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17/08/2011

Faisons bon usage des livres de cuisine !

L'année dernière, je vous parlais des livres de cuisine qui sont mes sources essentielles de recettes savoureuses. La liste n'a pas beaucoup varié, j'y ai principalement ajouté "Le bonheur de cuisiner" de Perla Servan-Schreiber.

Ces derniers temps, les hasards culinaires ont fait que nous nous sommes surtout concentrés sur deux livres de cuisine dont je vous ai déjà beaucoup parlé : "Nature" d'Alain Ducasse, " "Harumi dans votre cuisine" d'Harumi Kurihara. L'avantage de se focaliser sur un livre en particulier, c'est qu'on n'a pas à se poser trop de question pour trouver des idées : on prend ce livre-là, on cherche une recette de saison et en avant !

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Côté Ducasse, je continue à être ravie du résultat des recettes. J'avais noté de faire la "pissaladière à ma façon" et j'ai été de plus motivée par "Bulles d'info" qui avait l'air convaincue. Une première pour moi et elle a vraiment fait l'unanimité (le petit secret : les oignons sont mêlés à du fenouil). J'ai aussi préparé un gratin de légumes d'été au basilic (fort long à préparer, voir ci-dessous) mais vraiment délicieux et riche en parfums.

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Côté Harumi, on s'est régalés avec du poisson : une dorade mijotée et un délicieux maquereau sauce au miso. Des recettes pas compliquées quand on dispose des ingrédients de base (sauce soja, sake, mirin, dashi, miso...) et très bien expliquées pour qui souhaite approfondir la cuisine japonaise. 

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Autant certains livres deviennent ainsi des compagnons proches, autant d'autres s'avèrent des achats inutiles, qu'on n'ouvre jamais. Si on constate cela, pas de regret, on fait éventuellement 2-3 photocopies des recettes qui nous plaisent vraiment et on le donne/on le vend.

Une règle d'or, même avec ces livres appréciés : ne vous fiez pas aux durées indiquées et réévaluez-les une fois la recette réalisée. A  titre d'exemple, le temps de préparation indiqué pour le gratin de légumes d'été est 20 minutes alors que j'ai mis près de 40 minutes (certes calmement) rien que pour éplucher et découper les poivrons ! Le calcul est-il fait avec une brigade de petites mains ?!

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Et vous, vous avez des livres de cuisine favoris en ce moment ?

16/08/2011

Déclinaison feta, miam, ça sent l'été !

Il y a quelques jours, passant dans une rue des Martyrs inhabituellement calme, je tombe sur une affichette dans la vitrine du fromager Pascal Beillevaire, un des rares commerces ouverts, vantant une feta de haute qualité en provenance directe du Nord de la Grèce. Cela m'a donné envie de réaliser une salade autour de ce fromage que j'achète plus souvent pré-emballé pour l'avoir en dépannage, j'avoue...

Plutôt que la traditionnelle salade grecque (tomate, concombre, feta, olives), je me suis lancée dans deux salades, pour la variété des saveurs. Une salade que j'avais déjà réalisée, ou quelque chose d'approchant : tomate-pastèque-avocat-feta-basilic. L'autre partant d'une recette lue dans un magazine, j'ai oublié lequel : melon-feta-concombre-pignons grillés-menthe.

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Tout ce mélange d'ingrédients, de textures, de couleurs a été délicieusement frais, parfumé... et vraiment facile à réaliser. Alors, n'hésitons pas à varier les salades, pour le plus grand plaisir de nos papilles !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

12/08/2011

Neva Cuisine, on reviendra ! (ou comment choisit-on un nouveau restaurant ?)

