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06/12/2012

"J'ai faim", ça donne faim ?

Les magazines de cuisine, il y en a pour tous les goûts. Pour notre part, on a arrêté d'acheter Régal, sauf exception, car on trouvait la plupart du temps les recettes trop compliquées ou trop sophistiquées par rapport à nos envies. On arrêtera aussi Elle à table dès la fin de mon abonnement car les rubriques des mêmes intervenants à chaque numéro, constituant maintenant la quasi-totalité du magazine, c'est devenu lassant.

Depuis un certain temps, en revanche, on achète avec plaisir Saveurs pour ses recettes souvent appétissante, traditionnelles ou un peu modernisées, terroir ou légèrement exotiques, pour ses reportages qui font saliver. Et on a découvert et adopté Zeste qui est plutôt centré sur une cuisine du quotidien parfois un peu basique mais source d'idées utiles et bonnes. Cela est déjà pas mal, on n'a en général pas le temps entre deux numéros de réaliser toutes les recettes qui nous tentent... Sans compter les autres sources : livres et blogs...

Et pourtant, alertée par la foodosphère, j'ai acheté il y a environ deux mois le premier numéro de J'ai faim. J'avais d'ailleurs commencé à écrire un billet pour vous en parler, vous dire ce qui m'avait plu ou pas et puis ce billet est un peu tombé aux oubliettes. Voici venu le numéro 2, alors cette fois je m'y mets !

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J'aime bien :
- la nette orientation vers les produits de saison, par exemple cette fois-ci la Saint-Jacques.
- la multitude de recettes courtes (correctement expliquées) et vraiment faciles à réaliser. Ainsi dans le numéro 1, saison des mirabelles oblige, on s'est régalés d'une recette assez originale de "crevettes sautées aux mirabelles comme un curry" (pour amateurs de sucré-salé). Il y avait aussi plein d'idées autour des champignons, du potiron, ... Et, à chaque fois, un encadré "idées express", encore plus simples et rapides.

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- les petits avis parsemés deci-delà à propos de certains produits goûtés, qui paraissent honnêtes et où l'on n'est pas snob : on n'hésite pas à parler de conserves, de surgelés, ...
- une rubrique anti-gaspi : "que faire avec un reste de..." J'ai souvent quelques idées en la matière mais j'ai été intéressée par celle du numéro 2 sur les restes de soupes. J'ai tendance à congeler mais ce n'est pas forcément la meilleure solution quand c'est un petit reste. Par exemple, avec un reste de soupe de légumes, on peut faire une quiche, une purée, un flan de légumes... Des idées pas bêtes, à tester.

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- au global, on sent une envie d'expliquer, de faciliter la vie, d'aider concrètement en cuisine, de donner des clés, avec des lexiques, modes d'emploi, questions-réponses, décryptages : ainsi dans le numéro 2, on parle du sucres des bonbons "sans sucres", on raconte l'histoire de la clémentine, ...

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J'ai moins aimé :
- la masse de recettes autour d'un ingrédient, qui effraie un peu car on risque d'avoir du mal à choisir. D'après l'édito du numéro 2, cela a été compris et celui-ci semble un peu moins touffu.
- au global le sentiment, sans doute pas justifié, que le magazine est un peu trop orienté recettes alors qu'il y a en fait des tas d'autre rubriques : peut-être est-ce dû au fait que les articles qui marchent par ingrédient ou type de plat, sont assez longs ?
- des idées qui paraissent parfois un peu banales comme un grand dossier sur le chocolat...
- une esthétique en-deçà de Saveurs ou Régal. Mais le positionnement est différent... 

Conclusion : si je dois recommander un magazine à des patientes peu sûres d'elles en cuisine ou en quête de simplicité, je pense que je leur parlerai de "J'ai faim".

Et vous, vous l'avez lu ?

J'ai faim, tous les deux mois, 3,50 euros.

26/11/2012

Peut-on maigrir sans régime après des régimes, des réponses !

J'avais mis un peu de suspense dans le billet qui commençait à traiter de ce thème. Quelques commentaires ont un peu rompu ce suspense en parlant de leur situation particulière, merci à celles qui les ont fait, et voici les réponses concernant les quatre personnes dont je vous parlais.

