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17/06/2015

Bac Sucré : jolie opération d'une rue très gourmande

Si vous êtes parisien(ne) et gourmand(e) peut-être avez-vous entendu parler de Bac Sucré, un événement lancé mardi, qui se déroule toute la semaine, avec animations variées. Il réunit un bon nombre d'acteurs sucrés de la très chic rue du Bac, dans le 7eme arrondissement parisien. Une rue devenue en quelques années un repaire de quantité de pâtissiers et chocolatiers.

Comme je le disais il y a quelques jours, c'est Florence Mazo Koenig, habitante historique du quartier, qui a eu l'idée de cette opération et qui, avec l'aide de quelques autres pros, a mobilisé de nombreux intervenants et la mairie d'arrondissement.

Mardi soir, j'étais invitée au lancement. J'accepte de plus en plus rarement ce genre d'invitations pour blogueurs mais, ayant suivi cela de loin depuis le début, connaissant les protagonistes, étant amatrice de quelques adresses de la rue, c'était difficile de refuser. Et cela venait à point pour prolonger ma semaine passée à dédramatiser le sucre !

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Je suis arrivée en fin d'après-midi et j'ai fait un tour de quelques lieux participant à l'opération (certaines boutiques présentaient par ailleurs leurs créations dans le square où se passait la soirée). Chez Jacques Genin, on pouvait déguster ses chocolats (dont un étonnant mais fameux chocolat aux câpres) et ses fabuleuses et irrésistibles pâtes de fruits (je ne suis pas très fan a priori mais cela n'a strictement rien à voir avec toutes celles que vous avez pu manger).

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Chez Chapon, le chocolatier Patrice Chapon m'a parlé de sa façon de travailler, depuis les fèves de cacao jusqu'aux tablettes. Il m'en a fait goûter plusieurs ainsi que son gâteau fondant renouvelé "Vendredi samedi dimanche"et ses diverses mousses au chocolat : en effet (j'avais déjà repéré cela dans sa vitrine), il est, semble-t-il, le seul à proposer plusieurs mousses au chocolat réalisées avec différents crus. On peut notamment en acheter dans un petit cornet à déguster dans la rue comme une glace. 

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Je suis aussi allée découvrir la boutique Quintessence, spécialisée dans les bougies parfumées où j'ai été très gentiment accueillie. Rien à voir avec le sucré a priori mais cette maison a pour habitude de créer des bougies avec des personnalités : elle en a créé une (à l'odeur délicieusement anisée) avec Sébastien Bras et elle faisait du coup découvrir les sirops de ce chef (j'ai goûté celui au thé).

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Il y aussi la Pâtisserie des Rêves, Dalloyau, Perre Marcolini, Angelina, Hugo & Victor .... 

Une chasse au trésor avec quelques questions gourmandes est prévue pour donner envie de franchir la porte des boutiques partenaires en quête de quelques indices (tiens, qui a inventé la crème Chantilly par exemple ?)

Retour au square ensuite où j'ai papoté avec moult blogueuses et gastronomes présents, avant le lancement officiel.

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Philippe Urraca, Jacques Genin (en blanc), Claire Damon, Patrice Chapon (derrière, veste noire), Philieppe Conticini

Tout le programme est sur le site Bac Sucré si cela vous dit.

 

11/06/2015

Je me souviens...des douceurs

Je me souviens des bonbons de "la PB", la petite boutique de confiseries près de l'école : les  "frites", les boules de coco, les colliers, les "soucoupes" pleines de poudre "qui pique",

Je me souviens des bonbons en paquet, les Kréma, les Michoko, les Petit Pimousse, les Batna...,

Je me souviens des bonbons anglais et des boites de Quality Street,

Je me souviens des rouleaux de réglisse avalés morceau par morceau, trop vite finis, et des paquets de CarenSac multicolores,

Je me souviens des sucettes Chupa Chups quand on était en vacances,

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Je me souviens que je prenais toujours un dessert au restaurant,

Je me souviens de la merveilleuse texture des "fudge" découverts en Angleterre lors de séjours linguistiques, si différente des caramels français que je connaissais,

Je me souviens du premier caramel de Jacques Génin, mangue-passion, découvert au restaurant d'Yves Camdeborde, puis d'en avoir trouvé chez Denise Acabo,

Je me souviens des caramels au beurre salé d'Henri Leroux quand on ne les trouvait qu'à Quiberon où j'étais en stage,

Je me souviens des guimauves parfois offertes au restaurant comme un dernier plaisir éphémère,

Je me souviens que je n'aimais pas le miel mais que je l'apprécie désormais.

