Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/11/2012

Stop au dessert occidental chez les Japonais !

Je vous parlais déjà d'un week-end assez nippophile il y a quelques jours. Eh bien, je ne sais pas quelle mouche japonaise m'a piquée ces jours-ci mais le hasard, les envies, les partages font que je n'ai cessé de mettre le pays du soleil levant dans mon assiette.

Jeudi dernier, j'ai profité d'une venue vers le quartier latin pour le congrès du GROS (j'y reviendrai) pour faire un agréable déjeuner avec deux nippo-gourmandes, Agnès et Florence. Nous sommes allées chez Asia-Tee, une table japonaise installée depuis longtemps. Le midi, il y a un menu "4 carrés" à 18 euros : deux entrées du jour et deux plats (en petite portion) à choisir sur la carte. Je choisis en plat un tataki de saumon très plaisant et des tempura pas mal du tout. Les entrées : taro-crevettes et poulet-champignons. Avec le riz, la soupe miso, je suis rassasiée, ni besoin ni vraiment envie d'un dessert. Et c'est un sabayon raté, ils auraient mieux fait de s'abstenir ! En revanche, la possibilité de manger quatre mets différents m'a vraiment plu, moi qui aime tant la variété !

restaurant japonais parsi, yoshi, aisa-tee, dessert, patisserie, rassasiement, menu, repas français


Vendredi soir, nous avons programmé un diner amical chez Yoshi, un restaurant japonais ouvert assez récemment par un jeune chef chinois ayant fait ses classes nipponnes chez Kai, lieu bon et plutôt cher. Nous avions déjeuné chez Yoshi plutôt agréablement et cela nous a donne envie de goûter le dîner. Nous ne l'avons pas regretté !

Le soir, il y a un menu à 29 euros qui ce jour-là a consisté en un assortiment de petites entrées délicates et délicieuses à base de saumon, crabe, épinards ; un agedashi-tofu (tofu frit dans un bouillon parfumé) très réussi (autre choix possible : un sashimi) ; un assortiment de tempura (2 autres plats possibles), du riz, un dessert (deux boules de glace ou trois mini-macarons de Landemaine). Là encore, la partie salée du repas était rassasiante en plaisir et en quantité et le dessert vraiment pas indispensable (mais assez bon).

restaurant japonais parsi, yoshi, aisa-tee, dessert, patisserie, rassasiement, menu, repas français

Il est normal que les restaurants japonais ne proposent pas de pâtisseries japonaises en dessert, pas forcément appréciées et dont la consommation habituelle est prévue hors repas. Ils veulent sans doute se conformer à l'idée communément répandue du repas français qui se conclut par un dessert. Selon moi, cela n'a pas de sens puisque justement ce n'est pas un repas français ! Et la note sucrée que beaucoup apprécient à la fin d'un repas français devient beaucoup moins indispensable, beaucoup de patientes, même amatrices de sucré, me le disent, après un repas asiatique. Surtout quand il est copieux !

Je préférerais donc nettement qu'ils allègent le prix du menu de 2-3 euros et en enlèvent le dessert ! Et vous qui fréquentez les restaurants japonais, qu'en pensez-vous ?

02/11/2011

Neva Cuisine, vive la liberté !

Parfois, j'apprécie les menus dégustation, les restaurants où le menu unique est imposé : pas de choix à faire, on se laisse porter et souvent on découvre des saveurs inconnues qu'on aurait sinon laissées de coté.

Mais j'aime aussi la liberté de choisir selon son humeur du jour et sa faim. Ainsi, de retour chez Neva Cuisine, j'ai eu envie à la lecture du menu d'une entrée et d'un dessert. J'ai constaté avec plaisir qu'on pouvait tout à fait manger à la carte bien qu'il existe des formules : aucun problème. Bien m'en a pris : tout d'abord, je me suis régalée. Ensuite, cela correspondait à ma faim, les portions étant généreuses. J'ai ainsi mangé un délicieux "oeuf de poule croustillant, variation autour du chou-fleur, jus perlé". C'était en effet tout croustillant car entouré de kadaif, ces drôles de filaments qu'on rencontre parfois, notamment autour de crevettes.

neva cuisine,menu,manger à la carte,oeuf


En dessert, j'ai flashé sur le "Coussin au pralin et speculos rafraîchi au café arabica" car il me paraissait réunir plusieurs parfums que j'aime. Tant pis si cela fait encore de l'oeuf ! En effet, c'était un blanc d'oeuf à la neige dense et moelleux, parsemé de speculos, posé sur une nappe de pâte de pralin et garni en son coeur d'une glace au café. Contraste des goûts, des textures, des températures : sophistiqué et délicieux !  Le baba au rhum avait l'air pas mal non plus, pour les amateurs...

neva cuisine,menu,manger à la carte,oeuf

Bref, un excellent repas avec la qualité et la quantité dont j'avais pile envie. Donc, au restaurant, l'important c'est d'écouter à la fois ses envies et son appétit !

Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8ème, 01 45 22 18 91

07:15 Publié dans Restaurants & Shopping | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : neva cuisine, menu, manger à la carte, oeuf | |  Facebook | |  Imprimer

11/09/2011

Stop aux formules à tout prix !

restaurant,menu,formule,rassasiement,manger en excès,manger selon ses enviesJe me méfie des formules au restaurant comme dans les lieux de restauration rapide. Souvent, en effet, elles nous éloignent de nos envies, peuvent nous faire trop manger, payer une boisson dont on n'a pas besoin,... et elles ne sont pas toujours aussi économiques que l'on croit.

Exemple récent dans une brasserie (désolée si j'entre un peu dans les détails). Il y a une formule entrée-plat à 15,50 euros mais ni l'entrée ni le plat ne me tentent. Je choisis donc le plat dont j'ai envie à la carte (prix : 13,50 euros) en me disant que je verrai ensuite si j'ai encore faim pour un dessert. Le serveur me suggère alors de prendre une entrée car il y aura une assez longue attente pour mon plat. Bon, ok, je choisis la soupe du jour (5,5 euros). Il m'annonce alors que j'ai tout intérêt à prendre le menu à 23 euros car mon entrée et mon plat y figurent et ainsi, j'aurai en plus un dessert. Je me laisse faire en sachant déjà que ce sera trop mais bon, je partagerai mon dessert.

Je savoure mon entrée et mon plat, je laisse une partie de l'accompagnement et, avec tout ça, je n'ai vraiment plus faim pour le dessert. L'autre convive non plus. Je dis donc au serveur d'abandonner le dessert et de revenir aux prix de la carte. Aie, pas possible, car la commande est entrée dans l'ordinateur ! Ah, l'informatique source de rigidité ! On s'en tire en négociant deux cafés à la place du dessert mais pas sûr que ce soit vraiment économique.

Car au final, si j'avais suivi mon intention de départ, j'aurais mangé un plat (copieux) et pris un café et je m'en serais tirée autour de 16 euros. Alors que finalement j'en dois 23 sous prétexte de bénéficier d'un menu... 

Je préfère donc manger à la carte ou dans des lieux sans formule, où l'on dispose d'une totale liberté pour manger si l'on en a envie une entrée et trois desserts, ou deux entrées  et un plat, ...

Et vous, vous préférez les formules ou la liberté ?