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18/03/2015

Et la gagnante de Veggivore est.....

Oh que le choix fut difficile pour offrir le livre Veggivore de Clotilde Dusoulier tellement vos souvenirs furent tous jolis et originaux. Je vous recommande vivement d'ailleurs d'aller les lire en commentaires du billet-concours.

Mais il fallait faire un choix et nous nous sommes accordées, Clotilde et moi, sur le témoignage de Camille (attention, il y en a plusieurs...), dont je re-cite ici le texte (voyez mon esprit d'ouverture, il concerne un des rares légumes dont je raffole fort peu...)

"J’étais une petite fille bien élevée. J’ai appris à manger de tout. Même des choux de Bruxelles et du choux fleur, même des endives, et pas forcément au jambon. Je ne dis pas que ça me faisait plaisir. Mais je les mangeais, c’est tout, avec pour récompense la crème au chocolat qui m’attendait pour le dessert. Ma mère était très fière de cette petite fille « pas difficile ».
Un seul légume avait toujours et encore résisté à l’envahisseur maternel : LA BETTERAVE. Le seul que je ne POUVAIS vraiment pas manger. Ce gout douceâtre, et surtout cet arrière-gout de terre…à vomir !
Bien plus tard, alors que j’étais moi-même en train de devenir une maman, j’errais dans une allée de supermarché, au supplice, terrassée par les nausées de la grossesse, et dégoutée par toutes les odeurs qui se mêlaient autours de moi, quand soudain, une odeur douce et fraiche m’a emplie les narine, me soulageant quasi-instantanément. Il fallait immédiatement que trouve quel était ce fruit merveilleux qui embaumait ainsi les étals et me donnait l’impression de marcher dans un jardin après une pluie d’été. Tel un chien policier, je remontai la piste en reniflant, faisaient confiance à mon nouvel odorat bionique, puis doutai, puis dû bien me rendre à l’évidence quand je tombai finalement sur un énorme étal de…. betteraves !
N’obéissant plus qu’à un étrange instinct, j’ai emmené chez moi et cuisiné cette étrange racine violette un peu visqueuse, comme je l’avais toujours vu faire, en salade, avec quelques échalotes et du persil, et je me suis régalée. Mais quelle trahison : mon corps m’avait donc contraint à abandonner ma seule et unique coquetterie gustative !
Aujourd’hui, ma fille a quatre ans et…elle adore les betteraves ! Et grâce à elle, moi aussi ! Je continue à les déguster avec un vrai plaisir, et je multiplie les façons de les accommoder, même si je reste très fan de cette version classique et toute simple, avec des échalotes et du persil,surtout pour la couleur !"


Bravo Camille pour ce très joli texte et pour l'écoute de votre corps ! Je ne doute pas que vous vous régalerez avec les recettes issues de ce livre.

03/03/2015

Chouette, Veggivore de Clotilde Dusoulier est sorti (et il y en a un à gagner !)

J'avais adoré le premier livre de Clotilde Dusoulier, aussi bien les recettes que les histoires personnelles les accompagnant. Je lis régulièrement son blog où j'aime autant ses expériences culinaires que ses interviews, ses récits... J'ai observé qu'elle parlait de plus en plus végétaux et je n'ai pas été étonnée quand elle a sorti un livre sur la cuisine des fruits et légumes...en anglais. Quelle que soit mon envie de le découvrir, ma paresse (que je ne m'explique pas trop) avec les livres de cuisine en anglais gagne toujours !

J'ai donc été ravie quand Clotilde a annoncé la sortie française et je me suis précipitée pour l'acheter. Charmée par son contenu, heureuse de voir un livre (c'est encore trop rare) raisonner par saison, impatiente de me lancer dans les appétissantes recettes qui collent fort bien avec mes envies "veggivores". Et toujours le plaisir de découvrir des recettes fort bien expliquées, avec des suggestions de déclinaisons, des commentaires sur les ingrédients, ...

