Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/09/2011

Italie et Japon, mon coeur (et mes papilles) balance(nt)...

En général, quand on aime un pays, on aime sa cuisine car elle est un élément essentiel de la culture et aide à comprendre ses habitants. Bien manger étant important pour moi, j'aurais sûrement du mal à apprécier un pays qui est mal doté de ce côté-là. D'ailleurs, il y a deux pays que je chéris particulièrement, l'Italie et le Japon, et cela tombe bien, j'adore leur cuisine ! Et j'ai la chance qu'un autre passionné ne se contente pas de manger mais pratique beaucoup... Parti de la pasta italienne, il s'est plongé avec minutie dans les marmites nipponnes pour mon plus grand plaisir... D'ailleurs, les deux cuisines ne sont pas sans points communs, notamment leur amour des pâtes et du riz (celui des produits de la mer aussi dans de nombreuses régions). Si je devais encore essayer de vous réconcilier avec l'idée que les féculents ne sont pas ennemis de la ligne, je vous conseillerais de noter que Japonais et Italiens sont parmi les peuples qui ont le moins de problèmes de poids...

Ces deux pôles d'attraction culinaire se sont succédés ce week-end, avec :

- un onctueux et parfumé mille-feuille d'aubergine, avec tomate, mozzarella, basilic, dont le moelleux est complété par un peu de crumble de parmesan : il y a une sorte d'urgence à cuisiner ces mets avant que l'été ne se termine... (cela faisait suite de façon cohérente à un déjeuner pizza...) ;

cuisine,italie,japon,bento,pâtes,riz,les féculents ne font pas grossir,cuisine du monde

- un magnifique bento avec d'une part riz, poulet mariné et poivron, d'autre part, quelques grands classiques : salade concombre-wakame, épinards au sésame, aubergines au miso, salade de de pommes de terre aux légumes. On s'est vraiment régalés de toute cette variété.

cuisine,italie,japon,bento,pâtes,riz,les féculents ne font pas grossir,cuisine du monde

Et vous ? Y a-t-il concordance entre vos goûts en matière de pays et en matière de cuisine ?

12/09/2011

Pizza di Loretta : vive la pizza à sa faim !

J'ai beaucoup de patientes amatrices de pizza (c'est vrai que c'est bon !) et qui ont beaucoup de mal à en laisser dans leur assiette quand elles sont au restaurant. Pourtant, souvent, elles sentent qu'elles ont assez mangé bien avant la fin. Un mélange d'éducation à finir son assiette, de peur de ne pas en remanger de sitôt, de refus de gâcher, de manger machinal, ... les fait finir. En attendant que l'on développe dans ce pays quelque chose qui s'apparenterait au doggy bag, je félicite les pizzerias qui pratiquent la pizza à la coupe. Moi-même, je n'ai pas forcément faim pour une pizza entière.P1040014.JPG
Je vous avais déjà parlé de la pizzeria "Al Taglio". Mais voilà qu'a ouvert récemment dans le 9ème, beaucoup plus près pour moi, une pizzeria selon le même principe, la Pizzeria di Loretta (eux disent "pizza in teglia" : je ne parle pas assez italien pour saisir la nuance..). Chouette, on va aller y goûter.

loretta.jpg

Accueil chaleureux, décor qui fait penser à New York, et choix de diverses pizzas qu'on nous présente en détail. Faisons le point sur nos envies et notre faim : pour moi, ce sera une petite part de pizza tomate-pesto de persil et une autre de pizza tomate-persil-oignons rouges-câpres-roquette-parmesan. Je verrai ensuite si j'ai encore faim. On réchauffe nos parts et les voilà. Je hume des arômes délicieux et hop, en bouche : c'est parfumé, goûteux, la pâte est fine et croquante, juste comme j'aime, miam, c'est bon !

P1040007.JPG

Finalement, après avoir savouré ces deux parts excellentes, je n'avais plus faim et je m'en suis tenue là.

Les avantages : on peut manger exactement selon son appétit et on peut goûter plusieurs variantes. Et en plus, c'est bon (c'est essentiel !) et pas cher (mes deux parts : à peine plus de 4 euros, le prix varie selon les composantes). Voilà donc une nouvelle adresse dans mes tablettes gourmandes !

