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03/02/2016

Vive les pommes ou un délicieux brunch 100% pomme

Tout a commencé par l'achat de pommes granny bio pour me refaire un jus de pomme verte car je trouve ce jus mono-fruit délicieux. Puis par la lecture d'une recette de gâteau riche en pommes chez Edda Onorato. A lors, il m'est venu l'idée de faire dimanche un brunch 100% pomme alors que j'étais en solo ce week-end. Evidemment, pas une mono-diète de pommes et rien que ça ! Mais des petits plats ayant tous une touche de pomme. Il y eut donc, sans trop réfléchir, avec ce que j'avais sous la main :

- une salade aux pommes rôties et noix de Pécan (pommes et noix poêlées au dernier moment, avec un peu de beurre et de sirop d'érable),

- une tartine de ricotta aux pommes et noisettes (pommes légèrement assaisonnées, noisettes torrifiées et concassées),

- des pseudo-pancakes au sarrasin et à la pomme avec du sirop d'érable : une impro car il me restait un demi-oeuf et un peu de crème liquide et je ne voulais pas gâcher la pulpe de pomme du jus, alors j'ai voulu tester au feeling (oeuf, crème, ricotta, farine de sarrasin, pulpe de pomme) et c'était plutôt réussi,

- une part du gâteau très pommes cité ci-dessus (préparé la veille),

- une compote pomme-poire-citron (préparée la veille),

tout cela avec trois variétés de pommes différentes, et

- le jus de pomme verte.

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Tout cela ne fut vraiment pas compliqué et l'ensemble a été délicieux. J'aime bien parfois me fixer un thème pour les repas, cela oriente la réflexion et évite de se perdre dans de multiples envies. Et c'est la preuve qu'il n'y a pas lieu de se lasser des pommes en hiver...

Et vous, variez-vous votre usage des pommes ? Les invitez-vous parfois hors des desserts ?

 

03/12/2015

Saison du brocoli : je ne m'en plains pas !

J'aime beaucoup le brocoli et le week-end dernier, j'ai décidé que ce serait un peu un festival...

Premier épisode : je voulais faire un gratin (brocolis blanchis puis cuits au four avec un peu de fromage frais (en l'absence de crème) et du Comté râpé mais il n'a pas vraiment gratiné... Appelons cela des brocolis au four. En tout cas, c'était délicieux.

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Deuxième épisode : un plat inspiré d'une recette nippo-Esterellienne (Esterelle Payani) extraite de son Encyclopédie de la Cuisine végétarienne : des pâtes de sarrasin aux brocolis, ume et sésame avec une sauce au miso et gingembre.

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Troisième épisode : une soupe de brocoli avec de la pomme (vague souvenir d'avoir déjà accordé ces deux ingrédients dans une recette), petite touche personnelle : une touche de cumin. Une soupe, cela permet notamment de ne pas gaspiller le pied du brocoli. Celle-ci n'était pas parfaite, à refaire...

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Et il aurait pu y avoir un quatrième épisode tout simple avec un peu d'huile d'olive et de parmesan par exemple. Un cinquième avec une quiche, etc.

Il y avait eu aussi récemment de délicieuses pâtes brocoli-anchois-pignons-pecorino, un classique de la cuisine italienne préparé par Monsieur.

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Car, bien sûr, il y a plein d'autres façons de le préparer et je vous avais déjà parlé du brocoli

Et vous, avez-vous essayé quelques variantes ou attendez-vous de plonger dans l'hiver ?

 

12/10/2015

Dans les mailles du filet : de la rude pêche d'antan à la complexité actuelle

La semaine dernière, j'ai été conviée en avant-première à la présentation d'une nouvelle exposition qui vient d'ouvrir au Musée de la Marine à Paris (Palais de Chaillot). Heureux calendrier, j'étais disponible et cela donnait l'opportunité d'une visite commentée de façon très intéressante par son commissaire.

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Une bonne partie de l'exposition est consacrée à la pêche à la morue en haute mer. C'est un pan majeur de l'histoire de la pêche européenne, et très rude. Les navires partaient pour 6 mois vers les mers froides de Terre-Neuve, du Labrador, d’Islande et du Groenland, les pêcheurs abandonnaient leur famille pour cette durée, Certains même ne revenaient pas car la mer peut être fort violente. Toute cette histoire est racontée à travers dessins, tableaux, films, livres... avec notamment une mise en avant du plus célèbre, Pêcheur d'Islande.

