Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/02/2011

J'ai testé les plats préparés Picard

Je n'achète jamais de plats préparés. Mais cette semaine, j'ai fait exception car les circonstances faisaient que je ne pouvais pas cuisiner et que je disposais d'un micro-ondes. Je me suis dit que c'était une occasion d'expérimenter quelque chose de nouveau. Et ce d'autant plus que plusieurs de mes patientes m'ont parlé de plats surgelés qui leur facilitent la vie et seraient plutôt corrects.

alimentation,nutrition,surgelés,plats préparés,picard,congélateur,déjeuner rapide,micro-ondes

J'ai donc choisi plusieurs plats selon mes envies et la disponibilité en magasin, sans préoccupation calorique ni de coût (mais celui-ci peut aller largement du simple au double, de moins de 2 euros à plus de 4 euros, l'écart de prix semblant surtout dû à la richesse en viande/poisson). J'ai testé 4 plats individuels et je vous livre mes impressions diverses :

Jour 1. crevettes au curry et lentilles corail. C'est mangeable mais loin d'être extraordinaire, lentilles un peu pâteuses, crevettes sans beaucoup de goût.

alimentation,nutrition,surgelés,plats préparés,picard,congélateur,déjeuner rapide,micro-ondes

Jour 2. papillote de saumon aux épinards, poireaux et sauce au fromage blanc. C'est plutôt pas mal, et cela se mange sans déplaisir (je recommande les baguettes pour aller avec le "pliage origami" !). 
En revanche, je trouve que la présentation de ce plat peut être assez trompeuse pour qui voudrait surveiller les calories : le fond blanc, les couleurs, la notion de papillote, la sauce au fromage blanc : tout cela induit l'idée d'un plat léger, ce qui n'est pas du tout le cas : il est aussi calorique que les autres et notamment très riche en gras (sans doute car dans la sauce, outre le fromage blanc affiché, il y a de la crème, du beurre, de l'huile...).

alimentation,nutrition,surgelés,plats préparés,picard,congélateur,déjeuner rapide,micro-ondes

Jour 3. bento saumon teriyaki, riz, légumes. Là, j'ai pris un sérieux risque étant donné mon exigence en matière de cuisine nippone mais justement j'étais curieuse de voir ! C'est bof, le saumon est correct mais la sauce bizarrement très liquide, le riz est trop collant, les légumes sont passables. Mais peut-être n'ai-je pas bien maîtrisé la cuisson dans un vieux micro-ondes ?

Jour 4. gratin de thon et légumes.
Je l'ai agrémenté de basilic que j'avais sous la main et franchement c'était pas mal du tout. Mais c'est plutôt des légumes au thon, c'est-à-dire surtout des légumes.

Conclusions :
- une constante : c'est assez fade, manquant de saveur, avec pas mal de sauce (sauf le gratin). J'ai fait grand usage de poivre et de sel.
- cela peut dépanner, c'est mangeable. Bien sûr, je n'aurai vraiment pas envie de manger cela tous les jours. Mais il ne faut pas non plus en avoir peur et diaboliser ces plats préparés : certes, la liste des ingrédients est longue, il y a des additifs (stabilisant, épaississant, acidifiant, ...), du sel, des matières grasses sans qu'on en décide la quantité. Mais occasionnellement, cela ne peut pas avoir d'impact sur le poids ou la santé. Le problème serait d'en manger tous les jours.
- la difficulté c'est de faire bonne pioche dans le vaste choix proposé. Si vous choisissez un plat que vous aimez vraiment, vous aurez d'autant plus de chances d'être déçu(e) car vous serez plus exigent(e). Mon palmarès perso, au plan du goût, sur ce que j'ai testé :
1. Le gratin de thon et légumes
2. Le saumon en papillote
3. Le bento saumon
4. Les crevettes et lentilles
- je suis confortée dans mon idée de privilégier surtout les produits nature/bruts chez Mr P.
- vivement que je revienne à mes petits bentos maison même si cela prend plus de temps !

A vous si vous avez des plats préparés chouchous !