Lors de mon intervention au CHI de Clermont, j'ai en effet pris l'exemple de plusieurs patients en proie au découragement post-régimes et en quête d'une voie alternative. Parlons donc (de façon forcément très résumée) du travail fait avec ces quatre patients :

- Jules, bon vivant, qui aime faire la fête avec abondance et qui n'a jamais réussi à tenir un régime. D'abord, il a fallu commencer par faire lâcher à Jules l'idée que le contrôle était une démarche adaptée à l'alimentation et le faire passer à une écoute des besoins de son corps, ce qui était très nouveau pour lui. Cela l'a conduit peu à peu à diminuer les quantités en réalisant que cela lui suffisait largement, à ralentir son rythme à table, à varier son alimentation en y trouvant un plaisir de découverte. Tout cela lui a aussi fait prendre un certain recul sur son mode de vie, à prendre d'avantage de temps pour lui, à intégrer avec du plaisir une activité sportive dans son emploi du temps. Ainsi, il a perdu tranquillement mais quand même assez rapidement une vingtaine de kilos, il se sent beaucoup mieux dans son corps et il a réduit aussi sa consommation de vin, ce qu'il croyait impossible.

- Rosette, d'âge mûr, qui a des dizaines d'années de régime derrière elle et alterne des périodes de restriction et des périodes où elle se jette sur les aliments interdits. Là aussi, Rosette a commencé par redécouvrir l'écoute de sa faim et de son rassasiement alors qu'elle ne laissait plus de place qu'à sa tête, classant les aliments en bons et mauvais. Puis il a fallu faire la paix avec ces "mauvais aliments", plutôt salés : fromage, pâté, saucisson, ... en apprenant à les déguster avec attention, en se rendant compte qu'on pouvait se faire très plaisir avec une petite quantité, en expérimentant que les intégrer dans son alimentation n'empêchait pas de perdre du poids. Ainsi, Rosette a fait la paix avec les aliments, est sortie de l'attention obsessionnelle qu'elle leur portait. En revanche, elle n'a perdu qu'une dizaine de kilos (ce n'est pas négligeable !), bien loin de l'idée qu'elle se faisait au départ. Elle a dû accepter ce corps, ce qui est vraiment difficile, d'autant plus que quand on avance en âge et en poids, il y a souvent un inconfort physique, des douleurs articulaires, ... Mais quand la tête va beaucoup mieux, c'est quand même un peu plus facile...

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- Sylvette, qui mange dès que cela ne va pas bien émotionnellement et dévore le soir devant la télé. Le travail a été long avec Sylvette : elle n'avait pas de problème à reconnaître ses sensations alimentaires mais elle les écoutait rarement car elle était tout le temps perturbée par ses émotions, liées à des petites ou grandes difficultés. Elle aimait bien manger de tout mais souvent le stress, la fatigue, une quasi-déprime lui enlevait toute envie de cuisiner quelque chose de savoureux. Peu à peu, elle a appris à prendre du recul sur ses émotions, à les reconnaitre et les accepter. Lâcher un certain nombre d'exigences, élaguer son emploi du temps et prendre soin d'elle-même lui ont permis d'être en meilleure forme et mieux dans sa tête. A partir de là, des envies de s'organiser, de bien manger, de cuisiner sont revenues. Et une envie de bouger aussi, qu'elle avait eu tout au long de sa vie. Tout cela lui a permis de perdre ses kilos émotionnels et de retrouver un corps où elle se sent très bien.

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- Charlotte qui est en restriction permanente et que cela entraîne dans de fréquents craquages. Charlotte apparaitrait à chacun comme une jeune femme au corps parfaitement proportionné et elle souffre d'ailleurs qu'on ne la prenne pas au sérieux dans ses difficultés alimentaires. Pour ma part, je ne juge personne, j'accompagne, j'aide à changer ce qui ne va pas. Charlotte a ainsi accepté de ralentir le rythme, de prendre la peine de déguster avec attention tous les gâteaux qu'elle engloutissait pour se rendre ainsi compte de ceux qui n'étaient pas si bons que cela. C'est en commençant à voir la courbe de poids s'inverser un peu qu'elle s'est détendue et a accepté de manger de tout sans culpabilité. Elle a ainsi perdu 2 kilos et elle a reconnu le grand bénéfice de se libérer la tête de ses obsessions alimentaires. Toutefois, elle rêvait d'un poids encore un peu inférieur et je ne suis pas certaine que le travail entamé pour qu'elle accepte son corps et accorde moins d'importance au regard des autres aie vraiment porté des fruits durables. Il serait sûrement souhaitable qu'elle poursuive un travail autour d'une estime de soi fragile qui se focalise trop sur le physique, sujet complexe et long à prendre en charge.

