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24/03/2017

Cuisine impro domino ou cuisine de maestro des fourneaux ?

Ces derniers jours, deux de nos repas m'ont frappée par leur contraste de réalisation et de présentation. D'un côté, Monsieur a pris tout son temps dimanche matin (voire déjà un peu samedi soir) pour nous proposer un déjeuner japonais aux petits plats multiples, aux délices variés, plein d'une jolie sophistication qui rend envieux mes abonnés sur les réseaux sociaux... (légumes mijotés, tataki de thon, salade de concombre, œuf mollet aux œufs de saumon, assiette maritime, tofu...).  

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Pour ma part, j'ai comme d'habitude pratiqué davantage de la cuisine 5S. Ainsi, un matin de lever matinal, ayant décongelé un reste de curry de légumes en prévision du soir, je n'ai pas eu trop envie de le servir tel quel et j'ai improvisé une tarte au curry de légumes (pâte à tarte avec une touche de farine de pois chiches pour le goût), d'autant plus simple que j'avais du lait et de la crème entamés, des œufs, de la coriandre. Cette tarte, servie avec une salade de pourpier fut tout à fait délicieuse. C'est ce que j'appelle de la cuisine domino.

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Je trouve les deux très satisfaisants, chacun dans son registre même si, clairement, l'un est plus impressionnant que l'autre... Mais il requiert un temps assez conséquent. Je trouve important de défendre, et donc de pratiquer, le plaisir de manger au quotidien, pas seulement le week-end, et donc la simplicité et l'organisation qui permettent de ne pas passer des heures en cuisine et de bien manger quand même.

Qu'en pensez-vous ?

01/03/2017

Au revoir février, joliment occupé et gourmand !

En février, j'ai profité de quelques jours plus calmes côté activité du fait des vacances scolaires pour déjeuner dehors, me balader, boire du thé dans un bon fauteuil, paresser...

En février, j'ai très bien mangé* (vous étonnerais-je ?!) :

Monsieur avait rapporté du potager nîmois du brocoli et on a dîné une fois de dentelles de Cucugnan (les pâtes du paysan-boulanger Roland Feuillas) aux brocolis et anchois et une autre fois d'une salade de mâche-brocoli-parmesan-pignons.

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Monsieur, fidèle à son tropisme nippon, nous a préparé un délicieux nabe de poisson (sorte de pot-au-feu).

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J'ai fait différentes soupes, par exemple de pois cassés, courge-butternut-patate douce-carotte-épices, etc.

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J'ai fait un délicieux gratin d'endives, non pas au jambon mais à la très délicieuse saucisse aux algues d'Olivier Hélibert, merveilleux charcutier installé près de Brest.

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J'ai parfois improvisé des déjeuners rapides avec de plaisants restes du frigo, ainsi une savoureuse salade de lentilles et un oeuf au plat.

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J'ai découvert et apprécié le Petit Keller, le restaurant de Kaori Endo (ex chef de Nanashi) où je me suis régalée d'une assiette végétarienne colorée, parfumée, variée, de saison et d'un fameux dessert autour du marron.

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J'ai dîné en très bonne compagnie chez Mokonuts, lieu délicieux au déjeuner, que l'on peut privatiser le soir pour 4 à 12 personnes.

Je suis retournée chez Belle Maison, un restaurant du IXeme spécialisé dans le poisson, pour la troisième fois (ils ont la bonne idée d'être ouverts le samedi midi) et c'est vraiment un plaisir d'y prendre le plat du jour à 14 euros, dans un cadre agréable, avec un service souriant. Cette fois, c'était un très bon cabillaud skrei de Norvège.

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Nous sommes retournés chez Neva Cuisine et comme toujours les desserts de Yannick Tranchant sont un enchantement, cette fois ce fut une merveilleuse une tarte au chocolat.

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J'ai participé au premier "dîner-mystère" de 716Lavie (à dire à haute voix), le blog très riche en adresses gourmandes et accessibles de Guillaume Le Roux, par ailleurs passionné de musique, de voyages, de découverte de Paris : il avait convié une trentaine de volontaires à un dîner dans un restaurant de prix raisonnable sans nous dire où. Il nous l'a appris la veille et ce fut Varisa, un restaurant sri-lankais du 18eme. Bons samossa aux légumes, excellent poulet biryani et fort plaisant dîner en bonne compagnie. Bien envie d'y retourner.