16/02/2011

Le chemin et le but

"Le chemin est le but". C'est une phrase du bouddhisme (dont je ne suis pas du tout spécialiste), que je trouve intéressante. Que comprendre ? Cela voudrait-il dire qu'il n'y a pas à chercher un but à sa vie mais plutôt à la vivre tout simplement ? Méditez cela si vous voulez. Pour ma part, cela m'inspire dans ma pratique qu'il peut y avoir le chemin ET le but. Et donc qu'il pourrait être intéressant de ne pas considérer seulement le but.

alimentation,cuisine,nutrition,comportement alimentaire

Deux exemples :

- vous devez préparer à dîner et pour vous, c'est une corvée, ce serait tellement bien si quelqu'un le faisait à votre place ! Car c'est le résultat qui vous préoccupe, et c'est légitime.
Mais regardez les choses un peu différemment : et si le moment consacré à la cuisine n'était pas à considérer uniquement en fonction du résultat attendu mais était un bon moment en soi ? Un moment de détente, un sas de décompression après le travail, un temps où vous oubliez vos soucis car vous êtes concentré(e) sur ce que vous faites ? Est-ce que cela ne se passerait pas mieux, sans y passer plus de temps ?

- une personne me consulte pour avoir une silhouette qui la satisfasse davantage, elle pense à un objectif en nombre de kilos et elle est focalisée dessus. Elle veut aller vite mais cette obsession la stresse et éventuellement ce stress la fait manger plus.
Et si elle envisageait les choses un peu autrement ? Si elle profitait du chemin constitué par le travail sur son comportement alimentaire, où elle redécouvre le goût de savourer, le plaisir de manger de tout, où elle comprend sa relation à l'alimentation et apprend par là à mieux se connaître ? Cela ne serait-il pas plus agréable à vivre et avec moins de risque d'échec ?

Et vous, êtes-vous plutôt orienté(e) chemin ou but ? Y avez-vous déjà réfléchi ?

15/02/2011

Vive les desserts d'hiver !

P1030148.JPGEst-ce l'influence du Japon ou l'intérêt pour l'alimentation ? Toujours est-il que je suis de plus en plus à l'écoute des saisons. Cela n'est pas (encore ?!) obsessionnel et c'est surtout une source de plaisir car on a ainsi un renouvellement permanent des aliments et une joie à les retrouver. Je vous ai parlé récemment des légumes d'hiver. Les fruits sont peut-être encore plus mal-aimés. Est-ce justifié ?

D'abord, on peut les manger nature. Etes-vous attentif au plaisir parfumé qui survient quand on épluche une clémentine ? Faites-vous l'apprentissage de la reconnaissance des saveurs et textures variées de différentes pommes ? Goûtez-vous le délice onctueux d'une poire juteuse ?

Cela ne suffit probablement pas à vous satisfaire pendant tout l'hiver. Mais ces fruits se prêtent aussi à des desserts multiples : une salade de fruits variée en incluant aussi kiwi, banane, fruits exotiques, ... ; ou une salade d'agrumes (orange, pamplemousse, clémentine). Pensez à les parfumer avec épices, herbes (cannelle, coriandre, menthe, gingembre, ...) pour varier leur parfum.

J'aime beaucoup aussi préparer des compotes maison, par exemple des dés de pomme et poire, une compote de poires au gingembre, un confit de pommes qui cuit très longtemps., ...P1030171.JPG

Et il y aussi les desserts plus nourrissants : les gâteaux, tartes, crêpes, ... Ainsi, récemment, j'ai préparé des petits gâteaux moelleux aux poires tout simples (photo ci-dessus), un matefaim aux pommes (une recette de mon amie Raphaëlle), une grosse crêpe à manger bien chaude, un régal. Quand c'est le cas, le début du repas est léger pour garder une place pour le dessert et l'apprécier ainsi à sa juste valeur. Et alors, je n'ai aucune frustration de ne pas avoir des abricots, pêches, fraises, ...

Et vous, que faites-vous avec les fruits d'hiver ?

14/02/2011

Ne diabolisons aucun aliment !

Combien de fois j'entends mes patient(e)s parler de "bons" et "mauvais" aliments, de "cochonneries", dire "j'ai mangé n'importe quoi", parler avec culpabilité de certains aliments, se les interdire. Parmi ces aliments "diaboliques", il y a souvent le fromage, la charcuterie, le chocolat, les pâtisseries, ... Mais aucun aliment ne doit être diabolisé, ils ont tous leur place dans notre alimentation. Le problème, c'est plutôt l'excès, quel que soit l'aliment. De la charcuterie oui, mais pas un saucisson entier ou un sandwich au pâté tous les jours !

