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30/11/2010

Réveillon sans aliments obligés

Lundi matin, mon emploi du temps m'a permis d'écouter l'émission Service Public sur France Inter, à laquelle participaient deux bloggueuses que j'apprécie beaucoup, Esterelle et Clotilde, à propos des repas de fête. Je me souviens de ce que j'avais écrit l'année dernière à propos du réveillon. Je suis tout à fait d'accord avec Esterelle Payani, qui disait de réfléchir à se vraies envies, qui ne sont pas forcément conformes aux stéréotypes : foie gras, saumon fumé, dinde, ... Elle parlait ainsi d'un Noël en famille autour d'une flamiche aux poireaux ! Car là était leur envie ce jour-là. Il est essentiel de se faire plaisir et cela peut se faire avec des ingrédients plus simples. Toutefois, on peut prendre le temps de les préparer dans des recettes un peu sophistiquées, qui changent du quotidien, en prenant un peu de temps pour cuisiner (surtout, sans se bloquer en cuisine à l'heure du dîner).

L'année dernière, fidèles aux traditions, nous avions notamment dégusté foie gras, langoustines,… mais aussi des plats préparés à base de légumes, d'ingrédients simples. Je m'étais demandé pourquoi on choisissait toujours les mêmes mets pour ces dîners de fête, sans que ce soit peut-être nos mets favoris. On se contente en fait de suivre la tradition, année après année, et de sélectionner des plats coûteux qu’on ne peut pas s'offrir régulièrement.

Bien sûr, j’avais apprécié ces plats mais j’avais réalisé que :
- je m'étais davantage régalée avec des plats que j’avais préparés, notamment un délicieux soufflé au chocolat (très simple à faire) et une soupe de mandarines,
- ces produits très coûteux ne figurent finalement pas forcément parmi le palmarès de mes plats préférés. Et peut-être est-ce le cas pour vous aussi.

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Pourquoi pas un risotto pour les fêtes ?

De plus, après une année de plaisirs gourmands, je persiste à penser qu'on peut se faire plaisir tous les jours et qu'il ne faut pas réserver cela aux jours de fête. Et manger du foie gras ou des huitres à un autre moment permet aussi de les payer moins cher.

Vous êtes-vous déjà demandé quels sont réellement vos plats favoris ? Ceux qui vous font particulièrement plaisir. Faites donc l’exercice et vous réaliserez sans doute qu’ils ne sont pas forcément très coûteux.

Alors, cette année, pourquoi ne pas inviter quelques-uns de vos « intrus » préférés à vos tables de fête, sous réserve qu’ils soient de saison ? Vous êtes prêts à tenter le coup ?

29/11/2010

Osons des accords inédits

Lors d'un des ateliers que j'animais il y a quelques jours, il y avait un peu deux profils de femmes : celles qui suivent pas à pas une recette, ne se font pas trop confiance, ne savent pas quels accords de saveurs faire. Et celles qui sont décomplexées, osent tout, se débrouillent avec ce qu'il y dans le frigo, aiment tester de nouveaux mélanges. Aux premières, je dis de faire confiance à leur goût, de ne pas se limiter aux accords ultra-connus de type saumon-aneth ou tomate-basilic. Pour leur donner quelques repères quand même, je leur ai parlé d'un livre de Julie Andrieu, "Carnet de correspondances, mes accords de goûts". Dans ce livre, elle passe en revue quelque 200 aliments courants et elle propose des tas de correspondances avec d'autres aliments. Plus quelques recettes. Je dois avouer que je l'ai mais que je ne pense pas souvent à m'y référer malheureusement !

Pour ma part, je suis tantôt l'une, quand je suis une nouvelle recette pas à pas, tantôt l'autre, quand je fonctionne à l'inspiration avec ce que j'ai sous la main.

