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12/12/2010

Repas de fêtes sans stress - un atelier utile et agréable

Fotolia_orane_noel.jpgJeudi, j'animais un atelier en vue des fêtes et des repas en famille ou avec les amis, qui sont en général d'actualité en cette période. Le but était d'enlever du stress à ces moments pour n'en garder que le plaisir d'être ensemble. Je pensais à plusieurs types de stress et les participantes en étaient assez représentatives, dans des styles différents :

- le stress d'organiser, que tout se passe bien, que les invités soient contents, que le menu leur plaise,

- le stress de prendre des kilos en enchaînant sans fin (et sans faim) les repas à rallonge, ou se lâchant car on se restreint le reste du temps,

- le stress de trop manger et d'avoir des suites de repas pénibles,

- le stress d'être mal vu(e) si on dit non trop souvent pour se resservir ou pour refuser un n-ième plat.

On a échangé beaucoup autour de ces sujets ; on a réalisé que, parfois, on se comportait en tant que personne invitante comme les personnes qui nous reçoivent et nous "gavent" ; on a réfléchi aux moyens de faire autrement ; on a passé en revue idées, contraintes, astuces des unes et des autres. Je vous livre quelques pistes :

- ne pas arriver affamé (e) pour ne pas se jeter sur l'apéro et se couper la faim ;

- se renseigner si possible sur le repas pour repérer ses mets favoris et garder "de la place" pour les apprécier (surtout si c'est les desserts qu'on préfère !) ;

- écouter ses envies pour privilégier l'entrée qu'on apprécie le plus (il y en a souvent 2, 3 ou 4) et prendre une moindre quantité (ou pas) des autres,

 - prendre (ou se faire servir) des petites quantités, notamment du plat principal, et ne se resservir que si c’est vraiment délicieux,

- zapper les mets habituels qu’on reverra très probablement, le fromage par exemple (sauf rareté), ou les chocolats qui pourront sûrement attendre quelques jours,

- ne pas se laisser complètement happer par l'ambiance conviviale, manger avec attention, savourer  les aliments pour les apprécier dès les premières bouchées et ne pas avoir à se resservir,

- ne pas avoir peur des aliments « riches », on en mange peu,

- savoir dire non agréablement, en complimentant avec précision sur le plat, si l'on n'a pas envie d'en reprendre,

- faire le point de temps en temps sur ses sensations et ne pas se sentir obligé (e) de manger autant que les autres si l'on n'en a pas envie,

 - après un repas très copieux, attendre si possible le retour de la faim.

 

Claire, spécialiste es fêtes en tous genres m'avait fait le plaisir d'être là et l'atelier l'a fait réfléchir en vue du réveillon qu'elle prépare pour une grande famille. C'est à lire ici.

Merci beaucoup à toutes les participantes pour les échanges riches et sincères.

Visuel copyright Fotolia_Orane

 

09/12/2010

Maigrir, C dans l'air mais pas forcément clair

Je voudrais revenir un peu sur la discussion entre Gérard Apfeldorfer et Pierre Dukan qui a eu lieu dans le cadre de l'émission C dans l'air vendredi dernier.

Quand je vois ce type d'émission, je me réjouis que cette approche alternative aux régimes, défendue par le G.R.O.S. soit entendue du grand public. Mais en même temps, j'ai l'impression que cela suscite quelques malentendus.
- Comme on interroge Gérard Apfeldorfer, qui est psychiatre, cela pourrait donner à penser que toutes les personnes en difficulté avec leur alimentation sont des cas pathologiques. Non, bien sûr ! De nombreuses personnes ont pris du poids au fil des ans consciemment ou non, ont peut-être enchaîné des régimes à répétition, avec reprise des kilos perdus, mais cela reste une question alimentaire.
- On pourrait croire aussi que, si on a grossi, il faut accepter son poids si on abandonne les régimes. Non plus ! Ou en tout cas, pas toujours.

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Avoir du plaisir à manger une pomme comme ceci...

Chaque personne est différente et a une histoire alimentaire qui lui est propre.
Si on a pris du poids car on mange trop par rapport à ses besoins, on peut commencer par revenir à l'écoute de ses sensation de faim et de rassasiement et on diminuera ainsi les quantités et donc l'apport calorique global sans se priver.
Une fois ce travail fait, il arrive souvent qu'on constate qu'on mange sans faim, soit machinalement, soit par habitude, soit pour chercher du réconfort ou fuir certaines émotions. Beaucoup de personnes cherchent du plaisir dans la nourriture quand " ça va mal". On peut alors engager un travail sur ses émotions ou son stress sans forcément aller voir un psy, au moins en première approche (mais il ne faut pas avoir peur du psy non plus).