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Mais voilà que, quelques jours plus tard, j'ai eu la surprise et le plaisir d'en recevoir un exemplaire dédicacé gentiment, car on se connait un petit peu. Deux exemplaires ? Je pourrai en garder un tout beau tout propre et un autre à tâcher, corner, salir dans la cuisine. Mais ce serait du luxe ! J'ai plutôt envie de vous en offrir un, à l'un(e) de vous, fidèles lecteur(trice)s de ce blog.

Je ne suis pas très adepte des concours, j'en ai fait un seul en sept ans de blog, autour de la plus belle assiette composée. Mais voilà une jolie occasion de remettre cela.

Alors pas de prime au plus rapide qui mettra un commentaire, pas de tirage au sort, mais vous allez "travailler" !

Nous sommes en hiver et Clotilde Dusoulier nous propose naturellement des recettes autour des betterave, brocoli, carotte, chou de Bruxelles, chou-fleur, endive, poireau, potiron.

Si vous voulez participer au concours, pour gagner ce livre Veggivore, merci de poster un commentaire ici, décrivant un joli souvenir autour de l'un de ces légumes : betterave, brocoli, carotte, chou de Bruxelles, chou-fleur, endive, poireau, potiron : un moment particulièrement plaisant, le bonheur de savourer une recette familiale ou une que vous avez inventée, un plat délicieux que vous avez préparé, une découverte d'un accord de goûts, etc. en quelques lignes (pas un roman, maximum 1500 caractères).

La personne qui aura fait le plus joli commentaire (évalué très subjectivement par Clotilde et moi) gagnera le livre. Réponses souhaitées avant le 13 mars.

Pour ma part, j'ai déjà réalisé et savouré avec grand plaisir une salade d'endives aux noix et clémentines assortie d'une très bonne "vinaigrette" (la recette proposait des oranges mais j'ai fait avec ce que j'avais sous la main). Et aussi une tatin de poireaux, pas tout à fait aussi jolie que l'originale mais en tout cas délicieuse.

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Côté sucré, on s'est vraiment régalés avec un fondant poire-châtaigne qui porte bien son nom et que j'ai envie de refaire très vite (ça tombe bien, j'ai un bon stock de farine de châtaigne !).

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Maintenant, à vos claviers ! Et vive les légumes d'hiver !

Veggivore de Clotilde Dusoulier, éditions Hachette Cuisine, 14,95 euros

19/02/2015

Dans la famille gâteaux, je choisis Pascale Weeks !

Je suis une diététicienne gourmande. J'adore les gâteaux, les pâtisseries, les desserts et je m'efforce de leur garder de la place assez souvent. Parmi mes douceurs maison favorites côté pâtisseries :

Il y a le gâteau au yaourt, que je décline à l'infini en changeant la farine, le sucre, la matière grasse, les ajouts.... et j'ai vu de nouvelles déclinaisons à expérimenter dans le dernier Zeste Magazine.

Il y a les tartes aux fruits, un bonheur en chaque saison, et j'ai trouvé mon bonheur côté base avec les pâtes à tarte d'Edda Onorato.

Il y a le gâteau chocolat-courgettes de Clotilde Dusoulier qui est devenu pour Monsieur LA référence de gâteau au chocolat.

Et il y a les cakes, les gâteaux tout simples mais si délicieux que depuis quelques années les pâtissiers chic appellent gâteaux de voyage. Je me suis rendue compte que, depuis quelque temps, quand j'ai l'idée de faire ce type de gâteau, à partir d'un ingrédient, pour un événement... je me tourne vers Pascale Weeks :

-soit son livre Cookies, muffins & co où il y a bien d'autres tentations que celles du titre...

J'ai ainsi fait et refait son délicieux cake au citron ("Lemon drizzle cake"), et je l'ai notamment servi lors de mes "braderies". Une des ses réussites est le sirop de citron que l'on verse sur le gâteau encore chaud, qui renforce l'arôme global du gâteau.P1110316.JPG

J'ai aussi transposé ce gâteau avec de l'orange et ce fut aussi un régal.

