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17/06/2017

Quelle semaine ! Et ce n'est pas fini, direction Ancenis !

Certains courent tout le temps à droite à gauche et c'est leur rythme. Pour ma part, mes semaines côté boulot sont souvent rythmées et remplies principalement par les consultations et ça me réjouit car ce n'est jamais pareil.
Cette semaine, comme cela arrive parfois, est toutefois autrement variée.

Outre les consultations,

- J'ai répondu à Europe1.fr sur le sujet de la maigreur des adolescentes et comment agir suite à la parution de statistiques pas très rassurantes. Le manque d''argent est une raison centrale mais la restriction voulue aussi.

- J'ai répondu à des questions au sujet des galettes de riz soufflé, triste aliment star des en-cas minceur.

- J'ai été interviewée pour un documentaire d'une télé coréenne dans le cadre d'un documentaire sur les bienfaits du chocolat et le bien manger à la française : j'ai défendu le plaisir d'abord !

- J'ai été interviewé sur la place de l'alimentation dans la qualité de vie au travail dans le cadre d'un projet de livre.

- J'ai été conviée à une soirée sur l'économie collaborative par Ulule, site de financement collaboratif et la banque Monabanq pour parler de mon parcours dans une video. J'y ai appris des choses et j'ai eu le plaisir de goûter la cuisine des Cuistots Migrateurs, un traiteur à l'équipe constituée de chefs réfugiés, de revoir Marie Kerouedan, croisée sur les réseaux sociaux puis rencontrée à Périgueux, embarquée dans le joli projet anti-gaspi des  crackers Résurrection à base de drèches (résidus de fabrication) de la bière. J'ai goûté, ces crackers ne sont pas seulement vertueux mais aussi délicieux !

 - J'ai assisté à un très intéressant colloque de l'OCPop (Observatoire des Cuisines Populaires) sur le végétal et la place qu'il prend dans nos assiettes. Et d'ailleurs j'y ai répété qu'en France, majoritairement, au contraire des pays anglo-saxons, on ne mange pas pour sa santé si le plaisir est absent. Ce colloque a mis en avant de très intéressantes et inspirante actions et recherche sur l'alimentation et l'éducation alimentaire dont je souhaite qu'elles essaiment le plus largement possible.

- J'ai assisté aux entretiens de Nutrition de Lille sur le débat animal/végétal: tiens, ce n'est pas un hasard mais sans doute plutôt une sérieuse tendance. 

Dans ces deux colloques, on a parlé pur et impur, santé et risques, symbolique et sociologie, croyances et certitudes, préhistoire et modernité...

Et aujourd'hui je suis en partance pour le Salon du livre gourmand d'Ancenis, près de Nantes. J'y serai samedi après-midi.  Si vous êtes dans les parages, venez faire un tour : il y a plein d'animation pour enfants et adultes, de très bons produits et quelques auteurs sympathiques.

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14/06/2017

Ce serait quoi l'indispensable si on vivait de peu ? (ou une délicieuse escapade à St Malo)

Il y a quelques semaines, nous sommes allés passer un long week-end, de vendredi à dimanche à Saint-Malo. Nous commençons à bien connaitre cette ville car nous y avons fait plusieurs courts séjours et c'est toujours un plaisir de s'y promener et surtout d'y contempler les variations de la mer, du ciel et du sable au fil des marées, le long du Sillon.

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C'était un week-end festif et on a fait une délicieuse escapade à Cancale pour déjeuner au restaurant Le Coquillage de la famille Roellinger. Ce fut un parfait moment de variations gourmandes maritimes puis sucrée.

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Pour le reste, on s'est régalés d’huîtres, crevettes et autres nourritures maritimes de saison. Et aussi de merveilleuses crêpes Suzette, préparées à table sous nos yeux ravis, dessert assez rare, surtout à prix abordable, au toujours sympathique Café de l'Ouest.