Bien sûr, ce sont des cas particuliers, il n'y a aucune règle générale à en tirer, chaque histoire alimentaire a des ressorts singuliers et c'est d'ailleurs pourquoi aucune offre générique d'amaigrissement ne peut être appropriée, et encore moins quand on a sérieusement détraqué sa relation à l'alimentation.

J'ai l'impression que ces récits ont intéressé et concerné le public vu le nombre important de questions, les personnes qui sont venue me remercier après la conférence et le très gentil message que m'ont envoyé les organisateurs, me "remerciant pour la qualité de l'intervention appréciée à l’unanimité". Ça fait plaisir ! Et si cela pouvait être un minuscule coup de canif supplémentaire dans l'épaisse cuirasse des régimes en tous genres...

Visuels © kyoko - Fotolia.com

23/11/2012

Peut-on maigrir sans régime après des régimes, angoissante question, non ?

Mardi, le CHI (Centre Hospitalier Interdépartemental) de Clermont dans l'Oise organisait sa 5ème journée Nutrition. Chaque année, c'est une journée sur un thème lié à l'alimentation à laquelle assistent à la fois des patients et des personnels soignants, soit 200-250 personnes environ. J'y avais participé l'année dernière avec une intervention autour du goût. Cette année, le thème de la journée était : "Régimes et allergies, qu'est-ce que je risque ?".

La matinée était consacrée aux régimes, avec d'abord une intervention du Professeur Jean-Michel Lecerf, chef du service Nutrition de l'Institut Pasteur à Lille, qui a expliqué avec clarté, données scientifiques à l'appui, les dangers des régimes, notamment les plus en vogue, pour la santé, le poids, la tête, ... Il a bien insisté aussi sur le fait que ce n'était pas parce que les régimes étaient mauvais qu'il ne fallait pas s'occuper de son alimentation...

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Je suis intervenue ensuite et j'avais intitulé ma présentation : "Peut-on maigrir sans régime après des régimes ?". Angoissante question pour les accros des régimes, souvent victimes de l'effet yoyo et désespérés de trouver une solution l. La réponse est nuancée : après x régimes qui ont détraqué le métabolisme et la relation à la nourriture, on ne perd pas forcément autant de poids que l'on souhaiterait. Et en général, pas aussi vite qu'on le voudrait.

J'ai pris quatre exemples de patients différents dans leur parcours et leur relation à l'alimentation pour montrer de façon concrète le travail qui pouvait être fait après des régimes (j'ai finalement très rarement des patient(e)s qui n'ont jamais fait de régime !) :
- Jules, bon vivant, qui aime faire la fête avec abondance et qui, pour perdre les kilos accumulés, n'a jamais réussi à tenir un régime très longtemps : il s'en veut beaucoup car il a l'impression de ne pas manquer de volonté par ailleurs.
- Rosette, d'âge mûr, qui a des dizaines d'années de régime derrière elle et qui est le parfait exemple de l'effet yoyo : à chaque régime, elle prend davantage de poids et des 2 kilos à perdre au départ, elle en est maintenant à plusieurs dizaines. Elle alterne des périodes de restriction, de plus en plus courtes, et des périodes où elle se jette sur les aliments qu'elle s'interdit, avec beaucoup de culpabilité et de mal-être à la clé.
- Sylvette, qui, outre le fait d'avoir enchainé les régimes, se jette sur la nourriture dès que cela ne va pas bien émotionnellement, qu'il s'agisse de stress au boulot, de problèmes amoureux, ... et qui, dans ces occasions-là, dévore gâteaux, chocolat, ... le soir devant la télé.
- Charlotte qui est en restriction permanente, plus ou moins fantaisiste, pour atteindre un poids idéal qu'elle définit selon la silhouette des mannequins mais que cette restriction entraine dans des craquages réguliers.

Je les ai reçus en consultation, plus ou moins longtemps. Alors, ont-ils perdu du poids ? Ont-ils mieux accepté leur corps ? Ont-ils apaisé leur relation à l'alimentation ? Suite au prochain épisode !

Image © sophiegut - Fotolia.com

10/11/2012

Une page qui se tourne ?

Chères lectrices et chers lecteurs, ce blog va probablement connaître un petit ralentissement pendant quelques jours. En effet, un événement tout à fait inattendu est venu grandement perturber mon emploi du temps. En voici quelques détails. Mon cabinet était (je parle au passé ?) localisé au rez-de-chaussée sur cour d'un immeuble du 9eme arrondissement de Paris, dans un petit bâtiment en briques, et au-dessus, il y avait les réserves d'un restaurant contigu.