Ayant des noisettes en quantité sous la main, j'ai trouvé sur son site une vieille (presque 10 ans !) mais toujours parfaite recette de gâteau aux noisettesmoelleux et au goût bien marqué, que j'ai réalisé en miniature (avis aux personnes qui doivent manger sans gluten, les noisettes remplacent la farine donc ce gâteau est sans gluten).

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En quête de recette pour utiliser une pâte de marrons la semaine dernière, je suis tombée sur une recette d'Ardéchois (que je n'ai pas mis dans sa boite) qui s'est avérée étonnamment légère, que j'ai accompagné d'une crème de marrons maison (NB : j'ai mis de la pâte de marron à la place de la crème de marron et ajoutée une infime quantité de sucre en plus). 

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Pourquoi revenir ainsi toujours ou presque vers Pascale ? Parce que ses recettes, outre le fait qu'elles sont bien appétissantes, sont claires, détaillées et fiables. Elle a fait le boulot pour nous : souvent elle a fait des essais nombreux pour trouver la meilleure recette... Donc, si on suit les indications, les risques de rater sont quasi inexistants et le résultat est délicieux.

Hasard du calendrier, Pascale a justement publié il y a deux jours sur 750g, le site dont elle est rédatrice en chef, des conseils fort utiles et concrets sur la réalisation des cakes.

Et vous, avez-vous des références livresques ou bloguesques en matière de pâtisserie ?

26/01/2015

"Marronnier" d'hiver : revoilà les St Jacques !

Vous connaissez sans doute les "marronniers" dans la presse, ces sujets, souvent pas vraiment essentiels, qui reviennent chaque année... Eh bien, en voilà un sur le blog... Je crois qu'à peu près tous les hivers, je vous parle coquille St Jacques : début 2012, fin 2012, début 2013, fin 2013, début 2014... En particulier en ce week-end de fin janvier où la fête de la St Vincent nous amène les coquilles St Jacques d'Erquy directement à Montmartre, dans une ambiance festive et marine.

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Cette année n'a pas failli. Monsieur est fan d'aller quérir quelques St Jacques fraîches place des Abbesses puis de les cuisiner simplement pour ne pas masquer leur goût. On aussi profité de la fête pour déjeuner sur place samedi midi : il y avait foule, le soleil était au rendez-vous, l'ambiance souriante, les huîtres excellentes et la soupe de poisson pas mal. Il y avait aussi des brochettes de St Jacques, des saucisses, des crêpes...

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Samedi soir, Monsieur a fait dans le classique mais toujours excellent, des St Jacques poêlées rapidement avec une fondue de poireaux.

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Dimanche midi, il a préparé des brochettes avec poivron, tomates cerise et chorizo. Moins de saison, de la culture française probablement sous serre mais soyons indulgents... C'était délicieux ! Accompagné d'une toute fraîche "salade" endive-pomme-poivron-raisins secs.

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Bref, si vous êtes parisien(ne) et amateur(trice) de St Jacques, je vous recommande une petite visite montmartroise l'année prochaine à cette date, pour déguster sur place ou emporter !

12/01/2015

Des jus, oh oui, mais pas que ça...

Le blog reprend son cours "normal". Mais on ne peut évidemment pas oublier les derniers jours. Quelle que soit la façon dont vous ayez vécu ces moments, peut-être vous demandez-vous : et après ? Pour ma part, je continuerai, modestement, à cultiver, soutenir, pratiquer autant que possible, dans mon métier et dans ma vie, la bienveillance, la tolérance, l'acceptation de la diversité, la liberté de s'exprimer, le refus des extrémismes, en me demandant comment je peux continuer à avancer davantage dans ces domaines.

 

J'ai profité d'une activité très ralentie et d'un peu de congé autour de Noël pour me préparer quotidiennement des jus maison avec mon extracteur (je ne tiens pas ce rythme quand je travaille tous les jours, il y a trop d'aléas dans mon emploi du temps). Je me suis à la fois fixé d'explorer davantage les recettes du livre d'Esterelle, pour me contraindre à utiliser certains ingrédients que je fréquente peu (la betterave par exemple, pas vraiment un de mes aliments favoris...) et aussi d'improviser selon les ingrédients disponibles.