P1020941.JPGCette fois, j'étais dans le deuxième cas. Pas envie d'une soupe malgré le froid. Des haricots verts al dente restaient du repas précédent. Avec quoi les assembler ? Je fais le tour du frigo et je décide de tenter un accord inédit : haricots verts-bresaola-roquefort. Cela me parait tentant malgré une petite crainte que ce soit un peu salé (surtout ne pas rajouter de sel) et je me lance.

C'est très vite fait juste à découper le fromage et la bresaola. Un filet d'huile d'olive et le tour est joué. Qu'en disent les papilles ? C'est tout à fait fameux, pas trop salé, les haricots verts étant en quantité suffisante pour atténuer cela. Voilà un délicieux repas improvisé. Alors, n'hésitons pas à pratiquer la cuisine du frigo en osant des mélanges qui nous font envie.

PS : j'aurais pu ajouter des amandes, accord vu a posteriori chez Julie Andrieu, cela aurait apporté une texture croquante. A noter pour une autre fois

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

27/11/2010

Alimentation et stress avec HEC au Féminin

Fotolia_Ibi.jpgMardi et mercredi derniers, j'animais des ateliers dans le cadre d'HEC au Féminin.

Le thème choisi était "Alimentation et Stress". Sous ce titre plutôt large, j'avais imaginé trois thématiques qui me paraissaient concerner de nombreuses femmes. Nous les avons traités de façon nécessairement superficielle en deux heures mais je crois que cela a amené certaines participantes à réfléchir un peu différemment à leur relation à l'alimentation. Les trois thèmes étaient les suivants :

- Manger stresse : la dictature de la minceur, les injonctions santé permanentes et la cacophonie nutritionnelle auxquelles s'ajoutent maintenant les préoccupations écologiques, tout cela complique l'acte de manger. On a échangé autour des discours en vogue, du poids, des régimes, des croyances et réfléchi à comment manger un peu moins avec sa tête et plus avec son corps pour que la préoccupation alimentaire n'occupe pas tout l'espace mental.

- Le stress fait manger : bien souvent on mange sans faim, pour se détendre, se faire du bien, parce qu'on est tendue. On a travaillé à partir d'exemples concrets autour du décodage des émotions et des façons de les accepter pour ne pas forcément se réfugier dans la nourriture.

- Faire à manger stresse : je m'adressais à des femmes actives, souvent mères de famille, qui rentrent tard, ont des journées chargées et pas toujours l'envie ni le temps de préparer à dîner à hauteur des exigences qu'elles se donnent. Sans compter le manque d'idées, l'impression de monotonie, le frigo parfois un peu vide. Il y a eu un riche échange d'idées, d'astuces, de recettes rapides et je me suis employée à les déculpabiliser de ne pas passer des heures en cuisine.

Tout cela s'est déroulée dans une très bonne ambiance, très participative, avec des femmes de profils très variés avec lesquelles j'ai échangé avec grand plaisir. Merci à HEC au Féminin de m'avoir invitée.

Bien sûr, ces thèmes concernent toutes sortes de femmes, diplômées ou non, avec ou sans enfants, de tous âges et ma préoccupation est de modestement remettre un peu de sérénité dans tout cela.

Image copyright Fotolia_Ibi

26/11/2010

Agrémentons les surgelés

P1020934.JPGRencontrant beaucoup de femmes qui travaillent, qui rentrent tard, qui culpabilisent de ne pas cuisiner mais qui finissent souvent par gaspiller des légumes frais achetés le week end, je leur suggère d'avoir un petit stock de légumes surgelés parmi ceux qu'elles préfèrent.
Pour ma part, il ne s'agit ni d'acheter des poêlées de légumes toutes faites (dont on ne maîtrise pas l'assaisonnement) ni de servir des légumes juste cuits à la vapeur ou réchauffés au micro-ondes. Mais de trouver un bon mix qui sera vite prêt et agréable à manger. Ce peut être l'assemblage de plusieurs légumes proposés séparément. Ce peut être aussi les mélanges de légumes nature. Ainsi, l'autre soir, il s'agissait d'un mélange de notre fournisseur préféré (P..., n'est-ce pas ?!), une "jardinière de légumes bio" (carottes, haricots verts, petits pois, chou-fleur, pommes de terre) : avec l'ajout par mon chef cuisinier pesonnel d'huile d'olive, d'un peu d'ail, de quelques champignons de Paris émincés qui se trouvaient là, elle est devenue tout à fait savoureuse pour accompagner du bon jambon tranché fin. Et, pour tout dire, bien supérieure à ce que j'aurais imaginé, même si cela n'a pas le croquant du frais. Un repas simple, vite prêt et bon.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