Pour ceux/celles qui n'ont pas la chance de pouvoir disposer d'une pizzeria à la coupe à proximité et parce que manger une pizza faite à la minute, c'est bien aussi, il y a d'autres solutions pour ne pas trop manger : partager avec un autre convive ; manger avec attention pour arrêter quand le plaisir gustatif diminue et relativiser le fait d'en laisser (je vous assure, on peut y arriver !) ; demander à emporter la part qui reste (que risquez-vous à demander ?!).

Et vous, comment vivez-vous la pizza ?

Pizza di Loretta, 62 rue Rodier, Paris 9ème, 01 48 78 42 56.

 

11/09/2011

Stop aux formules à tout prix !

restaurant,menu,formule,rassasiement,manger en excès,manger selon ses enviesJe me méfie des formules au restaurant comme dans les lieux de restauration rapide. Souvent, en effet, elles nous éloignent de nos envies, peuvent nous faire trop manger, payer une boisson dont on n'a pas besoin,... et elles ne sont pas toujours aussi économiques que l'on croit.

Exemple récent dans une brasserie (désolée si j'entre un peu dans les détails). Il y a une formule entrée-plat à 15,50 euros mais ni l'entrée ni le plat ne me tentent. Je choisis donc le plat dont j'ai envie à la carte (prix : 13,50 euros) en me disant que je verrai ensuite si j'ai encore faim pour un dessert. Le serveur me suggère alors de prendre une entrée car il y aura une assez longue attente pour mon plat. Bon, ok, je choisis la soupe du jour (5,5 euros). Il m'annonce alors que j'ai tout intérêt à prendre le menu à 23 euros car mon entrée et mon plat y figurent et ainsi, j'aurai en plus un dessert. Je me laisse faire en sachant déjà que ce sera trop mais bon, je partagerai mon dessert.

Je savoure mon entrée et mon plat, je laisse une partie de l'accompagnement et, avec tout ça, je n'ai vraiment plus faim pour le dessert. L'autre convive non plus. Je dis donc au serveur d'abandonner le dessert et de revenir aux prix de la carte. Aie, pas possible, car la commande est entrée dans l'ordinateur ! Ah, l'informatique source de rigidité ! On s'en tire en négociant deux cafés à la place du dessert mais pas sûr que ce soit vraiment économique.

Car au final, si j'avais suivi mon intention de départ, j'aurais mangé un plat (copieux) et pris un café et je m'en serais tirée autour de 16 euros. Alors que finalement j'en dois 23 sous prétexte de bénéficier d'un menu... 

Je préfère donc manger à la carte ou dans des lieux sans formule, où l'on dispose d'une totale liberté pour manger si l'on en a envie une entrée et trois desserts, ou deux entrées  et un plat, ...

Et vous, vous préférez les formules ou la liberté ?

10/09/2011

Aloy Aloy, ou le dépaysement au coin de la rue

Vendredi midi, la conjonction d'être exceptionnellement chez moi à l'heure du déjeuner et de ne pas avoir envie de cuisiner (eh oui, ça arrive !) m'a conduite dans un petit restaurant thaï tout proche, que j'avais repéré depuis quelques semaines (il a ouvert cet été, juste en face de l'épicerie du film Amélie Poulain). Pour une fois, je ne me fie pas aux blogs, guides, critiques, ... pour tester un nouveau restaurant mais je fais confiance à mon instinct et mes papilles. Aloy Aloy, c'est son nom, signifie en quelque sorte "miam miam" selon le sympathique patron-serveur (également mari et gendre des deux cuisinières). A la fin du repas, en Thaïlande, on vous demande "Aloy ?" et vous répondez "Aloy aloy !" pour signifier que vous vous êtes régalés.

Aloy Aloy, restaurant, cuisine thaï, montmartre, paris 18, saumon, curry, nems, gastronomie

La carte du déjeuner propose quelques entrée-plats-desserts aux noms appétissants, sous forme de formule. Je prends des nems végétariens et du saumon au curry rouge. On verra plus tard pour le dessert si j'ai encore faim. Tout est frais et fait maison, concocté par la mère et la fille en cuisine (qui travaillent ensemble pour la première fois).

Les nems sont tout croquants à l'extérieur (ils ont été frits au dernier moment), moelleux à l'intérieur, parfumés, je me régale ! De quoi faire oublier tous les nems médiocres qu'on trouve trop souvent.

