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31/12/2010

Mes voeux pour 2011

P1010736.JPGSoyez gourmand(e)s et faites-vous plaisir en mangeant.

Arrêtez les régimes et les restrictions sources de frustration.

Prenez le temps de déguster ce que vous mangez.

Faites la paix avec votre corps et regardez-le d'un oeil bienveillant.

Savourez chaque moment.

Délicieuse année 2011 !

 

29/12/2010

Un bento d'hiver tout légumes

Eh oui, mardi je faisais partie des courageux qui travaillaient et je m'étais donc préparé un bento avec des restes de légumes. Et je me suis absolument régalée. Bien sûr, vous allez dire, je suis diététicienne ! Mais je ne suis pas d'accord avec le fait qu'on nous rebatte les oreilles avec le besoin de manger des légumes. Comme je le répète souvent :

- mangeons des légumes parce que c'est bon et non parce qu'"il faut",

- et ne mangeons pas trop de légumes non plus. Une bonne alimentation doit être variée et contenir toutes les catégories d'aliments. A force d'entendre parler de fruits et légumes, certain(e)s en mangent trop, au détriment d'autres aliments. Là, il n'y avait que des légumes (et du pain) mais ce n'est pas un problème : l'équilibre ne se fait pas sur un repas et, par exemple, j'ai mangé du poisson et des crustacés le soir.

P1030029.JPGDans mon bento, il y avait :

- des carottes à la coriandre,

- une salade de poireaux vinaigrette à l'orange,

- du chou rouge confit, une pure merveille de douceur qui cuit deux heures avec un peu de pomme, recette que j'ai tirée du livre "Le bonheur de cuisiner" (quand j'ai un nouveau livre de cuisine, je teste quelques recettes pour vérifier si c'est un bon achat, et là, je dis oui !),

- de la salade verte variée.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

 

28/12/2010

C'est tous les jours la fête !

J'espère que vous vous êtes régalés le 24 au soir et/ou le 25 décembre. Moi, oui ! Et aussi les jours suivants, dans différents registres. Il y a eu par exemple un foie gras fondant et parfumé ; des coquilles St Jacques juste saisies ; des oeufs brouillés au saumon fumé tout onctueux ; un sublime kouglof de la maison Landemaine ; un pain de chou-fleur au curry qui fut un nouveau régal du livre "Le Bonheur de cuisiner" ; un bouillon de soba comme celui qui conclut les fêtes de Nouvel an au Japon ; une salade de chou rouge tout à fait de saison avec pomme et noisettes ; des poireaux vinaigrette (à l'orange) que j'adore. Il n'y a donc pas qu'au réveillon qu'on se fait plaisir !

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Tout cela en attendant le réveillon du 31 où c'est moi qui serai en cuisine, mais sans prévoir des plats trop compliqués.

27/12/2010

Prenez soin de vous...

Au Japon, pour dire "au revoir", on utilise souvent l'expression "ki otsukete" : "prenez soin de vous". Je trouve que c'est une jolie manière de prendre congé et on le dit avec sincérité.

Alors, à l'approche de cette période de voeux où l'on va se souhaiter tout un tas de choses, je voudrais vous dire : prenez soin de vous.

Et cela s'adresse peut-être plus spécialement à vous mesdames. Car parmi les femmes qui me consultent, j'en vois beaucoup qui se mettent très loin dans la liste de leurs priorités. Elles s'occupent de leurs enfants, de leur conjoint, de leur travail, de la maison, de toutes sortes de tâches... et après tout cela, il ne leur reste plus de temps pour elles. Et cela peut durer pendant des années. Donc pas de temps pour se détendre, pour prendre soin de soi, pour faire ce qu'on aime, pour évacuer son stress, affronter ses émotions. Si ce n'est souvent quelques instants pris à toute vitesse pour manger "entre deux" sans se poser, pour se réconforter temporairement. Ce qui peut être la source de kilos accumulés.

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Alors, au moment où vous allez peut-être prendre quelques résolutions pour 2011, n'oubliez pas celle-ci : prenez du temps pour vous. Que ce soit pour vous promener, lire, voir des ami(e)s, prendre des bains, vous faire belle, vous remettre à une activité que vous aimez, ou ne rien faire ...  Pensez-y. Et cela n'a rien à voir avec de l'égoïsme !

Photo copyright Brides-les-Bains

23/12/2010

Bento pas très japonais made by Kaori Endo

P1030011.JPGPour une fois, j'ai déjeuné d'un bento qui n'était pas fait maison. J'ai profité d'un passage dans le 10eme arrondissement pour aller découvrir le lieu ouvert récemment par Kaori Endo, cuisinière japonaise francophile, pour lequel la blogosphère gastronome s'est déjà enflammée.