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On apprend aussi quelques anecdotes culinaires : ainsi la présence des accras de morue aux Antilles est dû au fait qu'on venait y débarquer quantité de morue, mets facile à conserver (elle était salée sur le bateau ou séchée au soleil) et source de protéines économique pour les esclaves d'alors. Sans oublier bien sûr la si répandue huile de foie de morue pour fortifier les enfants naguère. Ou que l'homme le mieux payé du navire était le responsable du salage car de son travail dépendait la qualité du produit final.

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J'avais eu un aperçu de cette histoire il y a un an et demi, quand nous étions partis à St Brieuc, En effet, en 2013-2014, quatre villes (Granville, Rennes, St Brieuc, St Malo) s'étaient regroupées pour monter plusieurs expositions relatant cette épopée maritime. A Saint Brieuc, nous avions vu Le temps de l'absence qui mettait l'accent, de façon émouvante, sur la vie difficile à terre, notamment pour les familles quand les bateaux étaient loin.

Cette exposition est donc riche en œuvres diverses racontant cette époque qui s'étale sur plusieurs siècles. Et par ailleurs, pour la première fois dans ce Musée, nous a-t-on dit, elle embrasse un sujet totalement actuel, celui de la surpêche et de l'épuisement de certaines espèces. Il est ainsi frappant de voir que cette pêche à la morue, certes très dure mais semblant fournir des ressources inépuisables, a tout à coup connu un coup d'arrêt à Terre-Neuve en 1992. Car les réserves de morue ont fini par s'épuiser... avec les excès de la pêche industrielle. Cela devait être provisoire mais ne s'améliore que très peu... Le cabillaud que l'on mange aujourd'hui vient majoritairement de la mer de Barents au nord de la Norvège.

La dernière partie de l'exposition rassemble ainsi de nombreuses informations orientées vers le grand public pour le sensibiliser à ce sujet sur lequel il peut agir dans son quotidien, en mangeant éventuellement moins de poisson (c'est-à-dire inverser la tendance...) et en choisissant et variant les poissons qu'il mange.

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Les concepteurs de l'exposition ont davantage cherché à informer qu'à créer la polémique et ils ont donné la parole, via des témoignages notamment en video à des intervenants divers (il y a notamment Bloom, Greenpeace, le MSC...). Différentes activités sont aussi prévues pour les enfants.

Bref, une exposition artistique, historique, informative et citoyenne visant un large public.

Dans les mailles du filet, Musée de la Marine, place du Trocadéro, Paris 16eme, jusqu'au 26 juin 2016.

10/10/2015

Du poisson, oui, un peu et surtout pas toujours le même !

Il y a déjà 6 ans, en 2009, je publiais le billet ci-dessous où je m'interrogeais sur notre capacité à varier davantage les poissons. Ce billet m'est revenu suite à un échange avec un des concepteurs de l'exposition "Dans les mailles du filet" qui vient de commencer au Musée de la Marine (j'étais conviée à une visite cette semaine). En effet, la dernière partie de l'exposition évoque la problématique actuelle de la sur-pêche de certaines espèces. Et on se disait, ce n'est pas une révélation, que les Français mangent un peu toujours les mêmes poissons : du saumon, du thon, du cabillaud, des sardines...

J'ai pour ma part refait le petit exercice auquel je m'étais livrée en 2009. En fait, la variété reste à peu près la même si l'on considère l'occasionnel mais, en fait, je mange au global du poisson moins souvent car je fais beaucoup de repas végétariens. Ma consommation se répartit ainsi, me semble-t-il :

- anchois, bar, bonite, daurade, maquereau, sardine, saumon, thon (ceux que Monsieur cuisine ou l'utilisation de conserves). On est attentif à l'origine, au type de pêche... Par exemple en allant chez le poissonnier de Terroirs d'Avenir, où il y a de merveilleux poissons qui arrivent en direct, d'espèces variées selon la disponibilité du jour. 

- anguille, bonite, cabillaud, chinchard, espadon, hareng, lieu jaune, lotte, St Pierre, sole, truite (occasionnellement au restaurant, chez des amis...).

Pour moi, il en est du poisson comme du reste de l'alimentation : mieux vaut moins souvent et de bonne qualité. Et si possible, continuer à se faire plaisir avec du bon plutôt que le supprimer de son alimentation. 