Cela a donné toute une série de jus délicieux, avec pomme, poire, carotte, fenouil, betterave, kiwi, salade, céleri, concombre, chou, orange, citron, menthe, gingembre...

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J'ai grand plaisir à boire des jus, à varier les ingrédients, à découvrir de nouveaux goûts. Mais je n'ai aucune envie d'en faire, même pour quelques jours, la base de mes repas. Ce que vous proposent désormais quelques intervenants qui vous livrent de coûteuses "cures" liquides à domicile. Comme toute detox, cela n'a aucun intérêt durable et, ayant testé pour voir (seulement une journée, le coût étant très élevé), je peux témoigner que j'ai été affamée et n'ai ressenti aucun bienfait (on m'objectera que c'était trop court évidemment !).

De la même façon, il est illusoire que se "nourrir" de jus va résoudre tous vos problèmes de santé. Ce que tente de faire croire le "gourou des jus" Thierry Casasnovas, dont les videos sur internet sont visionnées des dizaines de milliers de fois. Je n'ai vraiment pas envie de faire sa pub mais j'en parle pour vous inciter à vous méfier de lui ou de personnes similaires qui peuvent profiter de votre mal-être physique et/ou mental pour vous faire miroiter des solutions miraculeuses qui vont vous redonner énergie et santé.

J'étais tombée moi-même sur une de ces vidéos quand j'ai acheté mon extracteur car il propose un mode d'emploi (il fait visiblement un très "juteux" business de ces extracteurs) sans connaitre tout le contexte. Puis j'ai été contactée et interviewée par Thibaut Schepman, journaliste à Rue 89 (et ex du magazine Terra Eco), qui préparait un article sur lui et j'ai fait quelques autres visionnages, plus étranges et illuminés. Thibaut Schepman a écrit un article sérieusement critique sur le personnage, que je vous incite vivement à lire. Il n'a pas retenu mes propos, peut-être trop complexes à résumer : j'ai notamment tenté d'expliquer que le message est entendu car une partie du diagnostic peut forcément faire écho chez certaines personnes : marteler que beaucoup mènent une vie très stressée, mangent mal, se nourrissent principalement de produits ultra-transformés, ce n'est pas faux. Le problème est la réponse, extrême, qu'il apporte. Une alimentation variée et saine, du sommeil, du mouvement, oui, mais pas se nourrir uniquement de jus ! Ce n'est pas ainsi que l'on prend soin de soi. Et, désolée de parler du physique, mais la physionomie du monsieur ne semble pas trop cohérente avec une défense de la vie saine...

Par ailleurs, le journaliste a continué son enquête en se penchant sur l'aspect plus économique et financier des activités de cet homme et ce n'est pas triste... Voilà qui devrait vous dissuader de lui faire confiance, me semble-t-il, mais, bien sûr, chacun a son libre-arbitre...

Comme je vous le disais récemment, soyez méfiants vis-à-vis des gourous, vendeurs de miracles, annonceurs de la santé éternelle, surtout quand ils vous demandent beaucoup d'argent pour y avoir accès... Et je précise que je n'ai aucun compte à régler, aucune inimitié personnelle, aucun intérêt à défendre...

Vous pouvez quand même avoir envie d'intégrer des jus de fruits et légumes dans votre alimentation (tout en mangeant AUSSI des fruits et légumes bruts* et toutes sortes d'autres aliments !). Vous pouvez vous équiper d'une centrifugeuse, même si cela n'est pas aussi performant qu'un extracteur. Si vous ne souhaitez pas investir votre temps dans des jus maison, il y a aussi, entre autres, les jus YUMI, dont j'ai fait l'expérience en achetant une semaine de jus. C'est une nouvelle marque lancée par deux ex-jeunes cadres reconvertis car préoccupés (un peu trop ?) d'alimentation santé. Après avoir fait une multitude de tests, ils ont élaboré plusieurs recettes de jus comprenant un grand nombre de fruits, légumes, herbes, épices différents (entre 7 et 10 ingrédients par jus), leur ont donné des noms rigolos et proposent de vous les livrer pour une semaine (39 euros sans abonnement). J'ai testé, c'est plutôt bon, original, varié, et il est probable que certains goûts paraîtront un peu bizarres pour des adeptes des jus de fruits traditionnels.

