Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/08/2011

Merveille sensorielle à Ze Kitchen Galerie

Un déjeuner à notre bien-aimée Ze Kitchen Galerie, voilà une bonne façon de commencer la semaine. Je choisis un plat : "Fleur de courgette tempura de crabe mou jus crustacé-combawa". L'intitulé est alléchant et pourtant il ne dit presque rien de la merveille qui m'attend. Déjà, à regarder, on dirait un tableau d'art moderne. Puis, sans même se pencher sur l'assiette, de délicieux effluves augmentent l'envie de goûter. Il y a tellement de parfums qu'on ne peut les nommer tous, cela va chercher du coté des herbes asiatiques comme souvent chez William Ledeuil. Il y a de la terre et de la mer. Et je soupçonne le chef de vouloir aussi multiplier les sensations en termes de texture : la fleur de courgette farcie est moelleuse, la tempura est croustillante, les crustacés sont tendres, les petites courgettes sont croquantes, ... Selon les ingrédients qui se mêlent, chaque bouchée est différente et régale le palais, nous nous concentrons pour ne rien rater de ce plaisir sensoriel.

P1030937.JPG

Encore une démonstration que nous mangeons avec tous nos sens ! Et, sans aller vers autant de sophistication, rien ne vous empêche aussi de faire beau, bon, parfumé, ... chez vous.

Kitchen Galerie, 4 rue des Grands-Augustins, Paris 6ème, 01 44 32 00 32

30/08/2011

Aubergine d'ici et d'ailleurs...

Je vous parlais récemment de Marché sur l'eau et des achats de légumes que j'y avais faits, d'origine locale. Après les tomates, je me suis occupée des aubergines. J'étais contente d'en avoir des blanches et des rondes, qu'on ne trouve pas si souvent. Et c'est vraiment un légume qui se prête à des déclinaisons multiples, connu quasi-universellement me semble-t-il. Ainsi, au Japon, on trouve de toutes petites aubergines toutes douces et on prépare notamment des aubergines au miso qui sont un pur délice. Je n'ai pas voulu faire très compliqué et j'ai préparé deux variations : d'abord, avec la blanche, des aubergines marinées avec huile d'olive et basilic, quelque chose d'assez méditerranéen. Avec la ronde, une sorte de caviar d'aubergine, où la purée d'amande remplace l'habitel sésame, plus proche d'une tradition moyen-orientale. Les deux se sont avérés délicieux et ont composé une assiette dînatoire avec des tomates, du jambon cru, un peu de mozzarella de bufala.

P1030924.JPG

Pour celles qui me restaient, j'ai eu l'idée de consulter un livre qui est pour l'instant peu sorti de ma bibliothèque, pour des raisons mystérieuses : "La bonne cuisine bon marché bonne pour la santé" de Gérard Vives. J'ai pensé à lui car il est classé par aliment, ce qui pouvait être un gain de temps. J'ai donc trouvé un tagine d'aubergines confites fort appétissant pour lequel il me semblait avoir tous les ingrédients (oignon, ail, tomates, pignons, basilic, persil, miel). Mais je découvre, un peu tard, qu'il me manque le ras-el-hanout, que je croyais avoir dans mon étagère à épices. Pas de panique, passons d'un continent à l'autre, je m'empare du Garam Masala, conçu par la paire Beena-Roellinger, en me disant qu'il fera sûrement bon ménage avec des aubergines (Beena, j'espère que tu ne m'en voudras pas de cet usage fantaisiste ;-)) Le tout mijote et embaume. Résultat : une assiette moelleuse et ultra-parfumée.

aubergine, marché sur l'eau, épices, cuisine méditerranéenne, légumes


Et vous, d'où viennent vos plats d'aubergines ?

28/08/2011

Pas besoin de faire compliqué pour se régaler !

dessert,soupe de pêches,gingembre,fruits d'été,compote,cuisine facileCertains croient que la cuisine, c'est compliqué, qu'il faut se donner beaucoup du mal pour faire quelque chose de bon, que ce n'est pas donné à tout le monde. Oubliez cela, lancez-vous, faites des essais ! Et vous verrez que le plaisir en bouche n'est pas forcément proportionnel au temps passé.

