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15/06/2011

Le bonheur selon Christophe André : savourer...

christophe andré,bonheur,pleine conscience,ici et maintenant,hec au féminin,savourerIl y a quelques jours, j'ai assisté grâce à HEC au Féminin à une conférence du psychiatre Christophe André au thème ambitieux : le bonheur. Il respire lui-même la tranquillité et la simplicité et montre un tempérament positif, avec un humour bien présent. Il exerce son métier de psychiatre à l'Hôpital Ste Anne et est devenu au fil du temps et des spécialisations "Monsieur Prévention de l'anxiété et de la dépression".

D'abord, le psychiatre a donné sa définition : le bonheur, c'est le bien-être + la conscience. Car souvent, cette dernière manque et rend le bonheur compliqué : beaucoup sont préoccupés et ne se rendent pas compte qu'ils sont bien. "Bonheur, je ne t'ai reconnu qu'au bruit que tu as fait en partant" notait l'écrivain Raymond Radiguet. Ou ils ont du mal à en profiter, tout à la peur que cela ne s'arrête. Ceux-là craignent les pics de bonheur car ils ont trop peur de la redescente.

L'intervention de Christophe André a ensuite abordé plusieurs thèmes :

Il s'est demandé ce qui rend heureux. Comme le dit le proverbe, ce n'est pas l'argent (sauf quand il s'agit de sortir de la misère). En revanche, jouent un rôle le lien social et les interactions répétées avec d'autres personnes, l'estime de soi, le lien à la nature. Et aussi l'âge : ainsi, c'est vers 67-68 ans qu'on serait le plus heureux (en tout cas, dans les études sur la génération actuelle).

Y a-t-il des avantages au bonheur, à la bonne humeur ? Christophe André indique, études à l'appui, que cela nous rend plus créatifs, facilite la concentration, donne une perception plus globale, permet de mieux récupérer face au stress. Qu'attendent alors les entreprises pour se préoccuper du bonheur de leurs salariés ?! Et cela fait vivre plus vieux, cela augmente la disposition à aider les autres.

christophe andré,bonheur,pleine conscience,ici et maintenant,hec au féminin,savourer,dépression,bien-êtreComment cheminer vers le bonheur ? Il s'agira d'abord d'être heureux quand tout va bien ou pas trop mal. Il a utilisé l'expression "démocratie et douche chaude" pour nous faire comprendre qu'on s'était habitués à un certain bien-être dans les pays développés et qu'on n'en est même plus conscients. Alors, réouvrons les yeux sur ce qui nous entoure, sur tous les gisements de petits bonheurs disponibles. Ensuite, on pourra atteindre une autre capacité : ne jamais oublier le bonheur même dans le malheur. Certaines personnes ont ainsi une capacité à être heureux malgré l'adversité, comme ces veuves qui sourient au souvenir de moments heureux avec leur conjoint qui est mort quelques mois auparavant. Plus simplement, on peut profiter de bons moments le soir en rentrant chez soi même si la journée a été difficile.

L'aptitude au bonheur n'est pas la même pour tous au départ. Elle dépend un peu de notre éducation aussi. Mais, pour une large part, on peut la développer, l'enrichir.  Pour cela, cultivons les liens avec les autres et surtout, vivons l'instant présent, augmentons notre niveau de conscience. Pour cela, on peut mettre en pratique plusieurs moments de pleine conscience dans la journée, avec une attention à notre respiration, notre corps, les sons environnants, nos pensées. Il ne suffit pas de savoir ce qui rend heureux mais de le pratiquer concrètement. Et sachez que cette capacité à savourer l'instant présent progresse en vieillissant tout en devenant plus subtile. Donc, il n'est pas trop tard pour commencer...

Christophe André a beaucoup employé le verbe savourer et évidemment, cela résonne pour moi. Savourons un bon repas, du chocolat, un rayon de soleil, un bon moment avec des proches, la vie....

