ; une grève au sein des piscines inopportune, passant sans doute inaperçue au plus grand nombre mais m'empêchant de nager à mon heure favorite (7h-8h, eh oui, même en été !).

Du coup, l'idée de quelques jours de vacances ailleurs, regroupant soleil et natation, a germé. Une sorte de retraite à ma façon : pas question de monastère, de méditation, de silence mais la recherche de calme, de tranquillité, de repos. Seulement quelques jours car partir seule, je n'en ai pas envie pour longtemps. Ce sera donc plutôt près, facile d'accès. Direction internet, je songe à Marseille, je cherche un hôtel avec piscine. J'en trouve un, qui a l'air plutôt sympathique, pas trop grand, isolé, avec une très belle piscine, banco ! Je réserve, je trouve un billet de TGV, et quelques jours plus tard, me voilà partie.

L'hôtel est très plaisant, plutôt isolé, quasi-désert et la belle piscine aussi : je l'ai souvent rien que pour moi, le rêve ! Ma chambre est agréable, avec une terrasse.

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Pendant quatre jours, j'ai donc partagé mon temps entre natation, lecture, balade, repos (et quand même quelques moments de télé spécial JO le soir). Voilà les vraies vacances à mon goût : absolument aucune contrainte, la vie à un rythme tranquille, pas d'ordinateur, ne rien prévoir, écouter ses envies du moment. Seule ombre au tableau, les repas. J'ai pris une demi-pension et, si les petits déjeuners sont corrects (dans le genre banal), la cuisine du lieu n'est franchement pas à mon goût. Impression de plats sous vide (mais on m'assurera le contraire avec conviction), ingrédients insipides, tomates à la limite du mangeable, mozzarella "plastique", piccata de veau noyée dans la sauce, ... Pas si grave, je me rattraperai plus tard ! Le meilleur fut sans doute une tarte aux framboises trouvée au débotté à une boulangerie proche car le restaurant avait son jour de fermeture : je n'avais pas été prévenue mais je ne fus pas malheureuse...

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Côté nourritures littéraires, la moisson fut plus probante. J'avais emporté quelques livres cueillis un peu au hasard, surtout pour leur faible poids :

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- Un coeur régulier, d'Olivier Adam, car la 4e de couverture évoquait le Japon ;
- Supplément à la vie de Barbara Loden, de Nathalie Léger, en souvenir de mes années cinéphiles et car j'en avais lu beaucoup de bien,
- Les jolis garçons, de Delphine de Vigan car j'ai bien aimé des livres de cette auteur et le dernier que j'aimerais lire me paraissait trop encombrant pour ce voyage ;
- Mes alliances, d'Elisabeth Gilbert, comptant sur le côté facile à lire de l'auteur du best-seller "Mange Prie Aime" pour me détendre.

Etonnamment, un fil s'est tissé entre tous ces livres, autour des femmes, leurs dérives, leurs désirs, leurs questionnements, leurs doutes, leur place dans la société, choisie ou non, leur relation aux autres, aux hommes,... Un beau mélange de drôlerie, d'émotion, de réflexion...

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Et ces quelques jours furent aussi de délicieux moments emplis de multiples sensations : le plaisir de glisser dans l'eau, le doux parfum des rhododendrons, le cri incessant des cigales auxquelles se mêlent quelques oiseaux, le scintillement des étoiles dans la nuit, et bien sûr la chaleur du soleil (sans le chercher)...

Et vous, qu'avez-vous aimé, ressenti, goûté, découvert, vécu pendant vos vacances ?

24/07/2012

Convivialité et plaisirs de la table, oui, kilos en plus, non !

L'année dernière à la même époque, j'avais écrit un billet qui me paraît toujours d'actualité : "En vacances, on grossit ou on maigrit ?". Pour certain(e)s, ni l'un ni l'autre et pour d'autres, tout dépend des circonstances...

Peut-être l'été sera-t-il pour nombre d'entre vous l'occasion de grandes tablées conviviales, d'apéritifs sans fin qui conduisent à des repas sans faim, de générosité alimentaire qui conduit à se resservir et à manger trop copieusement. Du coup, on craint que les vacances détente soient source de kilos supplémentaires et cela peut générer des inquiétudes chez les stressé(e)s du poids au lieu de se réjouir pleinement de ce moment vacant.

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Ainsi, certaines patientes qui ont commencé à changer leurs habitudes alimentaires, à se réconcilier au quotidien avec leurs sensations de faim et de rassasiement, éprouvent des difficultés dans les repas de famille (ou belle-famille) à respecter ces sensations tout en faisant honneur aux plats proposés.

Parfois, en effet, on mange un peu trop dans ces occasions car on est absorbé (e) par une conversation passionnante et on ne prête pas trop attention à ce qu'on mange ou à se demander si on a encore faim. Mais, souvent, on a tout à fait conscience qu'on est rassasié et on continue, on se ressert, on prend fromage et dessert et on est au bord d'exploser... Tout cela pour d'autres raisons. Par exemple parce qu'on n'ose pas dire non à la personne qui reçoit/cuisine. Parce qu'on a une réputation de bon(ne) mangeur(se) à tenir. Parce qu'on a peur de gaspiller en ne finissant pas le plat.