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En février, j'ai écouté :

Fabrice Midal, auteur du livre Foutez-vous la paix et fondateur de l'Ecole Occidentale de Méditation en conférence en compagnie, et c'était le plus intéressant à mon avis, de Tal Ben Shahar, gourou de la psychologie positive. Il a bien précisé que la psychologie positive ne veut pas dire tout voir en rose mais accepter les moments pénibles, les échecs... pour avancer (ce qui est proche des thérapies ACT que je connais mieux). Il a dit beaucoup de choses intéressantes sur les rituels, la répétition, l'estime de soi, la passion.
J'ai aimé quand il a expliqué que son mot préféré en hébreu est NATAN, qui veut dire donner et est un palindrome (il se lit dans les deux sens), ce qui symbolise le fait que donner, c'est recevoir.

En février, j'ai lu :

- cet fort intéressant article sur la cuisine sans recettes. Je ne crois pas qu'on puisse s'en passer totalement, surtout quand on débute en cuisine, mais je défends une certaine souplesse (un des S de ma cuisine 5S) et une capacité à s'adapter/improviser/décliner les recettes en fonction de l'envie et du disponible. Et j'aimerais qu'il existe un apprentissage des techniques de base de la cuisine pour devenir autonome, ce qui serait beaucoup plus utiles que de connaitre des recettes.

- cet autre article (Slate encore) sur le fait qu'on consomme moins d'objets et davantage de moments, ce que je fais personnellement depuis des années, au moins dix ans, que j'achète beaucoup moins pour moi-même et offre des expériences, des moments, des voyages, des nourritures, des restos, des spectacles...

En février, je suis passée à la télé :

pour parler décryptage des yaourts au JT de France 2, avec ma conclusion de préférer des yaourts nature et, si vous ne les aimez pas tels quels (moi, j'adore ça !), leur ajouter votre patte perso (confiture, miel, morceaux de fruit, compote...) plutôt que d'acheter des yaourts fantaisie pleins d'ingrédients bizarres et d'additifs.

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En février, je me suis promenée dans le XXeme arrondissement et suis notamment retournée à la Gambette à pain où j'ai trouvé, outre le "pain préféré", un délicieux chou au sésame noir.

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 *rappel : vous pouvez suivre mes tribulations gourmandes sur Instagram si cela vous dit

 

15/02/2017

C'est quoi, du bon pain ?

Pour initier ici une réflexion sur le pain (qui s'est interrompue en rase campagne pour se retrouver en bonne place dans mon livre...), j'avais posé une question sur les réseaux sociaux " c'est quoi pour vous du bon pain ?". Cela date un peu mais je ne pense pas que les personnes aient tellement changé d'avis... Voilà donc des définitions diverses et personnelles "du bon pain".

"Un pain rustique (pas blanc !) avec du goût et une grosse croûte et qui se garde bien !" (Blandine)

"C'est un gros pain qui se mange avec du fromage" (Marie)

"Moi j'aime le pain blanc avec une mie épaisse et moelleuse" (Mathilde)

"Celui dans lequel on mord en sortant de la boulangerie et qui est toujours bon le lendemain au petit-déjeuner" (Nathalie)

"C'est forcément avec du levain, une mie très aérée" (Véronique)

"Du pain au levain, un peu acide, pas blanc assez compact" (Esme).

Qu'on peut manger le lendemain voire le surlendemain en le grillant (Alfie).

"Du pain qui répond à mon envie du moment : une baguette tradition bien croustillante, une pita maison, un lavash" (Mélanie)

"C'est celui que je fais moi-même" (Roberte)

"Une croûte dorée qui craquelle quand on le rompt avec les mains, une mie fondante pleine de petites alvéoles, une bonne odeur qui donne le sourire" (Catherine)

"Un pain à la croûte épaisse et bien cuite, pas pâlichonne. Quand on appuie sur la croûte, ça doit craquer, crisser. La mie doit être de couleur crème, pas trop claire, bien alvéolée, et surtout avec des trous irréguliers: pas uniquement des gros trous, ou uniquement des petits. La mie doit être élastique sous la pression du doigt et ne pas ressembler à du polystyrène expansé. C'est à dire que quand on presse un doigt dans la mie, le trou doit se refermer presque entièrement. Quand on mord dans le pain, il doit y avoir d'abord la croûte qui craque, puis la douceur fraîche de la mie. Il doit y avoir de la mâche, la mie de doit pas être trop molle et devenir une bouillie. La saveur doit être douce et devenir sucrée quand on mâche, avec la pointe d'acidité que donne le levain, ou la pointe de saveur de levure. On doit sentir des arômes de grillé, de noisette, d'herbe, de beurre (même s'il n'y a pas de beurre sur la tartine)... Le pain doit se conserver jusqu'au lendemain, et ne devenir ni mou ni rassis au bout de 24 heures" (Marie-Claire)