Et vous, combien de poissons différents mangez-vous ? Quelles espèces ? Etes-vous parfois curieux(se) d'en découvrir de nouvelles ? Trouvez-vous que la proposition trop pauvre ?

 

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Billet publié le 16 février 2009

Je reviens sur le poisson, dont j'ai parlé il y a quelques semaines suite à une conférence de l'Institut Français de Nutrition. Des questions qu'on se pose souvent : que vaut le poisson d'élevage ? Faut-il privilégier le poisson de pêche ? En France, c'est encore très majoritairement la pêche qui domine : 85 % contre 15 % environ pour l'élevage (alors que dans le monde, la pêche représente 55 % seulement).

En fait, tout n'est pas blanc ou noir. Il y a de bons et de mauvais poissons d'élevage car il y a différentes façons de les nourrir. Et l'élevage permet de garantir une régularité dans leur nourriture meilleure qu'en mer, ce qui leur assure notamment un niveau de chair grasse constant. Le problème, c'est que la meilleure nourriture, c'est l'huile de poisson, mais cela en consomme une trop grande quantité. Il y a des recherches pour mixer différentes alimentations.

Mais le problème est surtout que les mers se vident, certaines espèces n'arrivent plus à se renouveler et pourraient disparaître. Selon l'IFREMER, 75 % des espèces sont surexploitées ou totalement exploitées. Alors, ne pourrait-on pas nous faire découvrir d'autres variétés de poissons ? Ne mange-t-on pas toujours les mêmes par habitude ou méconnaissance ?

Ainsi, à l'étal de mon poissonnier, j'ai compté une vingtaine d'espèces. C'est déjà pas mal, il est plutôt bien fourni mais ce sont quasiment toujours les mêmes poissons. Ce qu'il trouve chez ses fournisseurs et ce que demandent ses clients.
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Il y a 250 espèces de poissons dans les vastes océans. Mais, en France, une dizaine d'espèces seulement représentent 70 % des ventes : le thon, le saumon, le lieu, le cabillaud, le merlu, la sardine, le hareng, la truite, le maquereau, le panga , le perche du Nil.
Certes, certains poissons ne seraient pas à notre goût mais sont-ils tous immangeables ? Ou est-ce un manque de curiosité ? Et je suis bien désolée que, parmi les plus consommés, on trouve le panga, encore inconnu il y a quelques années et pas vraiment inoubliable gustativement parlant. Et même pas intéressant d'un point de vue nutritif. Malheureusement, il est en train d'envahir les collectivités.

Moi-même, plutôt amatrice de poisson et notamment via la cuisine japonaise, j'ai compté que je consommais de façon plus ou moins régulière 12 variétés (sans compter coquillages et crustacés) : sardine, maquereau, saumon, thon (de moins en moins de thon rouge, qui devient rare), anguille, bar, cabillaud, sole, espadon, lotte, merlan, daurade...

Et vous, avez-vous déjà compté ? Vous arrive-t-il de goûter de nouveaux poissons ? Et variez-vous les modes de préparation ? Car le poisson, on peut le manger par exemple grillé, au four, à la vapeur, au court-bouillon, mariné, en terrine, en salade, etc.

31/08/2015

Manger végétarien dehors : est-ce qu'on avance ?

J'avais il y a un certain temps écrit des billets sur comment végétarien dehors, que ce soit dans des restaurants largement ou purement végétariens, ou dans des restaurants classiques (bizarrement, en relisant ce billet, je trouve que j'avais été un brin optimiste alors...). Depuis, le végétarisme a progressé dans les mentalités et les comportements. Parallèlement, je constate très souvent dans les restaurants que je fréquente que la proposition ne serait-ce que d'un plat végétarien est très rare alors qu'il peut y avoir 5-6 plats de viande et poisson. Semilla, dans le 6eme arrondissement, bonne table proposant toujours au déjeuner une formule avec trois choix viande/poisson/végétarien, reste une relative exception. A Paris, les restaurants "sans" ne cessent de se développer pour répondre à la mode (sans gluten, végétalien, ...), on ne voit pas apparaître, à ma connaissance, de restaurants végétariens. Et l'offre végétarienne des restaurants omnivores ne me parait pas exploser...