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Lundi dernier en fin de journée, alors que j'étais en consultation, un incendie s'est déclaré à l'étage. Je suis vite sortie grâce à l'alerte des voisins, les pompiers avaient été appelés, ils ont éteint le feu assez rapidement alors que la fumée envahissait la cour. Il n'y a que des dégâts matériels et le rez-de chaussée n'a pas brûlé (ouf pour les dossiers des patients !) mais en quelques minutes mon cabinet est devenu totalement hors d'usage : pièces inondées par l'accumulation d'eau des pompiers, électricité coupée, odeur persistante de fumée, porte endommagée, bâtiment fragilisé et inopérant pour une durée indéterminée. Du coup, j'ai dû reporter un grand nombre de consultations, chercher en urgence un cabinet de remplacement, le trouver (tout près), accomplir diverses formalités, m'installer a minima, replanifier les consultations, ... Toutes choses qui vont occuper une bonne partie de mon temps pendant quelques jours. Et vous le savez, le temps n'est pas extensible à volonté...

Je ne sais pas à ce jour ce que sera l'avenir de cette petite maison de briques atypique dans laquelle j'ai démarré mon activité, sombre et modérément confortable mais où je me trouvais bien et que la plupart des visiteurs trouvaient assez cosy. Je m'installe à proximité dans un bureau plus banal mais aussi beaucoup plus lumineux, plus spacieux. Bref, c'est sans doute une page qui se tourne pour moi...

PS : le vélo n'est pas à moi !

29/10/2012

A la découverte du vrai bento japonais...

C'est drôle, jeudi dernier, je vous disais que la cuisine, ce ne sont pas que des aliments. Eh bien dans le prolongement direct de cette idée, je me suis emparée ces jours-ci d'un livre délicieux, une merveille pour qui s'intéresse au Japon, à la nourriture et au bento authentique* : "L'heure du bento", aux éditions Philippe Picquier.

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Les auteurs de ce livre, Naomi et Satoru Abe, partis d'une idée un peu folle, ont parcouru au hasard tout le Japon en quête de personnes qui voudraient bien se laisser photographier et leur bento aussi. Pas toujours facile car beaucoup trouvaient leur bento banal ou étaient intimidés. Ils sont souvent tombés sur des métiers assez improbables, un montreur de singe, une verseuse de sable chaud, une peseuse de chevaux, ... On découvre ainsi les vrais bentos quotidiens des Japonais, loin des merveilles d'esthétisme miniature que véhiculent certains sites ou livres. Et ils ont aussi interrogé les personnes sur leurs souvenirs liés au bento. C'est une puissante source d'évocation et il en ressort de multiples histoires familiales, très charmantes et émouvantes : autour du bento, ce sont des souvenirs, de la tendresse, des relations homme-femme ou parent-enfant, du partage, ... qui se racontent. Je me suis régalée dès que j'ai commencé à les lire.

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Alors, vraiment merci M.Picquier d'avoir édité en français ce merveilleux livre, en plus de tout ce que vous avez déjà fait pour la culture japonaise.

*c'est mon cas : pour les regarder, les préparer, les manger, en parler...

27/10/2012

Au SIAL 2012, le pire et le meilleur se côtoient...

Mardi, j'ai passé quelques heures au SIAL, gigantesque salon international de l'alimentation. Ce côté international donne le plaisir de voir se mêler et se rencontrer des gens de tous les continents, venus de très nombreux pays, autour d'un même intérêt, l'alimentation (chez certains, sans doute mâtiné d'un sérieux intérêt plus sonnant et trébuchant...). J'ai vite pris la mesure de la taille et n'ai en aucune façon cherché à faire une visite exhaustive. Je n'ai pas non plus cherché à jouer la dénicheuse de tendances à l'affût de produits innovants, d'autres le font bien mieux que moi. Je me suis baladée au hasard, parfois orientée par mes préférences géographico-gustatives. Et ce que j'en retiens, c'est :
- du côté humain, quelques sympathiques rencontres
- du côté des produits, l'impression que le pire côtoie le meilleur (c'est éminemment subjectif !).

Au chapitre du pire par exemple (et j'ai évidemment raté beaucoup de choses, j'ai notamment zappé pas mal le continent nord-américain...) :
- une "crème à base de vinaigre balsamique" au goût "chili con pepper" : une arnaque quand on connaît le prix du vrai balsamique + un non-sens de mêler de telles saveurs + une horreur de composition avec notamment sirop de glucose-fructose, amidon de maïs modifié, ...