Petit exemple ce dimanche : une soupe de pêches au gingembre. J'ai épluché les pêches (jaunes et blanches), je les ai découpées en morceaux, elles ne m'ont pas paru mériter une salade de fruits, alors je les ai mises à cuire doucement avec une goutte d'eau et du gingembre râpé (toujours avoir du gingembre chez soi !). J'ai laissé cuire et, quand les pêches ont été bien tendres, elles avaient rendu pas mal de jus que j'ai laissé tel quel. C'était entre la compote et la soupe, mi-solide mi-liquide, un peu gélatineux. Et cela a donné un ensemble doux, onctueux, fondant, relevé sans excès par le piquant du gingembre, une pure merveille ! Et vraiment d'une simplicité enfantine. A manger tiède, c'est encore meilleur !

C'était juste une petite note en passant, notamment pour ne pas oublier de se régaler de pêches avant qu'il ne soit trop tard : en salade, en compote, en clafoutis, en tarte, rôtie au four, pochées, dans une salade salée, les idées ne manquent pas...

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

26/08/2011

Connaissez-vous Marché sur l'Eau ?

Il s'agit d'une initiative éphémère et originale : cet été, quatre jours par semaine, devant la Rotonde de la place de Stalingrad, dans le 10eme, quelques producteurs de fruits et légumes proposent leur production. La particularité de cette vente directe : elle est amenée jusqu'au bassin de la Villette depuis Clayes-Souilly, en Seine et Marne par voie fluviale, via le canal de l'Ourcq. marché sur l'eau,paris 10eme,rotonde stalingrad,légumes,tomates,salade,locavore,manger local,circuit courtLes produits sont cueillis la veille et amenés le matin avant 10h. Note pour les "écolocavores" : c'est donc de la production locale (issue de l'agriculture raisonnée, non bio) et dont le transport est économe en énergie. L'idée est de rapprocher ces producteurs d'ile de France des consommateurs à un coût accessible.

marché sur l'eau,paris 10eme,rotonde stalingrad,légumes,tomates,salade,locavore,manger local,circuit court

J'avais eu l'info je ne sais plus trop comment, j'ai trouvé l'idée sympathique et je m'y suis rendue jeudi, sous un chaud soleil, profitant d'une journée encore calme côté consultations. Il y a un grand stand, plusieurs personnes qui vous accueillent gentiment, vous servent, vous expliquent la démarche. Mais ne vous attendez pas à un vaste marché : à circuit court, choix court !

marché sur l'eau,paris 10eme,rotonde stalingrad,légumes,tomates,salade,locavore,manger local,circuit court

Pour ma part, j'ai acheté des tomates vertes, deux variétés d'aubergine, un grand bouquet de basilic très odorant.

marché sur l'eau,paris 10eme,rotonde stalingrad,légumes,tomates,salade,locavore,manger local,circuit court

Les tomates vertes, je n'en ai pas fait des beignets (clin d'oeil aux cinéphiles !) ni de la confiture juste une salade tomate mozzarella-basilic toute verte, dont je me suis régalée.

marché sur l'eau,paris 10eme,rotonde stalingrad,légumes,tomates,salade,locavore,manger local,circuit court

Les aubergines, c'est pour une prochaine fois.

C'est une expérimentation qui dure jusqu'au 4 septembre, le mardi, jeudi, samedi, dimanche et que les initiateurs aimeraient prolonger l'année prochaine.

Pour plus d'infos : http://www.marchesurleau.com/

25/08/2011

Impro Bento ou la cuisine domino à l'envers

P1030914.JPGCette semaine, j'avais prévu de faire un clafoutis aux tomates cerise, encore une recette appétissante du "Bonheur de cuisiner". J'avais dans l'idée d'en préparer une quantité plus importante pour en emporter dans mon bento du lendemain.

Mais un changement de programme a placé la nécessité du bento avant le dîner clafoutis. Petit moment de panique (toute relative) puis eureka !, j'ai pensé cuisine domino mais à l'envers.  C'est à dire que j'ai prélevé dans les ingrédients du clafoutis ce qui serait en trop par rapport aux proportions prévues, soit des tomates cerise, tomates séchées, languettes de bacon. J'ai fait cuire du délicieux sarrasin, mélangé le tout, ajouté des graines germées que j'avais sous la main, assaisonné. Et voilà un joli déjeuner à emporter, totalement improvisé. Et tout à fait savoureux.