A première vue, quand on passe devant, cela ressemble plus à une cafétéria qu'à un lieu de gourmandise made in Japan. Mais les gâteaux, desserts et autres onigiri qui commencent à s'accumuler sur le comptoir sont fort appétissants. Je suis là trop tôt et les bentos ne sont pas prêts mais Kaori qui officie en cuisine accepte de me préparer tout de suite un bento poulet (10 euros à emporter).

Je regagne mon cabinet et suis ravie de l'ouvrir un peu plus tard, une fois mon heure de repas arrivée. Il y a un côté cuit : du poulet moelleux avec des champignons shitake et des marrons, sur un lit de "graines", et un côté cru : de la  salade de chou croquante (remarquez la belle harmonie avec mon set de table !), du concombre, de la roquette, du radis blanc. C'est de la cuisine simple, tout est très bon et pas spécialement japonais (si ce n'est le respect des saisons et la diversité des saveurs présente dans le petit espace d'un bento). Je savoure avec plaisir, je serais contente d'avoir une telle cantine à côté de mon cabinet pour mes jours de paresse culinaiire mais je dois avouer que je ne ferai pas forcément le détour.

NB : je viens d'apprendre que le lieu vient de se doter d'un nom : Nanashi

Nanashi, 31 rue de Paradis, Paris 10eme

07:55 Publié dans Plaisirs gourmands, Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |  Imprimer

22/12/2010

Une soupe., oui... mais de poisson !

Il y a quelques années, on mangeait souvent de la soupe de poisson, le samedi midi surtout : un poissonnier voisin en proposait une très bonne. Car voilà un exemple de plat qu'il ne me viendrait pas vraiment à l'idée de réaliser moi-même. Il s'en est allé et cette habitude de soupe avec lui.

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Cela faisait donc une éternité que je n'en avais pas mangée. Or, cela peut constituer la base d'un dîner vite fait. On la fait réchauffer tout doucement, on prépare un peu de gruyère râpé, quelques croûtons et voilà, c'est prêt à déguster. Pourquoi pas une salade pour suivre, pour une note fraîche et croquante ?

Certes, une soupe de poisson, cela m'évoque plutôt un plat d'été, sans doute car je l'associe à des souvenirs de bord de mer. Mais une soupe, quelle qu'elle soit, c'est bien pour se tenir chaud en hiver.
Celle-ci était une soupe prélude de fêtes car "luxueusement" enrichie en langoustines ! On l'avait un peu oubliée dans le placard, elle avait été achetée auprès des producteurs d'Erquy qui viennent chaque année proposer leurs délicieuses coquilles St Jacques à Montmartre. On a pris cela pour un gage de qualité et de fait, elle ne contenait que des ingrédients naturel et elle était délicieuse, richement parfumée et onctueuse. Je crois qu'on attendra moins longtemps pour en manger à nouveau !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

21/12/2010

Le bonheur de cuisiner, ça me parle

P1030005.JPGEncore un livre de cuisine à ajouter à ma bibliothèque ces jours-ci. "Le Bonheur de cuisiner", de Perla Servan-Schreiber. Rien de révolutionnaire : beaucoup trouveront sûrement que les recettes ne sont pas très originales ou créatives. Certes. Mais il s'agit de bons basiques à mon goût, de recettes de chefs glanées ici et là et simplifiées, de classiques de la cuisine méditerranéenne de ses origines.

Tout cela m'a plu, ainsi que sa "philosophie" autour du plaisir de cuisiner, de partager, de prendre son temps, de faire appel à ses sens. Avec quelques citations ou pensées à savourer. Et les recettes m'ont paru clairement expliquées et pas compliquées.P1030007.JPG

 

J'ai eu envie de le tester tout de suite car j'y ai trouvé moult plats appétissants. Ainsi, un mille-feuille de légumes d'hiver qui s'est avéré fondant, parfumé et vraiment délicieux. Il s'agit d'une superposition de différents ingrédients de saison (potiron, chou, céleri, patate douce, marrons, pomme...) additionnés de lait de coco, curry et coriandre. Tout cela cuit longuement (plus de deux heures !) d'où le côté fondant et moelleux des légumes. Seul petit reproche : comme souvent dans les livres de cuisine, le temps annoncé pour la préparation (la découpe des légumes) est largement sous-évalué (à moins que je ne sois particulièrement lente !).

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

20/12/2010

Un nabe japonais pour affronter le froid

P1030001.JPGC'est bizarre, sans l'avoir décidé, on mange beaucoup japonais en ce moment. Mais on ne s'en plaint pas ! Ce dimanche enneigé, encore un délicieux nabe. J'ai découvert que la journaliste gastronome japonaise Chihiro Masui* parlait récemment sur son blog de ce plat, grand classique des hivers japonais. Même si l'hiver, contrairement aux apparences, ce ne sera que mardi ! On est donc encore en automne pour deux jours : du coup, c'est la dernière fois de l'année qu'on utilise ces jolis petits porte-baguettes momiji (feuille d'érable) grand symbole automnal au Japon.