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- l'habillage de tradition de produits qui ne la respectent pas, qu'il s'agisse d'un pain d'épices censé être le meilleur de sa région et qui intègre (comme beaucoup malheureusement) du sirop de glucose-fructose (interrogée, la fabricante indique que c'est la recherche du moelleux optimal qui justifie cela... Euh, comment on faisait avant ?). Idem pour les beaux panettone italiens...

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- l'agacement grandissant devant le discours de plus en plus répandu que manger sain, ce serait manger sans gluten. Pas de généralisation abusive ! Ainsi, on trouve des pâtes à base de riz, pour donner l'impression aux personnes qui ont une intolérance au gluten qu'elles mangent des pâtes. Sympa pour elles mais ils espèrent sûrement un marché bien plus vaste. Discussion un peu animée avec une des personnes du stand qui prétendait que c'était aussi meilleur pour la ligne. Une italienne en plus !!! Alors qu'une représentante du riz basmati d'origine asiatique participant à la discussion était d'accord avec moi sur le besoin (et le plaisir) de la variété : du riz ET des pâtes !

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Sinon, au hasard des allées, des produits peu appétissants à mon goût, par exemple des box de risotto ; des crêpes fourrées dont je préfère ne pas connaître la composition mais étiquetées sans huile de palme comme si cela suffisait, des espèces de tartines à toaster comme si on ne pouvait pas avoir simplement du pain, ...

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Du coté du meilleur :
- des biscuits bretons d'une petite entreprise des Côtes d'Armor, la biscuiterie Menou, qui perpétue une tradition familiale en l'élargissant : plaisante discussion avec la femme du biscuitier, qui prône le manger sain et initie son petit-fils au rythme des saisons, à la pousse des fraises, à la cueillette des cèpes... Ces biscuits sont composés à 100% d'ingrédients basiques et ceux que j'ai goûtés étaient excellents, notamment un palmier bien croustillant et pas trop sucré. On les trouve visiblement dans les Intermarché mais cette société n'a pas la folie des grandeurs...

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- la découverte d'un produit étonnant, au parfum puissant et original, du poivre de cassis, produit en Bourgogne, à partir des bourgeons qui servent habituellement en parfumerie et pour les arômes alimentaires. A suivre, bien envie d'y goûter...

- des spécialistes du lard de colonnata, avec la rencontre d'une italienne qui a longuement répondu à mes questions sur les critères de qualité, la fabrication et aussi le pourquoi de la proposition de tranches de lard de Colonnata pré-emballées que je découvrais là, un packaging qui peut sembler antinomique avec ce produit assez luxueux. En fait, cela garantit un niveau stable de qualité et de service. Elle m'a ainsi narré une anecdote : déjeunant dans un palace parisien, elle voit des personnes manger du lard de Colonnata à une table voisine et le mâcher longuement (alors que c'est habituellement moelleux et fondant) : elle finit par se rendre compte qu'il leur a été servi avec la peau et qu'ils essaient désespérément de la mâcher !

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- la rencontre avec une charmante japonaise qui anime une association de petits producteurs de riz avec un site internet de vente directe aux consommateurs (uniquement au Japon) et qui cultive du riz de facon traditionnelle, en faisant notamment appel aux canards qui assainissent et préparent la rizière (comme on le voyait récemment à la fin du reportage "Les moissons du futur").

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Du coté des interrogations : c'est bien ou pas ?
- la pâte à pizza congelée précuite garantie croustillante : l'idée parait bizarre mais j'ai goûté, la texture était top ! On me l'a jurée "100% natural !" Alors, pourquoi pas pour des restaurateurs simples qui veulent proposer un peu de pizza sans en être spécialistes ?

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- l'arrivée de yuzu du Japon. Faut-il vraiment faire venir cet agrume de si loin ? D'abord, cette folie du yuzu me paraît un peu excessive, on en met partout... Ensuite, on a commencé à en produire en France, est-ce que cela ne suffirait pas ? (d'ailleurs, les producteurs japonais de yuzu de Kochi étaient absents du stand car partis en Corse découvrir le travail de leurs alter ego).

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- une table ronde sur les ingrédients à éliminer des produits, avec notamment le médiatique Serge Papin, PDG de Système U, qui semble réellement faire des efforts en ce sens (paraben, huile de palme, aspartame, ...) : effet de mode ou action durable ?

Et sinon, au hasard des allées,

- autour des pommes : un pas mauvais beurre foisonné à la pomme : une alliance du restaurant Pomze et du beurre d'Echiré (et un avatar de la mode des beurres parfumés ?), plutôt destiné au marché japonais ; un jus de pomme gros calibre mais garanti conservable après ouverture. Car l'innovation, cela peut souvent passer par le packaging..