Je me souviens que j'ai toujours mangé du sucre et pourtant, je ne suis ni malade ni en surpoids. Alors pourquoi le diaboliser ? On en parle samedi pour clore la semaine.

 

Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...

08/06/2015

Vive les fraises ou gardons une place pour les (très bons) desserts

Toute la semaine, le blog parle desserts et douceurs en réaction à l'énorme vague "Sans Sucre" dont vous avez peut-être entendu parler...

 

J'ADORE les fraises alors quand la saison commence, je me réjouis et me régale.
Je les aime nature quand elles sont tres bonnes, mûres et parfumées. J'en ai un peu moins cette année pour l'instant car il n'était pas évident d'en trouver de délicieuses à prix raisonnable...

Quand des personnes talentueuses la mettent au centre de leurs desserts, je suis forcément attirée. C'est arrivé deux fois la semaine dernière et cela a atteint des sommets de gourmandise.

Il y a eu un dessert tout fraise, en deux assiettes de Yannick Tranchant, le très créatif pâtissier de Neva Cuisine, qui fut une merveilleuse surprise tant il y avait de travail et d'imagination au service du goût : c'était beau, bon, plein de textures et de surprises (la photo ne dévoile pas tout...), une merveille ! Et j'avais pris soin de ne pas trop manger avant (deux entrées pas trop copieuses) pour pouvoir vraiment l'apprécier. Très gourmande de desserts depuis toujours, j'étais devenue un peu blasée ces dernières années car très souvent déçue car des propositions trop banales ou trop complexes. Ce pâtissier a vraiment réussi à me réconcilier en beauté avec les desserts de restaurants et je conçois toujours mon repas pour garder une priorité au dessert.

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Il y a eu une très réussie pascade fraise-rhubarbe créée par le chef David Toutain invité du mois à La Pascade : il a pris cette invitation très à coeur, a fait beaucoup d'essais et le résultat est vraiment une très belle et bonne gourmandise, là aussi pleine de variations sur les textures, parfums, températures. Elle était juste un petit peu trop sucrée à mon goût. Je vais suffisamment souvent à La Pascade pour savoir qu'après une pascade salée, je n'ai plus forcément faim pour un dessert. Du coup, il m'est arrivé d'aller y goûter (un des rares endroits ouverts non stop du déjeuner au diner). Cette fois, on y déjeunait et j'ai proposé à Monsieur qu'on partage une pascade salée (tout à fait délicieuse : avocat-crevette-feta-tomate...) pour garder la place d'une sucrée. Ce qui fut fait et a permis de pleinement savourer cette douceur.

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Pour ma part, j'ai préparé dimanche un petit dessert beaucoup plus simple avec des fraises de plein champ d'un maraîcher des Yvelines (trouvées chez Terroirs d'Avenir, fournisseur de bons produits) : des simili-tartelettes avec des sablés, de la chantilly maison et des fraises : l'accord était délicieux.

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Et vous, comment aimez-vous les fraises ?

La Pascade, 14 rue Daunou, Paris 2eme

Neva Cuisine, 2 rue de Berne, Paris 8eme

02/06/2015

Exposition Milan 2015 : je suis venue, j'ai vu, j'ai regrettu (un peu)

Désolée pour ce barbarisme, pour la rime, j'aurais bien sûr pu dire "déçue" mais le terme ne serait pas vraiment exact car mon attente initiale était assez faible...

Des expositions universelles, j'en avais déjà visitées deux il y a longtemps, plutôt par opportunité personnelle ou professionnelle que par réelle motivation : Séville en 1992, Lisbonne en 1998. J'avais apprécié Séville car c'était immense, nouveau, étonnant. Mes goûts d'aujourd'hui ne m'orientent plus vraiment vers ce type d'événement mais voilà, le thème, c'était "Nourrir la planète"... Pouvais-je me passer de visiter une Exposition sur le sujet qui me passionne, qui plus est en Italie ? J'ai longuement hésité avant de me décider à prendre un billet pour Milan car je me doutais que le sujet serait au mieux effleuré et que ce n'était pas là qu'on allait traiter des grands problèmes alimentaires du monde.

Finalement, je me suis décidée à partir lundi dernier. J'ai passé la soirée à Milan et mardi, j'ai visité l'Exposition (en dehors du centre mais très facilement accessible). Je m'étais fait un programme prévisionnel et j'en ai plus ou moins tenu compte, en m'adaptant selon l'affluence. Comme je le disais dans le titre, je pense que j'aurais pu tout à fait me passer de ce voyage mais la journée a quand même été plutôt agréable.

