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11/05/2011

Connaissez-vous le lard de Colonnata ?

P1030411.JPGJe n'ai pas peur du gras. Mais je ne suis pas une fanatique non plus, j'ai plutôt tendance à enlever le gras autour du jambon ou de la viande. Pas pour faire attention mais sûrement par habitude ancienne et parce que je n'aime pas vraiment cette texture. Mais il y a parfois du gras qui fait exception. En particulier le lard de Colonnata.

C'est un lard italien qu'on déguste en tranches très fines. Il est extrêmement parfumé car il est mis à "mûrir" au moins six mois avec diverses herbes et épices. Ce n'est que du gras et c'est tout simplement sublime !

Une excellente façon de le goûter, c'est de le faire légèrement chauffer sur une très fine tranche de pain grillé. Et alors, recueillement gourmand pour un moment inoubliable !

Bien sûr, c'est assez cher au kilo mais comme on le mange en tranches archi-fines, on ne se ruine pas finalement.

J'espère que vous n'êtes pas des ennemi(e)s du gras, des gras :  notre corps en a besoin, il ne peut pas s'en passer. Le problème, c'est l'excès. La clé, c'est la variété, comme pour toute notre alimentation. Des huiles, du beurre, des laitages, du fromage, du poisson, de la viande, de la charcuterie, des noix, des amandes, des noisettes, du chocolat, ... de multiples aliments peuvent nous fournir du gras. Là, comme ailleurs, le mieux est la variété.

Et vous, avez-vous des gras favoris ?

PS : ce lard de Colonnata vient de l'épicerie italienne-table d'hôtes Oenosteria, Paris 6ème.

PPS : à chaque fois que je titre spontanément un billet "Connaissez-vous...?", j'ai un peu l'impression de plagier le spécialiste en la matière,  Bruno Verjus. Qu'il me pardonne...

 

10/05/2011

Une salade, cela peut faire un repas

P1030489.JPGUne salade, cela peut être une entrée, un accompagnement mais aussi bien sûr un repas complet. Tout dépend des composantes. En général, ce n'est pas trop long à préparer.

Cette fois, partant des asperges de saison (on ne s'en lasse pas !), je suis tombée sur une recette appétissante. Et cela a donné une salade riche, colorée, où c'était un plaisir de mêler les parfums et les textures différemment à chaque bouchée.

Il y avait des asperges grillées, de l'avocat, de fines tranches de chèvre, du jambon cru, des noix, des petits croûtons de pain grillé, des pousses d'épinard, des zestes de citron, de l'huile d'olive.

A propos de salades

Et vous, avez-vous des suggestions de salades de printemps ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

07:15 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : alimentation, nutrition, salade repas, asperges | |  Facebook | |  Imprimer

08/05/2011

Gourmande...de rencontres

Japon_AVATAR.jpgUn des grands plaisirs de mon métier de diététicienne, c'est la richesse et la diversité des rencontres. Je rencontre une personne qui m'en présente une autre puis une autre, ... C'est une chaîne qui me nourrit de réflexions, de chaleur, d'idées, de bonne humeur, ...

J'ai ainsi rencontré il y a deux ans Laurence Thiébaut, fraichement reconvertie comme moi très loin des études originelles que nous avions en commun. Elle est devenue prof de Pilates et a ouvert un studio pour développer cette activité. Très sensible au bien-être des femmes, elle m'a mis en contact avec Clarisse Gardet car il lui semblait que nous avions des approches qui se répondaient. Clarisse a un blog, Femmesautrement, et elle m'a interviewée sur mon approche plus quelques questions plus personnelles.

Si vous allez sur son blog, profitez-en pour découvrir la sophrologie qui peut notamment aider à trouver des réponses ciontre le stress. Clarisse parle aussi, comme je le fais souvent avec mes patientes, de bienveillance envers soi-même. Alors, arrêtez cette petite voix intérieure qui vous juge, vous culpabilise. Prenez du temps pour vous, prenez soin de vous, faites-vous plaisir !

 

05/05/2011

Un homme au fourneau, on continue !