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Alors que pour ma part, mangeant de la viande et du poisson raisonnablement et ayant majoritairement envie de repas végétariens, je rêve de restaurants "mixtes" où on peut selon le moment, selon les envies et les choix de chacun, manger végétarien ou pas, partager un repas où l'un mange végétarien et l'autre une pièce de viande. Cette possibilité n'est pas si répandue et quand on demande spécifiquement un plat végétarien qui n'est pas à la carte, cela est souvent compliqué. Ou cela se traduit par des légumes. Et, quand c'est à la carte, c'est souvent un classique risotto.

Finalement, c'est à Aix-en-Provence, ville bien plus petite que Paris (peut-être plus fréquentée par des étrangers ?) que j'ai vu deux idées intéressantes.

Dans un restaurant style bistrot traditionnel assez simple, il y avait, à côté de la côté de veau et des pieds paquets, une "assiette végétarienne du moment", à choisir avec ou sans œuf. J'ai choisi ce plat et j'ai vu arriver une assiette composée de légumes variés, crus et cuits, de purée et d'un œuf au plat. Ce n'était pas de la grande cuisine, mais c'était bon et nourrissant et j'ai trouvé vraiment bien que cela soit prévu.

Dans un tout autre style, je suis tombée par hasard sur le restaurant d'un hôtel très chic où je ne pensais absolument pas m'attabler. Mais, en regardant la carte, j'ai eu la surprise de trouver un menu végétarien, disponible au déjeuner et au dîner (à un prix nettement plus abordable que la carte). Et ce menu proposait même un choix entre deux propositions. J'ai eu le plaisir de dîner avec ce menu. Détail amusant, méconnaissance ou, l'amuse-bouche n'était pas spécifique et à base de poulpe.

J'ai ainsi mangé des beignets de fleurs de courgette, un risotto aux légumes verts, un délicieux dessert, dans un cadre merveilleux.

Ces deux exemples illustrent parfaitement ce dont je parlais plus haut : que l'on soit végétarien ou pas, on peut choisir un repas végétarien sans contraindre les autres convives à le faire. Ne serait-ce pas l'avenir ?

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En revenant à Paris en revanche, donnant rendez-vous il y a quelques jours à une amie près de son bureau, j'ai choisi un restaurant paraissant sympathique, au demeurant plutôt bon quoiqu'à la cuisine un peu fade. Mais j'ai trouvé dommage que, dans la totalité du menu entrées et plats, rien ne soit végétarien...

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A noter, une offre alternative : l'initiative du restaurant Dune qui laisse la place le mardi soir depuis quelque temps(et pendant tout l'été) à un duo de chefs invités cuisinant végétaLien. De quoi éveiller ponctuellement la curiosité des omnivores à d'autres goûts ? J'y y fait un très bon déjeuner (avec un bémol sur le dessert) avec une tartine façon banh-mi pleine de parfums et de textures et une sorte de couscous avec de délicieux légumes (entrée-plat 15 euros). Et mon compagnon de repas, très omnivore, a beaucoup apprécié aussi, que ce soit le goût ou l'aspect rassasiant.

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Je sais bien que cela n'est pas dans les habitudes de la plupart des chefs, que c'est souvent plus simple d'associer viande ou poisson et un accompagnement, que faire des plats végétariens demande de l'entrainement et un peu d'imagination. Je reste optimiste sur une évolution même lente...

Et vous, avez-vous de belles expériences végétariennes à partager ? Avez-vous parfois envie de manger végétarien au restaurant sans que cela soit possible ? Vous arrive-t-il de le demander si ce n'est pas à la carte ?

26/08/2015

Cet été, j'ai..bullé à Aix

Depuis quelques étés, je m'échappe de Paris quelques jours pour une destination non lointaine où je vais pouvoir essentiellement paresser, lire, nager. Après quelques jours déjà bien pourvus en détente à Paris, je suis ainsi partie poursuivre cela à Aix. Le choix du lieu se fait un peu au hasard de mes pérégrinations internet : que ce soit accessible, praticable sans voiture, à distance raisonnable de lieux pour se sustenter et avec présence indispensable d'une piscine. Cette fois, je suis donc partie à Aix (3 heures de TGV) et j'avais trouvé une maison d'hôtes à distance "marchable" du centre-ville. 

J'ai profité de la piscine, du jardin, me suis beaucoup promenée dans les ruelles de la vieille ville : cela faisait une bonne vingtaine d'années que je n'étais pas venue dans cette ville et je l'ai trouvé toujours plaisante mais envahie de boutiques de mode comme à peu près partout.