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Le thème de l'alimentation et de son avenir pour la planète a été pris en compte de façon très variable selon les pavillons, et au global, de façon décalée par rapport au thème. Plutôt que poser les grands problèmes de la faim et de la subsistance de l'humanité (ils ne sont pas très "vendeurs"...), les pavillons parlent surtout gastronomie, patrimoine culinaire. Ce qui n'est pas à négliger bien sûr, la préservation de ces patrimoines et de leur diversité est essentielle. Mais était-ce le seul but ?

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Certains, donc, se contentent de présenter leur richesse gastronomique, c'est l'impression que m'a fait l'Espagne par exemple. C'est aussi un peu le cas du Pavillon France mais là, j'ai trouvé assez agréable le potager par lequel on chemine vers le Pavillon. Et il y a une volonté pédagogique avec des petits films animés sur l'alimentation et la santé, ou l'agro-écologie (je les ai vus en français, sont-ils traduits, je ne sais pas ?). J'ai visité le pavillon France peu après l'ouverture et il était quasi-désert. De plus, il a l'avantage qu'on y circule librement contrairement à d'autres où il y a un circuit obligé.

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IL y avait par ailleurs une bonne odeur de boulangerie et des baguettes ou madeleines appétissantes qui réjouissent probablement les visiteurs.

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Côté pédagogie de l'alimentation durable, Slowfood est évidemment attendu. Le pavillon est vaste et clair (réalisé par les célèbres architectes Herzog & de Meuron), et de nombreuses explications y sont proposées mais cela est fait, m'a-t-il semblé, de façon un peu trop classique pour être vraiment attractive pour la majeure partie du public : des textes, des photos, des objets : ça manque un peu de spectacle et de mise en scène d'informations choc plus appropriées à faire passer des messages clés auprès d'un public peu averti.

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Les deux principaux éléments du pavillon : un arbre où l'on peut accrocher un message avec sa vision concernant l'alimentation ; un énorme personnage en maïs symbolisant la malbouffe et la civilisation occidentale gavée de cet aliment.

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Idée sympathique : on peut ensuite "goûter la biodiversité" en achetant un assortiment de quatre fromages au lait cru (8 euros avec une petite bouteille d'eau). Je l'ai fait et c'était bien présenté (sens de dégustation, galettes pour accompagner...) et excellent.

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Il y aussi le spectaculaire Pavillon Zéro qui se penche sur l'histoire alimentaire de l'humanité avec des projections à très grande échelle, des informations...

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L'Angleterre a choisi de se centrer sur le sujet ô combien essentiel des abeilles : on m'a expliqué qu'on se mettait à la place d'une abeille, l'idée m'a paru bonne, elle se concrétise en partie par un parcours au sein de fleurs multiples à butiner puis dans une sorte de ruche géante mais là, l'expérience ne m' pas paru poussée à fond.

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La présence des marques est importante, bien sûr une telle opération nécessite beaucoup d'argent, mais certaines ne semblent pas indiquer la meilleure voie pour "nourrir la planète"... D'autres, telles Nestlé au Pavillon Suisse ou Illy au "cluster" Café sont carrément partie prenantes centrales du contenu.

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Côté restauration, les différents pavillons proposent une offre plus ou moins sophistiquée. On peut aussi profiter d'une proposition Eataly qui a mis en place une série de vingt mini-restaurants représentant des spécialités de chaque région italienne. Je n'ai pas une grande estime pour la gastronomie des Pays-Bas mais j'ai trouvé sympathique leur "place" de foodtrucks avec un mélange de tradition et de tendance vers l'avenir (burger d'algues).

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Le pavillon que j'ai le plus apprécié parmi les quelques-uns que j'ai visités, c'est celui du Japon : vous allez dire que je suis de parti- pris ! Peut-être mais je n'étais pas seule : à toute heure, j'ai vu 50 mn de queue (liées aussi à l'accès limité en nombre).  Pas pour son contenu stratégique (le Japon a axé son pavillon sur harmonie, diversité et saisonnalité) mais pour l'expérience sensorielle qu'il propose. Il y a aussi une jolie présentation de la diversité de leur offre alimentaire mais peu de personnes y prêtent une grande attention... Il y a aussi un show "restaurant du futur" qui vise aussi à montrer la diversité saisonnière des aliments (cela rappelle un peu un repas virtuel à l'exposition Rosanjin au musée Guimet).