"Le bon pain marocain que l'on faisait nous même en le pétrissant des heures à la main en chantant et en allant l'emmener au four communal  quels merveilleux souvenirs !" (Yasmine)

"Du pain qui a du goût! Une croûte qui croustille, de la densité, qui grille au dernier bouton du grille pains et qui se conserve quelques jours" (Frédérique)

"Le pain plié de mon enfance !" (Fanny)

"C'est la shallah qui s'achète chez Florence Khan rue des Rosiers" (Albertine)

"Un bon pain, c'est un pain alléchant, un peu doré, on le savoure en l'entendant croustiller. IL est bio, au levain et/où à la châtaigne. On le mange nature ou en tartine avec du beurre et du chocolat râpé"

 "Un pain croustillant, pas salé, une qualité qui ne sèche pas une heure après l'avoir commencé" (Anne)

 "Un pain un peu complet mais pas trop, plein de céréales et de graines... il s'appelle le "viking" ds ma boulangerie !" (Agnès)
 

"Croustillant dessus, tendre dessous et ce goût à la fois sucré et doucement piquant, coloré en brun et gris..." 

"Une bonne baguette de boulangerie, miam !"

"Un pain surtout pas blanc, avec de la mie dense et une coûte croustillante, qui sent bon la farine et la levure" (Septie)

"Des pains complets, avec des graines, croustillant, le principal est qu'il soit encore bon plusieurs jours" (Anina)
 
"Celui de mon boulanger, croustillant, moelleux avec des graines" (Cathy)
 
"Un pain bien frais & bien cuit, croustillant autour, moelleux à l'intérieur, qui ne fait pas la gueule le lendemain" (Margaux)
 
 
"Un pain qui se conserve bien pendant plusieurs jours"
 
"Une baguette bien cuite. Le pain pas cuit comme on a l'habitude aujourd'hui n'a pas de saveur (Lilli)
 
"Une baguette bien fraîche, pas trop cuite, pas une mie trop blanche, mais bien moelleuse, croûte croustillante, juste dorée (Gaëlle)
 
"Du pain qui a du goût...où on sent la pointe salée du levain. Avec une croûte épaisse et bien cuite et une mie bien aérée, pas trop blanche, souple mais pas élastique. Du pain dont la croûte craque encore le lendemain matin au petit déjeuner" (Sophie)

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Pain de Roland Feuillas à Cucugnan

 
"Du pain que j'ai envie de manger seul, comme un gâteau" (Marion)
 
"Une mie savoureuse, moelleuse mais pas trop aérée, une croûte craquante et dorée mais pas trop dure non plus, qui se garde plusieurs jours" (Anne)
 
"Une croûte épaisse, dorée, craquante, une mie levée bien alvéolée, une bonne odeur, un petit goût de noisette en finale" (Dalva)
 
"Du goût et ce qui tient au ventre. Celui dont on se sent respecté par le boulanger" (Nicolas)

"De la farine intégrale ou complète, une croûte craquante, une mie moelleuse et alvéolée et une odeur.....à la Léo Ferré"

"Un pain a du goût, pas « bourratif », une croûte croustillante et qui chante, une mie avec du caractère et qui se conserve plus d'un jour"
 
"Quand ça sent le levain, avec une croûte épaisse bien croustillante, qui protège une mie moelleuse et aérienne"(Floriana)
 
"Celui de mon petit frère ! une belle mie dense mais aérée et une croûte bien dorée qui croustille !" (Céline)
 
"our moi, un bon pain, c'est davantage l'occasion que le pain : baguette fraîche beurre salé/framboise en rentrant de l'étranger ou pain multi-céréales tout chaud + graines de lin qui craquent + camembert pour 1 goûter salé ou pain grillé du p'tit dej !" (Anne-Claire)
 
Bref, une attention surtout à l'aspect gustatif, aux parfums, à la texture, avec des préférences très variées (vive la diversité !) et aussi une préoccupation anti-gaspillage pour beaucoup. La suite du sujet pain vendredi ! En attendant, vous pouvez évidemment partager en commentaire c'est quoi, pour vous, du bon pain

31/01/2017

Janvier, dense et chaleureux (malgré le froid !)

Bon, essayons de reprendre le fil interrompu des billets de fin de mois. J'espère que je tiendrais sur la durée. Ou je passerai à un rythme plus rapproché pour faire court...