Aloy Aloy, restaurant, cuisine thaï, montmartre, paris 18, saumon, curry, nems, gastronomie

Le saumon arrive ensuite, escorté de légumes vapeur et de riz. La sauce au curry rouge et au lait de coco du saumon est délicieuse, relevée à point, et cela renouvelle la façon de manger du saumon. Les légumes sont assaisonnés d'une "vinaigrette" très agréable, visiblement un petit secret de la "mamma" thaï ! Je savoure et j'ai beau laisser du riz, je n'ai vraiment plus faim pour un dessert. Rappelons-nous, quand on n'a plus faim, on apprécie beaucoup moins ce qu'on mange, donc il vaut mieux s'arrêter. Alors j'oublie le flan thaï ou la banane plantain à la plancha, ce sera pour une autre fois !

Aloy Aloy, restaurant, cuisine thaï, montmartre, paris 18, saumon, curry, nems, gastronomie

Conclusion : bien sûr pas de la haute gastronomie mais une cuisine simple, parfumée, savoureuse, dépaysante. Encore un signe que Montmartre n'est plus tout à fait le désert gustatif qu'il est longtemps resté. Alors Aloy ? Aloy Aloy, je reviendrai !

Aloy Aloy, 61 rue de Trois Frères, Paris 18ème, 01 42 55 89 77. Entrée-plat au déjeuner : 13 euros

08/09/2011

Le goûter, c'est permis...surtout avec Christophe Michalak

Ayant découvert l'info sur le net cet été, j'ai eu la chance d'obtenir une "invitation" pour le goûter organisé par le chef pâtissier Christophe Michalak au Plaza Athénée, réservé à 100 personnes. Une initiative caritative au bénéfice de l'ONG Vision du Monde, l'entrée étant fixée à 10 euros, entièrement reversés à cet organisme.

Je m'étais inscrite par curiosité gourmande mais je ne savais pas trop à quoi m'attendre : des créations de Michalak ou d'autres ? Serait-ce assis ou debout ? Un assortiment imposé ou un buffet ? Réponse sur place. Alors, direction l'avenue Montaigne !

P1030976.JPG

Je suis arrivée en avance ce qui m'a permis de prendre des photos (pour vous !) avant que le public ne se jette sur les gâteaux. En fait, il y avait un grand choix imaginé par différents pâtissiers de haut niveau qui avaient répondu à l'appel de Christophe Michalak.

P1030996.JPG

Déjà un beau spectacle pour les yeux. Une multitude de gâteaux miniatures joliment présentés, accompagnés du portrait du pâtissier, qui souvent était aussi présent. Mais un choix bien trop grand pour pouvoir tout goûter sans risquer une bonne indigestion !

P1030992bis.jpg

P1030989bis.jpg

P1030980bis.jpg

Il y avait aussi des chocolats, caramels, ...

J'ai donc fait un repérage et choisi les gâteaux soit les plus tentants esthétiquement soit dont le pâtissier m'attirait. Puis je me suis installée avec d'autres gourmandes et nous avons dégusté nos petites douceurs sucrées qui se sont vite avérées bien rassasiantes (alors que je n'avais quasiment pas déjeuné pour préserver ma faim). Mon choix : une classique tartelette au citron égayée par des fraises des bois de Philippe Andrieu, une moelleuse et surprenante douceur à la noix de coco d'Eddie Benghanem, une curiosité de Christophe Adam (Fauchon) avec un mix de textures croquantes, une mousse vanillée avec caramel et biscuit, un cake pistache-framboise (absent de la photo).

P1030998.JPG

Car un constat  s'est imposé : une large place est donnée au caramel : avec de la vanille, de la noix de coco, du chocolat, ... il était quasi-omniprésent. Une mode en pâtisserie ?

Bravo et merci aux organisateurs et à tous les pâtissiers participants. Je suis ravie de cette incursion en haute pâtisserie qui m'a aussi donné l'occasion de croiser ma "voisine" montmartroise Lilibox dont j'aime beaucoup le joli blog Foodbox et la gourmande "Nanie" ainsi que quelques autres toquées de cuisine ou de douceurs.