Pour ma part, je n'ai pas d'interdit, je suis mes préférences ou les opportunités du moment. En l'occurence, cela a donné lieu à une fort belle assiette de charcuteries italiennes. En effet, nos pas nous ont menés vers St Germain des Prés ce samedi. Nous avons rendu une visite à un endroit fort sympathique, recommandable aux amateurs d'Italie, l'Oenosteria. C'est une "annexe" du restaurant la Casa Bini. On peut y déguster sur place une cuisine simple, des tartines, des assiettes composées par exemple, à base de bons produits artisanaux principalement de Toscane. Et on peut aussi en emporter certains : de délicieux fromages (plusieurs variétés de pecorino, ...), de goûteuses charcuteries, des cantucci et autres biscuits, ...

P1030165.JPG

Cela a donné lieu à un dîner italianisant. J'ai apprécié de goûter une variété de mets : deux jambons toscans, du saucisson au fenouil, de la sopressa, du marzolino, un fromage de brebis tendre. Il y avait en contrepoint une salade de fenouil, des tomates cerise, de la roquette aux copeaux de pecorino. Un mix de saveurs fort plaisant. Et je n'ai pas peur de la charcuterie car je sais que je n'en ai pas envie tous les jours, donc je n'en mange pas de façon excessive.

Et vous, avez-vous peur de certains aliments ?

L'Oenosteria, 40, rue Grégoire-de-Tours, Paris VIe, 01 77 15 94 13

10/02/2011

On mange avec tous ses sens : l'odorat

P1030143.JPGCe soir-là, me voici devant une belle assiette de pâtes au citron. Pas difficile à deviner, elles embaumaient un délicieux parfum de cet agrume venu tout droit du Sud de la France. Le citron de la sauce, renforcé par quelques zestes dorés posés au sommet de l'assiette. Surtout, ne pas se précipiter sur sa fourchette : je prends le temps de humer cette senteur, de m'en imprégner avant de commencer à manger, c'est le début du plaisir de ce plat.
Puis, une première bouchée de pâtes en bouche, je ressens à nouveau les arômes ensoleillés du citron, différemment car cette perception "de l'intérieur" est toute autre, et elle se mêle aussi à la crème, au parmesan : hum, je savoure pleinement.

Alors, quand vous cuisinez et quand vous mangez, n'oubliez pas que les parfums d'un plat en sont une des composantes essentielles et prenez le temps de les composer et de les apprécier.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

03/02/2011

Où je m'impressionne moi-même...

Retour très tardif mardi soir, besoin de dormir, consultation matinale : toutes les conditions étaient réunies pour que je ne prépare pas de déjeuner, et cela sans culpabilité. Comme je l'ai déjà expliqué, je n'ai ni le temps ni le courage de préparer un bento, une lunchbox tous les jours : soyons honnêtes, cela prend quand même un peu de temps et nécessite un peu d'anticipation. Le faire 2 à 3 fois par semaine, en alternant avec l'offre de restauration du quartier et les déjeuners pro est déjà très bien pour mon goût et mon porte-monnaie.

alimentation,nutrition,blé,champignons,mangue,cuisine du placard,crevettes,bento,lunchobox,déjeuner au bureauMais qu'est-ce qui m'a pris mercredi matin ? Une bonne nuit de sommeil source d'énergie, un quart d'heure disponible de plus que prévu, ... ? Toujours est-il que je décide finalement de préparer mon déjeuner, avec deux contraintes :
- j'ai peu de temps disponible, donc je vais choisir les aliments prêts le plus rapidement ;
- je n'ai rien prévu, pas fait de courses ad hoc, donc il convient de faire avec les moyens du bord.
Cela sans perdre l'idée que ce soit bon bien sûr !

Je pense alors blé (du placard), qui sera vite cuit, champignons (du congélateur), sautés en peu de temps. C'est un peu léger. Mais eureka, dans le style vite prêt, j'ai aussi des crevettes. Je fais revenir les champignons 5 minutes pendant qu'infuse un bon bouillon Ariake aux légumes, j'ajoute les crevettes, le blé, le bouillon, cela cuit à peine 10 minutes, sel, poivre, herbes, le tour est joué ! Le quart d'heure a été bien utilisé.
Plus un dessert en 1 minute chrono grâce à Mr P., le meilleur ami du congélo : des dés de mangue à la coriandre.

Eh bien, figurez-vous que tout cela était excellent ! Avec en prime la petite satisfaction personnelle de m'être plutôt bien débrouillée. Toutes les occasions sont bonnes pour booster son estime de soi !