Début août, nous avons eu le plaisir de découvrir au déjeuner Neva Cuisine, une nouvelle et fort plaisante table, qui a de plus l'avantage de nous éviter de courir jusqu'au bout du 15eme ou autre quartier lointain pour nous régaler (elle est dans le 8e à la limite du 9e).

neva cuisine,restaurant paris 8,diététicienne gourmande,blogs,critique gastronomique,françois-regis gaudryVous savez que le contenu de l'assiette est essentiel pour moi mais il ne suffit pas à faire un délicieux moment. Là, tout y était, un joli cadre lumineux, un service chaleureux. Et bien sûr, les plats. Il y a un menu-carte à 36 euros (si on a suffisamment faim pour entrée-plat-dessert), commun au déjeuner et au dîner. On commence par de savoureuses petites gougères légères et bien "fromagées". Je me régale ensuite de ravioles de gambas et julienne de légumes dans un bouillon mousseux au gingembre délicieusement parfumées avec une note d'Asie (qui rappelle le meilleur de la Kitchen Galerie).

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J'ai ensuite choisi un pavé de cabillaud sur un onctueux caviar d'aubergine très bon mais je regrette presque de ne pas avoir osé (car ce n'est pas un de mes mets favoris a priori) les ris de veau croustillants qui ont déclenché  l'enthousiasme de plusieurs convives.

En dessert, je me laisse tenter par une superbe "Sphère déstructurée chocolat, citron vert, amande"  à la mise en scène spectaculaire : un régal de sensations : du chaud, du tiède, du froid, du craquant, du croustillant, du moelleux, du doux, de l'amer, de l'acide...  Un air de famille avec un dessert de La Fourchette du Printemps mais très différent en goût. Il y avait aussi une ile flottante au design étonnant, un baba au rhum, ... Car, et c'est finalement assez rare en dehors des grandes tables, il y a un pâtissier aux côtés de la chef (les deux venant du restaurant La Grande Cascade). Bonne initiative car on dit toujours que ce sont deux métiers bien différents...

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Au final, j'ai un peu trop mangé mais ce n'était pas grave, cela n'allait pas jusqu'à l'inconfort, loin de là, et je fais confiance à mon corps pour réguler ce petit excès sur le repas suivant et ne me signaler une nouvelle faim qu'avec retard et modération.

Comment ai-je entendu parler de ce restaurant ouvert début juillet ? Par le buzz internet bien sûr, qui a détrôné le lent bouche à oreille ! Mais pas n'importe lequel. En fait, j'ai quelques sources que je considère fiables car j'ai identifié que nous étions plutôt sur la même longueur de papilles. J'aime ainsi lire entre autres les Chroniques du plaisir de Thierry Richard, les comptes-rendus gourmands de Caroline Mignot, ... Ici, c'est Francois-Régis Gaudry, critique gastronomique à L'Express, qui a donné l'alerte sur son blog : je lui fais assez confiance car il est fan de certains de mes chouchous, Saquana, Guilo Guilo ou KGB, il m'a fait découvrir la Fourchette du Printemps, ...

Il y aussi les modernes du Fooding, le nippophile (mais pas que) François Simon, etc.

Et vous, vous préférez les pros de la fourchette, les gourmets technophiles qui racontent tous leurs repas, les copains de la vraie vie ? Comment découvrez-vous de nouvelles tables gourmandes ?

11/08/2011

Bento-salade multi-sensations

quinori.jpgMardi, je me suis préparé un bento-salade basé essentiellement sur ce que j'avais en stock, notamment du saumon fumé. La veille au soir, j'ai fait cuire du quinori, ce savoureux mélange quinoa-riz-pois chiches, en me demandant si l'association fonctionnerait et je me suis fait confiance...

Dans cette salade, j'ai donc mis quinori-saumon fumé-concombre-graines germées variées-coriandre-jus de citron. Cela a été vite prêt. Et le résultat fut tout simplement un régal ! Une variété de saveurs, de textures, de parfums pour un maximum de sensations.

Car, comme je vous le disais récemment, j'apprécie que le repas, quel qu'il soit, fournisse une bonne dose de plaisir.

Les graines germées, j'adore, cela apporte goût et croquant à une salade.

A propos du quinori, j'avais fait aussi une fabuleuse salade ducassienne, ou un autre bento.

Et vous, vous faites des salades à base de céréales ou assimilés ?

PS : on mange aussi avec les yeux, donc j'ai transféré la salade de mon pseudo-tupperware à une jolie assiette, c'est bien plus agréable, vous ne trouvez pas ?