25/11/2010

Un rapport officiel de l'ANSES sur les dangers des régimes

Fotolia_regime2.jpgEnfin un rapport sur les dangers des régimes qui va peut-être nous aider, mes collègues et moi, à convaincre les personnes de ne plus entreprendre de régimes pour perdre du poids mais de travailler à une modification durable de leurs habitudes alimentaires. C'est l'ANSES (ex-AFSSA fusionnée avec l'AFSSET) qui vient de publier ce rapport, basé sur les travaux d'une expertise collective, qui a analysé les principaux régimes en vogue*.

En résumé, la conclusion est que les régimes amaigrissants pratiqués sans les recommandations ni le suivi d'un spécialiste (par exemple les régimes diffusés par les livres ou internet) présentent de nombreux risques pour la santé. Ils perturbent le fonctionnement normal du corps et peuvent avoir un impact sur les os, le coeur, les reins par les privations ou les surconsommations de certains nutriments qu'ils proposent. Ils peuvent aussi entraîner des perturbations psychologiques et des troubles du comportement alimentaire. De plus, le rapport souligne le paradoxe que les régimes entrainent une reprise de poids dans la durée, éventuellement supérieure à la perte (un cercle vicieux à l'origine du fameux yoyo : l'obésité commence parfois par un tout petit régime).

Je vais lire le rapport de façon plus approfondie et vous en reparlerai. D'ores et déjà, une petite remarque aux pouvoirs publics : si autant de personnes se tournent vers internet ou les livres, c'est peut-être qu'ils n'ont pas les moyens de consulter un spécialiste, nutritionniste ou diététicien. A quand un remboursement des consultations de diététique ?!

Le rapport complet "Evaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement" est sur le site de l'ANSES. Il fait 160 pages : si vous voulez un peu moins, il y a un dossier de presse plus synthétique.

*Les régimes qui ont été étudiés sont les plus populaires (en termes de fréquentation internet ou de livres) : Régime du Dr Atkins, Régime Californien du Dr Guttersen, Régime « Citron détox », Régime de la Chrononutrition du Dr Delabos, Régime du Dr Cohen, Régime du Dr Dukan, Régime du Dr Fricker, Régime Mayo, Régime Miami du Dr Agatston, Régime Montignac, Régime du Dr Ornish, Régime Scarsdale du Dr Tarnower, Régime de la Soupe au chou, Régime Weight Watchers, Régime Zone de M. Sears.

24/11/2010

Simple, bon, pas cher, ça existe !

P1020920.JPGOn me demande souvent des idées de repas simples pour le soir. Les oeufs sont une base bien utile pour cela et il y a un accord que j'adore : oeufs + épinards. On peut avoir de bons épinards en branches au congélateur, on les fait décongeler doucement, on ajoute un peu de beurre ou de crème selon son goût. Bien sûr, ce ne sont pas les épinards irremplaçables que me faisait ma maman (achetés chez un petit maraîcher local, épluchés soigneusement, cuits, mixés avec de la crème) mais je me régale aussi. Elle les servait alors avec des oeufs durs. Dans la formule actuelle, c'est plutôt un oeuf mollet ou poché (prévoir des oeufs bien frais) et je préfère. Tout cela avec un bon pain croustillant fait un repas simple, vite prêt, délicieux et vraiment pas très cher.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