30/01/2011

Faisons goûter les enfants !

alimentation,nutrition,goût,enfants,dégustation,saveur,éducation au goût,classes du goûtCette fois, je ne vais pas vous parler du goûter, cet agréable (et souvent nécessaire) moment de pause dans l'après-midi. Mais plutôt du goût et de son éveil. Cette semaine, je participais à un colloque sur l'éducation au goût des jeunes, sous l'égide du Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation... (trop long à citer en entier !). Sujet qui m'intéresse vivement car je suis persuadée qu'une éducation au goût et aux aliments est plus utile pour développer une relation sereine et plaisante à l'alimentation qu'une éducation nutritionnelle orientée santé.

Un petit zoom sur quelques points qui m'ont parlé (il ne s'agit en aucun cas d'un compte-rendu exhaustif et je reviendrai peut-être sur d'autres points). Globalement, j'ai été confortée dans ce que je connaissais concernant le comportement alimentaire des enfants :

- le bébé est naturellement régulé dans ses sensations de faim et de rassasiement. Il adapte spontanément ses prises alimentaires en fonction de la densité calorique des aliments. Cette auto-régulation peut diminuer quand il grandit mais il est souhaitable de la préserver le mieux possible. Malheureusement, de nombreux éléments peuvent l'éloigner de cette régulation :
- si on lui sert des portions inadaptées, trop importantes pour son âge,
- si on l'incite fortement à finir son assiette,
- si on positionne certains aliments comme des récompenses, par exemple : "si tu manges tes légumes, tu auras du dessert",
- si un parent est lui-même en restriction, au régime et contrôle ce que mange l'enfant par peur qu'il grossisse,
- si on lui interdit certains aliments, ce qui en renforce l'envie et pourra le faire "se lâcher" quand il en aura devant lui, etc.

Les bébés ont dès le départ une attirance naturelle (de survie !) pour les aliments gras et sucrés (dont le lait maternel) car ce sont les plus riches en énergie, les plus nourrissants. L'enfant qui grandit continue le plus souvent à préférer les aliments doux et denses (les féculents par exemple).

Mais on peut quand même développer peu à peu son goût d'autres aliments. Au hasard, les légumes !
On a observé qu'il y avait plusieurs facteurs favorables pour que les enfants aient progressivement du plaisir à manger des légumes :

- d'abord, cela peut paraître une évidence, qu'il y en ait dans la maison, qu'ils soient disponibles. Cela aide à les rendre plus familiers. Cela signifie aussi bien sûr que les parents mangent des légumes avec plaisir et pas par contrainte, montrent l'exemple ! Encore mieux, faire le marché avec les enfants, les associer à la cuisine. Avec des tâches adaptées à chaque âge : un enfant très petit peut ainsi commencer à touiller la pâte à gâteau ou à crêpe, ...

- qu'il y ait des consommations répétées. Eh oui, il ne faut pas se décourager ! L'enfant (et pas que lui !) n'aime pas la nouveauté et va souvent rejeter un aliment à la première ou deuxième proposition. Beaucoup de parents arrêtent au bout de 3 ou 4 essais mais plusieurs études  ont montré qu'il fallait environ 7 à 8 présentations d'un même aliment pour qu'il soit accepté. C'est ainsi que l'enfant se familiarise peu a peu avec lui et finit souvent par l'aimer autant que les autres. Et l'aliment doit être présenté de façon identique, sinon il est à chaque fois perçu comme nouveau.

- que cela se passe de façon à la fois cadrée et chaleureuse : ni un comportement autoritaire ni un comportement laxiste laissant l'enfant décider de ce qu'il mange ne donnent de résultats satisfaisants. Les parents devraient inciter sans forcer, développer la curiosité, ...

Chaque enfant peut bien sûr avoir ses préférences mais il ne faut pas les confondre avec le refus d'un aliment. Une préférence éventuelle ne peut s'exprimer qu'une fois l'aliment goûté. Il est donc essentiel d'inciter l'enfant a goûter, à être curieux, à ne pas dire "j'aime pas" s'il n'a pas goûté. alimentation,nutrition,goût,enfants,dégustation,saveur,éducation au goût,classes du goûtSi certains aliments ne sont toujours pas appréciés après de nombreux essais, alors il peut s'agir de préférences individuelles : elles ont le droit de s'exprimer légitimement, personne n'est obligé d'aimer tous les aliments ! Et ces préférences évoluent au fil du temps.