Toutefois, je tire trois conclusions personnelles à l'issue de cette escapade gourmande : d'abord, avec le sucré, je sature très vite (je n'ai même pas eu envie du merveilleux Paris-Brest de la Pâtisserie des Rêves, c'est dire !). Ensuite, j'apprécie peut-être davantage un "dessert à l'assiette" au restaurant constitué de différents éléments que des gâteaux de pâtissier. Et finalement, je suis plutôt amateur de simplicité : oui à une très bonne tarte aux fruits toute simple !christophe michalak, plaza athénée, goûter, pâtisserie, desserts, sucré, gourmandise, vision du monde, haute pâtisserie, luxe

 

07/09/2011

Pèlerinage quiberonnais et plaisirs maritimes

Lors de mes études de diététique il y a quelques années, j'avais effectué un très plaisant stage au Sofitel Diététique de Quiberon. Plaisant à la fois par le travail avec les équipes, mi-diététique mi-cuisine, et par la localisation face à la mer sur une côte rocheuse, tourmentée et ensoleillée. J'avais été moins convaincue par l'approche culinaire, trop stricte à mon goût, mais cela fait partie du package du lieu...

bretagne, poisson, fruits d emer, crustacés, produits de la mer, quiberon, portivy, petit hotel du grand large, caramels henri leroux, compagnie bretonne du poisson

bretagne,poisson,fruits de mer,crustacés,produits de la mer,quiberon,portivy,petit hotel du grand large,caramels henri leroux,compagnie bretonne du poisson

bretagne, poisson, fruits d emer, crustacés, produits de la mer, quiberon, portivy, petit hotel du grand large, caramels henri leroux, compagnie bretonne du poisson

Je n'y étais pas retournée depuis et ce week end en fut l'occasion. La côte est toujours aussi belle, la ville de Quiberon est agréable et le temps fut clément. Et bien sûr, une escapade en Bretagne est l'occasion, entre deux promenades oxygénantes, de se régaler de poissons, crustacés et fruits de mer de première fraîcheur. Petite note d'ailleurs à l'intention de ceux/celles qui voudraient se lancer dans un régime hyper-protéiné (ce que je leur décommande vivement vu les dégâts à moyen terme...) : cela doit être beaucoup plus agréable en Bretagne avec les huitres, langoustines, crevettes, sardines, bar, crabe, ... !

bretagne, poisson, fruits d emer, crustacés, produits de la mer, quiberon, portivy, petit hotel du grand large, caramels henri leroux, compagnie bretonne du poisson

bretagne, poisson, fruits d emer, crustacés, produits de la mer, quiberon, portivy, petit hotel du grand large, caramels henri leroux, compagnie bretonne du poisson

bretagne, poisson, fruits d emer, crustacés, produits de la mer, quiberon, portivy, petit hotel du grand large, caramels henri leroux, compagnie bretonne du poisson

Nous nous sommes régalés de poissons et fruits de mer sans cette arrière-pensée et cela a donc été ponctué deci delà d'un peu de pain, de pommes de terre ou de far breton. J'ai aussi retrouvé avec plaisir les onctueux caramels au beurre salé d'Henri Leroux(à laisser fondre en bouche tout doucement : un à la fois suffit pour se faire plaisir).

bretagne,poisson,fruits d emer,crustacés,produits de la mer,quiberon,portivy,petit hotel du grand large,caramels henri leroux,compagnie bretonne du poisson

De Quiberon, nous sommes allés découvrir le petit port de Portivy sur la belle Côte Sauvage et on y a fait un délicieux déjeuner au Petit Hotel du Grand Large. Le chef autodidacte (encore un reconverti !) est très attaché à la qualité des poissons, à la facon dont ils sont pêchés, et à élargir les possibilités en proposant des poissons délaissés. Il va même jusqu'à intituler un choix de son menu "Méconnu" au lieu du nom du poisson. J'ai tenté l'aventure et n'ai pas été déçue du voyage ! Après des "faux dim sum" aux langoustines dans un bouillon thai très agréablement parfumé, on m'a donc servi un "Méconnu, confit d'aubergines, fenouil, groseilles". En fait (le nom m'a été révélé après coup), il s'agissait d'un mulet noir (dont une variété cousine a mauvaise réputation) : un poisson très goûteux, à la texture proche du bar, parfaitement cuit, un régal. Et l'accompagnement m'a ravie aussi : aubergine confite toute fondante très harmonieusement associée à du fenouil croquant, des petites girolles, des groseilles acides, quelques herbes et fleurettes, miam ! Le dessert associant chocolat et sésame noir a bien conclu l'histoire.

bretagne,poisson,fruits d emer,crustacés,produits de la mer,quiberon,portivy,petit hotel du grand large,caramels henri leroux,compagnie bretonne du poisson

Malheureusement, on ne peut pas emporter le poisson frais dans ses bagages, alors on s'est rabattus sur quelques conserves de la Compagnie Bretonne du Poisson, dont j'avais découvert le fameux foie de lotte (avis aux amateurs, sans doute le meilleur qu'on puisse trouver) lors de mon stage et qui propose toutes sortes de conserves pêchées et produites localement. Maquereau, sardines, thon... de quoi garnir quelques assiettes et bentos savoureux. Et se rappeler ce délicieux week end...