PPS : désolée pour la mauvaise qualité de la photo.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

10/08/2011

La belle salade à Label Ferme ?

Je suis assez à l'affût des nouveautés de restauration déjeunesque dans le 9eme à la fois pour moi et pour nourrir de temps en temps ma rubrique "plat du jour" dans le Daily Neuvième. Aussi j'avais envie de découvrir une nouvelle adresse de restauration rapide, Label Ferme. Ses créateurs mettent en avant trois particularités : des produits en provenance directe des producteurs (notamment fromages et charcuterie de Haute-Savoie) ; un choix libre d'ingrédients pour composer son sandwich ou sa salade sur mesure ; un prix au poids (donc sur mesure aussi).

Je m'y rends donc début août. Il est tôt, il y a encore peu de monde, je me fais bien expliquer le fonctionnement : il y a deux types d'ingrédients à deux prix différents : ceux de base (en gros les légumes) et ceux "plus gourmands" (dixit le vendeur) : charcuterie, poulet, fromage (ah bon, les légumes, cela ne peut pas être goumand ?!). Je me fais composer une salade variée avec pousses d'épinard, dés de tomate, champignons, carottes rapées, poulet mariné, mozzarella de bufala (en direct du producteur ?), noix de jambon. Tout cela va sans doute se marier agréablement. Plus un dessert, yaourt artisanal et un peu de confiture de reine-claude, et un morceau de pain.

Côté déco, tout est cohérent pour donner une touche rustique : sièges-cageots, plateaux en osier, carafes-bouteilles traditionnelles. 

Côté assiette, la salade est bonne, les ingrédients sont ok (noix de jambon un peu salée à mon goût, tomates manquant de parfum) et copieuse (son coût s'est élevé à 8 euros) mais rien d'extraordinaire. Je suis un peu frustrée côté sensations gustatives : pas de problème mais un peu trop classique. Certes, je ne devrais m'en prendre qu'à moi-même puisque j'ai choisi les ingrédients ! Mais j'ai trouvé que le choix manquait d'audace. En fait, j'ai l'impression que l'accent est surtout mis sur la charcuterie et le fromage et ce n'est pas forcément ce dont j'ai envie le plus souvent au déjeuner. Et finalement quand je mange une salade à l'extérieur au lieu de la préparer, j'aime être étonnée, découvrir des accords nouveaux, ....

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En résumé :

Ce qui m'a plu : l'accueil sympathique, les explications claires, la possibilité de savoir d'où viennent les produits. De plus, par rapport à une saladerie classique, l'intérêt est qu'on choisit ses ingrédients sans être limité par le nombre ; qu'on prend l'exacte quantité correspondant à son appétit, ce qui évite soit de trop manger, soit de gaspiller ; qu'on mange (sur place) dans une "vraie" assiette et c'est mieux que le plastique ;

Ce qui est à améliorer (si possible) : l'aménagement de l'espace qui est vraiment tout petit et peut difficilement contenir simultanément les tables pour ceux qui déjeunent sur place et la queue des personnes qui commandent (et on était en août...) ; le choix d'ingrédients à diversifier/renouveler en fonction des saisons.

Au global, je ne suis sans doute pas dans le coeur de cible et cela peut marcher car c'est une bonne alternative aux sandwiches déjà prêts (et pas toujours bons) des boulangers. De plus, l'aspect "en direct du producteur" est assez dans l'air du temps...


Label Ferme, 43 rue Le Peletier, Paris 9eme, 01 44 63 71 94.

09/08/2011

Presque pan bagnat sans pique-nique

Cet été, j'avais des envies de pique-nique dans un jardin parisien avec un pan bagnat pour me croire (un peu) dans le Sud. Le temps étant ce qu'il est, adieu aux pique-nique pour l'instant...
L'envie n'ayant pas pour autant disparu, j'ai décidé de faire un presque pan bagnat : le pain et, à coté, des ingrédients traditionnels parmi ceux qui le composent : tomate, oeuf dur, anchois, mesclun, oignon, basilic. Il manquait à l'appel les petites olives niçoises : c'est vraiment un aliment que je ne parviens toujours pas à aimer.