Dessin copyright Fotolia_blandine_bureau

 

14/06/2011

Tardif et revigorant petit déjeuner chez Claus

P1030613.JPGGrâce à Esterelle, j'ai découvert Claus, un nouveau lieu pour les petits déjeuners et autres envies sucré-salé du même style (jusqu'à 18h, quand même !). Sur le coup de midi, n'ayant pas petit déjeuné, j'ai faim et je m'y rends en une belle promenade avec l'idée que je ferai une sorte de brunch. Le lieu est clair et agréable, il y a une salle à l'étage. Premier point sympathique (qui n'est pas toujours présent), il y a des formules tout compris ET un choix à la carte. Cela permet de manger selon son appétit et ses envies, ce qui m'importe beaucoup. Temps de réflexion sur mes envies (aucune raison de se précipiter, c'est important de prendre ces quelques instants pour ensuite manger avec plaisir ce qu'on aura choisi), hésitations et je prends finalement le "menu" Claus.

Les éléments arrivent successivement : café, smoothie (proposé parmi le choix de jus de fruits : ce jour-là, c'était fraise-framboise-banane-goyave, plaisant), pain (3 variétés, pas tout goûté), beurre, confiture, oeuf à la coque (on me demande le temps de cuisson souhaité, ce sera 4 minutes), et enfin le "muesli de Claus préparé la veille". Derrière cette formule se cache un muesli qui a "mariné" toute la nuit dans du jus d'orange et a été agrémenté de fruits secs et fruits frais : excellent et sûrement à copier !

P1030614.JPGL'accueil est sympathique, tout est bon, cela fait un ensemble nourrissant, je suis bien rassasiée.  Mais il y a quelques bizarreries (mesquineries ?) : l'oeuf à la coque à la carte est servi avec des mouillettes, pas celui du menu. Dans le même esprit, ma voisine a mangé ses oeufs au plat sans l'ombre d'un morceau de pain. Etrange, non ? Par ailleurs, ce n'est quand même pas donné par rapport à un déjeuner.

Mais, au global, cela me plait plutôt et je reviendrai sûrement : étant très prise à l'heure du déjeuner (il est logique que les personnes viennent me voir en consultation sur leur temps libre !), il m'arrive de donner des rendez-vous professionnels ou amicaux en début de matinée et ceal me parait être une alternative intéressante au banal bistrot, qui n'a même pas toujours des tartines dignes de ce nom.

Claus, 14 rue Jean-Jacques Rousseau, Paris Ier. Ouvert tous les jours. Formule Claus, 18 euros.

13/06/2011

Diététicienne ou nutritionniste ?

Un peu de repos aujourd'hui, après une semaine où j'ai travaillé même le dimanche ! Je reprends un billet paru il y a 3 ans mais toujours d'actualité, légèrement amendé, car on me pose souvent la question. 

Diététicienne ou nutritionniste ?

a46aa33b804e15530210b15e3b162994.jpgSouvent, quand je dis que je suis diététicienne, on me demande quelle est la différence avec les nutritionnistes. Je vais essayer d'éclaircir un peu le sujet ici.

La diététicienne (désolée, Messieurs, j'emploierai le féminin car nous sommes vraiment très très majoritaires dans cette profession) a obtenu un dîplôme de diététique, et cela par le biais d'un BTS ou d'un DUT. C'est une profession paramédicale dont la pratique est strictement réglementée. Personne ne peut pratiquer ce métier sans ce diplôme et tout exercice illégal doit être poursuivi et sanctionné. C'est donc assez simple.

C'est nettement plus compliqué du côté des nutritionnistes.

D'abord, il y a des médecins nutritionnistes. Certains ont suivi des études dans ce domaine, acquis une grande expérience, ils sont donc tout à fait compétents, mais d'autres, avec le même titre, ont seulement un vernis assez léger. La nutrition n'est pas une spécialité de médecine et la consultation d'un médecin-nutritionniste est prise en charge comme celle d'un généraliste (mais coûte rarement 22 euros !).