Bref, en janvier, outre mes balades-dédicaces et mon intervention dès le 2 sur RTL, j'ai eu pas mal de travail, de nouvelles patientes qui ont envie de retrouver une relation sereine à la nourriture et se sentir bien, des entreprises qui prennent sérieusement en compte le bien-être de leurs salariés, des journalistes qui me sollicitent

A ce sujet, je suis tombée sur twitter sur une citation de l'américaine Ellen de Generes qui anime le Ellen Show : "Pour moi, la beauté, c'est d'être bien dans sa propre peau. C'est de savoir et d'accepter qui on est" (citation via Madame Figaro) 

J'ai répondu aux questions de Madame Figaro sur comment manger en hiver pour être en forme. Pour moi, ce qui compte surtout, comme dans les autres saisons, c'est d'abord de penser à SAM, et de manger/cuisiner varié et de saison.

J'ai lu avec intérêt, et un peu de tristesse, la tribune de Camille Labro sur l'alimentation du futur sur l'excellent site Alimentation Générale, je suis tellement en phase avec cela et défends pour le futur, sans nostalgie, le bien manger par la cuisine et le plaisir du goût.

J'ai regardé avec intérêt la vidéo de Mély/Chaudron Pastel où elle explique pourquoi elle a recommencé à manger des produits animaux après quelques années de végétalisme, malgré ses convictions et ses goûts. Tout le monde n'a pas le temps/le courage de regarder car elle dure une heure. En effet, Mély a pris beaucoup beaucoup de précautions pour expliquer son parcours, car elle anticipait certaines réactions hostiles ou brutales (bienveillance, vous avez dit bienveillance ?!). Pour ma part, je comprends très bien que vivre bien, en forme, en harmonie avec son corps, soit une priorité impossible à contourner quand il y a des solutions.

Côté repas, pas de detox évidemment, de la cuisine variée de saison !

J'ai continué mes soupes improvisées en fonction de ce que j'ai sous la main, par exemple une délicieuse et richement parfumée soupe potimarron-patate douce-carotte-lentilles corail épicées (un fond de paquet Beendhi).

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J'ai repris en main un livre que j'adore et que j'ai un peu délaissé, Le Bonheur de Cuisiner, et j'ai par exemple réalisé un délicieux curry de brocoli et potimarron. J'ai aussi refait une autre recette de ce livre, que j'avais beaucoup aimé, une omelette poireau-mozzarella, toute simple, moelleuse et délicieuse.

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Monsieur est quant à lui monté sur la Butte Montmartre pour la traditionnelle fête de la coquille St Jacques d'Erquy. Il nous en a non seulement servi de délicieuses, crues et cuites,

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mais il y a aussi "pêché" un délicieux bar, servi deux fois à la japonaise :

- En ochazuke d'une part.

- Grillé au sel d'autre part.

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Il nous a aussi régalés d'endives crues (en salade) ou cuites (en gratin)

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On est retournés dans ce qui est décidément toujours notre crêperie préférée à Paris après plusieurs visites, Bretons. Quand je mange des crêpes, c'est la crêpe donc je suis peu adepte des garnitures copieuses. Cette fois, j'ai pris une galette au beurre, une galette à l’œuf et une galette beurre-sucre. Des délices bien "kraz" (croustillants).

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On est retournés en bonne compagnie gastronome aux Arlots et on a enfin dégusté avec bonheur une des spécialités de ce bistrot, la saucisse-purée un régal. Précédé d'un fameux pâté en croûte qu'on a partagé.

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On a enfin goûté aux merveilleux sushi de Sushi B, certes chers même au déjeuner mais sans doute un des meilleurs rapports qualité-prix de Paris, avec un accueil tout en finesse, comme une petite oasis de Japon à Paris.

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J'ai découvert, en compagnie de l'éditrice gastronome Brigitte Eveno le restaurant de Fathema Hal, le Mansouria, où on a savouré un délicieux assortiment d'entrées puis un couscous ou un tagine respectivement.

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Je suis allée petit-déjeuner chez Mokonuts, que j'adore déjà au déjeuner (je ne suis pas la seule...)

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Je suis allée goûter à la Pascade. J'aime y aller dans l'après-midi car c'est tranquille et on peut ainsi y savourer les délicieuses pascades sucrées, ce qui n'est pas toujours possible après une copieuse pascade salée. Là, elle cumulait beaucoup de mets favoris, chocolat-noisette-orange.

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En revanche, aucune galette !

Et vous, que racontez-vous de votre mois de janvier ?

 

 

04/01/2017

Repas de fête quasi-végétariens ou pas du tout, on s'est régalés !