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Pour ma part, je préfère ma petite "cuisine" perso mais je reconnais qu'elle prend du temps, donc ce type de prestation "clé en main" est sans doute davantage en phase avec notre époque pressée. Toutefois, est-il cohérent de boire des jus en pensant se faire du bien et de vivre à 300 à l'heure... ?!

*On mange des fruits et légumes pour le plaisir du goût, des textures, des innombrables façons de les préparer, pour leurs fibres et le rassasiement et pas que pour leurs vitamines !

29/12/2014

Brocoli en quatre façons, quatre pays

Souvent, mes patients se lamentent des légumes d'hiver. Ils les croient rares ou ils leur préfèrent les légumes méditerranéens estivaux. Je leur montre qu'il n'y a pas moins de légumes à la saison froide, au contraire même. Certes, on peut ne pas en aimer quelques-uns mais souvent aussi, c'est qu'on manque d'idées pour les préparer.

Ainsi, le brocoli, qui n'a toujours pas atteint les sommets monétaires auxquels ses bienfaits annoncés auraient pu le destiner. C'est un légume facile à cuisiner de diverses façons. Et on peut aussi croquer ses bouquets crus avec une petite sauce aux herbes, au sésame....

Le hasard des achats et des restes a voulu que, ces trois derniers jours, il s'est montré plusieurs fois à notre table, sous des influences variées, sans que nous nous en lassions.

- A la japonaise : Monsieur disposait d'un reste de saumon et il nous a proposé un "donburi" (bol de riz garni de divers ingrédients) avec saumon, brocoli, omelette finement émincée, sauce sésame. Délicieux, un peu à l'image des "donburi" dont on peut se régaler au salon de thé Toraya.

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- A l'italienne : le brocoli restant a permis de préparer un grand classique des pâtes italiennes qui montre bien que les pâtes, ce n'est pas que l'été avec des tomates... : brocoli-anchois-pignons-pecorino.

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- A la française, avec une quiche brocoli-chèvre-noix dont l'idée m'est venue parce que j'avais un fromage de chèvre (dont j'ai oublié le nom, honte sur moi...) non consommé et une pâte brisée maison disponible. Résultat très réussi, délicieux.

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- A l'indienne, avec un velouté de brocolis largement enrichi d'épices.

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Et vous, aimez-vous le brocoli ? Comment le préparez-vous ?

08/12/2014

Manger végétarien, c'est tout sauf monotone !

Je ne suis toujours pas végétarienne mais il se trouve que ces derniers jours se sont succédé de nombreux repas végétariens, tous fort plaisants et variés.

Ainsi, nous avons grand plaisir à nous retrouver de temps en temps entre blogueuses, avec Corinne, Gaëlle et Sophie, souvent au restaurant. Puis chez Sophie. Cette fois, c'est moi qui régalais. Tenant compte de la dernière livraison de monpotager.com, j'ai décidé de préparer des déclinaisons autour de la courge butternut.

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- En apéritif, j'ai servi quelques crackers japonais à base de légumes, constituant un ensemble amusant et coloré.

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- Comme j'avais aussi des carottes, j'ai improvisé en entrée une soupe carotte-courge butternut, mixée avec un peu de crème.

- Puis j'ai préparé une salade de quinoa, courge butternut rôtie, feta, noisettes, roquette. Là aussi, c'est le résultat d'une inspiration déjà repérée chez Pascale et adaptée. Et j'ai trouvé après coup une recette vraiment proche de ma salade chez Anne-Papilles.