Il y a une quinzaine de jours, j'entamais une série d'ateliers "Un homme au fourneau", destinés à donner quelques bases de cuisine saine, bonne et peu coûteuse à des hommes en cours de réinsertion.

Cette fois, pour le deuxième atelier, nous avions décidé du plat ensemble : un poulet basquaise (pas tout à fait un plat de saison). Il était encadré par une salade de concombre au yaourt en entrée et une mousse au chocolat en dessert. Un repas un peu "luxueux" car on ne confectionne pas un repas entrée-plat-dessert tous les jours. J'ai estimé le coût global à environ 3 euros par personne. C'est plutôt un repas de week end ou pour inviter quelqu'un à dîner. Mais dans le cadre de cet atelier, on prépare trois plats car l'idée est de balayer le maximum de pistes de cuisine facile.

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Certains des participants étaient des déjà fidèles, d'autres sont venus découvrir, des bénévoles apportent une aide précieuse. On a commencé par la mousse au chocolat, afin qu'elle passe suffisamment de temps au frais. C'était une mousse classique chocolat + jaunes + blancs d'oeuf. Encore un dessert que l'on peut confectionner avec assez peu de matériel : des plaques chauffantes (pour faire fondre le chocolat au bain-marie) et un fouet pour battre les blancs. Revue des techniques pour séparer les blancs des jaunes, faire fondre le chocolat, mélanger délicatement le tout : certains découvrent, d'autres retrouvent des gestes connus, tout le monde participe volontiers.

Ensuite, il y a eu la découpe du poulet (du travail de pro !), l'"atelier de groupe" de découpe des légumes (poivron, tomate, oignon, concombre), la cuisson du poulet et de la sauce basquaise, la préparation du riz, l'assaisonnement de la salade de concombre au yaourt et à la menthe, en trouvant le parfait équilibre citron/menthe/yaourt. Bref, on n'a pas chômé ! On a aussi parlé rythme des repas, plaisir de manger, utilisation des restes, gestion du budget, difficulté de cuisiner pour une personne, ... Et tout le monde s'est mis à table et a mangé de bon appétit, jusqu'à la mousse au chocolat, dont il n'est pas resté une cuillère...

Rendez-vous a été pris pour un prochain atelier aux saveurs exotiques...

27/04/2011

Je vide mon congélo, épisode 3

Il reste encore quelques vivres dans mon congélateur mais je ne me mets pas trop la pression : si j'ai envie de manger autre chose, je le fais, il n'y a pas de grande urgence.

Cette fois, je me suis "attaquée" à des dos de cabillaud. Ce poisson fort répandu et assez peu coûteux n'a pas énormément de goût. Je ne vous recommande pas de le cuire à la vapeur et de le manger tel quel, cela risque d'être un peu triste ! Beaucoup de solutions sont possibles, j'ai par exemple mangé récemment du cabillaud avec une compotée de poivrons et le mariage était réussi.

Je vous ai déjà parlé de mon condensé de coriandre, conçu par l'Epicerie Lion. J'ai eu l'idée de faire mariner le poisson quelques heure avec cette "sauce" délayée dans un peu d'huile d'olive. Puis je l'ai cuit tout doucement à la poële, à couvert. Servi avec du fenouil au citron confit (une idée puisée dans le livre "Les petits légumes"), c'était parfumé et délicieux.

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N'ayez pas peur de cuisiner le poisson, ce n'est vraiment pas compliqué. Au four, en papilllote, à la poële, à la vapeur, les solutions sont multiples. Créez vos propres accords avec des légumes, herbes, épices, ... Et certains filets de poisson sont tout à fait acceptables en surgelé, pour peu qu'on les décongèle/cuise de façon adaptée. Pratique quand on ne fait pas ses courses tous les jours et/ou qu'on n'a pas de poissonnier à proximité.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

26/04/2011

Quel mangeur/se de pain êtes-vous ?

J'étais récemment à une table ronde organisée par l'Observatoire du Pain, à l'occasion de la sortie d'un livre du chercheur Abdu Gnaba, "Anthropologie des mangeurs de pain".