Dans la période festive qui vient de se terminer, Monsieur et moi avons mis la main à la pâte. Pour ma part, j'ai préparé deux repas quasi-végétariens dont on s'est régalés :

- un brunch de Noël dimanche 25 décembre que j'ai improvisé selon les envies du moment, avec :

. un œuf cocotte à la fameuse saucisse aux algues d'Olivier Hélibert, fameux charcutier des environs de Brest,

. du houmous et du pain pita maison,

. une petite tartine à l'avocat,

. des galettes de patate douce avec une sauce au yaourt à la Ottolenghi,

. de la salade,

. une salade de fruits d'hiver,

. un gâteau poire-ricotta-noisettes.

Ce fut donc à 90% végétarien car j'avais vraiment envie d'intégrer cette délicieuse saucisse avec modération dans ce repas.

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- un dîner de réveillon le samedi 31, un peu plus anticipé. Comme cela m'arrive parfois notamment pour ces repas de fête, j'aime bien choisir un thème qui guide le repas. Celui-ci fut placé sous l'inspiration des châtaigne/marrons dans tous les plats, avec :

. une soupe de potimarron avec une tartine de foie gras au "gomasio de châtaigne" (recette inspirée du magazine Régal),

. une poêlée de fenouil et châtaignes (recette de Anne/Papilles),

. un trio de choux aux marrons (brocoli.chou blanc, chou de Bruxelles) (basé sur une recette du livre Nanashi),

. du riz aux marrons, un classique japonais,

. une salade d'endives, poire, Comté, marrons (recette de Clea dans le livre l'Atelier Bio),

. en dessert, un trio autour du marron : mousse aux marrons glacés (délicieuse recette du magazine Saveurs) / gâteaux roulés à la farine de châtaignes, mi-crème de marron, mi-confiture de cassis (recette de biscuit roulé adaptée de celle de Pascale Weeks dans son livre) / biscuits à la farine de châtaigne (recette d'Edda Onorato).

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En accompagnement, je n'ai pas hésité à prévoir aussi du pain à la châtaigne et noix (déniché chez Bread and Roses) mais aussi un délicieux pain au khorasan de Terroirs d'Avenir).

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Des recettes pas forcément festives mais dont la succession fait de délicieux repas.

Chez Monsieur, ce fut un peu moins végétal mais tout aussi délicieux... Le 24, il nous a préparé un dîner qu'il n'intitula pas "de Noël" mais assez festif quand même et que ne renierait pas l'Amicale du Gras sans doute :

. du foie gras,

. une cassolette de boudin blanc (très fameux d'Olivier Hélibert), sauce au foie gras et cèpes,

. de la "tête de moine"

. un Panettone

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Et vous, quelles gourmandises retenez-vous de cette période festive ?

 

29/11/2016

Au Salon du Livre Gourmand de Périgueux, plaisir des échanges

Le week-end dernier, je suis partie à Périgueux, pour prendre part au Salon du Livre Gourmand, un événement qui rassemble un grand nombre d'auteurs culinaires. Ce furent deux jours vraiment très agréables, pour de multiples raisons :

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- j'ai passé la majeure partie de mon temps à parler de mon livre, échanger avec des personnes très diverses, souvent étonnées par le titre, leur expliquer ma vision de la gourmandise et de l'alimentation, des régimes, .... Certains étaient tout à fait d'accord, d'autres pas du tout, on a discuté. J'ai beaucoup aimé qu'un monsieur qui avait acheté le livre le samedi soit revenu le dimanche en prendre deux autres à offrir car il l'avait entre-temps feuilleté avec intérêt.

- J'ai aussi participé à deux tables rondes où j'ai essayé de faire valoir mon point de vue tout en étant attentive aux autres arguments. J'ai aimé que l'animatrice pertinente de ces tables rondes dise à propos de mon livre : "on pense à un mot, culpabilité, étiquetage, ... on ouvre le livre, le mot y est et on a une réponse".

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- j'ai eu le grand plaisir de revoir et d'échanger avec des personnes passionnantes et sympathiques que j'avais déjà croisées comme Marie-Claire Frédéric, LA spécialiste française de la fermentation, Florence Arnaud, très pointue sur la question complexe des intolérances et allergies, Mathilda Motte, en plein dans la folie du lancement à succès de la Maison du Mochi, Agathe S, fine gastronome, Geneviève Hofman, auteure d'un superbe livre sur le pain ou de recroiser Camille Labro, qui a gagné le premier prix Les Savoureuses remis à un livre culinaire écrit par une femme, la très active RP Elise venue accompagner Luana Belmondo, la tranquille Clea, la nippophile Laure Kié.