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- l'Italie et le Japon à la conquête du monde, l'une avec le pecorino (veut-il concurrencer le parmesan ?!), l'autre avec le wasabi et la soupe miso...

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 Sinon, pour le fun...

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15/10/2012

Peut-on mincir sans régime ? (retour sur un atelier)

inspire_atelier_oct12.jpgSamedi, j'animais un atelier dans le cadre du studio de Pilates Inspire, dont je connais la responsable, Laurence, depuis quelques années car nous nous étions découvert un passé de grande école et de reconversion en commun et aussi un même intérêt pour le bien vivre et l'écoute de soi. Le thème que nous avions choisi était : "Peut-on mincir sans régime" ? Quelle est la réponse à votre avis ? Me connaissant, vous allez sans doute répondre "oui". Eh bien, ce n'est pas si simple, je dirais "ça dépend". Notamment de son histoire alimentaire et de sa relation à la nourriture.

En effet, une personne qui mange trop par habitude, machinalement, par inattention à ses sensations alimentaires, pourra mincir sans régime en se reconnectant à ces sensations, en réapprenant à manger quand elle a faim, et à s'arrêter quand elle est rassasiée (ce qui est parfois pas si simple que cela en a l'air...).

Une personne qui mange trop pour des raisons émotionnelles, qui a besoin de se tourner vers la nourriture quand elle est stressée, angoissée, énervée, qu'elle s'ennuie, ... pourra apprendre peu à peu à reconnaître et à accepter ses émotions sans manger : cela peut demander un peu de temps si c'est une façon de faire bien ancrée mais quand elle y parvient, elle perd du poids là aussi sans se priver mais en revenant à ses besoins physiologiques.

Cela peut devenir plus compliqué par exemple dans le cas d'une personne qui commence à avancer en âge et a fait un très grand nombre de régimes, quasiment sans discontinuer. Peu à peu, au fil des régimes et de l'effet yoyo, elle a parfois pris pas mal de poids mais mange de moins en moins car les privations ont ralenti son métabolisme et donc ses besoins d'énergie. La marge est parfois étroite, il s'agit de remanger "normalement", de faire la paix avec l'alimentation (ce qui peut être déjà beaucoup pour la tête !), de voir aussi si elle peut bouger davantage pour relancer son métabolisme : cette personne perdra peut-être du poids mais moins facilement et peut-être pas autant qu'elle le voudrait. En même temps, le corps a parfois des réactions inattendues et il faut l'accepter. Et en général, elle n'a pas d'autre solution car elle a fini par être dégoûtée des régimes !

Enfin, il y a des personnes qui sont en-dessous de leur poids naturel parce qu'elles se privent en permanence pour conserver une silhouette qu'elles jugent idéales mais qui n'est pas vraiment la leur. Si une telle personne veut néanmoins perdre quelques kilos, elle, elle ne pourra le faire qu'au prix de privations supplémentaires, donc d'un régime encore plus restrictif. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Si elle décidait plutôt de s'accepter, c'est en général l'alternative que je propose...

Bref, le mieux, c'est de ne pas commencer les régimes...ou de les arrêter vite fait !

 

13/10/2012

Cinq ans déjà !

Il y a cinq ans, début octobre 2007, j'obtenais avec une joie immense et une vraie suprise mon diplôme de diététicienne à ma première tentative. Cela marquait le début d'un changement complet de vie professionnelle (ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire mon parcours ne savent peut-être pas que j'ai eu vingt ans de vie en entreprise avant de choisir ce métier). Pendant ces cinq ans, je me suis lancée avec passion dans ce nouveau métier, j'ai développé mon activité progressivement et j'ai enrichi peu à peu mes compétences (je continue !). J'ai aussi fait de fabuleuses rencontres autour de l'alimentation ou de l'accompagnement humain. Bref, je suis totalement heureuse dans ce nouveau rôle et d'ailleurs, vous êtes nombreux(ses) à m'avoir dit que cette passion transparaissait souvent sur ce blog.

Alors, ces cinq années ont été vraiment essentielles pour moi et du coup, j'ai eu envie de fêter cet anniversaire dignement. Evidemment, autour de mets choisis, comment pourrait-il en être autrement ?! Cela s'est fait en deux temps :

- d'abord un repas à deux dans ce qui est peut-être notre restaurant préféré à Paris, Ze Kitchen Galerie. Pour l'occasion, exceptionnelle, on a choisi le menu dégustation en sept plats. Ce fut un régal de cette cuisine riche en parfums exotiques dans laquelle William Ledeuil excelle, sans une seule fausse note. Voici un aperçu des plats (sans mention détaillée de toute la richesse aromatique des condiments, une spécialité du chef).