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... ou comme cela, sans culpabilité, en la savourant

Plusieurs solutions sont envisageables :
- se débrouiller seul(e) car on se connaît bien, ou l'on a l'habitude de s'écouter, ou l'on a déjà appris à faire un travail sur soi.
- consulter le site www.gros.org qui donne de nombreuses explications et analyses,
- lire des ouvrages qui vont aider à prendre du recul (quelques suggestions ci-dessous*),
- si on ressent le besoin d'une approche plus personnalisée, d'un échange, d'un accompagnement pour amorcer le changement, aller voir un praticien du G.R.O.S (médecin nutritionniste ou diététicienne) ou un professionnel de santé dont vous savez qu'il a ce type d'approche globale du comportement alimentaire, quelqu'un qui ne vous donnera pas un régime mais vous aidera à comprendre et avancer dans la voie du changement.

Tout cela pour revenir à une alimentation intuitive et plaisante qui permette d'atteindre son juste poids.

*quelques suggestions (pas du tout exhaustives) de lectures :
Pour aider à avoir une vision globale du comportement alimentaire :
- Mangez en paix de Gerard Apfeldorfer,
- Maigrir sans regrossir, est-ce possible, de Jean-Philippe Zermati

De façon plus ciblée, pour comprendre le rôle des émotions dans les prises alimentaires :
- Lorsque manger remplace aimer, de Geenen Roth
- Les kilos émotionnels, de Stéphane Clerget
- Gérez vos émotions, perdez du poids, de Roger Gould (un peu compliqué à utiliser me semble-t-il)

Pour se détacher de l'obsession de la minceur,
- A 10 kilos du bonheur, de Danielle Bourque.

Achats gourmands de Noël

P1020962.JPGVous êtes peut-être en pleine réflexion sur les cadeaux de Noël ou dans le tourbillon des courses. Pour ma part, vu ma passion pour l'alimentation, je fais maintenant très souvent des cadeaux gourmands. Comme le proposent de nombreux magazines, on peut les confectionner soi-même (biscuits, bonbons, confitures, épices, ...). Je dois avouer que je suis un peu paresseuse en la matière et je me tourne plutôt vers de bons produits pour concocter des "paniers" gourmands personnalisés, en fonction des goûts du destinataire. Pour cela, je vais dans quelques boutiques , par exemple :

- Chocolatitudes, qui propose toutes sortes de délicieux cadeaux chocolatés originaux,

- L'Epicerie du 4, rue de la Villette, qui a installé ses jolies vitrines de Noël (ci-contre) et est allée chercher dans toute la France et au-delà, des gourmandises salées et sucrées, des thés Cannon et Tamayura, des jus de fruits, ...

- l'Epicerie Lion, rue des Abbesses, initiatrice des fameux kits de riz au lait que vous connaissez peut-être et autres gourmandises toujours végétales.

L'avantage de ces lieux, c'est la variété des produits, la possibilité de trouver des produits à tous les prix, l'accueil sympathique et personnalisé.

Il y a bien sûr d'autres épiceries de ce type, à vous de dénicher quelques trésors à Paris et ailleurs.

07/12/2010

Un bento en hiver aussi ?

P1020970.JPGD'abord, je tiens à rassurer les personnes qui me lisent et qui pense que je suis une super-woman de la cuisine qui passe son temps à préparer repas, bentos, ... Je passe plus de temps à mon cabinet que dans ma cuisine et, comme de nombreuses femmes, je n'ai ni le temps ni le courage de me préparer un repas à emporter tous les jours ! Mais j'aime bien préparer de temps en temps un bento pour mon déjeuner quand j'ai le temps et les ingrédients. Car c'est ensuite un vrai plaisir pour ma pause déjeuner.

P1020971.JPGVous vous demandez peut-être si un bento est adapté à l'hiver, où l'on a plutôt envie de plats chauds. Pour ma part, je mange un bento froid car je n'ai pas de moyen de le réchauffer. Mais mon repas comprend deux éléments chauds qui compensent cet inconvénient : du thé et une soupe miso. J'utilise des petits sachets de préparation pour soupe miso individuels et c'est bien pratique. Il me suffit de faire chauffer de l'eau pour le thé et la soupe et le tour est joué.