A déguster dans une assiette ou dans un joli bento bien sûr mais pas une quelconque boite plastique T... comme celle de la photo qui a servi au transport : on mange aussi avec ses yeux !

23/08/2011

La Compagnie de Bretagne...ou Quelle est votre idée de la crêperie ?

Moi, j'adore les crêpes ! Depuis aussi loin que je me rappelle. J'ai un délicieux souvenir des après-midis crêpes quand j'étais enfant, de la pile de crêpes de froment qui restait au chaud sur une casserole le temps que ma mère les prépare toutes, avant qu'on se jette dessus avec gourmandise et équité. Exclusivement au sucre : je n'ai jamais vu le moindre pot de Nutella dans cette maison peu axée sur les produits industriels. Et la confiture était réservée à d'autres usages. Est-ce pour cela que je suis toujours attirée vers les crêpes avec peu d'ingrédients pour avant tout les savourer, elles ? Plus tard, j'ai découvert avec délectation les galettes de sarrasin et je ne rate pas une occasion d'en manger lors de mes escapades bretonnes.

A Paris, les crêperies médiocres ou banales pullulent et il y en a peu qui me réjouissent. Mes préférées, je les ai déjà évoquées : West Country Girl dans le 11eme et Ty Breizà Montparnasse (que je connais depuis plus de vingt ans et à ma connaissance, la seule vraiment correcte dans ce quartier anciennement très bretonnant). Aussi, quand j'ai entendu parler d'une nouvelle crêperie ayant reçu la bénédiction du grand Olivier Roellinger, j'ai eu très envie de la découvrir. Avec une petite inquiétude quand même : la crêpe est-elle faite pour être traitée sur un mode chic ?

compagnie de bretagne,crêperie,paris,olivier roellinger,bretagne,galettes,sarrasin,diététicienne gourmande paris

Rendez-vous pris, j'arrive dans un vaste espace, au décor très élégant tout en noir et blanc avec des touches bretonnes très (trop ?) présentes. Le service est attentionné, et plutôt de bon conseil quand on hésite entre deux propositions.

Et dans l'assiette ? Galettes de sarrasin au goût délicieux, très fines. Celle au beurre d'algues répond avec bonheur à mon envie de galette quasi "nature". Je tente plus de fantaisie avec une galette avec concassée de tomates crues et cuites et oeuf poché et c'est un régal aussi. Puis une crêpe à la compotée de rhubarbe et crème vanille : une merveille de saveur douce et acidulée mais la crêpe est un peu petite à mon goût pour faire le pendant avec la garniture abondante.

compagnie de bretagne,crêperie,paris,olivier roellinger,bretagne,galettes,sarrasin,diététicienne gourmande paris

Bref, c'est excellent et je compte bien revenir, même si ce n'est pas vraiment économique, le prix de la qualité sans doute. Mais je me pose une question sur le décor, inhabituel pour ce type de lieu : une crêperie doit-elle forcément pencher du côté des bancs en chêne, des nappes à carreaux et des brocs en faience ? Ou cela n'est-il qu'un stéréotype dépassé ? Un tel lieu n'est-il pas trop élégant pour servir des crêpes (reproche qu'on pourrait faire aussi aux pizzerias trop chics) ? Ou s'agit-il d'un ensemble cohérent entre des crêpes pas banales, des ingrédients de top qualité et un décor d'une certaine classe ? Et le décor a-t-il une importance dans notre appréciation du repas ?

Alors vous, comment voyez-vous la crêperie idéale ?

PS : petit rappel de la diétététicienne : les crêpes ne font pas grossir pour peu qu'on les mange quand on a faim et qu'on sache s'arrêter quand on est rassasié. Et elles nous apportent une part de féculents nécessaire. Alors savourons-les sans culpabilité !

22/08/2011

Quelle pêche !

P1030912.JPGCe week end, j'ai un peu changé d'inspiration par livre de cuisine interposé. Après m'être beaucoup plongé dans Ducasse-Nature, je suis revenue à une autre valeur sûre de ma bibliothèque gourmande : "Le Bonheur de cuisiner" de Perla Servan-Schreiber. J'y ai puisé de très parfumées "courgettes et petits oignons à la cardamome" que j'ai associées à du quinori pour un diner végétarien.