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- Et enfin, il y avait une quiche à la courge butternut et au Roquefort, dénichée sur le blog de Pascale Weeks (j'ai fait une pâte brisée classique), une source toujours bienvenue pour moi. Tout le monde s'en est régalé, une belle réussite qui a donné envie aux convives de diversifier leurs tartes salées.P1110288.JPG

- En dessert, pas de courge mais des fruits au four accompagnés d'un "chiffon cake" à l'orange car j'avais très envie d'étrenner mon moule rapporté du Japon. Délicieusement mousseux et tout léger, plutôt à envisager en accompagnement d'autre chose.

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Bref un fort plaisant repas végétarien dont personne ne s'est plaint...

Un soir, Monsieur, assez naturellement, a composé une assiette variée végétarienne avec omelette, toasts, mozzarella, salade...

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Dimanche midi, il s'est lancé dans un vaste repas japonais (eh oui, on retourne déjà vers cette cuisine) avec salades, épinards, légumes mijotés, tofu, riz aux marrons... Un régal de bout en bout.

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Le soir, là encore inspirée par mes légumes, en l'occurence des oignons, j'ai préparé une tarte oignon-cumin, recette du livre de Clotilde Dusoulier (disponible sur un site canadien), tout à fait savoureuse.

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Le lendemain, ces deux derniers repas ont fourni matière toute simple à mon bento végétarien du lundi midi (riz, légumes, tofu, quiche, salade, part de chiffon cake au matcha avec Chantilly au matcha dont on s'était régalés la veille.

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Et vous, avez-vous fait de savoureux repas végétariens récemment ?

 

NB : il est possible que le blog vive un peu au ralenti dans les prochaines semaines : l'envie d'écrire et les sujets ne manquent pas mais la vie, les autres activités, les proches, le travail... doivent parfois passer avant. Alors, soyez patien(e)s et si vous en avez envie, baladez-vous dans les nombreux billets existants au hasard de vos clics ou via le moteur de recherche.

03/12/2014

Des livres, des mets mais pas des recettes...

Les fêtes approchent, vous cherchez peut-être des cadeaux. Pour ma part, ils tournent souvent autour de la gourmandise, à savourer, à vivre, à se rappeler. Mais, même si c'est moins fort qu'avant, il y a aussi mon amour des livres qui est toujours là. Et j'adore les livres qui parlent alimentation, nourriture, gastronomie, non à travers des recettes mais sous l'angle d'histoires humaines, de transmission, de parcours, de souvenirs... Dans ce domaine, je me suis régalée dernièrement avec quelques merveilleux ouvrages. Et je ne dis pas cela parce que j'ai la grande chance de connaître certains de leurs initiateurs...

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L'ami intime, un musée imaginaire du pain, de Jean-Philippe de Tonnac et Anne Le Cozannet-Renan

J'ai plongé dans ce livre avec étonnement, émerveillement, passion. J'adore le pain, je connais sa place dans notre histoire, mais je n'imaginais pas vraiment à quelle richesse artistique il avait donné lieu. C'est un recueil de tableaux, photos... de toutes époques, très joliment et intelligemment commentés par les auteurs. Rien que dans l'introduction, on lit de fort belles choses écrites par l'écrivain Christian Bobin, notamment cette jolie phrase : "Le pain est un ange, le plus petit, tout au bas de l'échelle des anges. Enlevez-le et il n'y a plus d'échelle". Cheminer dans ce livre est un bonheur mais me renvoie aussi à la tristesse de voir des personnes se priver de bon pain par peur de grossir ou phobie du gluten..