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Crevettes, moules et bulots marinés ; Ravioli de boeuf en bouillon ; Tagliatelle à la poutargue, au poulpe et au pistou thaï

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Chipirons grillés et tempura de crabe mou condiment tomate ; Boeuf wagyu grillé et confit

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Glace chocolat blanc wasabi ; Soupe de maïs à la confiture de miso

- Ensuite, un buffet pour fêter ce moment avec certaines des personnes croisées avec bonheur au fil de ces cinq ans. Des huitres (un plat "clivant" : on adore ou on déteste !), un cake au saumon fumé et citron confit que j'avais déjà fait, une délicieuse recette de Pascale Weeks. Côté sucré, j'ai préparé des mini-muffins de saison à la figue et un gâteau au chocolat. Et champagne !

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Ce blog, j'en fêterai les 5 ans dans quelques mois mais d'ores et déjà je vous remercie de votre fidélité et d'être de plus en plus nombreu(ses)x à me lire. Vive la sereine gourmandise !

08/10/2012

Gaspillage alimentaire : si on passait à l'action ?!

Je vous parle de temps en temps de gaspillage alimentaire, un des grands maux de notre époque dans les pays industrialisés :

- en vous évoquant de temps en temps mes repas anti-gaspi ou la cuisine domino pour ré-utiliser les restes en espérant que cela vous inspire parfois,gaspillage alimentaire,tristram stuart,la grande sur-bouffe,cuisine des restes,cuisine domino

- en vous recommandant d'acheter des surgelés si vous êtes célibataire ou avec un emploi du temps incertain,

- en vous demandant ce que vous pouvez faire à votre échelle,

- en vous incitant à demander des doggy bags au restaurant quand vous n'avez plus faim (plutôt que de laisser ou de trop manger),

- en vous suggérant (c'est encore mieux) de faire le point sur votre faim avant d'acheter/de commander/de préparer : le meilleur moyen de ne pas avoir de restes !

L'actualité ramène ce sujet sur le tapis ces jours-ci, les radios, et même Canal Plus s'en emparent : est-ce que cela va avoir des effets ? Ou est-ce juste encore une action sans lendemain ?

Sur France Culture : l'émission On ne parle pas la bouche pleine évoquait le sujet samedi (vu via le blog Food Intelligence http://foodintelligence.blogspot.fr/2012/10/connaissez-vo... ).

Le sujet du gaspillage alimentaire était aussi à l'ordre du jour sur France Inter dimanche, dans la deuxième partie de l'émission 3D, souvent intéressante, avec notamment comme invité Bruno Lhoste, auteur d'un petit livre sur le gaspillage alimentaire qui a l'air intéressant : "La grande sur-bouffe" (sachant qu'il prêche un peu pour sa paroisse, étant à la tête d'une société de conseil en développement durable...). Il était notamment dit, je ne peux qu'être d'accord, qu'il s'agit de réapprendre à cuisiner, à savoir accomoder les restes, d'éduquer au goût, ...

Samedi 13 octobre à 13h00 à Paris, sur le Parvis de l'Hôtel de Ville, un grand curry pour 5000 personnes à base de légumes censés être impropres à la consommation sera offert aux passants.

Ceux qui sont abonnés à Canal + pourront aussi voir un documentaire : "Global gâchis" le mercredi 17 octobre.

Impliqué dans tout cela, il y a l'anglais Tristram Stuart, un activiste qui est parti en guerre contre le gaspillage alimentaire, d'abord en Grande-Bretagne puis ailleurs. Si vous avez envie d'en savoir plus sur lui et son action, il a donné il y a quelques mois une conférence Ted sur "le scandale du gaspillage alimentaire mondial" (elle est sous-titrée) http://www.ted.com/talks/lang/fr/tristram_stuart_the_glob...

Encore beaucoup de paroles pour peu d'effet ? On verra. Comme je le disais récemment, c'est chaque personne qui peut agir à son échelle, sans esbroufe, juste en revoyant progressivement ses habitudes.

Pour ma part, je ne suis pas parfaite en la matière mais je progresse. Ainsi, la Maquereau Fiesta récente m'a laissé de nombreux ingrédients. J'ai improvisé en cuisine pour ne pas gaspiller les légumes : j'ai préparé notamment un mélange tomate-épinards-oignon qui a été un délicieux accompagnement pour des pâtes ; j'ai fait une soupe "fouzitou" avec carotte, céleri, chou chinois, courgette, épinard, poireau et elle était excellente. J'ai aussi gardé pamplousse et concombre pour un fraiche et classique salade avec crevettes et avocat tirés du congélateur.