Probablement, comme l'immense majorité des Français, mangez-vous du pain régulièrement. Mais avez-vous déjà réfléchi à votre relation avec le pain ? Est-elle apaisée, solide, gourmande, curieuse, indifférente, tourmentée ? Ce dernier qualificatif car vous mangez peut-être parfois du pain avec culpabilité : comme on l'a évoqué ce jour-là, l'empreinte du message "le pain fait grossir", diffusé il y a 20 ou 30 ans est encore bien présente et perturbe la relation à cet aliment hautement familier.

Non, le pain ne fait pas grossir, c'est l'excès le problème. Oui, on en a besoin car c'est un féculent source d'énergie. De plus, il fait vraiment partie de notre culture, il est partout, c'est pratique et facile à manger, en accompagnement d'un repas ou comme ingrédient principal sous forme des sandwich ou de tartine. Et on peut manger tous les pains, la variété étant un plaisir. A vous de voir quel est la meilleure alliance entre ceux qui vous plaisent gustativement et qui sont doux pour votre activité digestive. 

Ce n'est pas forcément ce type de registres qu'a exploré Abdu Gnaba mais il a notamment dégagé une typologie des mangeurs de pain, sur la base des nombreux entretiens qu'il a menés. Même si le pain tend à nous rassembler et à faire partie de notre identité, il y a des habitudes et des modes de consommation différents. Je vous en donne les grandes lignes, de façon un peu schématique. On n'est pas obligé de se reconnaitre dans un profil ou un autre, on peut évidemment se trouver au carrefour de plusieurs types. 

L'Authentique est un mangeur de pain attaché à la tradition. Il a toujours du pain à ses repas qui restent structurés. En général, il s'agit des classiques : le gros pain ou la baguette.

Le Bipolaire (à ne pas confondre avec le trouble psychologique du même nom. On aurait pu trouver une autre appellation) est écartelé entre le respect de la tradition et l'envie d'innover, entre la baguette et les pains spéciaux qui ont fleuri ces dernières années.

Le Déphasé n'est pas gros consommateur de pain pour l'instant en liaison avec son mode de vie, et il est d'ailleurs assez indifférent à son alimentation en général. Il se tourne vers le basique/pratique : baguette courante ou pain industriel.

L'Errant n'est pas attaché au pain, ce n'est pas un pilier de son alimentation, il a tendance à le remplacer par des équivalents, pizza, beignet, mais éventuellement au détriment de l'équilibre nutritionnel. On l'imagine avoir un paquet de pain de mie industriel dans son placard plutôt que passer à la boulangerie tous les soirs.

L'Hédoniste est en quête de plaisir autour du pain, comme sans doute aussi pour d'autres nourritures. Il est toujours prêt à goûter de nouveaux pains qui vont satisfaire sa curiosité et ses sens. Il est sûrement bon client des pains spéciaux ou d'une baguette, mais de tradition, pas le modèle de base

Le Nomade a un rythme pressé et le pain s'insère dans son rythme de vie ici et là mais sans identité précise. Sans doute un client des sandwiches davantage que de la baguette familiale.

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Quelques-uns de mes plaisirs panifiés !

Pour ma part, j'adore le pain comme vous avez dû le remarquer si vous lisez ce blog depuis quelque temps. J'aime une baguette tradition bien croustillante, plutôt assez cuite. C'est elle que je privilgié quand je souhaite un pain plutôt neutre pour accompagner un repas. Mais j'aime aussi beaucoup goûter d'autres pains, aux céréales, au sésame, de seigle, complet ; le fabuleux pain au miso de Gontran Cherrier, le pain noir allemand ou la focaccia italienne, ... Du coup, c'est sans doute de l'"Hédoniste" que je suis la plus proche.

Et vous ? Vous vous reconnaissez ? Quel mangeur (se) de pain êtes-vous ?

25/04/2011

Printemps : tentation des régimes, attention danger !

Fotolia_© Sandra Cunningham.jpgDepuis quelques années, on nous parle régimes à peu près toute l'année. Cure detox en janvier, régime de renouveau du printemps, régime cool avant l'été, régime express juste avant le maillot, reprise en main de rentrée, préparatif des fêtes, ... !

