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17/01/2011

Mes restos japonais à Paris

L'Express Styles a publié il y a quelques jours une liste des "meilleurs restaurants japonais de Paris". C'est un titre un peu présomptueux me semble-t-il. Je suis d'accord sur la qualité de certains restaurants cités (dont mon cher Guilo Guilo) mais de là à dire que ce sont les meilleurs, c'est un peu excessif et il y a des oublis.

J'en profite pour vous livrer mes adresses favorites en toute subjectivité. Bien sûr, je ne connais pas la totalité des restaurants japonais parisiens. Passionnée de cuisine japonaise, j'en ai toutefois visité un grand nombre (des "vrais" japonais) et je retourne dans ceux qui m'ont séduite et qui me sont assez accessibles géographiquement. Je vous les cite, dans le désordre, selon les spécialités que je leur connais mais ils ne sont pas forcément mono-thématique.

Pour de l'anguille grillée :
Nodaiwa, 272 rue St Honoré (Ier), THE spécialiste de ce mets délicieux, préparé méticuleusement.

Pour des tempura (beignets) :
Pas de restaurant spécialisé mais ils sont très bons chez Kanno, 6 rue Saussier Leroy (17eme) avec un menu plutôt abordable le midi.

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Pour des sushis :
C'est difficile quand on a la chance de connaître le Japon et ses ports car on ne retrouve jamais exactement la même qualité et fraîcheur ici mais le poisson cru est quand même très savoureux chez Kifune, 44 rue St Ferdinand (17eme) ou aussi chez Takara, 14 rue Molière (Ier), le plus vieux restaurant japonais de Paris.

Pour du tonkatsu (porc pané) :
Momonoki, 68 passage Choiseul (IIeme),
maintenant rejoint par Tonkatsu Tombo, 14 rue de l'Arrivée (15eme)

Pour des yakitori (brochettes) :
Rien d'exceptionnel mais les mieux que je connaisse, c'est sans prétention chez Yasube, 9 rue Ste Anne (Ier), où on peut déjeuner sur des tatamis "comme là-bas".

Pour des nouilles udon :
Kunitoraya 1 et 2, dur d'avoir une place au 1 mais le 2 est vraiment très snob. 39 rue Ste Anne et 5 rue Villedo (Ier).

Pour de la cuisine japonaise audacieuse et délicieuse:
Guilo Guilo, 8 rue Garreau (18eme), dont le menu en 8 plats change tous les mois car le chef a des milliers de recettes dans la tête. 

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Usagi, 58 rue de Saintonge, tout en délicatesse modernisée...

Pour de la cuisine traditionnelle raffinée :
Juan, où j'ai hâte de retourner.

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Pour un délicieux menu donburi (plat à base de riz) : 
Toraya, rue St Florentin, avec une pâtisserie japonaise bien sûr.

Pour de la cuisine familiale servie copieusement :
Chez Miki, 5 rue Louvois (IIeme)

Pour une ambiance atypique et de la bonne cuisine :
Asia-Tee Kenji, 47 rue de la Montagne Ste Geneviève (5eme)

Et vous, si vous êtes gastro-nippophiles, quelles sont vos adresses préférées ?

Variations sur une châtaigne

Un menu thématique, c'est sympa, cela donne un air de fête à la table. Celui-ci est né de fil en aiguille. Il me restait au congélateur des éclats de foie gras de la période des fêtes et j'avais en tête une recette de velouté de châtaignes à laquelle les associer. Puis je me suis souvenue d'une recette de chou rouge un peu différente de celle dont je m'étais régalée récemment, avec des marrons cette fois (une recette du livre L'Atelier Bio). Du coup, cela m'a donné l'idée d'un repas dédié à ce fruit. La conclusion du repas m'est venu aussi : Michèle Gay m'avait rappelé récemment que l'association marron-poire, lancée par Gaston Lenôtre, était fameuse. Me voilà donc partie pour un menu quasiment de fête, destiné à un grand amateur de marrons sous toutes leurs formes (alors que, moi, j'y étais plutôt réfractaire et j'ai fini par l'apprécier au fil des années et de mon acceptation des textures farineuses). J'ai acheté de très bonnes châtaignes en bocal, un peu de crème de marrons pour la chantilly et je me suis lancée dans mes recettes, pas compliquées :

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- velouté de châtaignes et champignons aux éclats de foie gras,

- chou rouge aux marrons et à la pomme,

- compotée de poires à la chantilly de marron et éclats de marron glacé.