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Le prolongement du geste, de Laurent Dupont

Il y a presque deux ans, lors d'un déjeuner, Laurent, que je connais un tout petit peu, auteur d'un blog gourmand, a parlé d'un projet de livre sans en dire beaucoup plus. Puis je l'ai suivi au fil des réseaux sociaux faire le tour de France de chefs en vue. Sans davantage de détails. Et voilà le résultat, original, un livre très beau visuellement (Laurent Dupont est photographe) et beau aussi dans ses textes, où chaque chef raconte son lien à un ustensile de cuisine, qu'il a choisi et qui est photographié. On se promène d'un chef à l'autre, on s'intéresse à la relation que chacun(e) a avec un ustensile, on savoure chaque histoire et on a envie que le plaisir de lire et regarder se prolonge lui aussi.

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Les Petits Précis Polenta et Parmesan, d'Alessandra Pierini : il s'agit de tout petits livres de la nouvelle maison des Editions du Pétrin, lancée par Emmanuelle Mourareau, passionnée d'Italie, de mots et de mets. Et ce sont des récits à la première personne de petites tranches de vie d'Alessandra Pierini, la passionnée et passionnante patronne de l'épicerie RAP à Paris. autour de ces produits si italiens. Il y a quelques recettes mais ce n'est pas l'essentiel. L'important, ce sont les jolies évocations personnelles, les histoires familiales que ces produits évoquent à Alessandra. Et elle en a beaucoup d'autres à partager : après le parmesan et la polenta, sont attendus le prosciutto di Parma, le pesto...

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Et vous, aimez-vous ces livres qui tournent autour de la cuisine et des aliments autrement que par des recettes ?

 

L'ami intime, un musée imaginaire du pain, Flammarion, 35 euros

Le prolongement du geste, Keribus éditions, 29,90 euros

Petits précis, éditions du Pétrin, 11 euros l'un

NB : j'ai payé tous ces livres

26/11/2014

Japon : les délices du Kyushu 2e épisode : le tofu

Au Japon, on peut se régaler de tofu à Kyoto où l'abondance de temples zen fournit une généreuse offre de restaurants végétariens en leur sein. On dit aussi que le tofu de Kyoto est particulièrement bon grâce à la qualité de l'eau locale. J'ai de beaux souvenirs de ce mets façon ancienne ou moderne dans l'ancienne capitale impériale. Mais, plus surprenant, le Kyushu, où nous avons séjourné, se révèle aussi une terre généreuse en tofu de haute gourmandise.

Ainsi, nous avons fait un fabuleux déjeuner dans un petit restaurant de la ville de Karatsu, non loin de Fukuoka, où nous avions réservé car cela était vivement conseillé. C'est en fait un comptoir d'une dizaine de places, adossé à une fabrique-boutique de tofu. Que nous avions découverte, sans y manger, lors d'un passage dans cette ville il y a 8 ans. J'avais noté cette adresse dans un coin de ma mémoire et le moment a fini par arriver...

Derrière le comptoir officie le maître tofu, qui représente, ce n'est pas rien, la 9eme génération de sa famille dans l'activité. Il est très impliqué dans toute la chaîne du produit, de la surveillance des fèves de soja dans les champs au service dans le restaurant, observant derrière le comptoir les réactions des convives et prêt à servir cérémonieusement une deuxième ration de tofu tout frais. Car tout le monde en a redemandé avec ardeur. J'en vois qui sont étonnés car pour eux, le tofu n'est que fadeur. Mais c'est sans doute qu'ils n'ont jamais goûté le tofu authentique... Après ce tofu nature tiède, ce fut un festival de tofu sous différentes formes, jusque dans le riz. Et une panacotta au tofu en dessert. Un régal de bout en bout.

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Quelques jours plus tard, de retour à Tokyo, nous avons fait un fabuleux déjeuner chez Ume No Hana. Il s'agit d'une chaine de restaurants, spécialisée dans le tofu, présente dans de nombreuses villes mais, là encore, originaire du Kyushu, et très présente dans cette partie du Japon. C'est d'ailleurs à Fukuoka, que nous l'avions découverte par hasard. J'y ai repensé lors de ce voyage en passant devant une de leurs adresses et cela m'a donné envie d'y fêter mon anniversaire.