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On a aussi découvert la Maison du Sarrasin, créée par le fondateur du Breizh Café, initiateur de multiples crêperies & co, qui fait ainsi la jonction entre Japon, Bretagne et folie du sans gluten. On y a été très bien accueillis et on a tout goûté (que des produits à base de sarrasin bien sûr). Je suis repartie avec deux fabuleux miels de sarrasin locaux (et sans aucune amertume que j'avais parfois trouvée dans cette variété de miel) et des grains soufflés et croustillants, que je dissémine depuis sur des bols de petit déjeuner ou des salades.

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Nous baladant dans les rues de la ville intra-muros, on est tombés sur une sympathique librairie qui avait un rayon Japon non négligeable. J'y ai trouvé l'Eloge du Peu, de Ryunosuke Koike, chroniqué quelques jours plus tôt sur l'excellent blog Lire le Japon. J'hésitais à l'acheter, étant déjà assez largement sortie du monde de la consommation excessive, mais j'étais curieuse et puis j'étais en manque de lecture pour le séjour et le train, alors allons-y. J'y ai trouvé intérêt malgré un côté un peu répétitif et insistant, car ce genre de livres donne toujours quelques pistes pour réfléchir sur soi. L'auteur n'est pas pour une ascèse triste mais plutôt pour peu, beau et bon, et un usage sage de son argent. J'ai été amusée de voir que, tout minimaliste qu'il soit, l'auteur attache de l'importance à la qualité de ce qu'il mange et choisit de bons ingrédients et je me suis reconnue dans quelques autres comportements.

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Je suis cependant tout à fait consciente que je suis loin d'une consommation et d'un mode de vie vraiment minimalistes. La simultanéité de ce voyage et de cette lecture m'a fait réfléchir à ce que serait pour moi vivre de peu, par choix ou par obligation. Ce serait continuer à bien manger évidemment, ce qui est possible sans se ruiner en cuisinant de saison. Lire aussi, et pour cela, il y a les bienheureuses bibliothèques que je ne fréquente pas assez. Et me nourrir de belles rencontres. Et ce serait aussi pouvoir venir ainsi contempler la mer, tellement c'est un bonheur de chaque instant, émerveillant et régénérant. Je me dis que cela devrait être possible, ne serait-ce qu'en allant passer la journée au Touquet...

Et vous, quels seraient vos indispensables si vous viviez de peu ?

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31/05/2017

En mai, j'ai fait ce qui me plait !

Comme d'habitude, d'ailleurs ! J'ai travaillé, écouté, animé, échangé, découvert, cuisiné, mangé, paressé...

Et passé un peu trop de temps sur les réseaux sociaux. Serai-je un peu addict ?! Mes multiples problèmes de communication des dernières semaines (ligne fixe professionnelle coupée par erreur pendant 3 semaines puis accès internet pro planté par les mêmes puis téléphone portable HS sans prévenir) ont été interprétés par certains comme une incitation à mettre un peu de distance avec le monde connecté. Pas vraiment tenté ! Car les réseaux sociaux, avec leurs défauts, c'est là où je trouve une masse d'informations intéressantes (il faut évidemment faire le tri et prêter attention aux sources) et d'échanges sympathiques.

J'ai LU par exemple avec intérêt un exemple d'expérimentation de l'apprentissage de la cuisine au collège. Ce type de démarche va totalement dans le sens qui me parait à développer : apprendre à connaître les aliments (leur provenance, leur mode de production, leur goût, leur utilisation...et non de strictes informations nutritionnelles) et se familiariser avec eux en les cuisinant. Je suis certaine que donner ces bases est le meilleur moyen d'apprendre à bien manger durablement en se détachant de l'alimentation industrielle.

J'ai APPRECIE cet article autour de la lutte contre les stéréotypes des praticiennes du yoga, qui devraient être chic, minces et blanches.

J'ai bien RI avec cette vidéo des phrases qu'on n'entendra jamais chez le médecin

... Ceci-dit, il m'est déjà arrivé de dire à une patiente de manger moins de légumes ! 

J'AIME beaucoup l'approche du site Alimentation Générale et j'ai aimé y lire un article sur un maraîcher passionné, Christophe Collini, déjà croisé brièvement.

J'ai SALIVE avec le palmarès des cafés liégeois à Paris et réalisé que je n'en avais peut-être jamais mangé... Sans doute car j'ai été longtemps réfractaire au café dans les desserts. Je vais remédier à cela prochainement !