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Un assaisonnement avec huile d'olive et (même si ce n'est pas la tradition) mon délicieux vinaigre de Banyuls* et me voilà à table : un autre charme (et un peu plus de confort) que le pique-nique... Et un vrai régal pour les papilles !

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*Vinaigre de Banyuls La Guinelle (http://www.levinaigre.com/) qui a même eu droit à un article dans Télérama : eh oui, manger, c'est de la culture !

 

06/08/2011

Le blog mode d'emploi

Parfois, certaines personnes me demandent comment suivre l'activité tellement palpitante de ce blog... Libre à vous, il y a plusieurs modalités :

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Si vous voulez des informations sur mes activités et mon actualité de diététicienne, vous pouvez cliquer sur : Pour en savoir plus/mon activité de diététicienne en haut à gauche ou aller directement sur le site www.arianegrumbach.com.

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Quelques précisions par ailleurs :
- ce blog est volontairement sans publicité. Quand je parle d'un site, d'un blog, d'un produit, d'un service, d'un restaurant, ..., c'est totalement subjectif et gratuit !

- tous les visuels de ce blog sont de moi sauf mention contraire. Merci de me contacter si vous souhaitez en utiliser.

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Si vous avez des questions complémentaires, vous pouvez me joindre par mail : ariane.grumbach@bbox.fr.

Très bel été sans excès d'écrans... sauf peut-être l'écran total !

05/08/2011

Manger, savourer ou se nourrir ?

Mercredi, je m'étais décrété un jour de vacances avec le projet de voir une expo, flâner dans Paris, ... Je me retrouve ainsi à proximité du Marais et de République. Je commence à avoir assez faim. Pas question d'acheter un sandwich au hasard des trottoirs arpentés ou d'entrer dans le premier bistrot venu pour avaler une salade banale ou un croque-monsieur insipide ! Le plus souvent possible, à moins de ne pas avoir le choix, je ne fais pas que me nourrir, c'est-à-dire recharger les batteries. Je m'efforce d'apporter une dimension plaisir au repas, même avec des mets très simples, qu'il s'agisse d'une assiette de pâtes, d'un sandwich ou de crudités.

Toutefois, on n'est pas obligés de faire un enjeu gourmand de chaque repas sans exception, cela peut devenir stressant si on devient vraiment trop exigent. On peut accepter sans culpabiliser d'aller parfois au plus simple, tant qu'il ne déçoit pas trop les papilles. Personnellement, je trouve que manger est un des plaisirs de la vie et ravit tous les sens, alors, autant en profiter souvent ! De plus, savourer un repas plaisant peut éviter à certains de grignoter ensuite en quête d'une satisfaction manquante.

Par ailleurs, j'aime profiter de ces moments de vagabondage pour découvrir des lieux loin de mon quotidien. Je transporte pour cela un petit carnet où je note régulièrement de nouvelles adresses tentantes glanées ici ou là.

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J'ai donc l'idée de diriger mes pas vers Merce and the muse, un restaurant dont j'avais lu des recettes dans un magazine de cuisine et qui a l'air moderne et décontracté. Risqué en plein mois d'août mais pas grave, la promenade est sympa. En effet, c'est fermé. Solution de repli juste à coté, que je voulais découvrir aussi, les Tartes Kluger. Fermé ! Mais juste en face, j'ai la surprise de découvrir Nanashi 2 dont j'avais entendu parler (deuxième adresse de cette "cantine" branchée par Kaori Endo, après Nanashi rue de Paradis). Allons-y pour cette cuisine bio à touche nipponne.

Je prends deux mini-plats pour "petite faim" qui se révèlent tout à fait délicieux : un petit rouleau de printemps végétarien avec sa sauce piquante, un onigiri (boule de riz) au saumon, pavot et tomate séchée. Plus un jus du jour (orange, carotte, nectarine, menthe), excellent aussi mais dont je me serais sans doute passée si j'avais regardé le prix (5,50 euros quand même...). Pour finir, un carrot cake, dont je mange à peine la moitié car finalement ma faim était assez petite. On m'emballe le reste très gentiment (quand est-ce qu'on développe le "doggy-bag" à la française ?!).