Quand on évoque ce  sujet, j'explique qu'il ne s'agit pas de se priver mais peut-être de commencer à changer ses habitudes dans ces contextes là-aussi. Il s'agit par exemple de privilégier ses aliments et ses plats préférés, d'en mettre d'autres de côté sans se sentir frustré(e), de s'affirmer et de savoir dire non en mentionnant qu'on a assez mangé (ne plus avoir faim, ce n'est pas être au régime !), à saluer la bonne cuisine autrement qu'en se resservant, à manger de tout avec modération même si d'autres font autrement...

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Je peux ainsi prendre l'exemple de quatre jours passés au sein de la généreuse convivialité nîmoise de ma "belle" famille chez qui les plaisirs de la table sont festifs et très largement pourvus. Ainsi, lors de ce court séjour, il y eut beaucoup de richesses de la mer (des lisettes -petits maquereaux-, des merluchons frits, de l'espadon à la plancha, des moules, des huîtres, des tellines sautées, des coques (avec spaghetti) et aussi des pâtes aux cèpes parfumés, des pommes dans un moelleux gâteau ou une superbe tarte fine, un repas de brasserie, de la caponata parfumée, du vin blanc et un peu de pastis (consommés avec modération), des tomates gorgées de soleil, ...

Que de régals partagés dans la bonne humeur. Bien sûr il y aurait de quoi sortir de table largement plus que rassasiée. Mais je m'écoute, je me fais plaisir, je régule mes repas sans me priver. Avec même une incursion vers quelques spécialités locales sucrées : les caladons, biscuits nimois traditionnels inventés pour concurrencer les très anciens croquants de M. Villaret, les deux à base d'amandes et miel ou un "malakoff", chocolat dont certains ont la nostalgie mais pas grandiose pour un palais chocolato-exigeant...

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Alors, expérience que je fais parfois dans ce type de circonstances pour vous montrer que c'est possible, je monte sur la balance avant et après. Résultat : quelques grammes de variation, autant dire rien !

PS : quand on était parisien ces jours-ci, on avait un peu l'impression d'arriver en terre étrangère en sortant du TGV à Nîmes dans une forte chaleur sous un grand ciel bleu... Quel plaisir de manger dehors, de buller en terrasse, de ne plus se poser la question parapluie ou imper, ... !

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Ca, c'était la couleur du ciel là-bas et elle est enfin arrivée sur Paris !

08/07/2012

Je me souviens...de Barbara

Je me souviens que j’ai toujours aimé la chanson française,
Je me souviens que ma mère écoutait Brassens, Brel, Montand,
Je me souviens que je connaissais peu Barbara enfant à part l’Aigle Noir à la radio,
Je me souviens que c’est mon amie Elisabeth qui me l’a fait mieux découvrir vers 18-20 ans,
Je me souviens que je l’ai vue plusieurs fois en concert, Châtelet, Mogador,...
Je me souviens de Lily Passion avec Depardieu, que j’avais moins aimé,
Je me souviens que l’écrivaine Marie Chaix, sœur d’Anne Sylvestre, a été sa secrétaire,
Je me souviens du moment où le “Mal de vivre” devient la “Joie de vivre”,
Je me souviens combien la chanson Drouot m'a émue,
Je me souviens de sa silhouette noire qui glisse sur la scène,
Je me souviens comme j’aime l’écouter sans jamais me lasser,
Je me souviens de la révélation progressive de son enfance douloureuse,
 
Chouette, cet été, France Inter parle de Barbara et c’est ...

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Je suis addict vous croyez...?

 
Si cela vous dit, d’autres “Je me souviens” sans aucun rapport :
 
 
 
 
 
 
C'est l'été, les vacances peut-être, on se promène, on baguenaude, on flâne, parfois hors des sentiers de l'alimentation.

01/07/2012

Le blog se met à l'heure d'été

vacances, été, programme d'été, diététicienne gourmande, plaisir de mangerInspiré par toutes ces émissions, ces animateurs, ces programmes de télé, de radio, ces rubriques de journaux, qui peu à peu s'arrêtent au fil des semaines, prennent congé pour deux longs mois, remplacés par plus léger, plus décontracté, plus "second couteau", ... le blog a décidé également de passer à un programme estival en juillet-août.

Ce qui veut dire qu'on trouvera au menu :

- des publications moins régulières, selon l'inspiration du moment ;

- les résultats du Concours de la Plus Belle Assiette Composée (c'est terminé !), avec publication des gagnants notamment ;

- quelques plaisirs gourmands estivaux pêchés ici ou là ;

- des petits quiz alimentaires pour défaire quelques croyances ;

- une rétrospective de quelques billets incontournables ou particulièrement de saison ;

- quelques incursions hors des sentiers alimentaires.

 

A tous, un très bel été !