Cela s'est avéré excellent de bout en bout, avec une grande diversité de saveurs autour du fil conducteur de la châtaigne.

Et vous, cela vous arrive de faire des menus à thème ?

16/01/2011

Faut-il manger plus en hiver ?

C'est une conviction bien ancrée : en hiver, notre corps dépense plus d'énergie car il doit lutter contre le froid, il faut donc manger plus. Est-ce si vrai ? Oui pour des personnes qui travaillent en plein air. Mais la plupart d'entre nous vivent et travaillent dans des lieux bien chauffés et subissent assez peu le froid. De toute façon, il suffit d'écouter sa faim : si on s'est plus dépensé, on aura plus faim et il sera alors naturel de manger plus.

Donc, pas forcément besoin de plus de calories. En revanche, les envies peuvent être différentes : on a moins envie de salades et on se tourne davantage vers des plats chauds, des soupes, des plats mijotés. On a parfois une fausse image de ces plats. Un boeuf-carottes, un pot au feu, ... ne sont pas forcément lourds et ils vont nous réconforter, nous apporter de la chaleur physique et émotionnelle.

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Ainsi, nous avons savouré avec bonheur (même si, reconnaissons-le, il ne faisait pas grand froid) une sorte de pot au feu de poulet. Avec de bonnes cuisses de poulet  labellisées Bleu Blanc Coeur qui cuisent dans un bouillon parfumé et des petits légumes d'hiver aux saveurs bien marquées.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

14/01/2011

Manger entre les repas, c'est mal ?

Manger entre les repas, c'est mal ? Mais non ! Mais, c'est une croyance -soutenue par de nombreux discours nutritionnels- qui a souvent cours chez mes patients et que je dois "détricoter" avec eux.

D'abord, ne portons pas de jugement moral sur notre façon de manger. Arrêtons de dire que ceci est bien (au hasard, manger des légumes...), cela est mal. Dire que c'est mal entraîne de la culpabilité, qui n'est pas vraiment propice à une relation sereine avec les aliments et ne fait donc pas vraiment avancer le sujet.

En revanche, on peut observer sa façon de manger, essayer de la comprendre, si on souhaite la changer. Manger entre les repas peut recouvrir plusieurs réalités à considérer différemment.

fruits_secs3.jpg- Si on a l'habitude  de faire des petits repas parce que l'on est vite rassasié(e), si ponctuellement on fait un déjeuner léger par exemple, on peut avoir faim dans l'après-midi. C'est tout à fait normal (et souhaitable) de manger quand on a faim et de faire alors un goûter ou une collation, qui permettra d'attendre le dîner. Mais il est intéressant quand même d'observer aussi le contenu des repas. Si on mange une petite salade le midi pour éviter les féculents et qu'on a un coup de barre 3 h après, il vaut sans doute mieux commencer par changer son déjeuner.

- Parfois, manger entre les repas veut dire grignoter en faisant autre chose, mais sans avoir faim, saisir tout que ce qui passe sous la main. Alors, il est important de prendre conscience de son comportement et de mettre plus d'attention à ce que l'on fait pour ne plus manger machinalement.

- Parfois encore, on mange entre les principaux repas pour différentes raisons, par exemple parce qu'on est stressé(e), parce qu'on a l'impression que cela va nous stimuler quand on est fatigué(e), pour faire une pause, parce qu'on s'ennuie. Alors, il serait utile de prendre le temps de cerner le besoin qui est derrière, ou l'état émotionnel qui fait manger. Cette compréhension sera une etape nécessaire pour changer ses habitudes sans être dans une demarche de contrôle ou d'interdits qui ne marche pas durablement.