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J'ai BRICOLE quelques repas sur la base de ce que j'avais en stock et des légumes achetés. Cela a donné par exemple :

- une salade toute verte rougette-courgettes grillées-tagliatelles de concombre-coriandre-menthe

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 une autre avocat-courgette-kiwi-coriandre, vraiment vide-frigo et finalement très bonne.,

- une tarte courgettes-chèvre-parmesan,

- une salade haricots roses-thon-mesclun-oignon

- un brunch pas compliqué (concombre au yaourt, mini-crêpes du placard (farine de châtaigne, compote de pommes, lait de coco), toast avocat-tartare d'algues, jus)

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J'ai PROFITE des légumes de printemps pour improviser avec ceux que j'avais achetés (petits pois, haricots verts, radis, fenouil, tomate, concombre) :

- des tartines dans l'esprit d'une recette que j'avais beaucoup aimée il y a quelques années dans le Nature d'Alain Ducasse, avec de la ricotta,

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- une salade avec persil plat, basilic et sésame

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- une autre, délicieuse, pommes de terre nouvelles rôties, asperges, petits pois, radis, herbes.

- ou petits pois, tomates, concombre, courgettes et poivrons grillés, basilic.

Monsieur a aussi beaucoup cuisiné les légumes de saison, notamment de délicieuses poêlées autour des artichauts.

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J'ai SAVOURE des fraises, fruit que je chéris, mais pas tant que ça car j'ai quand même une hésitation devant le prix des bonnes fraises françaises à Paris...

Je suis RETOURNEE dans des lieux que j'aime, le Petit Keller, Botanique, Mokonuts, Belle Maison, Fulgurances qui accueille la très talentueuse Céline Pham 

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Salade de courgettes chez Mokonuts

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Déjeuner de Céline Pham chez Fulgurances

J'ai DECOUVERT une petite "cantine" sympathique pas trop trop loin de mon cabinet, Graine, "bar à couscous", où on peut manger un couscous végétarien ou pas, une chackchouka (très bonne), et autres plats méditerranéens.

Et une autre qui peut dépanner agréablement à deux pas de mon cabinet cette fois, Les Carrés, qui proposent divers croque-monsieur savoureux et au pain bien toasté. Le végétarien était très bon. 

Et aussi le restaurant Table, de Bruno Verjus, ex blogueur, obsessionnel des bons produits

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J'ai GOÛTE les extraordinaires produits grecs artisanaux et de tradition ancienne proposés par la petite entité Profil Grec dont une poutargue extraordinaire et une feta merveilleuse.

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J'ai REPONDU aux questions d'une collègue diététicienne, "Nutrimiam" sur mon livre et mon approche

J'ai TEMOIGNE une nouvelle fois de mon parcours et de ma reconversion, pour le site Bloomr, qui aide les personne, notamment les jeunes, à s'orienter.

Et vous, avez-vous fait ce qui vous plait en mai ?

NB : une partie de mes photos culinaires/gourmandes de mai se sont évanouies avec le téléphone mais certaines existent toujours dans le vaste univers virtuel sur Instagram !

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25/05/2017

Un peu de télé...pas seulement pour me voir !

Ce début de semaine, le hasard a fait que je suis passée deux fois à la télé, dans des émissions de France 5. Je vous propose ici les liens, pas tant par égocentrisme de vous faire voir ma tête mais car j'ai eu l'impression qu'il y avait du contenu intéressant à prendre dans chacune des deux :