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En tout cas, je suis rassasiée en quantité et en plaisir, je peux donc passer à autre chose sans problème, mettre ce bon moment dans un petit coin de ma mémoire sensorielle et attendre le prochain repas sans envie de manger.

Et vous, vous faites-vous plaisir en mangeant le plus souvent possible ?

Nanashi 2, 57 rue Charlot, Paris 3eme, 09 60 00 25 59
Pour info, ce repas (2 "petites faims" + dessert + jus) : 18 euros

04/08/2011

Stop au tout fait maison !

Actuellement, en lien avec la vague écolo, bio, nature, de plus en plus de personnes se dirigent vers le fait maison. Cela ne concerne pas que l'alimentation mais aussi les produits de beauté, d'entretien, ...

Je ne peux que souscrire bien sûr à cette tendance quand elle nous amène à faire la cuisine, nous éloigne des plats préparés insipides et pleins d'additifs, nous rapproche des aliments bruts et du plaisir de créer des moments savoureux à table. Mais le courant ne s'arrête pas là : au-delà des traditionnelles confitures, il y a maintenant le pain, les yaourts, le foie gras ... et même le fumage des aliments !

Attention, ne tombons pas dans l'excès ! Quand quelqu'un d'autre fait quelque chose beaucoup mieux que moi car c'est son métier, qu'il pratique depuis des années, je le laisse faire, je n'essaie pas de le mettre à sa place. Ou, quand c'est quelque chose que je mange très occasionnellement, pourquoi acquérir le matériel et/ou le savoir-faire que j'utiliserai fort peu ?

Alors, OUI, je fais la cuisine. Mais :

NON, je ne fais pas mes propres macarons malgré tous les ateliers et livres sur le sujet. Je zappe les heures d'apprentissage et les multiples ratages qu'on me raconte et je fais confiance à Pierre Hermé ou Ladurée pour me régaler quand j'en ai envie....

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NON, je ne fais pas mon propre pain, il y a tellement de bons boulangers qui ont le savoir-faire et les conditions adéquates (ok, je suis gâtée dans mon quartier...), donc pas de machine à pain chez moi !

NON, je ne fais pas mes propres glaces. Mes quelques essais en la matière étaient assez peu réjouissants (la sorbetière est au fond du placard depuis longetmps...), elles n'ont jamais le parfum et l'onctuosité de celles de Martine Lambert par exemple.

NON, je ne fais pas de vraie pizza, éventuellement une tarte à la tomate : où trouverais-je le parfum du feu de bois dans mon four ultra-moderne ?

Et surtout NON, je ne fais pas mes propres sushis. J'ai trop de respect pour les maîtres sushis, leur long apprentissage et leurs gestes si précis pour me lancer dans une médiocre copie !

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Et vous, vous êtes pour le tout fait maison ou pas ?

03/08/2011

Plat basco-domino-ducassien...et savoureux

Le week end dernier, suite à mon "épeautrotto" ducassien, il me restait des bâtonnets de poivrons et d'oignon. Or, je vous ai déjà parlé de la cuisine domino : rien ne se perd, tout se recycle et c'est encore mieux quand cela devient une contribution à un nouveau plat, pour plus de variété.

J'ai donc repéré dans le même livre "Nature" une recette colorée d'oeufs au plat à la basquaise. Poivrons, oignon, ail, tomates, du jambon (de Bayonne bien sûr !), une pincée de piment d'Espelette + un intrus non basque (du basilic !). Une fois que tout cela est cuit, on creuse des petits nids, dans lesquels on fait cuire les oeufs au plat. Puis on se régale, c'est un ensemble fort parfumé.

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C'est donc une façon fort plaisante de manger un oeuf au plat : peut-être tenterai-je la prochaine fois de congeler un peu du mélange de légumes (sans le jambon) pour pouvoir le sortir à l'improviste. Et vous, vous avez d'autres idées pour changer des oeufs au plat nature ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.