Toutefois, le printemps reste une période particulièrement sensible. Tout à coup, on se met à compter les mois avant les vacances, on réessaie ses vêtements d'été, on commence à s'imaginer en maillot, ... Et là, c'est la panique ! Hors de question d'apparaître ainsi sur les plages, impossible de se montrer ainsi, ... La raison vacille et, même si on a déjà fait beaucoup de régimes et toujours repris du poids, on se laisse tenter. "Allez, ce sera le bon cette fois". "Promis, ce sera le dernier et je ne raterai pas la stabilisation". Même certaines de mes patientes les plus convaincues de la nécessité d'une approche alternative et qui mesurent la complexité de leur relation à l'alimentation peuvent avoir des moments de faiblesse...

Rapelez-vous, comme l'a indiqué le rapport Anses, les régimes, c'est non seulement mauvais pour la santé, mais c'est aussi terrible pour l'opinion qu'on a de soi. A chaque régime raté, on diminue un peu son estime de soi, on croit qu'on manque de volonté, on se juge sévèrement. En fait, simplement, cela ne marche pas dans 95% des cas.

Alors, revenez à la raison : pourquoi se priver encore pour un résultat si éphémère ? Les vacances seront-elles si horribles avec 3 kilos de plus ? N'est-ce pas plutôt dans votre tête que cela se passe ? ne pourriez-vous pas vous regarder avec un peu plus de bienveillance ?

Le Journal des Femmes, pourtant souvent disert en matière de régimes, publie un dossier plutôt raisonnable sur le sujet en incitant clairement à éviter les régimes, à se demander pourquoi on a pris du poids, ..., quand même un peu nutritionnellemennt correct avec sport obligé et respect du PNNS. Mais bon, c'est déjà pas mal !

Le site plus iconoclaste Fauteuses de trouble a quant à lui publié un dossier pro-gourmandise et carrément anti-régime.

Alors, pas de régime s'il vous plait ! A la place, pourquoi pas une petite relecture des 10 principes de l'Art de manger ?

Image © Sandra Cunningham - Fotolia.com

23/04/2011

Aimez-vous le fromage ?

P1030407.JPGTraditionnellement, le repas français se composait souvent d'une entrée, un plat, du fromage, un dessert. Mais la plupart d'entre nous avons aujourd'hui une dépense énergétique plus réduite qui fait que l'on a rarement faim pour tout cela. Par manque de temps, on "zappe" souvent l'entrée mais pas forcément le fromage, qui ne nécessite pas de préparation. Or, parfois, quand on arrive au fromage, on n'a pas anticipé qu'on voulait en manger, on n'a plus vraiment faim et on en mange quand même un peu...ou beaucoup.
Dommage, car non seulement ce sont des calories en trop mais on ne va pas vraiment l'apprécier pleinement.

Il est donc plutôt souhaitable de penser à garder une place pour le fromage en réduisant la portion de ce qu'on mange avant. D'ailleurs, une peu d'anticipation est nécessaire quand on garde son fromage au frigo car il sera bien meilleur si on l'a sorti lors de la préparation du repas.

Ou alors, si on aime beaucoup le fromage, on peut aussi de temps en temps se faire un repas fromage. Avec un choix de plusieurs fromages de styles différents et une salade pour la fraîcheur. C'est que nous avons fait vendredi soir, avec un assortiment de fromages majoritairement italiens (les noms m'échappent à part le pecorino) en provenance de la délicieuse Oenosteria. On en prend un peu, on savoure tranquillement et on se ressert de ceux qu'on a préférés si on a encore faim.

Et vous, si vous aimez le fromage, quand et comment le mangez-vous ?

22/04/2011

Pour ou contre le "doggy bag" ?