Il y a par ailleurs des personnes qui s'appellent nutritionnistes car elles ont suivi des études universitaires dans ce domaine. Elles connaissent la nutrition mais en revanche, n'ont rien à voir avec le domaine médical ou paramédical.

Et enfin, il y a toutes sortes de personnes qui n'ont aucune formation particulière dans le domaine de la nutrition mais qui surfent sur une vague très à la mode.

En effet, l'appellation n'est pas du tout réglementée. Donc, si vous voyez un nutritionniste, creusez un peu pour savoir à qui vous avez affaire.

NB / complément

Nutritionniste est donc un adjectif non réglementé, les diététiciennes ont décidé depuis de s'appeler diététiciennes-nutritionnistes puisqu'elles s'occupent beaucoup de nutrition !

 

12/06/2011

Salade terre-mer de printemps, vite avant l'été !

Je ne fais pas partie des personnes super-créatives en cuisine. Et cela ne me gêne pas. Les recettes, je les trouve souvent dans mes livres de cuisine favoris. Ou en improvisant grâce à l'inspiration donnée par les ingrédients de mon placard. Et parfois aussi sur quelques blogs de cuisine dont j'aime le ton, le style... et les idées ! J'avais ainsi repéré il y a quelques semaines une recette de printemps proposée par Pascale Weeks, du blog C'est moi qui l'ai fait ! La recette n'est pas directement sur son blog, cela fait partie d'un site de promotion des pommes de terre.

alimentation,cuisine,pommes de terre primeur,crevettes,radis,pascale weeks,blogs de cuisine,printempsIl s'agit d'une salade de pommes de terre primeurs au pesto de fanes de radis, radis et crevettes. Cela avait l'air fort appétissant, j'aimais l'idée d'utiliser les radis dans toutes leurs composantes. Et ce soir-là, j'ai eu envie de faire plaisir à mon amateur de pommes de terre. D'autant plus qu'on approche déjà de la fin du printemps... Et qu'on pensera donc bientôt plutôt ratatouille, melon, ...

Rien de compliqué. On peut mixer les éléments du pesto (fanes de radis, amandes, parmesan, huile) un peu à l'avance. En revanche, comme elle le propose, il est vraiment préférable de faire cuire les pommes de terre au dernier moment pour les servir tièdes. Résultat : le pesto de fanes de radis était un délice, la salade une merveille de parfums et de textures mélangés. Une grande réussite. Merci Pascale !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

11/06/2011

Rencontre avec Eva, gourmande BCBT

Je vous parle souvent de ma gourmandise. Mais j'ai envie d'arrêter un peu de parler de moi ! A partir d'aujourd'hui, je vais donner de temps en temps la parole à d'autres gourmandes, des gourmandes BCBT ! Des gourmandes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête, c'est-à-dire des femmes de tous profils qui aiment manger, ne se soucient pas de régime, sont à l'aise avec leur silhouette.

Eva_Matesanz.jpgPremière gourmande à avoir joué le jeu : Eva, artiste coach. J'ai rencontré Eva Matesanz au gré de mes incursions dans le monde des coachs et de leurs blogs. Elle est joyeuse, créative, surprenante, affirmée, d'origine espagnole, et je me doutais qu'elle était gourmande. Je lui laisse la parole.

Ta définition de la gourmandise

La gourmandise est pour moi une envie de découverte de saveurs, de plaisirs très incarnés et la chance simple de pouvoir combler les autres et soi-même, de façon, certes, matérielle, concrète, mais qui rejaillit dans la plénitude de l’âme.

Ta gourmandise favorite

L’Autre !... C’est ma réponse spontanée ! Ma vie et mon métier. Nourritures de l’âme partagées. Au niveau de la chère, ce sont les madeleines je crois bien… Je ne peux pas m’en passer. J’ai un dealer qui me les fait passer d’Espagne, car ce sont celles de là-bas à l’huile d’Olive et à la fleur d’Oranger, mélange détonnant pour explosion de saveurs et texture alvéolée, qui me tiennent à cœur.