06/09/2011

Flexitarien oui, végétarien si vous voulez, végétalien non !

Je vous ai déjà parlé des flexitariens.  Je n'en suis pas vraiment une car ma nourriture n'est pas à dominante végétale. J'aime la viande de temps en temps et suis d'ailleurs bien d'accord avec le super boucher Yves-Marie Le Bourdonnec qui privilégie la haute qualité, ne veut surtout pas qu'on banalise la viande et refuse que ses clients en mangent tous les jours. J'adore le poisson, les crustacés, les fruits de mer, ... (voir le billet de demain...)

Mais contrairement à beaucoup de personnes qui mangent de la viande une à deux fois par jour, qui ne conçoivent les pâtes ou le riz que comme un accompagnement, je n'ai aucun problème à faire un repas végétarien, à base de légumes, de pâtes ou de céréales diverses, ou de tofu.

Ainsi, dimanche dernier, toujours aussi nippophiles, nous nous sommes régalés d'un repas centré sur le tofu. D'un côté, du tofu onctueux avec une sauce soja. De l'autre, du tofu ferme frit et accompagné d'une fabuleuse poêlee de champignons (eh oui, la récolte est tôt cette année).

P1030928bis.jpg

Etre flexitarien , ou en tout cas manger moins de viande, ce serait bon pour la planète et bon pour la santé. Et cela pourrait même permettre de faire des économies à réinjecter éventuellement dans d'autres aliments d'un plus haut niveau de qualité. Y avez-vous déjà pensé ?

En tout cas, si vous êtes tenté de changer votre façon de manger, il est toujours intéressant de vous demander pourquoi vous le faites. Par goût (ou dégoût) de certains aliments, conviction, préoccupation santé, sensibilité écologique, ... ? Et d'y aller progressivement.

Peut-être avez-vous même envie de devenir végétarien (moi, non !). Le végétarien bannit toute consommation d'animaux. On peut tout à fait être végétarien (ne) et "manger équilibré" : on peut avoir une alimentation variée, au départ un peu moins intuitive que pour les personnes qui mangent "de tout", mais elle pourra le devenir après acquisition de quelques réflexes. La personne végétarienne (et non végétalienne) mange des oeufs, des laitages, du fromage qui sont sources de protéines comme la viande et le poisson. Elle peut par ailleurs consommer du tofu, aliment végétal riche en protéines. Elle peut également "reconstituer" l'équivalent d'un apport de protéines en associant des céréales et des légumineuses (légumes secs), ce qu'on trouve par exemple dans des plats traditionnels : pasta et fagioli, semoule et pois chiches, haricots rouges et riz, lentilles et riz, ...

En revanche, les végétaliens, eux, bannissent tout aliment de source animale. Il est beaucoup plus difficile pour eux d'avoir tous les apports de nutriments nécessaires, surtout si ils mangent de façon désordonnée et les conséquences pour la santé peuvent être sérieuses.

Bref, il s'agit de ne pas confondre végétarien et végétalien (ce que fait quasiment toujours Air France quand je commande un menu végétaRien !), de ne pas diaboliser certaines catégories d'aliments, de ne pas se laisser trop influencer par telle ou telle modes mais de manger varié selon ses envies, ses préférences, ses convictions personnelles tout en restant ouvert(e) au changement et curieux(se). je parie que c'est ce que vous faites, non ?!

03/09/2011

Rencontre avec Géraldine, gourmande BCBT

Depuis quelque temps, je donne la parole à des gourmandes BCBT. BCBT ? Un acronyme que j'ai inventé pour désigner des gourmandes Bien dans leur Corps Bien dans leur Tête car les deux vont souvent ensemble. Pour montrer qu'on peut être bien dans son corps avec diverses silhouettes, qu'on peut être gourmande sans basculer vers la taille XXL, qu'on peut vivre à l'écart des régimes, ....