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J'ai déjeuné au Pavillon Japon (un "curry rice" et porc pané), pas tant par envie (je mange suffisamment souvent japonais !) mais je voulais rester à proximité du pavillon car j'espérais profiter d'une accalmie dans la queue : ce fut raté ! 

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Au global donc, je n'en reviens pas emballée. Evidemment, ceux qui feront une visite sous l'angle purement architectural ou ludique n'auront probablement pas le même ressenti. Et puis j'ai vu une masse d'enfants et d'ados italiens : s'ils sont bien orientés et encadrés, peut-être cette exposition laissera-t-elle des traces de sensibilité alimentaire chez quelques-uns et pas seulement le souvenir de l'architecture spectaculaire des pavillons... ? Et puis, une Exposition de la sorte est bien sûr un moyen de cultiver curiosité et ouverture à d'autres cultures...

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D'autres visiteurs :

Bruno Parmentier, auteur de livres sur l'agriculture et l'alimentation, juge l'expo "hors sujet" et je suis plutôt d'accord avec ce qu'il écrit...

Les blogueurs belges de la "Cuisine à quatre mains" ont une vision plus apaisée , curieuse et gourmande.

Et aussi

Le site de l'exposition

Le site du Pavillon France

15/05/2015

Verdure printanière en trois façons, que c'est bon !

Si vous fréquentez un peu les vendeurs de légumes, vous avez dû remarquer l'arrivée des légumes de printemps, petits pois, fèves, asperges... Evidemment, comme beaucoup d'autres, nous nous sommes empressés de les mettre au menu ces derniers jours, de diverses façons.

J'ai préparé une sorte de minestrone de légumes. Feuilletant le livre Mon premier dîner végétarien et me demandant si je devais vraiment le garder, je suis tombée sur une recette de minestrone de printemps. Tout à fait ce dont j'avais envie. Sauf que le mode de cuisson (tout ensemble et assez longtemps) ne m'a pas trop plu et je me suis tournée vers internet où j'ai trouvé une recette un peu différente aux modalités satisfaisantes. J'ai fait un mix des deux : une base d'oignon, ail, fenouil, des légumes cuits séparément (petits pois, asperges, fèves, haricots verts) et brièvement pour les garder un peu croquants, et on ajoute au moment de servir un pesto maison classique. 

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J'avais volontairement cuit plus de légumes pour en avoir pour le lendemain : ils ont constitué une plaisante salade avec du quinori.

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Peu après, Monsieur a quant à lui préparé une fritatta aux fèves, petits pois, asperges, artichauts et feta, bien garnie, moelleuse et très savoureuse.

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Et ce n'est sans doute pas fini, on peut aussi penser quiche, poêlée, soupe froide ou chaude, tartinade, avec légumes solitaires ou associés...

Et vous, comment aimez-vous les légumes de printemps ?

13/05/2015

J'ai testé pour vous...la livraison de repas (Deliveroo / Foodchéri)

Cela faisait sans doute une bonne vingtaine d'années que je n'avais pas commandé de repas à livrer... J'ai seulement de vagues et rares souvenirs de pizza dans mes toutes premières années de vie professionnelle. En effet, nous faisons très souvent à manger l'un ou l'autre (Monsieur plus souvent...) et, si on est paresseux/fatigués, il y a toujours une solution simple de secours dans le frigo ou le placard. De plus, j'avais une image des livraisons de plats comme étant très coûteuses et pas forcément en phase avec mes envies.

Mais récemment, de nouveaux acteurs sont arrivés sur le marché parisien. J'ai notamment entendu parler de deux d'entre eux : Deliveroo et Foodchéri (hasard des communications sur le web). J'ai eu envie de les tester, pas tant pour devenir cliente régulière que pour me faire une idée de ces services et pouvoir éventuellement en parler à certains de mes patients davantage adeptes de ce type de solutions.

J'ai commandé via Deliveroo un midi où je déjeunais à mon cabinet. Il y a un large choix de restaurants, plutôt tendance, proposés en fonction de son emplacement. Je n'ai pas choisi un nom connu des branchés type "Frenchie to go" mais plutôt l'inconnu, un restaurant tibétain dont je n'ai jamais entendu parler, Tashi Tagye : je prends des raviolis végétariens et un dessert, je choisis l'horaire, je paie en ligne pour un montant de 17,50 euros (intégrant des frais de livraison de 2,50 euros. On doit commander pour 15 euros minimum, ce qui est plus simple à deux). Le coursier arrive 5 mn en avance et me livre le plat qui est resté à peu près chaud. C'est assez bon et nourrissant mais je trouve que cela ne vaut vraiment pas ce prix. Je n'ai peut-être pas fait le meilleur choix.