23/11/2010

Bento made in congélo pour aller au boulot

Lundi, j'avais une courte pause déjeuner à mon cabinet. Retour au bento pour la rendre plaisante et nourrissante. Comme je devais partir tôt le matin, j'avais presque tout préparé la veille au soir et je n'ai eu qu'à cuire le riz et mettre le tout en boite. Je m'étais appuyée en partie sur les ressources de mon congélateur : quand c'est possible, je fais des petits stocks de différents légumes pour avoir de la variété. J'ai ainsi trouvé des champignons et des pois gourmands, ainsi que du cabillaud. J'y ai ajouté des carottes, j'ai préparé le morceau de cabillaud avec une sauce miso (le miso est un incontournable d'un frigo japonisant !). Cela a donc donné un joli bento assez varié, avec du poisson / du riz / trois légumes. Dans un bento tout rond pour changer !

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Ce n'est pas si compliqué de se préparer à manger. N'en faisons pas forcément une obligation quotidienne, c'est trop contraignant. Mais on peut le faire par exemple une ou deux fois dans la semaine selon son envie. En s'organisant avec des restes du dîner et/ou des éléments stockés au congélateur, on n'y passe pas trop de temps. Et on se réjouit d'avance à l'idée de le déguster. Ce fut mon cas et ce bento était excellent.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

19/11/2010

Je vois à manger, je mange...

Avez-vous remarqué que souvent, dans un petit déjeuner de boulot riche en viennoiseries, dans un pot amical ou professionnel, dans un cocktail, beaucoup de personnes mangent alors qu'en fait, elles n'ont pas vraiment faim, que ce ne sont pas forcément leurs aliments préférés. Pourquoi ?

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Cette envie de manger face à la présence d'aliments peut avoir plusieurs raisons et je ne suis sans doute pas exhaustive :
- on est déconnecté(e) de ses sensations de faim et de rassasiement, on ne sait plus trop les distinguer ou on ne les écoute pas. Du coup, on est sensible à des signaux extérieurs et on agit par une sorte de réflexe : à la vue d'aliments, on s'en saisit sans se poser de questions.
- on est occupé(e) à autre chose, on parle, on écoute, on rencontre des personnes, on travaille, ... Tout cela capte notre attention et par conséquent, on mange machinalement...un peu ou beaucoup : on n'y fait pas attention. Et on ne sait même pas trop dire si c'est bon ou non.
- on n'est pas très à l'aise dans ce type de contexte, on cherche à se donner une contenance et pour cela, on fait en sorte d'avoir toujours quelque chose à la main, qu'on mange bien sûr ! Un peu comme on pourrait tenir une cigarette ou un verre.
- on est habituellement en restriction, au régime et c'est dans ce genre d'occasions qu'on oublie ses principes : on se lâche et on mange beaucoup car ce sont des aliments qu'on s'interdit d'habitude et on en a donc soudain très envie (viennoiseries, biscuits apéritif, ...).

Que faire alors ? Surtout, ne pas se focaliser sur ces occasions pour se désespérer et culpabiliser. Cela ne serait sans doute pas très utile. Si on décide de changer ses habitudes alimentaires, ce n'est peut-être pas par là qu'il faut commencer. Mais si on fait un travail pour être davantage à l'écoute de sa faim, des ses envies, de ce qu'on aime vraiment, qu'on sort d'une logique de régimes, qu'on se fait plaisir au quotidien, cela peut progressivement changer aussi la façon dont on vit ces moments-là.

17/11/2010

Les consultations vues par... Carine

Carine répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne pas tout à fait traditionnelle. Je suis touchée par son témoignage comme à chaque fois que je parviens à accompagner une personne sur le chemin d'une nouvelle sérénité alimentaire. Et frappée par l'omniprésence du chocolat !  

Trois questions à Carine, 31 ans, consultante  en entreprise

1. Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

"1h avec Ariane, c'est une parenthèse de sérénité dans notre vie de tous les jours ! Nous sommes très loin des traditionnelles pesées, mesures, congratulations ou réprimandes habituels associés aux régimes. 1h avec Ariane, c'est 1h d'échange et de réflexion sur notre relation à la nourriture, sur notre façon de gérer le stress, nos émotions ... La réflexion se poursuit ensuite au quotidien grâce à des exercices, des astuces et des carnets de bord."

2. Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

"Avant de suivre cet accompagnement, je ne savais pas reconnaître mes émotions et les traitais toutes avec le même remède : le chocolat. Aujourd'hui, j'ai appris à me connaître, à reconnaître mes émotions et par la même occasion à les gérer. Un creux dans le ventre : c'est le stress. Le meilleur moyen de le faire disparaître est de m'atteler sans attendre aux tâches qui me stressent. La gorge nouée : j'ai du chagrin. Le ventre noué : c'est une angoisse. La reconnaître, c'est déjà un peu s'en débarrasser. Grâce à Ariane, j'ai appris à m'écouter, à prendre confiance, à être tolérante avec moi-même. En fin de compte, j'ai perdu 10 kg dans ma tête !"

3. Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

"Hier, manger était devenu une torture mentale qui occupait mon esprit pendant 90% de mon temps : qu'est-ce que j'ai mangé à mon dernier repas, qu'est-ce que je vais manger au prochain, en fonction de ce que je vais manger au suivant ? Est-ce bien raisonnable ? Attention à ce que je mange !

Aujourd'hui, manger est un plaisir au jour le jour. Je ne pense à mes prochains repas que lorsqu'il y a une invitation ou un bon restaurant, parce que j'anticipe de m'y régaler ... j'en salive d'avance ! Le reste du temps, c'est au moment de m'y préparer que je me demande quelle est mon envie ... et que je me régale, sans arrière pensée.

Par la même occasion, j'ai pu dire adieu aux brûlures d'estomac, ballonnements et autres inconforts que je faisais subir à mon estomac, soit en l'affamant, soit en le surchargeant.  

Une vraie délivrance !"

Vous pouvez lire également les témoignages de Hortense, Yaël, Claire.

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14/11/2010

Pourquoi maigrir vite ?

C'est une question que je me pose souvent quand des personnes me consultent et veulent absolument perdre du poids vite. Rares sont celles qui ont un événement majeur, un mariage, une tenue ou il faut absolument rentrer ... pour justifier cela. Alors pourquoi ?

Est-qu'à partir du moment où l'on a pris la décision de s'occuper de son poids, on ne se supporte plus ?
Est-ce dû à notre monde actuel où tout doit aller vite ?
Est-ce que la perte de poids rapide est le seul indicateur jugé valable de l'intérêt d'une démarche diététique ?

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Mais comment perdre en quelques semaines ces kilos qu'on a le plus souvent accumulés sur des années ? Même des femmes qui ont entrepris de nombreux régimes, qui ont vécu le yoyo correspondant de leur poids, qui se disent "vaccinées" contre les régimes, réclament souvent de la rapidité "pour rester motivées".

Le problème, c'est que maigrir vite, cela veut dire souvent ne pas passer le temps nécessaire sur la compréhension des causes de sa prise de poids. Ne pas prendre un véritable recul sur ses habitudes alimentaires et donc ne pas mettre en place les leviers pour changer réellement sa façon de manger (sans frustration). Et si l'on ne fait pas ce travail, comment maintenir son nouveau poids dans la durée, si ce n'est au prix d'un terrible contrôle ?

Je ne promets pas aux personnes qui viennent me voir qu'elles vont maigrir vite. Je ne leur dis pas que cela va être nécessairement long non plus. Chaque personne a son histoire alimentaire, son environnement, son mode de fonctionnement, son envie de s'écouter davantage et tout cela joue un rôle. Je leur montre au fur et à mesure du travail fait ensemble les changements qu'elles opèrent dans leur comportement pour que cette capacité à changer les soutienne à poursuivre la démarche engagée même si elles ne perdent pas 5 kg en 1 mois !

Et vous, pouvez-vous témoigner sur cette nécessité de maigrir vite ?