Et surtout, toujours aussi accro aux pêches, j'y ai trouvé une merveilleuse recette de pêche blanche rôtie. C'est une recette facile qu'elle a emprunté au grand chef Michel Bras. Il s'agit de poser des pêches (une par personne) dans un plat qui va au four, d'ajouter dans le plat un peu de sucre, de jus de citron, de beurre 1/2 sel, d'eau. Et on laisse cuire environ 1/2 h au four en arrosant 3-4 fois les pêches avec le jus en cours de route. Une fois les pêches cuites, on fait réduire un peu le jus dans une casserole, on en nappe les pêches et on sert.

Et on ne se jette pas dessus avec précipitation, on prend le temps d'admirer la couleur et le brillant, de humer le parfum délicieux. Puis enfin, on goûte. Et alors, c'est l'émerveillement, une douceur et un moelleux extrêmes, une pointe d'acidité du citron qui relève le tout, un sirop onctueux, des bouchées qu'on savoure très lentement pour prolonger le plaisir. Une grande réusssite ! Le bonheur de cuisiner amène le bonheur de manger...

 

D'autres gourmandises issues de ce livre :

Gratin de légumes

Légumes verts de printemps

Perla part en Inde

Recettes du congélo

Mille-feuilles de légumes d'hiver

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.



20/08/2011

Repas tout pêchu !

Il y a quelques jours, j'ai eu envie des petits clafoutis aux nectarines proposés par Papilles sur son blog. Cela allait faire un dessert nourrissant, il était donc important de lui réserver une place pour l'apprécier à sa juste valeur. Du coup, je prévois de faire une salade assez légère avant. Pourquoi pas une salade au poulet, j'en ai un filet en stock ? Je me souviens alors d'une délicieuse salade estivale de Clotilde Dusoulier dans son livre Chocolat & Zucchini : une salade poulet-pêches-noisettes (avec aussi des pousses d'épinard et de la coriandre).

P1030906.JPG

Certains diront peut-être : quoi, deux plats à base de pêches/nectarines, quelle monotonie ! Eh bien, moi, je trouve cela plutôt rigolo de les manger en deux façons, un plat sucré et un plat salé, crues et cuites, libres et "prisonnières" d'un appareil.

P1030904.JPG

En plus, tout cela pouvait se préparer à l'avance et cela m'arrangeait bien.
Résultat : un repas merveilleux avec une salade fraîche et très parfumée et un dessert moelleux et fondant. Profitons vite des pêches avant qu'il ne soit trop tard et franchement, cette année, je les préfère vraiment aux abricots.

Et merci les bloggueuses !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.



 

19/08/2011

On mange avec tous ses sens : le toucher

Oui, on mange avec tous ses sens et pas seulement le goût. Le toucher, lui, intervient de deux façons.

D'abord, bien sûr, il peut y avoir le fait de toucher les aliments : on est en Occident majoritairement dans une culture de la fourchette et du couteau mais il y a aussi des aliments/des circonstances où manger avec les doigts est admis : apéritif, biscuits, chocolat, pain, fromage, fruits, sandwich, etc. Toutefois, prend-on le temps dans ces moments-là de vraiment toucher l'aliment, de ressentir sa texture : douce, lisse, rugueuse, granuleuse, soyeuse, ... ? Sachez d'ailleurs qu'on manque de mots pour la qualifier si on se compare aux Japonais, j'avais écrit un billet qui évoquait notamment ce sujet.

alimentation,nutrition,bento,luncbox,salade-repas,quinoa,manger avec 5 sens,goût,savourer son repasPuis il y a surtout le toucher en bouche, la façon dont on perçoit la texture de l'aliment avec notre langue, nos dents, notre palais. On dit qu'on aimerait de plus en plus manger des aliments mous, qu'on mâche peu : yaourts, crèmes desserts, glaces, hamburger, ... Je ne sais pas si on peut généraliser ainsi...