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Foodchéri livre le soir : on a le choix entre deux plats qui changent tous les jours, cuisinés avec des produits frais, dont un plat végétarien, et un ou deux desserts. On commande à partir de 18h45 et on est livré 20 mn après l'appel. Là encore, le livreur est à l'heure. On a pris les deux plats différents. Chacun coûte 9,90 euros (livraison comprise), le prix est le même tous les jours. Les plats sont à réchauffer au micro-ondes ou au four. Ce jour-là, il y a un bo-bun végétarien et un poulet au curry vert et lait de coco avec du riz. Les deux sont très bons, on les mange avec plaisir. Les desserts me paraissent un peu chers (cookie 3 euros, compote -arrivée depuis- 3,50 euros).

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Comparatif : ce sont vraiment deux offres bien différentes :

Deliveroo : large choix et restaurants plutôt connus / Foodchéri : cuisine en propre (avec des "chefs" pas spécialement connus),

Deliveroo : choix pérenne (selon l'offre des restaurants) / Foodchéri : renouvellement quotidien (avec probablement un retour régulier des plats),

Deliveroo : déjeuner et dîner / Foodchéri : dîner uniquement

Deliveroo : choix de l'horaire / Foodchéri : livraison 20 mn après l'heure de commande,

Deliveroo : montant minimum et frais de livraison / Foodchéri : au moins un plat, pas de frais de livraison,

Deliveroo : prêt à l'emploi / Foodchéri : à réchauffer

Point commun : un périmètre limité pour l'instant.

Bilan : je suis plutôt contente de cette expérience. Il m'arrivera sans doute de refaire appel ponctuellement à Deliveroo. J'ai notamment vu dans la liste Supernature et me dis que je me ferai bien livrer leur "assiette vitalité" un de ces jours... Il est fort possible qu'à l'occasion, on re-goûte des plats Foodchéri, davantage par envie de plats qu'on ne cuisinerait pas nous-mêmes que par vraie flemme.

Il y a d'autres propositions de ce type qui se développent avec des périmètres et des contenus variables. Cela me parait répondre à une demande de citadins (ayant un certain revenu) rentrant tard, fatigués, n'ayant pas forcément le temps ou l'envie de cuisiner, n'ayant pas nécessairement une organisation des courses bien rôdée. Et cela ne me semble pas plus cher que la moindre livraison de pizza médiocre.

Par ailleurs, ce type d'offres me parait davantage adaptée à cette demande que les offres "prêt à cuisiner" où l'on vous fournit la recette et les ingrédients mais il vous reste quand même la cuisine à faire...

Et vous, faites-vous appel à la livraison de repas ? Souvent ou occasionnellement ?

NB : précision : ces deux repas ont été intégralement payés.

 

02/05/2015

Retour sur avril au fil de belles et bonnes assiettes...

En avril, que ce soit à la maison ou à l'extérieur, les bons repas variés n'ont pas manqué. J'ai déjà parlé de quelques-uns... Il y eut aussi par exemple côté cuisine maison, à tour de rôle :

- une délicieuse soupe de pois cassés et pois chiches aux épices, repérée dans le magazine Régal et proposée par la chef Caroline Vignaud, que je découvre ainsi : c'est une jeune HEC reconvertie dans la "cuisine nature" qui a son restaurant "Le Goût Sauvage" à Saint-Lô, auquel je rendrais bien une petite visite... J'avais pris la peine d'acheter des pois chiches secs de qualité et de faire longuement tremper les deux sortes de pois : de la véritable "slow food"...

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- un joli bento de légumes crus et cuits, restes du week-end qui fut un plaisant déjeuner à mon cabinet,

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- des variations autour du radis tirées du livre de Clotilde Dusoulier, Veggivore : des toasts avocat épicé-radis et une salade lentilles-cresson-radis (à laquelle j'ai ajouté un peu de fenouil) ;

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- un dessert d'assemblage exotique : cake à la banane (liquidation de banane trop mûre), ananas rôti à la vanille (un délice), glace minute et simplissime à la mangue (idée d'Esterelle dans son livre sur l'extracteur de jus)

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- de jolies assiettes composées par Monsieur, italienne, printanière, ... 