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Mes voisines de dédicace, des éditions La Plage, Clémence Catz, Linda Louis, Clea (assises), Marie Laforêt (debout)

- j'ai aussi fait la connaissance de personnes que je connaissais virtuellement ou sur papier, comme l'auteure multi-talentueuse Sophie Brissaud, la tonique et responsable Marie Kerouedan, la très pêchue Linda Louis qui était ma voisine de dédicace, la charmante Marie Cochard, très engagée dans l'anti-gaspi alimentaire, et croisé des tas d'autres personnes passionnées de bonne nourriture et de bons vins.

- j'ai échangé quelques mots avec le chef Michel Guérard, éphémère voisin de dédicace et il a feuilleté avec intérêt mon livre (mais il ne s'est pas attardé).

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- j'ai apprécié l'ambiance animée du salon et été impressionnée par la diversité des activités proposées, conférences, tables rondes, ateliers, démos, visites, ... même si j'en ai peu profité.

- j'ai été impressionnée par l'organisation professionnelle et attentive et notamment j'ai trouvé fantastique l'implication d'une équipe d'étudiants en management hôtelier, vraiment aux petits soins pour les auteurs.

- j'ai apprécié la gentillesse générale, comme celle de cette dame du stand AOP, qui, voyant ma déception de ne pas pouvoir acheter quelques noix, m'en a offert un gros paquet.

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- j'ai mis la main sur une série de très plaisantes petites monographies culinaro-légumières des éditions Rue de l'Echiquier "Tout est bon dans..." en lien avec le réseau Cocagne (8 euros pièce). C'est l'intérêt d'un salon de pouvoir tomber sur des livres qui ne sont pas forcément les plus visibles en librairie. Ce fut mon seul achat, ce qui représente un certain exploit dans un salon si bien garni !

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- j'ai découvert avec bonheur la ville de Périgueux qui a un centre ancien vraiment très beau où j'aurais aimé me promener plus longuement. L'hôtel Ibis où je séjournais avec d'autres était joliment situé en bord de rivière, juste à côté de cette partie de la ville. J'y reviendrai volontiers mais c'est un peu loin de Paris pour un week-end...

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- Le temps fut magnifique et propice aux plaisantes petites balades matinales.

- Je n'ai pas eu le temps de profiter largement de l'offre gastronomique locale car je donnais la priorité à la dédicace. Toutefois, j'ai apprécié un délicieux toast à l'omelette aux cèpes, un plaisant pavé d'esturgeon dans un restaurant plutôt traditionnel, la Ferme St Louis, différents types de gâteau aux noix, qui est vraiment une spécialité (bien dense...) locale.

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Bon, "yapluka" écrire un autre livre pour y retourner !!!

26/11/2016

Chacun son tour en cuisine : quelques instantanés gourmands

Monsieur et moi nous répartissons la préparation des repas, avec en général une plus grande fréquence de son côté car il est davantage disponible. Je mesure la chance que nous avons de nous partager ainsi la cuisine car beaucoup tombent dans la lassitude quand il faut préparer le repas chaque jour sans relais du conjoint. On choisit souvent des plats simples, végétariens de mon côté.

Quelques exemples :

De mon côté, ces derniers temps, j'ai laissé faire l'inspiration du moment en fonction de ce que j'avais à disposition. Cela a donné par exemple :

- Une salade épinards-champignons crus et cuits-noisettes-parmesan tout à fait délicieuse.

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- Dans la même veine improvisée, une salade brocolis-pommes de terre-fenouil-"haricots de mer" très plaisante.

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- Une soupe courge de Nice-patate douce tout à fait savoureuse, additionnée d'une pointe de crème fraiche

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Du côté de Monsieur, aussi des salades, en donnant moins dans l'improvisation :

- une excellente Caesar salad d'un grand classicisme avec de très bons ingrédients

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- Comme une réminiscence des années 80, une salade au crottin de chèvre chaud, entouré de crudités !

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- Une délicieuse assiette composée italienne où ne manquent que les tomates pour se sentir encore en été

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Je me rends compte qu'on mange encore souvent des salades, qu'on n'est pas obligés de manger chaud en cette saison, où ne sévissent pas encore les grands froids.

Et vous, qu'avez-vous préparé de bon récemment ?