Bref, comme d'habitude, manger, ce n'est pas si simple...

J'avais déjà évoqué le sujet grignotage il y a quelque temps.

13/01/2011

Pour ou contre le café gourmand ?

Depuis quelques années, le café gourmand a fleuri sur les cartes d'un grand nombre de restaurants de toutes sortes. Qu'en penser ?

Les gourmand(e)s d'une note sucrée* à la fin du repas l'ont accueilli avec joie : ils n'ont pas forcément envie d'un dessert complet mais ont parfois envie de finir sur une saveur sucrée. Le petit chocolat apportait déjà cela mais le café gourmand est plus sophistiqué, plus original.

Enfin, parfois. Car, comme à chaque fois que quelque chose marche, cela ouvre la porte à tous les excès :
- excès en prix : trop souvent, le café gourmand est tarifé de façon déraisonnable, jusqu'à 6-7 euros, à peu près au même prix qu'un dessert. Ce serait comme une assiette dégustation sauf que les parts sont souvent micro.
- excès de banalité. De nombreux lieux récupèrent quelques "restes" de desserts basiques, proposent un mini-macaron, une mini-crème, ...sans aucun intérêt gustatif.
- excès de calories parfois : on n'a plus vraiment faim mais on a envie d'une saveur sucrée et on se retrouve avec 4 ou 5 mini-desserts riches" qui vont bien au-delà de notre appétit. On le mange pour ne pas regretter de l'avoir pris et on finit par avoir vraiment trop mangé.

Mais, d'un autre côté, le café gourmand peut aussi être agréable :
- s'il propose trois bouchées variées, se mariant avec bonheur avec l'arôme du café (c'est quand même l'idée !),
- s'il reste dans un dimensionnement très inférieur à un dessert.
- si le restaurant renouvelle régulièrement sa proposition de façon originale.
- si le prix n'est pas excessivement plus élevé que celui du café.

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Ainsi, j'ai déjeuné au Comptoir Baulois, dont la spécialité est le fameux Fondant Baulois, un délicieux gâteau au chocolat. Après un plat du jour, pas envie d'une vraie part de ce fondant mais ravie de pouvoir goûter avec le café un mini-assortiment fondant baulois/gâteau nantais/cake (photo ci-dessus). C'était bon (cake pas exceptionnele toutefois), petit, quand même à 5 euros. *

Et vous, que pensez-vous du café gourmand ? Je ne sais pas d'ailleurs si cela s'est répandu largement au-delà de Paris ?

* Je reviendrai prochainement sur ce thème dont on me parle beaucoup

12/01/2011

Des poireaux dans mon bento

P1030075.JPGIl me reste des poireaux. Pas spécialement envie de les préparer en vinaigrette, pas de soupe en vue, mais un bento à préparer. Pour leur donner une touche japonaise, je consulte le site www.cuisine-japonaise.com et je trouve une recette de poireaux et calamars. Je n'ai pas ces derniers sous la main mais on peut aussi utiliser des sardines. J'ai tout le reste : miso, mirin, vinaigre japonais, moutarde pour la sauce, algues wakame pour compléter. Et voilà un nouveau plat à découvrir : poireaux aux sardines. A cela j'ajoute du riz et des crudités avec tout ce qui me reste, pour un peu de croquant : carotte, concombre, laitue. On emballe et c'est parti. Le bento ne veut pas dire monotonie ! Et à déguster ? C'était excellent ! Le mélange poireaux-sardines adouci par la sauce au miso, c'est une découverte à réitérer, la salade croquante et acidulée par un assaisonnement japonisant improvisé, un complément de texture et de saveur parfait.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

11/01/2011

Stop au déjeuner devant l'ordi !