Ta dernière découverte gourmande ?

Le ris de veau pas plus tard qu’hier ! J’adore les abats et ceux là manquaient à mon tableau de chasse. En Espagne, on mange ce qu’on appelle très poétiquement « criadillas » (créatrices) et qui n’est rien d’autre que les organes reproducteurs du taureau… Personnellement je ne les ai pas encore goûtées. A suivre parmi les découvertes gourmandes à venir…

Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer

Je crois que j’aime tout !!! J’apprécie toujours ce qu’on me sert même si ce n’est pas dans mes habitudes et goûts préférés. Cela fait partie de la différence de l’Autre et qu’il me sert sur un plateau et que j’ai plaisir à découvrir comme un lien de plus entre nous.

Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument

Les madeleines bien sûr !!! Je mets encore une fois en place un trafic de contrebande en provenance de l’Espagne !

Que consommes-tu sans modération ?

Les fruits pressés.

D’où vient ton tempérament gourmand ?

De mon pays et sa cuisine incroyable et méconnue à part les clichés. Je recommande particulièrement poissons et fruits de mer du Nord de l’Espagne. La variété des préparations et l’explosion de saveurs est au rendez-vous. Et un bon petit vin blanc local par-dessus…

Ta gourmandise inavouable ?

Le pain pour saucer. Mais je l’avoue volontiers…

La cuisine, c’est quoi pour toi ?

Mon lieu de vie en dehors de mon lit !

Dans tes placards, il y a toujours… ?

Des madeleines !!!

Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?

Ah ! Si. Retrouvé comme je disais… ;)

Ta recette super-express et super-bonne ?

Les lasagnes au thon, huile d’olive, à la tomate et aux œufs. Je sais les faire en mode super-express, rien qu’avec des ingrédients naturels, y compris une onctueuse béchamel absolument perso et qui ne laisse pas indifférent. Même le plat est léché…

L’effort que tu fais pour ta ligne ?

Aucun ! Et c’est terrible non ? Je ne me suis jamais limitée. J’ai toujours écouté mes envies et suivi mes rythmes et besoins. En fin de compte, ce que tu conseilles toi, je crois bien. J’ai une longue expérience en ce domaine qui confirme tes principes d’accompagnement.

C’est quoi les régimes pour toi ?

Je sèche donc !

Ta meilleure façon de bouger ?

En mon jardin de 200 m2 exploratrice à hauteur d’herbes folles ou dans les bois des alentours. Nulle marche forcée et jogging encore moins ! Micro-gestes et maxi-être-bien.

Merci beaucoup Eva ! (et dis, tu me feras goûter une de tes madeleines? ;-)) 

Si vous voulez découvrir les multiples talents d'Eva, visitez son blog http://vous-et-voies.com/

 

10/06/2011

Voyage dans le temps et l'espace : un burger au Mansart

Un midi de bonne faim, je dirige mes pas vers le Mansart, dans la rue du même nom. On se sent tout à coup un peu ailleurs et à une autre époque : un "diner" américain des années 50-60 avec luminaires rétro, juke-box, ustensiles quasi d'époque, moutarde et ketchup en bonne place, .... Le lieu a une vocation principale de bar mais propose une courte carte au déjeuner. Je décide de goûter le burger : je ne mange pas très souvent de la viande, alors quand j'en ai envie, je n'hésite pas (je suis une sorte de flexitarienne...).

Une belle assiette arrive, avec un burger fort appétissant. La viande est couverte de cheddar fondu, avec tomate, salade et cornichon pickle (plus un gros cornichon supplémentaire tout croquant à coté). L'ensemble est juste un peu difficile à manger car très haut : il faut dire aussi que je ne suis pas une pro des hamburgers ! Je le mange sans le pain du dessus et cela va mieux.