 

16/11/2016

La Marine d'Alexandre Couillon en mets, en mots et en images

Je suis très gourmande, j'adore manger, je ne crois pas que ce soit une révélation pour vous qui me lisez ! Aussi, quand il s'agit de fêter mon anniversaire, le passage d'une décennie qui plus est, je pense aussitôt à faire un très bon repas. Il y a plusieurs mois m'est alors venue l'idée que j'avais très envie de découvrir la cuisine d'Alexandre Couillon, chef sur lequel j'avais entendu/lu divers commentaires attractifs. J'ai donc réservé, très en avance, une table en y voyant en même temps l'opportunité d'un plaisant week-end sur l'île de Noirmoutier, que je ne connaissais pas.

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Entre temps, peut-être avez-vous entendu parler récemment de ce chef, qui, en plus des deux étoiles Michelin qu'il avait déjà, a obtenu le titre de chef de l'année du guide Gault et Millau et été un des chefs vedettes d'un documentaire de Netflix. Et je découvre aussi qu'un livre sur lui est en préparation aux très passionnantes Editions de l'Epure.

Nous y avons donc déjeuné lundi 7, à l'invitation de Monsieur. Ce fut un merveilleux repas, de ceux dont on a envie qu'ils ne s'arrêtent pas même si l'estomac dit stop. Du commencement, avec de nombreux, succulents et étonnants amuse-bouche (ah, la chips d'algue à la crème d'huitre, ah la bouchée maquereau-café !) jusqu'aux mignardises finales quand nous n'en pouvions presque plus, en passant par des plats et desserts délicieux, ce fut un moment plaisant et gourmand de bout en bout. J'accepte volontiers, quand l'occasion est si exceptionnelle, de trop manger ! Le repas (menu en 7 plats) fut fort bien accompagné par un service parfait, attentionné, souriant, chaleureux, animé par la femme d'Alexandre Couillon.

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Mention spéciale notamment à un "Bord de mer" de coquillages et crustacés, merveilleux bouchée après bouchée d'acidité tonifiante, de saveurs herbacées et de senteurs maritimes. La pintade fermière de Vendée fut une des meilleures volailles que j'ai jamais mangées. L'huitre noire "Erika" est un plat pas seulement emblématique et symbolique mais vraiment étonnant et délicieux.

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Je ne vous montre pas beaucoup de photos. Non seulement elles ne rendraient pas un bel hommage aux délicieux plats savourés. Mais aussi parce que le livre qui vient donc de sortir cette semaine, Alexandre Couillon-Marine et végétale est à la fois un bel objet, dès la couverture, et empli de photos vraiment magnifiques. Elles sont du talentueux Laurent Dupont, dont je suis le travail et les expériences de gourmet depuis longtemps et dont j'avais beaucoup aimé le premier livre, Le prolongement du geste. Elles sont bien plus belles à contempler que les miennes...

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Ces images permettent de découvrir le chef dans les différents moments de son travail, en cuisine, dans son potager, en bord de mer... Les textes du livre sont de Jacky Durand, journaliste culinaire que j'adore lire. Bref, la réunion d'un trio de choix, une belle idée de Sabine Bucquet-Grenet, la fondatrice gourmande et passionnée des Editions de l'Epure. Ce n'est pas un livre de cuisine mais on y trouve un livret de recettes. Libre à moi de refaire la "Balade dans le bois de la Chaize" qui initie le début de la douceur ou la guimauve réglissée qui clotûre le repas, je ne suis pas sûre de m'y risquer ! Au-delà, j'y ai retrouvé avec grand bonheur une ambiance que j'avais découverte à la Marine, et davantage, car, durant notre repas, le chef était (c'est normal !) en cuisine. Si on est amateur de gastronomie sans connaitre le lieu, on peut aussi se régaler de cette promenade culinaire, marine et végétale. J'ai beaucoup apprécié aussi le texte de Jacky Durand pour en savoir un peu plus sur le chef et son environnement, et aimé notamment lire la sincérité et l'exigence de liberté d'Alexandre Couillon. Puisse-t-il maintenir dans le temps sa volonté de ne pas céder aux sirènes de l'agro-alimentaire comme tant de ses collègues...

La veille, nous étions allés déjeuner à la Table d'Elise, le bistrot ouvert par le chef et sa femme juste à côté du restaurant et partageant la même cuisine. Nous y avons fait un excellent repas, avec un rapport qualité-prix vraiment excellent, 29,90 euros, pour un repas entrée-plat-dessert, avec notamment un délicieux merlu parfaitement cuit dont je me suis régalée.

Bon, je replonge dans le livre car je ne vais sans doute pas revenir tout de suite tout de suite à Noirmoutier...