Récemment, rebondissant sur un "twit" d'une nutritionniste québécoise, Catherine Lefebvre, qui parlait de doggy bags, je me suis demandé : pourquoi ne pas lancer cela en France ?!
Du coup, j'ai réfléchi un peu au sujet et me suis dit qu'il y avait du pour et du contre.

carson_ribs.jpg

Chez Carson Ribs, à Chicago, les portions de travers de porc sont tellement énormes que beaucoup de clients demandent un "doggy bag"

Pour :
- beaucoup de personnes finissent leur assiette alors qu'elles n'ont plus faim et souvent, elles les font pour ne pas gaspiller, pour en avoir pour leur argent. Et cela peut contribuer à leur prise de poids. Pouvoir emporter ce qui reste réglerait ces problèmes ;
- ou elles prennent un dessert sans faim : elles ont envie de sucré mais elles n'ont pas laissé du plat pour les raisons ci-dessus. Pouvoir emporter un peu du plat leur permettrait de mieux apprécier un dessert et de ne pas trop manger au global ;
- cela donnerait la possibilité d'apprécier à nouveau un plat qu'on a beaucoup aimé et de se le remémorer (et cela ferait un repas de moins à cuisiner !) ;
- cela montrerait au restaurateur que le fait de ne pas finir l'assiette n'a rien à voir avec la qualité du plat ;
- tout le monde n'a pas le même appétit et pourtant, tout le monde se retrouve avec la même assiette, cela rétablirait le fait de manger selon son appétit personnel.

Contre :
- déjà, il faudrait commencer part trouver un autre nom, francophone et plus appétissant !
- cela a beau exister aux Etats-Unis depuis longtemps, cela ne les empêche visiblement pas de manger de très grosses portions et de prendre du poids ;
- ce n'est pas le même plaisir de manger un plat qui vient juste d'être préparé, qui est joliment présenté, dans un cadre particulier et d'en remanger chez soi, réchauffé. Et on n'a pas forcément envie de manger le même plat deux jours de suite !
- cela pourrait donner l'idée aux restaurants d'augmenter la taille des portions et les prix puisqu'ils fourniraient deux repas pour le prix d'un.

Bref, je ne sais pas si ce serait une coutume vraiment adaptable à ce pays d'amateurs de gastronomie qu'est la France.

Et vous, qu'en pensez-vous ? Il y a sûrement des tas d'autres arguments pour et contre.

Avez-vous déjà demandé d'emporter les reste d'un plat trop copieux dans un restaurant ? Comment cela s'est-il passé ?

photo ©Carson Ribs

17/04/2011

Un homme au fourneau, première !

Ce samedi, j'animais le premier d'une série de plusieurs ateliers "Un homme au fourneau", destiné à un groupe d'hommes en cours de réinsertion. L'objectif est de faire prendre concience que cuisiner peut permettre de manger bon et pas cher, tout en faisant simple et rapide. Pour ce premier atelier, j'avais prévu un menu facile à réaliser car ils n'ont pas forcément une grande habitude de cuisiner :

P1030381.JPG- velouté de petits pois à la menthe ;
- pâtes tomate-thon-olives ;
- fromage blanc-compote de pommes-brisures de speculos.

L'idée est de leur donner des idées et des techniques de base pour qu'ils aient envie de cuisiner pour eux-mêmes. De plus, le défi est de cuisiner avec un équipement minimal : plaques de cuisson, mixeur plongeant, ...

On a d'abord échangé sur l'alimentation, la santé, le plaisir de manger, ... Puis on s'est mis en cuisine. Ils étaient une dizaine et tout le monde a activemement participé, qu'il s'agisse d'éplucher les pommes, de surveiller les cuissons, de hacher l'ail pour la sauce tomate, ...

P1030382.JPGJ'avais choisi des recettes faciles et pas chères : j'ai estimé le coût de revient de ce repas à environ 2 euros par personne, ce n'est pas vraiment la ruine ! De plus, on a fait entrée/plat/dessert pour les besoins de l'atelier mais on ne ferait pas tout cela à la fois pour un repas du quotidien. 

Seul petit problème : il y avait beaucoup d'éléments qui nécessitaient une cuisson et quand on cuisine pour une quinzaine de personnes, c'est légèrement plus long que pour deux ou quatre, surtout quand on n'est pas équipés pour ! Il y a donc eu un peu embouteillage aux plaques de cuisson. J'y penserai la prochaine fois !

Ensuite, on a dégusté et je crois qu'ils ont été plutôt contents de ce qu'ils avaient préparé. Suite au prochain épisode !