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- de savoureuses pâtes artichaut-speck-tomate (je ne cesse de répéter à mes patientes -et je leur propose d'en faire l'expérience- que manger des pâtes ou autres féculents le soir ne fait pas grossir ni empêche de mincir...)

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J'ai aussi mangé souvent à l'extérieur :

- pour fêter les 10 ans (déjà) de mon choix de reconversion, une date si essentielle, retour vers ce qui est vraiment un restaurant qu'on adore depuis des années sans se lasser, Ze Kitchen Galerie. On a découvert que le soir, il n'existe plus de carte mais seulement deux menus dégustation, en 6 ou 8 plats. Allons-y, sortons le grand jeu, après quelques secondes d'hésitation, on prend celui de 8 plats (3 entrées-2 poissons-1 viande-2 desserts). Tout fut absolument délicieux avec la touche si unique de William Ledeuil à fusionner avec délicatesse parfums d'ici et d'ailleurs (que les photos ne sauraient transmettre...).

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- une belle double découverte : celle de Table Ronde, un lieu qui invite des chefs de façon éphémère et est conçu de telle façon qu'on est vraiment proche de la personne qui cuisine ; celle de Celine Pham (que j'avais rencontrée au lancement des brunchs de l'Archipel) qui a réalisé un repas sous influence asiatique vraiment délicieux de bout en bout. On a partagé les deux entrées (cromesquis de sot-l'y-laisse, makis de boeuf) avec Elsa qui m'accompagnait, puis il y eut une sorte de bo-bun avec de l'échine de porc archi-moelleuse et un dessert à la banane caramélisée.

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- une deuxième visite plaisante sous la jolie verrière du Dix-Huit, où j'avais déjeuné l'année dernière ;

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- la découverte d'un restaurant du 9eme dont l'équipe a récemment changé, les Affranchis : accueil sympathique, cuisine savoureuse, seul bémol, c'est plein, pas très grand et donc assez bruyant.

- dans un registre plus simple et plus économique, une halte nippone chez Sanukiya pour des udon végétariennes (purée de prune, algues, daikon, sésame),

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ou la découverte, en la délicieuse compagnie de "Mingou Mango", de Ma Kitchen, petite "cantine" coréenne spécialisée dans le bibimbap, plat de riz, légumes variés et au choix viande, poisson, tofu... Lieu très couru où il est recommandé d'arriver avant 12h30.

ou l'achat d'une a priori "petite" salade raisonnablement tarifée 5,80 euros au comptoir Supernature, avec choix de crudités, lentilles, quinoa... et vraiment pas si petite que ça...

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ou un plaisant déjeuner en terrasse (eh oui, rappelez-vous, il a fait très beau certains jours !) à l'Epicerie Générale, qui a la bonne idée de proposer des demi-sandwiches laissant la possibilité aux faims moyennes de compléter par exemple avec une petite salade.

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deux nouvelles visites chez Puce, ouvert le samedi midi, qui devient décidément une fort plaisante cantine de voisinage. Le principe des plats style tapas est bien sûr plus sympa quand on partage : trois mini-plats + un dessert à partager, c'est un repas varié et bon à moins de 15 euros ;

J'ai aussi profité de quelques trous dans mon emploi du temps de milieu de journée, pour prévoir quelques délicieux goûters (en ayant anticipé avec un déjeuner très léger) :

- une visite chez Profiterole Chérie où j'ai choisi une profiterole tout noisette (la "Paris-Brest"), tout à fait délicieuse mais j'ai trouvé la "vaisselle" un peu "cheap" (c'est quand même 6 euros la profiterole...) et pas très pratique (bol en carton et cuillère)

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- une halte au Luxembourg sous le soleil avec une merveilleuse tarte au citron du pâtissier voisin Sébastien Dégardin.

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- un rendez-vous amical à l'heure du goûter à la Pascade, un des rares lieux ouverts non-stop du déjeuner au dîner et l'occasion de savourer une pascade sucrée alors que je dois le plus souvent m'en passer au déjeuner après une pascade salée bien nourrissante. Ce fut une savoureuse pascade renversée "tourtière Armagnac :  pommes & pruneaux, crème légère à la vanille, caramel, sucre massé au beurre demi-sel & Matcha".

J'ai aussi profité d'une période un peu plus calme liée aux vacances de Pâques pour prendre quelques petits déjeuners dehors dans des lieux divers. J'y reviendrai... à moins que je n'écrive un guide sur le sujet... Non, ça bouge trop vite ! 