Cette fois, j'ai profité de la préparation d'une soupe de brocoli pour prélever quelques têtes de ce légume (c'est la cuisine domino dont je parlais il y a quelques jours). J'ai fait cuire en même temps à la vapeur des rondelles de carotte. J'ai aussi fait revenir rapidement des crevettes que j'avais au congélateur, avec échalote, gingembre et sésame (celles du quinoa de la semaine dernière). Tout cela a donné un bento d'hiver fort sympathique, très bon et franchement pas compliqué.

NB : pour les plus curieux, il y a avec le riz des petites prunes ume et un condiment au poisson mariné, rapportés du Japon.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

Diversité : s'accepter avec style !

mode.jpgJ'aime beaucoup le blog modepersonnel(le) d'Isabelle Thomas, son regard décalé sur la mode, son ton décomplexant, ses magnifiques photos. C'est en le lisant que j'ai eu l'idée de faire appel à Lucile Prache pour refaire ma bannière. Et c'est grâce à Lucile Prache que j'ai rencontré Isabelle Thomas. L'étonnant, c'est que, après avoir baigné pendant des années dans le monde de la mode et en être passionnée, elle n'est pas une accro à la minceur à tout prix et elle accompagne avec joie ses clientes, quel que soit leur gabarit.

Nous avons échangé sur cette dictature de la minceur qui fait tant de mal aux femmes, sur cette difficulté qu'elles ont souvent à s'accepter. Cela lui a donné l'idée d'un article qu'elle vient de publier, qui fait un écho à celui que j'ai écrit sur la diversité. A lire, ainsi que les nombreux commentaires plutôt d'accord avec nous.

06/12/2010

Une soupe bien sûr !

Nous mangeons souvent des soupes faites maison. Cela varie en fonction des saisons mais c'est bien sûr en hiver qu'on en a le plus envie. Cette fois, j'ai pensé à une soupe de brocolis. J'avais souvenir d'en avoir déjà fait une. Mais je me suis demandé si la soupe de brocoli, c'était juste du brocoli et de l'eau plus de la crème pour finir ou si c'était plus compliqué que cela.

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Je cherche donc dans mes tablettes et je retrouve une recette. Je consulte le livre ad hoc et, en effet, on intègre aussi du fenouil, de l'oignon, du céleri. Puis du lait. Finalement, j'ai un peu adapté, j'ai mixé différemment de ce qui était prévu, mis moins de lait pour garder le goût du brocoli. Et le résultat a été tout à fait délicieux.

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Cette recette vient d'un livre plein de recettes savoureuses et originales classées par l'ingrédient principal, acheté il y a longtemps, le "Larousse de la cuisine saine et gourmande". Je n'y pense pas assez souvent, peut-être parce qu'il est un peu trop "diététique" pour moi (je prends des ingrédients "normaux" au lieu des allégés proposés dans certaines recettes !).

Une choucroute, plaisir de l'hiver

Quand on aime manger, on accepte sans problème le rythme des saisons. Car chacune apporte ses saveurs particulières, ses aliments, ses plats, dans un renouvellement permanent et gourmand. Qui aurait ainsi l'idée de manger une choucroute en été ?! Alors que quand le froid est sérieusement installé, on a envie de se nourrir le corps et l'esprit avec des plats chauds, consistants, revigorants.

J'adore la choucroute et, dans la choucroute, j'aime particulièrement le chou fermenté lui-même. Mais, bien sûr, l'associer à d'autres aliments le rend particulièrement savoureux. J'apprécie la choucroute traditionnelle, avec diverses petites saucisses d'origine alsacienne ou allemande. Si on en mange à sa faim, ce n'est pas un plat spécialement lourd et il contient tout ce qu'il faut pour en faire un plat complet : viande, féculents et légumes.

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Ce week end, je me suis régalée ainsi régalée d'une délicieuse choucroute qui était délicatement parfumée avec baies de genièvre, cumin, ...

La lecture récente d'un article sur ce mets de choix par Jacky Durand dans Libération m'a aussi donné envie d'autres recettes, tirées d'un opuscule du prolixe écrivain-gastronome Pierre-Brice Lebrun sur la choucroute (je vous ai déjà parlé de lui à propos de la boulette). A venir donc peut-être d'autres plaisirs gourmands à base de choucroute. Dans un autre style, j'avais d'ailleurs beaucoup aimé aussi cela.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne de temps en temps un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

05/12/2010

Vive la simplicité !