Celui-ci était très différent du précédent. Il y avait du saumon et une belle variété de légumes : brocolis, carottes, champignons shitake, chou, poireau, pommes de terre. Le bouillon était à base d'algue kombu et y avait été ajouté à la fin un mélange de saké et de miso. C'était plein de saveur, réchauffant, nourrissant.

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* auteur notamment d'un superbe livre sur l'art du poisson à la japonaise.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

19/12/2010

Testons les japonaiseries parisiennes : Happa Teï

Il y a quelques années, bien longtemps déjà, on lisait des guides qui paraissaient une fois par an pour avoir des critiques sur les restaurants. Ou on suivait les conseils d'amis proches. Aujourd'hui, avec internet, les avis pullulent. Et les bloggueurs gastronomes font la course pour être les premiers à parler d'un nouveau restaurant. Souvent, la rumeur s'emballe à toute vitesse, de façon plus ou moins justifiée. J'ai un certain recul face à tout ça mais, quand cela me fait envie, je vais me rendre compte par moi-même. Surtout si c'est japonais bien sûr.

Ainsi, j'avais été alertée par François Simon, critique gastronomique très nippophile sur l'ouverture d'un nouveau petit restaurant japonais, Happa Teï. Ce lieu tout simple propose notamment des takoyaki, sortes de petits beignets ronds au poulpe. On avait découvert avec joie les takoyaki à Osaka il y a quelques années, où on les mange brûlants dans la rue, et on était ravis de retrouver cela à Paris.

Donc, direction Happa Teï samedi midi. Eh bien, contrairement à ce que j'avais lu deci-delà, on a été unP1020997.JPG peu déçus par les takoyaki. Ils étaient trop mous à mon goût, pas assez cuits, et surtout pas très généreux en poulpe. Les ai-je trop embellis dans mon souvenir ?

En revanche, on avait aussi un plat de yakisoba (photo), des nouilles soba sautées aux légumes,  agréablement parfumées. Elles étaient, elles, très bonnes et "comme là-bas" ! Cela m'a notamment ramenée à des yakisoba mangées cet été dans la rue à Hirosaki, lors d'un matsuri, grande fête avec défilé de chars.

Alors, pour se remettre dans l'ambiance des yakisoba du matsuri d'Hirosaki, une petite photo du défilé de chars, un grand classique des étés japonais.

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Happa Teï, 64 rue Ste Anne, Paris 2eme

 

16/12/2010

Connaissez-vous la charge mentale des femmes ?

J'ai participé dernièrement à un repas autour du journaliste David Abiker, dans le cadre d'HEC au Féminin. Les relations homme-femme le passionnent et il a parlé de façon intéressante de la charge mentale des femmes. De quoi s'agit-il ? Non seulement, les études le montrent année après année, les femmes assument une grande majorité des tâches liées à la maison, aux enfants, ... Mais, de plus, en dehors de ces moments, une partie non négligeable de leur énergie mentale est consacrée à penser à tout ce qu'elles ont à faire, ce qu'elles ne doivent surtout pas oublier, ... Il y a consacré un article sur son blog.

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Cela m'a fait penser aux ateliers que j'organise autour de la préparation des repas. Un des sujets qu'on évoque dans ces ateliers est la délégation. De même qu'on apprend à déléguer quand on a des responsabilités en entreprise, on peut déléguer certaines activités liées au repas, à son conjoint notamment, ou aux enfants. Mais beaucoup de femmes ont du mal à le faire, souvent parce qu'elles considèrent qu'elles feront mieux, que ce sera plus vite fait que d'expliquer, ... Toujours le souci de perfection qui anime de nombreuses femmes.

David Abiker racontait ainsi avec humour que c'est très difficile pour une femme de voir son conjoint ramasser la tétine du bébé, l'essuyer négligemment sur son pantalon et la remettre dans la bouche du dit bébé. Alors qu'il est fort peu probable que cela mette en danger sa santé. Mais les femmes ont pour la plupart beaucoup de mal pour lâcher prise sur ce type de sujets. De plus, nous disait-il à juste titre, elles sont entrainées en cela par le marketing et la pub : ceux-ci les renforcent dans l'idée de ce que devrait être une bonne mère et les fait culpabiliser par exemple en matière d'hygiène pour leur faire consommer des produits qui les aideront à assumer ce rôle.

Alors, Mesdames, pensez à ce que vous pourriez confier à autrui en matière de repas et autres tâches, libérez-vous un peu la tête et prenez un peu de temps pour vous.