Il y a un menu qui parait imposant car composé d'une bonne douzaine de plats mais il s'agit de mets de petite taille. Dès le début, on est plongé délicieusement dans les variations tofuesques, avec des accords, des goûts, des textures tous différents. Tout s'enchaîne à un rythme parfait, accompagné de thé du Kyushu et servi avec gentillesse et délicatesse. 

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Au moment du dessert, on nous donne le choix entre trois desserts, je choisis le yokan au tofu mais la serveuse nous propose aussi le dessert du jour, un "pudding" au tofu. Elle est tellement convaincue qu'on va adorer qu'elle insiste (c'est rare au Japon !) pour qu'on en prenne deux et pas un à partager comme on l'imagine. On l'écoute et aucun regret ! Une merveille de douceur onctueuse, un grand dessert !

A chaque fois que je me régale ainsi de tofu au Japon, je me lamente qu'aucun chef japonais n'ait l'envie de se lancer dans une telle activité à Paris... La vague de néo-végétarisme serait sûrement une belle opportunité et je doute qu'on ne puisse pas cultiver ici du soja de haute qualité et en faire du bon tofu. Ou alors, dis, Clea, si on lançait une action pour l'installation d'Ume No Hana en France ?!

 

25/11/2014

Japon : les délices du Kyushu 1er épisode : le thé

Si vous connaissez un peu le thé japonais, sans doute avez-vous entendu parler du thé d'Uji, près de Kyoto, peut-être de celui de la région de Shizuoka. Mais savez-vous que des thés de haute qualité sont cultivés dans le Kyushu ?

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Sans prétendre à l'exhaustivité, nous avons eu l'occasion de voyager dans deux régions importantes en matière de thé.

1. Dans la partie nord du Kyushu, il y a notamment la région de Yame et Hoshino-Mura, dont est originaire le thé Tamayura, dont on se régale à Paris, richement parfumé.

Lors de notre voyage, on a découvert Ureshino Onsen, dans la préfecture de Saga, ville de "onsen" (souces chaudes) également réputée pour son thé. On en a goûté et acheté différentes variétés. L'auberge où on résidait en avait d'ailleurs fait un argument central pour se distinguer : on était ainsi incités à cumuler bienfaits du thé pour la peau et bienfait de l'eau de la source en trempant des sachets de thé dans l'eau du onsen avant de s'en imprégner... Et au dîner, on avait chacun un petit mortier (suribachi) et un pilon pour écraser un peu de thé et en parfumer les plats ou les bouillons si on le souhaitait.

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2. Dans le Sud du Kyushu, du côté de Kagoshima, les thés "sencha" de la région de Chiran sont réputés et nous ont souvent été proposés à la dégustation dans les boutiques et corners de thé des grands magasins. Car, au Japon, on est toujours disposé à vous faire goûter les produits. Souvent les vendeurs de thé pensent qu'en tant qu'occidental, vous n'y connaissez rien et allez juste faire une grimace face à l'amertume ou au côté herbacé ou marin. Du coup, ils sont étonnés et ravis quand on montre qu'on apprécie, qu'on demande à en goûter un autre, qu'on s'intéresse au lieu de production...

J'ai donc fait quelques emplettes de thés de ces différents lieux ainsi que, revenue à Tokyo, du thé d'une délicieuse boutique-lieu de dégustation que nous connaissons bien, Cha Ginza, de Genmaicha, de matcha pour la pâtisserie... Ce qui fait, qu'au global, je suis revenue avec quelque 2,5 kgs de thé japonais qui vont m'accompagner au fil des prochains mois.

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Si vous voulez approfondir votre connaissance du thé japonais, le mieux est d'en goûter ! mais il y a aussi quelques blogs spécialisés, par exemple le très expert http://sommelier-the-japonais.blogspot.fr/ et le site de vente correspondant, où il y a beaucoup d'informations pratiques et aussi un recap des régions de thé du Japon. Tamayura propose des infos sur son site et quelques videos pratiques, par exemple sur le sencha.

Et vous, buvez-vous, aimez-vous les thés japonais ?