Mardi, j'étais (une deuxième fois) invitée dans la Quotidienne, émission de vie pratique qui passe le midi sur France 5. Le thème était "Mincir sans régime, est-ce vraiment possible ?" et j'étais en compagnie de Michel Desmurget, chercheur en neurosciences, qui a lui-même perdu 50 kg sans régime mais en changeant ses habitudes peu à peu dans la durée. Il a compilé toutes les études sur le sujet de l'obésité et en a toujours une sous le coude pour appuyer son argumentation. Dans les échanges que nous avons eu hors plateau, nous étions pas d'accord sur absolument tout, mais nous avons été en phase sur l'essentiel : LES REGIMES FONT GROSSIR et donc ne marchent absolument dans la durée et on peut perdre du poids autrement, sans régime, en PERSEVERANT dans la durée. Il faut résister à l'envie d'aller vite qui conduit quasi-toujours à une reprise de poids. On a parlé famine, métabolisme, mémoire du corps, jeûne intermittent... A noter que je ne suis pas en phase avec la pratique de la diététicienne montrée dans le reportage qui, certes, ne donne pas de régime, mais propose des repas équilibrés. Je rappelle que l'équilibre se fait dans la durée et pas sur un repas. Je réapprends, si besoin, à mes patients, à manger de tout, à avoir une grande variété d'aliments de toutes catégories mais avec SOUPLESSE. Ce type d'émission est toujours un peu frustrante car il y aurait tellement à dire sur le sujet mais cela a toujours une certaine utilité, je crois, pour lutter contre les régimes. Le lien est là et disponible quelques jours.

Mercredi, j'étais invitée de l'émission Allo Docteurs sur le thème des aliments fermentés et leurs bienfaits. J'étais en compagnie de Sylvie Lortal, chercheuse à l'INRA spécialiste du lait, qui s'est passionnée d'abord pour la fermentation des produits laitiers puis au-delà. Il y a un reportage avec démonstration concrète de légumes fermentés par Marie-Claire Frédéric, très grande spécialiste du sujet. Il faut d'ailleurs que je vous reparle des expériences que j'ai faites dans ce domaine avec un de ses livres. Je n'ai pas été vraiment très claire sur les cornichons, alors, je vous joins une recette ! L'idée, autour des aliments fermentés, est d'observer sa consommation et se demander si on peut l'élargir, pour se faire du bien et aussi pour le plaisir des découvertes gustatives et explorations culinaires. Voici le lien, disponible quelques jours aussi.

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Profitez bien de votre journée, pas seulement derrière les écrans quand même !

 

 

05/05/2017

Foutez-vous la paix (alimentaire) ! Vive la liberté !

Il y a quelques semaines, j'ai lu Foutez-vous la paix, le dernier livre de Fabrice Midal, philosophe, écrivain et fondateur de l'Ecole Occidentale de Méditation. J'ai découvert Fabrice Midal il y a plusieurs années, j'ai beaucoup apprécié son parcours et son approche de la méditation, j'ai lu plusieurs livres de lui avec beaucoup d'intérêt. Je n'étais a priori pas trop intéressée par ce dernier qui me paraissait un peu une redite. Et puis, finalement, je l'ai acheté en voyage pour accompagner quelques heures de train. Il se lit facilement et reprend les thèmes habituels de Fabrice Midal qu'il regroupe sous ce chapeau "Foutez-vous la paix". C'est-à-dire : arrêtez de vous mettre la pression, arrêtez de vouloir être parfait, arrêtez de vous fixer des tas de règles rigides, de vous soumettre à de multiples injonctions qui vous empêchent de vivre bien, de profiter de la vie, etc. Fabrice Midal semble penser que cette phrase-titre a suffisamment de force pour créer un déclic, plus fort que dans ses écrits précédents.

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Je ne suis pas vraiment convaincue que cela soit si simple. Par ailleurs, j'ai lu le livre sans déplaisir mais, un peu comme je l'imaginais, sans y trouver beaucoup de nouveauté, plutôt une synthèse de ce qu'il avait déjà écrit. Il y parle d'arrêter d'être calme, sage, parfait, d'arrêter de se comparer (ce que font tellement les femmes concernant leur silhouette...), d'être bienveillant avec soi, ce qui ne veut pas dire ne rien faire et ne pas avancer, mais le faire autrement. Ce ressenti peut probablement être différent pour quelqu'un qui le découvre avec ce livre qui donne de nombreuses pistes intéressantes pour appréhender la vie autrement.

Il y a cependant un passage qui m'a frappé tant il résonnait avec le principe des régimes. Fabrice Midal parle de la "servitude volontaire" (se référant à l'ouvrage de La Boétie "Discours sur la servitude volontaire"), du fait que l'on se convainc si souvent que l'on ne fait bien que si l'on obéit aux règles fixées par autrui. Cette expression en particulier s'applique on ne peut mieux aux régimes.