Après Eva et Sophie "Gourmetise", je vous présente Géraldine. Géraldine est une authentique gourmande, amoureuse des bons produits, au point d'abandonner la vie en entreprise pour se lancer dans l'aventure de la création d'une épicerie. C'est la jolie Epicerie du 4, dans le 19eme arrondissement à Paris.

Je l'ai interviewée et je n'ai pas pu m'empêcher d'ajouter mon grain de sel...

GBeaulande_aout2011.jpgTa définition de la gourmandise
Un plaisir gustatif, olfactif et visuel

Ta gourmandise favorite
Le fromage

Ta dernière découverte gourmande ?
La crème de citron au gingembre (miam, je goûterai bien !)

Le plat / l’aliment que tu ne parviens absolument pas à aimer
Les tripes

Tu pars sur une île déserte, l’aliment que tu emportes absolument
un paquet de spaghetti (tu n'es pas italienne pourtant ?!)

Que consommes-tu sans modération ? 
Le thé

D’où vient ton tempérament gourmand ?
De mes parents, et d’avoir aimé cuisiner petite fille, avec ma mère et ma grand-mère

Ta gourmandise inavouable ?
Le boudin noir

La cuisine, c’est quoi pour toi ?
Un réconfort, une détente et un grand plaisir

Dans tes placards, il y a toujours… ?
Des pâtes, du riz, du pilpil, des conserves de poisson, du chocolat, de l’huile d’olive, de la sauce soja, du poivre, du sel et moult épices

Ta madeleine de Proust, le goût que tu n’arrives pas à retrouver ?
Le gâteau de Savoie de ma grand-mère (ah, les grand-mères ...)

Ta recette super-express et super-bonne ?
Des pâtes aux câpres à la sauge et au citron (tiens, cela me donne des idées...)

L’effort que tu fais pour ta ligne ?
J’essaie de toujours rester un peu sur ma faim (rester sur sa faim ou manger à sa faim ?)

C’est quoi les régimes pour toi ?
Réviser son comportement par rapport aux notions de nourriture et cuisine : ne pas se remplir l’estomac pour se remplir la tête, et préparer les repas en évitant au maximum des plats cuisinés industriels et bourrés de mauvais ingrédients (c'est pas un régime ça, c'est juste bien manger, non ?)

Ta meilleure façon de bouger ?
La marche quotidienne, à compléter par une activité plus physique (l'important c'est que cela reste un plaisir)

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?
Varier les aliments et les couleurs dans les plats

Merci à Géraldine et si vous voulez faire plus amplement connaissance avec elle, vous pouvez lui rendre visite à l'Epicerie du 4, 4 rue de la Villette, Paris 19ème.

01/09/2011

Vive le smoothie solide !

Les smoothies, c'est la grande mode, j'en ai déjà parlé. J'en prépare parfois quand j'ai une petite faim le matin. C'est ce que je comptais faire un matin récent pour un petit déjeuner pas trop consistant en prévision d'un bon déjeuner au restaurant. J'avais donc prévu banane, orange, pêche. Et finalement, j'ai eu envie de garder les fruits tels quels, cela me tentait davantage. J'ai coupé 1/2 banane et la pêche en morceaux, remplacé l'orange par un kiwi, ajouté un trait de jus de citron vert et voilà un smoothie solide ou une savoureuse salade de fruits si vous préférez.

smoothie,jus,fruits,blender,petit déjeuner,vitalité

Avantages que je vous rappelle :
- on apprécie mieux le goût de chaque fruit en ayant la liberté de les manger ensemble ou séparément,
- on mange sûrement plus doucement car même quand on est attentif à ce que l'on fait, une boisson, on la "mâche" assez peu !
- on est rassasié plus durablement justement parce que l'on a pris son temps et parce que l'on bénéficie des fibres intactes des fruits,
- c'est joli à regarder.
Donc alternons smoothies et jus avec les salades de fruits, fruits nature, ... pour nous régaler de leurs parfums de saison.
Dernier avantage pour les paresseux : pas de blender à nettoyer !

Note perso : rassurez-vous, un smoothie seul ne me fait pas un petit déjeuner habituellement, j'ai besoin, sans doute comme vous, de pain ou de céréales pour tenir le coup une longue matinée !