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Le service est sympathique, attentionné et efficace (cela participe à un bon moment au restaurant). Ainsi, j'avais demandé un mix frites et salade car je n'ai jamais envie de manger une portion de frites* entière. On m'apporte seulement des frites mais ce petit problème de transmission d'information est aussitôt réparé : je garde les frites et on m'apporte en plus une salade. Pas une vague laitue fatiguée mais un mesclun piquant avec des dés de tomate, concombre et oignon.

La viande est tendre, juteuse et bien cuite, les frites sont fines et croustillantes comme je les aime. C'est très bon, il y a un double choix de moutarde dont la douce French's. Je n'ai juste pas été pleinement convaincue par la petite sauce au fromage frais sur le pain qui ne m'a pas paru indispensable.

Sans surprise, j'ai laissé une partie des frites et du pain car j'étais bien rassasiée. Je reviendrai une autre fois goûter un dessert (il y a un Paris-Brest...)

*Pour mémoire, il n'y a aucune raison de s'interdire les frites si on aime cela mais :
- on n'est pas obligé de finir son assiette quand on n'a plus faim,
- si on les mange avec attention, on finit par en avoir assez (elles finissent par ramollir et refroidir !),
- et on ne choisit pas cela tous les jours : vive la variété !

Le Mansart, 1 rue Mansart, Paris IXe, du lundi au samedi, 9h-2h. Burger : 13,50 euros

09/06/2011

Bento "mince, du cru" !

bento, lunchbox, japon, déjeuner au bureau, poulet, crudités, peur alimentaireRetour d'un petit bento pour mon déjeuner. Un morceau de daikon (radis blanc japonais) me donne envie de crudités et pas question de céder aux peurs alimentaires environnantes. Donc, à côté du poulet mariné au gingembre et du riz au sésame, je prépare un petit mélange de crudités finement émincées : du concombre, du daikon, du fenouil. C'est croquant et parfumé, miam !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

07/06/2011

Le Yuzu, ce n'est pas qu'un agrume !

Le yuzu, c'est un petit agrume délicieux très courant au Japon. Devenu tellement à la mode chez les chefs et les pâtissiers qu'on a fini par s'en lasser. Mais voilà un autre type de Yuzu, un restaurant.  La nouvelle est arrivée par le très gourmet et bien informé blog Food Intelligence : Yuzu a ouvert il y a quelques mois dans le 7ème arrondissement et on s'y régalerait de sushi et tempura. Mon attention est éveillée, comme à chaque fois que j'apprends l'ouverture d'une nouvelle adresse nippone sérieuse à Paris. En route donc pour Yuzu, avec d'abord une belle balade pour se mettre en appétit.

On y retrouve un chef sushi autrefois croisé chez Bizan/ex-Isse. Le lieu est calme et clair. On s'installe au comptoir, souvent une place de choix dans les restaurants japonais pour voir le chef travailler. Notre choix s'oriente vers un bento qui nous donnera l'occasion de goûter différentes spécialités. Et en effet, la variété est au rendez-vous : sashimi goûteux, "sushi" d'oeufs de saumon, omelette japonaise, rolls moelleux crabe/avocat/sésame, tempura toutes légères, légumes fondants.

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Avant cela, une petite salade d'algues hijiki. Et pour clore le tout, une glace au sésame noir. De la cuisine japonaise classique, savoureuse, très bien préparée, comme on n'en trouve pas tant que ça à Paris finalement.

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Yuzu, 33 rue de Bellechasse, Paris 7eme. 01 47 25 28 84. Ouvert tous les jours sauf dimanche midi et lundi. Bento : 30 euros au déjeuner

Pour mémoire, un aperçu de quelques restaurants japonais favoris à Paris

06/06/2011

Les joies de la thermos ! (ou un jour de balade à Paris)

Je ne vais pas vous faire le coup de la "Première gorgée de bière", livre que je n'ai jamais lu. Mais il est parfois des petites joies simples. Comme par exemple, partir en balade avec une thermos. J'avais décidé d'une journée calme et tranquille sans programme pré-établi. Et soudain, la collision de deux envies, boire un thé que je venais de préparer et sortir profiter du soleil avant qu'il ne se sauve m'a rappelé que j'avais reçu en cadeau une jolie bouteille thermos. Me voilà donc versant le thé dans la bouteille et en route pour une longue balade parisienne, entrecoupée de pauses lecture accompagnées de thé.