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Je n'ai pas vraiment profité de cette période pour découvrir des bonnes tables (sauf une dont je vais vous reparler dans quelques jours) :

- la plupart étaient fermées

- c'est un plaisir que je préfère partager quand cela est possible.

Mais j'ai quand même pas trop mal mangé, que ce soit des pique-niques improvisés, des salades ou assiettes composées au restaurant.

J'ai aussi eu le bonheur de découvrir la boulangerie du "Farinoman fou" comme se définit lui-même le boulanger québecois Benoit Fradette, fou de pain, fou d'expérimenter d'atypiques mélanges dans ses pains. J'avais entendu parler de lui à Cucugnan et par Dame Farine à Marseille. Je ne l'ai malheureusement pas rencontré mais j'ai goûté quelques-uns de ses pains* (il a une grande variété et il en prose des différents selon les jours de la semaine) : la "Bure du Prêcheur" (petit épeautre et graines du lin), délicieux nature comme un gâteau, "D'isère et d'Ardèche" (farine de blé et châtaigne, noix, pomme, figue). Ils ont fait merveille avec des tomates du marché ou un chèvre provençal, le "Mistralou". Et j'ai rapporté dans mes bagages du "Méteil" (blé complet et seigle complet) savoureux et équilibré. 

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J'ai aussi profité de ce séjour pour beaucoup lire, j'avais emporté une bonne cargaison (quelques exemples ci-dessous) et ce furent de forts plaisants moments à l'ombre des arbres ou des maisons.

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Grand plaisir à lire ces livres parmi d'autres, passionnantes retrouvailles avec Frédérique Deghelt que j'avais déjà lue, découverte d'un beau livre de Ruth Ozeki qui m'a donné envie de lire le précédent (Mon épouse américaine), assez étonnant :  un début léger sur comment vendre de la viande aux Japonais qui devient un (utile) réquisitoire contre l'élevage industriel aux Etats-Unis (dénonciation déjà en 1998...)

Et vous, avez-vous eu des vacances reposantes, exploratrices, tranquilles, animées, gourmandes... ?

 

*On peut se faire expédier 4 kgs de 4 pains différents via soin site si la découverte vous tente, que vous avez une consommation importante ou la possibilité de congeler ou de partager. On m'a assuré que le pain arrivait en très bon état de conservation. 

 

18/06/2015

Quand Terroirs d'Avenir nous régale...

Je me souviens de la première fois où j'ai rencontré Terroirs D'avenir, c'était en 2009 : via My Little Paris, ils proposaient de venir un samedi matin s'emparer de cageots de tomates dans un lieu éphémère : peut-être les meilleures tomates que j'ai jamais mangées, en France en tout cas... A l'époque, ils approvisionnaient les chefs en produits de top qualité. Puis,  début 2013, ils ont installé leurs boutiques pour en faire profiter les particuliers, rue du Nil, dans le 2eme arrondissement. J'y suis allée quelquefois mais j'étais un peu freinée par la distance.

Et puis récemment, réfléchissant au développement des épiceries chics, ayant testé différentes sources d'approvisionnement, je me suis dit que c'était vraiment chez eux que je trouverais le meilleur rapport qualité-prix-démarche responsable. Et que c'était cela que j'avais envie de soutenir. J'y suis donc retournée plus fréquemment (même à pied !) et y ai fait d'excellents achats, et Monsieur aussi en alternance.

Ainsi, le week-end dernier, Monsieur s'est emparé d'une belle  variété de légumes (et un peu de poisson et de fromage aussi) et nous a ainsi préparé plusieurs repas tout à fait merveilleux :

- une assiette toute verte et végétarienne : asperges, petits artichauts, fabuleuse ratatouille "blanche" (sans tomate) : aubergines violettes/courgette/oignon.

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- une assiette terre et mer : filets de dorade grise ; "tartare" de courgette-artichaut-asperge-fenouil-petits oignons ; fenouil, courgettes, artichaut, asperge grillés.

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- des pâtes au fenouil et moules (ces dernières venant d'une autre source) très savoureuses.

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Oui, je sais, Monsieur devrait ouvrir un restaurant avec quelques couverts pour convives choisis ;-) Mais, bon, pour l'instant, c'est moi, et de temps en temps quelques amis, qu'il régale !

Bravo à Terroirs d'Avenir pour le super travail de dénichage de bons produits qu'ils font pour les chefs et pour nous !