Ce colloque visait à lancer un réseau de professionnels qui pourront mettre en place des actions d'éveil du goût (en premier lieu, les "Classes du goût" initiées par Jacques Puisais dans les années 70 et réactivées maintenant - visuel du CD-Rom associé ci-contre). Toutefois, c'est en premier lieu aux parents de réaliser l'éducation des enfants dans le domaine alimentaire, comme dans les autres domaines de la vie courante, et notamment de jouer un rôle dans le choix des aliments, la façon dont on mange, ...

Si le sujet de l'alimentation des enfants vous intéresse, que vous vous sentez concerné(e), vous pouvez prolonger le sujet avec deux lectures qui me semblent intéressantes et pas trop orientées vers le "nutritionnellement correct" :
- "Manger, un jeu d'enfant", de Guylaine Guevremont et Marie-Claude Lortie (Canada)
- "Libérons l'assiette de nos enfants", de Laura Annaert et Laurence Haurat.

25/01/2011

Bento-patchwork

P1030104.JPGCe lundi, me voilà en route avec un bento pour lequel je n'ai pas vraiment cuisiné. Un bento pas du tout japonais. J'ai un peu improvisé avec les ressources que j'avais en stock et avec l'idée que ce soit varié et parfumé. Cela a donné : du poulet vanillé, des carottes à l'orange et au cumin, des dés de concombre, du chou rouge aux marrons, des champignons à la coriandre, de l'épeautre. Le tout a été fort agréable à manger, il y avait une grande diversité de parfums et de textures. Et la variété, pour moi, fait partie du plaisir d'un repas : je suis plus heureuse avec une multitude de saveurs qu'avec un plat copieux.

Et vous, vous préférez un repas-patchwork ou un plat unique ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

22/01/2011

Un repas de secours, s'il vous plait !

Il y a des jours comme ça où l'on rentre tard, où l'on est fatigué(e), où l'on n'a pas envie de cuisiner, où l'on n'a même pas de restes de la veille. Mais on a quand même faim et envie de manger. Certains se tourneront vers le plateau de fromages mais est-on en état de l'apprécier au mieux ? D'autres feront SOS Pizza mais cela ne me vient même pas à l'idée vu le mauvais rapport prix-qualité que j'imagine.

Dans ces cas-là, c'est bien d'avoir en tête des repas de secours. De ceux qui vont être préparés vite, sans effort, mais dont le résultat sera quand même satisfaisant.

Dans cette catégorie, il y a par exemple chez nous :

- les tagliatelles fraîches (cuisson en un temps record) avec huile d'olive et parmesan ;

- l'omelette ou fritatta, et on a toujours sous la main quelque chose à mettre dedans, ne serait-ce que quelques herbes ;

- l'assiette italienne de style bresaola-mozzarella-artichauts marinés ;

jambon 001.jpg

- et il y a le régressif jambon-coquillettes, qui réjouit toujours Monsieur (d'autant qu'on n'en abuse pas) et ne lui semble pas être un plat au rabais. Condition : proposer un bon jambon, ne pas oublier la noisette de beure dans les coquillettes, cuire celles-ci juste à point. Ce soir-là, il y avait en plus un bon mesclun pour la note végétale et amère. Donc un repas agréable et vraiment vite prêt. Et pas de raison de culpabiliser parce ce n'est pas de la grande cuisine !

Et vous, quels sont vos plats de secours ?

16/01/2011

Faut-il manger plus en hiver ?

C'est une conviction bien ancrée : en hiver, notre corps dépense plus d'énergie car il doit lutter contre le froid, il faut donc manger plus. Est-ce si vrai ? Oui pour des personnes qui travaillent en plein air. Mais la plupart d'entre nous vivent et travaillent dans des lieux bien chauffés et subissent assez peu le froid. De toute façon, il suffit d'écouter sa faim : si on s'est plus dépensé, on aura plus faim et il sera alors naturel de manger plus.

Donc, pas forcément besoin de plus de calories. En revanche, les envies peuvent être différentes : on a moins envie de salades et on se tourne davantage vers des plats chauds, des soupes, des plats mijotés. On a parfois une fausse image de ces plats. Un boeuf-carottes, un pot au feu, ... ne sont pas forcément lourds et ils vont nous réconforter, nous apporter de la chaleur physique et émotionnelle.

P1030080.JPG

Ainsi, nous avons savouré avec bonheur (même si, reconnaissons-le, il ne faisait pas grand froid) une sorte de pot au feu de poulet. Avec de bonnes cuisses de poulet  labellisées Bleu Blanc Coeur qui cuisent dans un bouillon parfumé et des petits légumes d'hiver aux saveurs bien marquées.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.