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Pour agir, je vous conseille par exemple de réutiliser ma démarche 4C :

- Constater : qu'est-ce que je gaspille, en quelle quantité, quand, ... ?

- Comprendre : pourquoi je gaspille ? j'achète trop, je ne sais pas ce que j'ai déjà, je prépare trop, je ne sais pas cuisiner les restes, j'oublie les restes dans le frigo et je finis par les jeter, .... ?

- Changer : prendre les habitudes une par une et mettre en place des actions concrètes pour diminuer le gaspillage. Exemple : il me reste des légumes, je peux en faire une soupe, un curry, une poêlée, ... Il me reste du pain : je le congèle, j'en fais une "pizza baguette" comme le suggère Bruno Verjus (ça a l'air fameux !), je fais du pain perdu, de la chapelure pour un gratin, ...

- Consolider : refaire le point régulièrement et continuer à avancer sans viser la perfection dans ce domaine, pas plus que dans aucun autre !

Et il faudrait aussi que les collectivités s'emparent du sujet, d'abord en travaillant sur la qualité du repas : si c'était bon, les enfants à la cantine ou les salariés au restaurant d'entreprise mangeraient davantage ce qu'il y a dans leur assiette, non ?!

05/10/2012

Une Maquereau Fiesta, on cuisine et on se régale !

Tout a commencé sur twitter, eh oui ce réseau où sévissent entre autres de nombreux gourmands. Anne-Laure, journaliste à L'Express, twitte qu'elle vient de se régaler avec un maquereau au soja et au miel. Aussitôt quelques amateurs enflammés (dont moi) déclarent leur amour de ce poisson bleu. Anne-Laure lance alors qu'il mériterait bien quelque festivité et on est plusieurs à approuver. Aussitôt l'idée lancée, je propose de prêter ma cuisine, un "doodle" plus tard (outil très pratique pour fixer une date), je vois que l'offre a été prise au serieux. On discute un peu modalités. C'est ainsi que nous nous retrouvons à cinq ce lundi pour une "Maquereau fiesta" : il y a Dorian, un des plus anciens et un des rares messieurs de la blogosphère culinaire, Rose qui a abandonné ses pâtisseries multicolores et autres douceurs qui réjouissent sa tribu, Anne-Laure et sa fantaisie, Valérie-La Francesa qui apporte des parfums du Sud et des ressources de technicité culinaire bienvenue.

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J'ai prévu une grande variété d'ingrédients pour qu'ils laissent libre cours à leur créativité.

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Les voilà concentrés, appliqués, méthodiques, Valérie montre comment enlever la première peau du maquereau ou explique la différence entre brunoise et salpicon, Dorian lève des filets en un tournemain, Rose, délicate, s'interroge sur l'opportunité d'enlever les pépins des raisins qu'elle va marier à du fenouil, Anne-Laure s'amuse à un mariage italo-nippon miso-ricotta, ... Et l'on coupe, on émince, on fait mariner, on use du vinaigre, de l'oignon, du poivron, de la courgette, des câpres, du yuzusco, ...

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Après un beau travail dans une bonne humeur générale, dans une cuisine pas vraiment prévue pour cela, je peux affirmer que ce sont vraiment de fins spécialistes des accords de goût tant les recettes se sont avérées délicieuses :
- Anne-Laure : un wok de maquereau et petits légumes à la crème ricotta-miso-sésame noir ;
- Dorian : un cru-cuit de maquereau et poireau(les deux ayant les deux modes) ;
- Rose : du maquereau au four au basilic, fenouil et raisins ;
- Valérie : une variation de maquereau cuit ou mariné avec assaisonnement coloré et piquant sur du houmos.

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Une fort plaisante et gourmande soirée qui s'est conclue par un dessert que j'avais préparé : compote figues-quetsches et madeleines. Grand merci à tous les quatre pour ce beau moment !

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Le maquereau, pensez-y car il est :
- savoureux, fort en goût,
- fort adaptable comme le montrent ces recettes,
- notamment riche en omega 3 et en vitamine D, pour la petite touche nutritionnelle,
- pas cher : un maquereau de bonne taille a coûté ici 2 euros.

Il est délicieux aussi en boite.

Et vous, vous l'aimez le maquereau ? Comment le préparez-vous ?