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Du thé, un livre, le soleil, ce ne serait pas proche du bonheur, ça ?!

Cela va peut-être vous paraître étrange mais j'ai gardé très peu de souvenirs de thermos de boissons chaudes. Je me souviens de départs en vacances quand j'étais  enfant, avec emport de boissons fraîches. Et depuis, je pars en balade plutôt munie d'une bouteille d'eau. Cette fois, il y avait un plaisir particulier à savourer un thé chaud au grand air plutôt que chez moi. Je prévois cet été de vous parler de boissons fraîches mais les hautes températures n'empêchent pas de boire chaud, n'est-ce pas ? Ne le fait-on pas dans le désert ?
 
NB : Il s'agit d'une thermos du fournisseur de très bon thé vert japonais de la région du Kyushu, Tamayura.

 

06:56 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : thé, thermos, boissons, promenade, paris, balade, tamayura, japon | |  Facebook | |  Imprimer

05/06/2011

Les Drs Apfeldorfer et Zermati lancent Linecoaching

Gérard Apfeldorfer et Jean-Philippe Zermati, les biens connus Présidents d'honneur du GROS, auteurs de plusieurs livres essentiels sur la relation à l'alimentation et l'amaigrissement, viennent de lancer un site de suivi en ligne pour faire évoluer le comportement alimentaire des personnes qui en ressentent le besoin, www.linecoaching.com. Alors, qu'en penser ?

Sûrement certains détracteurs diront qu'ils copient les Drs D... ou C..., qu'ils critiquent. Mais ne confondons pas le support et le contenu. Ce n'est pas parce qu'ils utilisent un site internet qu'ils vont donner des régimes ! Ce site leur a demandé beaucoup de travail, ils ont formalisé toute leur approche sous forme de questionnaires, d'exercices, ...à travers différents registres qui peuvent aider à pacifier son comportement alimentaire : écouter ses sensations, manger en conscience, gérer ses émotions, ...

Pour ma part, je me suis interrogée quand ils ont annoncé la nouvelle. Je suis membre du GROS, ils ont largement influencé ma pratique et j'apprends beaucoup à leur contact. Mais je crois tellement à l'importance de la relation humaine (cf les propos d'Irvin Yalom) que je doute qu'on puisse faire un travail véritablement personnalisé, adapté à chacun (tel que je le conçois) avec un programme informatique, même très sophistiqué. C'est d'ailleurs ce que reconnait Gérard Apfeldorfer et il ne prétend pas que Linecoaching puisse remplacer une prise en charge humaine.

Je comprends cependant leur intention : un site internet comprend une part d'interactivité qui permet un parcours semi-personnalisé, plus satisfaisant qu'un livre qui part dans la nature sans possibilité de dialogue. De plus, certaines personnes ont eu un parcours difficile avec des médecins, diététiciennes, ... et n'ont plus envie à un moment donné de se retrouver face à un professionnel de santé. S'abonner à ce site peut leur permettre de retrouver l'envie de travailler sur leurs habitudes alimentaires. Pour d'autres personnes intéressées par cette approche, il n'y a tout simplement pas de thérapeute du GROS à proximité de leur lieu de vie.

J'ai résumé quelques aspects de ces différentes possibilités avec un petit schéma qui pourrait vous aider à réfléchir au choix entre un livre, le site Linecoaching et le suivi par un professionnel, si la question venait à se poser :

schema_linecoaching.jpg

Dans GROS Info n°3, vous pouvez lire la présentation de Linecoaching par Gérard Apfeldorfer (pages 4-5) et le commentaire de Bernard Waysfeld, Président du GROS (page 7).