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La Marine d'Alexandre Couillon, port de l'Herbaudière, Noirmoutier. Menu 7 plats 98 euros.

Alexandre Couillon-Marine et végétale, éditions de l'Epure, 42 euros.

Si vous voulez découvrir un peu Alexandre Couillon, un entretien sur le site Atabula ou un portrait sur le site Munchies.

 

25/10/2016

La courge butternut se marie avec harmonie (et autres infos)

D'un côté, j'avais sous la main une courge butternut depuis un certain temps et envie de la cuisiner. De l'autre côté, j'étais impatiente de découvrir d'autres recettes du livre dont je parlais la semaine dernière, La Cuisine Végétarienne du Moyen-Orient. Pas compliqué, je feuillette le livre et trouve trois recettes appétissantes autour de ce légume.  J'ai profité de ma plus grande disponibilité dimanche pour préparer un dîner avec ces trois recettes. elles ses sont avarées vraiment délicieuses. 

- un houmous pois chiche/courge butternut.

- une soupe courge butternut/patate douce/carotte, avec un pseudo zaatar que j'ai bricolé.

- de la courge butternut rôtie avec une sauce au tahini.

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Ce ne sont pas des recettes très originales mais les parfums, les épices, les associations sont parfaites. On en a aussi remangé le lendemain avec joie et j'ai gardé de la courge rôtie pour une salade-repas dans mon bento (quinoa, courge, champignons, pois chiche, pomme, coriandre).

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Et vous, comment aimez-vous la courge butternut ?


AUTRES INFORMATIONS

Pour mémoire, je serai jeudi 27 en fin d'après-midi-début de soirée à Lyon. Merci de m'envoyer un mail à toutelagourmandise@gmail.com si vous souhaitez venir, pour avoir les coordonnées.

J'ai été interviewée brièvement ce midi sur France Info, suite à des résultats d'étude sur le surpoids et l'obésité en France. C'est ici (audio après le texte et plus complet). C'était malheureusement très court et j'aurais aimé pouvoir développer l'idée que si les populations modestes ont davantage de problèmes de poids, ce n'est pas une question seulement d'argent....

Je serai demain matin dans l'émission Santé d'Europe 1 pour parler du livre : l'émission est de 11h30 à 12h et j'imagine que mon intervention devrait être vers 11h40.. Il y aura un replay aussi.

 

22/10/2016

La cuisine végétarienne du Moyen-Orient, un régal !

Ah le bonheur de flâner dans les librairies et de regarder sur les tables ce qui a suscité la curiosité des libraires. C'est ainsi que je suis tombée par hasard sur ce livre : Cuisine végétarienne du Moyen-Orient, de Salma Hage. Je l'ai feuilleté et n'ai pas réfléchi très longtemps avant de l'acquérir tant il me paraissait appétissant. Je ne connaissais pas Salma Hage alors qu'elle semble avoir une bonne notoriété dans le domaine de l'écriture culinaire. 

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L'introduction qu'elle fait sur son histoire personnelle et la place de l'alimentation végétarienne dans sa famille est très belle. Ensuite, les recettes sont classées par thématiques. On y traite aussi bien du petit déjeuner que des salades, des graines ou de mezze et assortiments, avec une place pour les desserts. J'ai commencé à mettre des marque-pages sur celles qui me tentaient mais il y en avait trop !

Finalement, j'ai commencé par une recette de salade un peu par hasard car j'avais les ingrédients : salade de fenouil, carotte et céleri au sésame, tout à fait délicieuse.

Je vais ensuite profiter d'une courge butternut pour expérimenter plusieurs recettes du livre, qui semblent plaisamment épicées, avec ce légume de saison.

Dans cette cuisine du Moyen-Orient, où les plats végétariens ont toujours été largement répandus avec souplesse et selon le budget et les habitudes, il y a beaucoup d'éléménts connus et pratiqués car ils ont infusé dans notre cuisine. Certains penseront aussi peut-être aux livres d'Ottolenghi. Il y a des parentés mais je trouve ces recettes là en général plus simples, avec moins d'ingrédients, sans doute moins créatives, plus traditionnelles mais avec une touche contemporaine et personnelle à l'auteure. 

Les photos sont très belles et ce livre est vraiment un plaisir à lire et cuisiner. 

La cuisine végétarienne du Moyen-Orient, éditions Phaidon, 34,95 euros

NB : tous les livres dont j'ai parlé cette semaine ont été achetés, cela fait un sacré budget ! Je vous invite à bien réfléchir et les regarder avec attention avant de faire de même !