Avec tout ça, vous croyez peut-être que je passe ma vie à manger ! Euh non, pas tout à fait...J'ai eu aussi beaucoup de consultations, lu, échangé, ... A suivre !

Et vous, quels souvenirs gourmands gardez-vous du mois d'avril ?

09/04/2015

Hommage à l'homme en cuisine

Oh que je mesure la chance que j'ai d'avoir un homme en cuisine et je voudrais ici le remercier du fond du cœur (ce que je fais aussi dans la vraie vie, c'est l'essentiel !) et lui rendre hommage. Pourquoi ?
 
- parce que c'est bien sympa d'être deux à cuisiner, pour ainsi ne pas avoir la tâche de le faire tous les jours. Je sais que c'est loin d'être le cas de tous les couples...
 
- parce que chez nous, c'est plus souvent l'homme qui est aux fourneaux, y compris dans le quotidien. Ce n'est pas si fréquent que cela : dans les couples où les deux cuisinent, il y a souvent, d'après les récits de mes patientes et l'observation des sociologues, une répartition inégale : à la femme le quotidien obligé et souvent stressé et banal, à l'homme, le week-end, le temps, la convivialité...voire la gloire quand les invités se régalent de ses plats.
 
- parce qu'il est excellent cuisinier et que c'est rarissime de ne pas se délecter avec ses plats.
 
- parce qu'il s'efforce de varier les préparations, voire de proposer des plats/assiettes composées de différentes petites portions pour répondre à mon goût de la variété.
 
- parce qu'il ne se lasse pas de passer du temps en cuisine pour notre plaisir partagé.
 
- parce qu'il n'a pas hésité à partir de zéro pour apprendre les bases de la cuisine japonaise, proposant désormais une très savoureuse cuisine familiale de ce pays, en alternance avec la cuisine italienne de transmission familiale.
 
- parce, tout en proposant du poisson et plus rarement de la viande, il accepte plutôt bien mon "flexitarisme" et cuisine souvent également des plats végétariens ou avec peu de viande, jambon, poisson comme une sorte d'"assaisonnement" : je prends ce qu'on me donne, je ne vais quand même pas râler, d'autant que c'est délicieux !

Ainsi, récemment, il nous a concocté :
 
- quelques variations printanières :
 
. un risotto printanier aux asperges, petits pois, courgettes,

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. une assiette verdoyante d'asperges, jeunes poireaux et fromage de chèvre,

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. une moelleuse omelette/fritatta aux courgettes, asperges, petits pois, oignon doux, parmesan,homme en cuisine,qui cuisine dans le couple,couple qui cuisine,cuisiner à deux,partage des tâches,cuisine japonaise,flexitarisme

 
- une très italienne piadina au jambon de Parme, de squacquerone (fromage onctueux d'Emilie-Romagne) et roquette (tous ingrédients de l'excellente épiderie RAP à part la roquette).

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- un déjeuner dominical japonais quasiment kaiseki, avec une succession de mets délicieux : épinards, omelette japonaise, tofu frit, légumes, bar au sel, ...

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Vous qui êtes en couple, comment cela se passe-t-il côté cuisine : répartition harmonieuse, monopole, alternance... ? 
 

02/04/2015

Un mois de mars fort bien occupé

Après deux mois d'absence de ce petit bilan mensuel, le revoilà, subjectif et fort incomplet bien sûr côté liens tant il se publie de contenus autour de l'alimentation, la nutrition, la minceur,...

Mon mois de mars a été bien occupé en dehors des consultations, entre 2 jours passionnants au salon Omnivore, un délicieux week-end à Cancale et St Malo, une parenthèse reposante au Touquet, diverses rencontres personnelles et professionnelles.

Et aussi :

- une interview sur l'alimentation d'aujourd'hui pour Yumi,

- plusieurs plaisants déjeuners dont un tout à fait délicieux chez Coretta (c'était une deuxième fois qui confirme que c'est vraiment bien, photos effacées par erreur...) et un retour, encore une fois, chez Mure où le trio de salades originales pour 7,50 euros est sûrement un des meilleurs rapports qualité-prix que je connaisse (photo).

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- un très sympathique soirée-atelier chez Beendhi, avec un atelier de cuisine entré-plat-dessert avec Beena Paradin, un massage ayurvédique, et, pour certains, un atelier yoga . Un package qu'elle devrait sans doute rééditer, avec ces trois activités pour un fort raisonnable 30 euros (et j'ai été très agréablement surprise qu'on me rembourse l'atelier yoga auquel je n'ai pas pu participer).