P1020957.JPGAprès un bon dîner au restaurant, on a souvent envie de simplicité au repas suivant. Cela a été notre cas samedi midi. De plus, la neige qui tombait sur Paris incitait à rester au chaud chez soi. Alors, envie de simplicité + tour du placard nous a conduits à préparer une assiette de pâtes. La plus simple possible : des pâtes fraîches que nous avait concoctées la mamma  + un bon Grana Padano (un cousin du parmesan) + une savoureuse huile d'olive. On s'est régalés. Tans pis pour ceux qui sont contre les féculents !

04/12/2010

Vive la diversité !

Chaque femme (les hommes aussi bien sûr) a son corps naturel, génétique, qui lui donne,  :
- sa morphologie, sa silhouette : grande, petite, menue, carrée, ... Et, de même qu'on a une certaine taille, des yeux bleus, marrons, ..., on a un certain poids naturel.
- son métabolisme : notre propension à "consommer" l'énergie plus ou moins vite que nous absorbons.

Si on mange une alimentation variée, en fonction de sa faim, on maintient ce poids naturel. Notre corps est une mécanique très bien régulée qui sait très bien ce dont elle a besoin. Le problème, c'est que beaucoup de femmes n'acceptent pas ce poids et cette silhouette et elles pensent qu'elles peuvent faire ce qu'elles veulent de leur corps. Cela notamment pour être aussi minces (pour ne pas dire maigres) que les filles des magazines.

Si on n'accepte pas son corps, on peut :
- le modifier en partie par la pratique du sport ce qui représente beaucoup d'efforts (voyez par exemple comment Madonna a façonné son corps avec des milliers d'heures de gym). On peut le faire à condition que ce soit aussi pour le plaisir et sans que cela devienne une obsession.
- le rendre plus mince qu'il n'est naturellement, par des régimes restrictifs. Comme cela n'est pas naturel, cela nécessite un contrôle strict, le fait de ne pas manger à sa faim, de se priver de certains aliments. On peut y parvenir mais on n'arrivera à maintenir ce sous-poids qu'au prix d'efforts permanents, de frustrations et parfois d'une attention obsessionnelle à ce qu'on mange. Cela peut notamment faire perdre le plaisir de la convivialité familiale ou amicale.

Aujourd'hui, on sait par des études scientifiques que les régimes ne marchent pas durablement. A chaque régime, on prend un peu plus de poids. Et on développe mal-être, culpabilité, baisse de l'estime de soi, obsessions alimentaires, tout cela nécessitant beaucoup d'énergie mentale qui pourrait être mieux utilisée ailleurs.

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Une campagne pour la diversité des corps an Québec en 2009

Cela en vaut-il vraiment la peine ? Pourquoi vouloir être toutes pareilles, comme formatées ? Combien de patientes me disent aujourd'hui : "Si seulement je pouvais retrouver le poids que j'avais quand j'ai commencé mon premier régime car je me trouvais trop grosse alors". Quand elles revoient les photos d'alors, elles réalisent qu'elles étaient seulement "normales". Mais les images de minceur omniprésentes, ou parfois des commentaires déplacés de l'entourage, les avaient convaincues du contraire. Alors, si vous avez des filles adolescentes, si vous êtes une jeune adulte, ne commencez pas le premier régime ! Réconciliez-vous avec votre corps, chouchoutez-le, soignez-le, habillez-le joliment sans le cacher. Et vous ne vous en porterez que mieux !

02/12/2010

Rencontre singulière avec André de Chateauvieux

Je rencontre beaucoup de coachs (vous savez, ce métier tellement répandu aujourd'hui) car je me trouve une certaine proximité avec leur travail d'accompagnement. André de Chateauvieux est l'un d'entre eux. Il anime un blog qui s'appelle l'Art de Changer. Quand je l'ai découvert, la proximité de nom avec mon propre blog m'avait amusée. Je l'ai lu avec plaisir car c'est un coach sensible, poète, curieux.

Ayant ressenti le besoin de me faire accompagner dans la transition entre vingt ans de salariat et une vie d'indépendante, je l'ai rencontré. Et depuis quelque mois, il m'accompagne dans mon avancée dans cette nouvelle vie professionnelle de diététicienne gourmande. Car j'ai parfois des interrogations, des hésitations, des idées pour lesquelles le retour et l'aide à la réflexion d'une personne extérieure sont bien utiles.

Gourmand des autres, il m'a interviewée pour une Rencontre singulière, un processus qu'il affectionne, où il pose des questions inhabituelles, qui font réfléchir. Vous pouvez aller lire cette Rencontre singulière et par ailleurs vous promener au gré de ses notations personnelles.