Et vous, de quels légumes vous régalez-vous actuellement ?

13/06/2015

Non au "sans sucre" ou à l'excès de sucre, oui à la gourmandise !

Comme je le disais jeudi, je mange du sucre, j'ai toujours mangé du sucre et je n'ai ni problèmes de poids ni de santé, je suis en pleine forme. Et je suis loin d'être la seule dans ce cas. Alors pourquoi diaboliser le sucre ?

Ce n'est pas une tendance nouvelle mais j'ai l'impression qu'elle a pris de l'ampleur récemment avec plusieurs livres sur le sujet, des émissions de télé et radio, des articles... Le sucre cumule contre lui les partisans du "sans", les faiseurs de régime, les soucieux des risques d'obésité et de diabète.... Et pour le défendre, on trouve souvent...la Collective du Sucre. Pour ma part, je ne suis liée à personne !

Tous les enfants ou presque aiment la douceur du sucré. J'ai souvenir d'avoir toujours aimé les gâteaux mais de ne jamais m'en être gavée. Vers l'adolescence, j'ai arrêté définitivement de mettre du sucre dans les yaourts, thé, café, ce qui permet de mieux apprécier leur goût réel. J'ai toujours apprécié les desserts et le chocolat mais pas les goûts trop sucrés.

Nous cuisinons, nous achetons peu de produits industriels. Je fais des desserts, des gâteaux, vous le voyez sur ce blog. Quand je fais une salade de fruits ou une compote, je ne la sucre pas car le sucre de fruits mûrs suffit largement.

Comme je l'ai déjà dit, je suis contre les excès : trop de sucre ou pas du tout, mais pour une voie du milieu dans ce domaine aussi.

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Mais je ne suis pas forcément représentative. Beaucoup de personnes achètent quantité de plats industriels avec présence de sucre, mangent des dessert très sucrés, consomment des quantités de pâte à tartiner, boivent des sodas à longueur de journée, se réconfortent par la nourriture... la bonne réponse est-elle pour autant d'arrêter complètement comme l'a fait la journaliste de Elle, Danièle Gerkens ? Je n'en suis pas sûre. Arrêter peut aider à prendre du recul sur ses habitudes, ce que j'ai dit dans un entretien pour l'Express, mais cela dépend de son profil : il vaut mieux être relativement tranquille avec la nourriture car sinon, cela peut au contraire créer frustration et craquage.

Je préfère travailler selon les 4 C dont j'ai déjà parlé :

- Constater : observer sa façon de manger, et la place qu'occupe le sucre, éventuellement en tenant un carnet alimentaire : sucre brut dans le café, le thé..., desserts, gâteaux, biscuits, sodas, plats industriels...

- Comprendre pourquoi on mange ainsi : est-ce par habitude personnelle ou familiale, par goût de la saveur sucrée, pour compenser du stress, se réconforter quand ça ne va pas, ... Pour cette étape, on peut éventuellement faire une pause (pas forcément longue ou extrême) dans sa consommation de sucre pour repérer les moments où on en a vraiment envie, pour sortir de comportements machinaux, pour réaliser qu'on n'est pas "addict"... Mais ne surtout pas culpabiliser si on ne s'y tient pas à 100%.

- Changer : une fois qu'on a constaté la place du sucre et compris pourquoi elle est ainsi (étapes qui me paraissent préférables à un arrêt pur et dur), on peut agir sur les bons leviers : être davantage conscient de ce qu' l'on mange, diminuer sa consommation de plats industriels, varier les desserts en se déshabituant de trop de sucre, apprendre à accueillir ses émotions, trouver d'autres moyens de décompresser... (même Danièle Gerkens raconte que, lors d'un pic de stress pendant son année sans sucre, elle n'a pas pu résister à l'appel du chocolat...). Il n'y a pas de réponse unique, tout dépend de la place et du rôle du sucre pour chacun. 

Je trouve préférable d'acheter des produits bruts et de cuisiner mais ce n'est toujours possible pour tout, tout le temps. Alors, si on achète des produits industriels, on peut jeter un coup d’œil aux étiquettes si c'est un produit dont on n'a pas l'habitude, avec quelques règles simples : ne pas acheter par exemple de biscuits dont le premier ingrédient serait le sucre, laisser de côté des produits où le sucre n'a aucune raison de se trouver (plat, salade...), éviter tous les sucres qui ont des noms barbares (sirop de glucose-fructose...) et rester que ce qu'on connait.