Pour ma part, j'aime surtout la variété des textures dans un plat. A titre d'exemple, une salade-repas que j'ai savouré cette semaine comprenait de l'avocat moelleux, du concombre croquant, des crevettes fermes, du quinoa avec sa texture craquante si particulière comme des petites bulles qui éclatent en bouche. De façon générale, d'ailleurs, j'apprécie particulièrement le croquant, le craquant, le croustillant, .... Une personne venue me consulter me confiait aussi récemment qu'elle ne pouvait imaginer un repas sans une part de croquant. Sans cela, elle ne pouvait être rassasiée. Par exemple, elle était donc forcément amateur de pain croustillant. Alors que d'autres vont privilégier la mie ou le pain très tendre. Et j'ai plus de difficultés avec le pâteux, le farineux mais je m'y fais, notamment au contact du Japon, où ces textures sont fort prisées.

Et vous, quelles sont vos textures préférées ?

18/08/2011

Calme et exotisme chez Mariage Frères

Encore un jour d'errance estivale et tranquille dans Paris. Peu d'endroits sympathiques ouverts pour déjeuner attirent mon regard. J'hésite devant un restaurant bio des Halles, mais à 15 euros l'assiette lentilles-riz-tofu que je ferai aussi bien, je passe mon chemin. Pourquoi pas un bagel dans une boutique US mais rien que l'idée de le manger au milieu d'un océan de cupcakes me donne mal au coeur.... Au fil de mes pas, je me retrouve vers St Michel et l'idée me vient du salon de thé Mariage Frères. Peut-être est-ce resté ouvert à intention des nombreux touristes visitant Paris. C'est le cas !

Il y a fort longtemps, je fantasmais sur le brunch très snob de Mariage Frères dans le Marais avec sa longue file d'attente le dimanche et je n'ai jamais trouvé personne pour m'y accompagner. De plus les prix étaient élevés et je craignais que l'assiette ne soit pas en rapport. Depuis, j'y suis allée quelques fois boire du thé car c'est en général fort calme (notamment la boutique proche de Ternes en semaine) et on vous apporte une grande théière du thé de votre choix, bien infusé et qui reste au chaud.

P1030874.JPG

Je monte à l'étage, le décor est d'un exotisme suranné avec ses vieilles affiches et son ventilateur au plafond. Les serveurs parlent doucement et semblent se cacher. Tout prend du temps mais cela ne me dérange pas, je suis bien et je n'ai aucune urgence. Je choisis le "Lunch Tea" du jour : un bouquet de crevettes avec tomates multicolores, roquette et vinaigrette Kimberley ; un thé en harmonie (qu'on peut changer si on le souhaite) ; un dessert du chariot de pâtisseries.

Après une longue attente, l'assiette arrive, pas vraiment ce que j'imaginais. Les crevettes ne sont pas le coeur du plat, mais ornent une salade de roquette avec des mini-tomates de quatre couleurs. La vianigrette Kimberley est très présente (la cuisine tourne majoritairement autour du thé) et apporte des arômes qui ne me ravissent pas (après rensiegnement, il s'agit d'un thé rooibos à la rose et aux fruits rouges et noirs). Mon thé oolong se marie agréablement avec le repas.

P1030875.JPG

Pour le dessert, on m'accompagne au "chariot colonial" de pâtisseries et le serveur me détaille tranquillement chaque gâteau. Je choisis un cake marbré au thé sur le Nil et comme c'est une "viennoiserie", j'ai le droit à un deuxième choix : ce sera un financier au matcha. Ils sont accompagnés de deux délicieuses gelées parfumées au thé (Earl grey et Marco Polo). Le cake est un régal, le financier me déçoit, l'amande masquant trop le matcha, et j'en laisse la moitié (j'avoue que je suis assez difficile en la matière...).

paris 6eme,thé,mariage frères,été,lunch tea,cake,pâtisseries

Conclusion : Mariage Frères pour un thé oui, on peut vraiment avoir un moment de tranquillité (en semaine du moins). Pour une pâtisserie, pourquoi pas. Pour un repas, il me semble qu'on peut s'abstenir. Et les brunches, cela fait longtemps que cela ne me fait plus rêver ! Dans tous les cas, c'est un endroit d'un certain luxe... (Lunch Tea 35 euros !)

Mariage Frères, rue des Grands Augustins, Paris 6eme (et aussi dans le 8eme et dans le Marais).