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- un dîner du dimanche soir (bonne idée pour que les convives ne s'attardent pas trop...) chez un ami qui reçoit avec générosité et bon goût. Il nous avait préparé une soupe à la Ottolenghi tout à fait délicieuse, avait fait l'emplette de merveilleux pâtés en croûte de Gilles Vérot (où sa famille est cliente depuis l'origine), une compote de fruits. Un savoureux repas en bonne compagnie.

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- un très réussi cinquième anniversaire de l'excellent site d'information gastronomique Atabula, où j'ai croisé plein de personnes sympathiques.

Parmi mes lectures,

- une utile interview de Thierry Janssen, dont j'apprécie beaucoup l'approche, sur la nécessaire coopération des différentes médecines.

- différents articles du site MaGrandeTaille que je trouve souvent pertinent dans leur souci de défendre le corps des personnes en surpoids et de leur donner des astuces pour bien vivre (même si je trouve toujours qu'on manque globalement de diversité et notamment de visibilité des femmes "moyennes").

Et bien sûr, j'ai lu et réfléchi sur les projets d'étiquetage nutritionnel, les problèmes de mode et anorexie, l'obsession de manger sain... mais j'ai manqué de temps pour écrire sur ces sujets. Peut-être plus tard...

Et vous, qu'avez-vous fait, découvert, goûté, lu, observé en mars ?

 

24/03/2015

Puce, petite table et bonne dose de plaisir

Quelquefois, les patient(e)s qui prennent rendez-vous à 12h30 ou 13h car ils/elles travaillent à proximité trouvent cela bien pratique mais s'exclament : "Mais alors, vous, vous ne déjeunez pas ?!". C'est mal me connaître ! Mon organisme ne saurait se passer de déjeuner mais il accepte de le prendre en décalé. Le plus souvent, je dispose d'un temps limité et j'ai apporté mon bento maison. Parfois, il est tard mais j'ai un peu de temps et j'en profite pour prendre l'air voire faire une bonne marche, jusqu'à Mûre par exemple.

Et parfois, une consultation est annulée et je me retrouve libre sans avoir rien prévu. Je réfléchis à mon envie du moment, je me creuse un peu les méninges, j'arpente le quartier... Ainsi, vendredi dernier, je me suis rappelée qu'Eva, coach atypique et gourmande, avait signalé un nouveau lieu tout près avec des sortes de grignotages, Puce.

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Me voilà montant vers la rue Chaptal. Je découvre un lieu clair et chaleureux, avec une déco d'époque style bois/cosy/brocante (quelques photos ici). La carte est courte et s'y ajoutent des propositions du jour. Le principe, c'est des petits plats comme des tapas et si on est deux ou plus, on en prend plusieurs à partager. De quoi ravir mon goût de la variété. Seule, je me limite à deux : des "croustillants d'encornets" et des "légumes grillés".

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Arrivent des beignets d'encornets effectivement croustillants avec les encornets cuits avec justesse et une sauce aux piquillos. Et un bol délicieux de légumes grillés variés (eh oui, maintenant j'adore les choux de Bruxelles !) relevés d'une vinaigrette acidulée. Je me laisse tenter ensuite par un pain perdu aux poires tout doux, "fait minute" (et du coup sans doute, manquant un peu de moelleux), derrière le bar .

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Une cuisine de saison fréquemment renouvelée avec le souhait d'apporter une petite touche "world" dans la diversité des plats, illustrant le profil international de l'équipe (patronne singapourienne et d'autres nationalités en cuisine semble-t-il).

Bien sûr, c'est peut-être un peu plus cher qu'une basique "cantine" du quotidien mais c'est fort plaisant et quand même pas ruineux : mini-plats de 6 à 8 euros environ et deux par personne peuvent suffire. D'ailleurs, souvent, je suggère à ceux qui ont des tickets restaurant d'en garder deux pour un bon repas autour de 15 euros et de se faire un repas maison l'autre jour, plutôt que de faire de banals déjeuners genre formule boulangerie/saladerie à 7-8 euros.

Bref, très envie d'y retourner en compagnie, le midi, le samedi, peut-être même le soir dont on me dit que c'est très sympa....

Puce, 1 rue Chaptal, Paris 9eme

Addendum 2016 : je suis allée 2-3 autres fois par praticité déjeuner chez Puce mais ai totalement arrêté notamment car la carte, assez courte, se renouvelle extrêmement peu.