Pour certains, une part d'éducation alimentaire serait nécessaire pour donner quelques repères. Je me souviens par exemple d'une personne qui appelait yaourt toute crème dessert : ce n'est pas exactement la même composition... Et comprendre que le mieux, c'est de cuisiner pour savoir ce qu'on consomme.

D'ailleurs, lors de l'émission Service Public sur le sujet, j'avais écrit ce tweet : "On mélange diabolisation du sucre et alimentation industrielle. La réponse n'est pas la privation mais de CUISINER du brut". Et Danièle Gerkens avait eu la gentillesse de répondre : "Merci de résumer si bien ce que j'ai mis 400 pages à expliquer : produits frais de saison + cuisine maison" ! Finalement, on est à peu près d'accord, mais il lui fallait peut-être une année sans sucre pour en arriver là (et faire un livre qui cartonne...).

- Consolider : une fois qu'on a changé ses habitudes, on vérifie peu à peu qu'elles sont bien installées et adaptées à différents contextes : vacances, sorties, moments de stress, environnements variés...

 

En résumé :

mangeons de tout, laissons une place pour les douceurs, et si elles occupent trop de place, il est d'abord important de comprendre pourquoi. C'est ce qui permettra un changement durable.

11/06/2015

Je me souviens...des douceurs

Je me souviens des bonbons de "la PB", la petite boutique de confiseries près de l'école : les  "frites", les boules de coco, les colliers, les "soucoupes" pleines de poudre "qui pique",

Je me souviens des bonbons en paquet, les Kréma, les Michoko, les Petit Pimousse, les Batna...,

Je me souviens des bonbons anglais et des boites de Quality Street,

Je me souviens des rouleaux de réglisse avalés morceau par morceau, trop vite finis, et des paquets de CarenSac multicolores,

Je me souviens des sucettes Chupa Chups quand on était en vacances,

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Je me souviens que je prenais toujours un dessert au restaurant,

Je me souviens de la merveilleuse texture des "fudge" découverts en Angleterre lors de séjours linguistiques, si différente des caramels français que je connaissais,

Je me souviens du premier caramel de Jacques Génin, mangue-passion, découvert au restaurant d'Yves Camdeborde, puis d'en avoir trouvé chez Denise Acabo,

Je me souviens des caramels au beurre salé d'Henri Leroux quand on ne les trouvait qu'à Quiberon où j'étais en stage,

Je me souviens des guimauves parfois offertes au restaurant comme un dernier plaisir éphémère,

Je me souviens que je n'aimais pas le miel mais que je l'apprécie désormais.

Je me souviens que j'ai toujours mangé du sucre et pourtant, je ne suis ni malade ni en surpoids. Alors pourquoi le diaboliser ? On en parle samedi pour clore la semaine.

 

Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...

15/05/2015

Verdure printanière en trois façons, que c'est bon !

Si vous fréquentez un peu les vendeurs de légumes, vous avez dû remarquer l'arrivée des légumes de printemps, petits pois, fèves, asperges... Evidemment, comme beaucoup d'autres, nous nous sommes empressés de les mettre au menu ces derniers jours, de diverses façons.

J'ai préparé une sorte de minestrone de légumes. Feuilletant le livre Mon premier dîner végétarien et me demandant si je devais vraiment le garder, je suis tombée sur une recette de minestrone de printemps. Tout à fait ce dont j'avais envie. Sauf que le mode de cuisson (tout ensemble et assez longtemps) ne m'a pas trop plu et je me suis tournée vers internet où j'ai trouvé une recette un peu différente aux modalités satisfaisantes. J'ai fait un mix des deux : une base d'oignon, ail, fenouil, des légumes cuits séparément (petits pois, asperges, fèves, haricots verts) et brièvement pour les garder un peu croquants, et on ajoute au moment de servir un pesto maison classique. 

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J'avais volontairement cuit plus de légumes pour en avoir pour le lendemain : ils ont constitué une plaisante salade avec du quinori.

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Peu après, Monsieur a quant à lui préparé une fritatta aux fèves, petits pois, asperges, artichauts et feta, bien garnie, moelleuse et très savoureuse.

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Et ce n'est sans doute pas fini, on peut aussi penser quiche, poêlée, soupe froide ou chaude, tartinade, avec légumes solitaires ou associés...

Et vous, comment aimez-vous les légumes de printemps ?