Fotolia_© Jiri Hera - Fotolia.com_ordi&repas.jpgJe rencontre beaucoup de personnes qui travaillent et qui déjeunent à toute vitesse au bureau devant leur ordinateur. Il peut s'agir d'un sandwich, d'un plat de traiteur, d'un repas apporté de la maison ou autre : il sera avalé rapidement, machinalement, sans y prêter attention, celle-ci étant captée par l'écran. Cela peut arriver occasionnellement bein sûr mais certain(e)s vivent cela au quotidien.

A cela, je dis stop ! Pourquoi ?

D'abord, parce que, aussi impliqué (e) dans son boulot que l'on soit, on a le droit à une vraie pause. Quelle que soit sa charge de travail, ne me dites pas qu'on ne peut pas s'accorder 1/4 heure pour déconnecter et manger tranquillement un plat ou un sandwich. Nous ne sommes pas faits pour bosser 12 heures pas jour sans pause : on ne peut pas être performant (e) non stop !

Manger en pensant à autre chose ou en ayant une autre activité empêche de sentir le moment où l'on est rassasié (e). On risque de manger trop puisque c'est la fin du plat qui signalera l'arrêt et non le fait d'avoir assez mangé.

Par ailleurs, manger machinalement enlève beaucoup de plaisir gustatif, ce qui limite l'intérêt du repas. On ne mange pas seulement pour prendre de l'énergie. Certaines personnes me disent qu'elles doivent faire autre chose en mangeant sinon elles s'ennuient. Cela est sans doute signe d'un plat fade et sans intérêt. Est-ce si compliqué de réinjecter un peu de plaisir dans ce repas ?

Enfin, manger, c'est aussi du partage. Alors, sauf si tous vos collègues sont vraiment insupportables, pourquoi ne pas déjeuner avec certains d'entre eux : au restaurant d'entreprise s'il existe et est correct ; à l'extérieur ; mais aussi ensemble au bureau autour d'une table ? En parlant d'autre chose que du travail bien sûr ! Pour garder le lien avec ses collègues et ne pas communiquer seulement par mail ! Cela vous parait peut-être anodin mais dans des drames récents en entreprise, n'a-t-on pas parlé de la grande solitude des salariés ?

Et vous, que pensez-vous de la pause déjeuner ?

Photo © Jiri Hera - Fotolia.com

 

09/01/2011

Pas de cure detox ! (ou le Cristal de Sel brille toujours)

Peut-être certain(e)s d'entre vous n'ont surtout pas envie d'aller au restaurant après les possibles excès des fêtes. D'autres ont fait juste deux ou trois repas un peu plus riches que d'habitude et continuent comme avant. Chacun fait selon ses envies. Mais, excès ou pas, il suffit de s'écouter et le corps saura réguler ses envies et ses besoins. Donc, pas besoin de cure detox !

La detox, on pourrait en avoir besoin s'il y avait intox : une alimentation tellement riche, lourde, non naturelle, et ce pendant longtemps, que le corps ne saurait plus la gérer tout seul. Rien à voir avec de petits excès passagers. Et si on a ce type d'alimentation, il vaudrait sans doute mieux de toute façon songer à la changer durablement... Pour ma part, pas de detox en vue et en revanche, un déjeuner au restaurant, au Cristal de Sel.

Quand on a beaucoup aimé un restaurant la première fois, il peut y avoir à la fois de l'impatience et une petite inquiétude à y retourner. Est-ce que ce sera aussi bien ? Après avoir découvert avec délice le Cristal de sel en avril dernier, j'y suis donc retournée samedi car j'étais dans son quartier (le 15eme arrondissement). C'est un endroit où on a toute souplesse pour manger selon son appétit et ses envies (le service est très sympathique). J'ai ainsi pris deux entrées : d'abord, un velouté de châtaignes tout à fait délicieux. Puis je n'ai pas résisté à l'envie de prendre l'entrée qui m'avait déjà régalée, un croustillant de gambas à la coriandre et aux épices tandoori. Le plaisir était intact, un régal ! J'avais encore faim pour un dessert, et mes papilles ont été ravies par un trio d'ingrédients que j'aime beaucoup : un fin carpaccio d'ananas avec un sorbet mangue aussi parfumé qu'une mangue parfaite et un sablé noix de coco délicieusement moelleux. 

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Mon compagnon a lui terminé avec gourmandise sur la fameuse tarte au chocolat liquide créée par Jean-Paul Hévin pour le restaurant. Belle à regarder, fameuse à déguster. Tout cela donne envie de revenir bientôt d'autant que le chef, Karil Lopez, se cale sur le rythme des saisons.

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Le Cristal de Sel, 13 rue Mademoiselle, Paris 15eme

06/01/2011

Variation sur le même thème

P1030057.JPGLe lendemain des makis concombre-saumon fumé, il me restait une part de ces deux ingrédients mais pas l'envie de refaire exactement la même chose. Je suis toutefois restée sous influence japonaise et je me suis préparée des soba (nouilles de sarrasin) au saumon fumé et concombre. Plus un peu de ciboulette et de nori (à ajouter au dernier moment pour qu'il reste craquant), une sauce à base de sauce soja, mirin, bouillon dashi, et le tour était joué. Direction le bento (celui-ci est à un seul étage pour des salades, des pâtes, ....). La sauce est à part car les bentos ne sont pas garantis 100% étanches. Je l'ai déballé à l'heure du déjeuner et je me suis régalée ! Et rappelez-vous, manger des féculents n'est pas un problème pour le poids !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

05/01/2011

J'aime pas la galette ! (Stop à la galetto-mania)

J'exagère un peu mais, vraiment, cela ne fait pas partie de mes aliments préférés. Rien à voir avec une peur de leurs calories, j'aime beaucoup d'autres pâtisseries. Cela m'irait si on la réservait au dimanche d'Epiphanie pour suivre la tradition. Mais ce qui m'agace vraiment, c'est la succession de galettes plus ou moins médiocres que les personnes se sentent obligées de proposer pendant tout le mois de janvier. J'ai l'impression que c'est vraiment une solution de facilité : pendant un mois complet, on n'a plus à se poser la question du dessert ou de quoi servir à un pot ou un goûter, on propose une galette. On m'a même raconté que certains avaient commencé en décembre !

Quand je travaillais en entreprise, il y avait ainsi une succession de pots pour les voeux des uns et des autres et à chaque fois, c'était de la galette sans intérêt. Maintenant que je suis indépendante, j'arrive quasiment à y échapper et je m'en réjouis !

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A peine les bûches parties, les galettes envahissent les vitrines des boulangers

Si vous êtes un peu comme moi (je ne dois pas être toute seule, il y a même un groupe sur facebook !) et que vous ne goûtez pas particulèrement ce mets, quelques pistes car vous risquez d'être confronté (e) au sujet prochainement :

- refuser poliment : vous avez le droit de dire que vous n'aimez pas trop ça (et non, ne dites pas que vous êtes au régime, cela manque un peu d'originalité et cela vous empêcherait de goûter d'autres éventuelles gourmandises qui se trouveraient là),

- s'il vous parait délicat de dire non dans le contexte où vous vous trouvez, demander une toute petite part, ou partager une part à deux,

- si vous avez le choix, préférer au moins une galette nature car la frangipane, c'est vraiment rarement réussi,

- si c'est vous qui invitez, faire au moins tiédir la galette, cela sera nettement mieux,

- si c'est vous qui organisez (fête familiale, ...), choisir une autre option : couronne des Rois briochée comme dans le Sud (c'est bien meilleur à mon goût), panettone italien (même si c'est plutôt un dessert de Noël), ....

En revanche, pas la peine d'aller chez un grand pâtissier. Certes, ils innovent et c'est peut-être bon mais les prix sont vraiment prohibitifs (de l'ordre de 30 à 50 euros pour une galette pour 6/8 personnes) !

Et vous, que pensez-vous de la galette des Rois ?