Se mettre au régime en effet, c'est renoncer à sa liberté alimentaire pour se placer entre les mains / sous le contrôle d'un programme alimentaire précis, d'un nutritionniste, d'un cadre alimentaire lu dans un livre ou un magazine. Pourquoi donc renoncer à cette liberté qui me parait un bien ô combien précieux ? Parce que l'on ne se fait pas confiance, qu'on ne se croit pas assez compétent ou sage pour décider soi-même comment manger. Bien sûr que, si l'on a jamais "appris" à manger, on a besoin d'un peu d'éducation pour prendre ses marques. Mais cela n'est pas le plus fréquent. La majorité des personnes qui viennent me voir ont fait beaucoup de régimes, sont expertes des règles nutritionnelles. On pourrait imaginer, et elles le formulent d'ailleurs, qu'elles veulent sortir de ce carcan. Elles se doutent qu'elles ne vont pas repartir de mon cabinet avec une feuille imprimée leur disant exactement quoi manger. Et pourtant j'observe même chez certaines d'entre elles, une peur au début de "faire n'importe quoi" avec cette liberté. Tellement elles y ont renoncé longtemps, parfois depuis leur enfance. Mais finalement, au fil des séances, elles constatent qu'elles peuvent se faire confiance en écoutant leurs corps, leurs sensations, leurs envies. Pour retrouver peu à peu une relation intuitive et libre à l'alimentation.

La liberté alimentaire, cela veut dire aussi faire ses propres choix en fonction de ses goûts, ses convictions, ses choix, et pas en se conformant à des normes ou des diktats, sans cesse renouvelés vous disant quoi manger, qu'il faut arrêter le sucre ou le gluten, la viande ou les laitages, alors que vous vivez très bien avec. Et pour moi, la liberté va avec la tolérance envers les autres mangeurs puisqu'on respecte leur propre liberté alimentaire.

NB ; demain samedi 6 mai, c'est la Journée Internationale sans Régime, le No Diet Day :Et si c'était le premier jour de votre nouvelle vie, si vous en profitiez pour faire une expérience de liberté alimentaire, manger selon vos envies, écouter votre corps davantage que votre tête, vous faire plaisir sans arrière-pensée et aussi réfléchir à tout le mal que vous font/vous ont fait les régimes...

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Vous avez le choix !

02/05/2017

Avril au fil des jours

En avril, outre des consultations, rencontres stimulantes, étonnantes, attristantes, réjouissantes, toujours passionnantes, avec de nouvelles patientes ou des fidèles, et quelques interventions en entreprise ou leur préparation, 

J'ai ECOUTE avec intérêt une émission sur Roland Barthes et la nourriture et découvert sa relation au corps, aux régimes, à l'alimentation (je connaissais son goût de la japonaise).

Et aussi cette émission Affaires sensibles sur la passionnante affaire du pain de Pont St Esprit, incluant une intervention du très expert Steven Kaplan.

J'ai LU et adoré ce portrait du journaliste-épicier Sébastien Demorand dans la série toujours passionnante de la journaliste Camille Labro. Et je compte bien retourner déjeuner dans son épicerie fort sympathique.

Et aussi ce très sympathique portrait/visite autour du merveilleux chocolat BONNAT avec la plume si talentueuse de Jacky Durand.  

Et aussi cette belle interview de Patrick Pelloux, "médecin malade" sur sa façon de continuer à vivre.

Et aussi un article sur l'acceptation de la diversité corporelle et des "corps normaux", un thème qui m'est très cher, et qui avance petit pas après petit pas...

Et aussi un témoignage sur la vie et quoi faire avec l'endométriose, sujet très douloureux pour de nombreuses femmes : certes, chacune est différente et doit expérimenter mais les pistes sont intéressantes.  

J'ai PARTICIPE à une soirée-conférence sur l'alimentation (replay) clairement positionnée ANTI-REGIME, organisé par La Ruche Qui dit oui et le MAIF Social Club (un nouveau lieu d'événements et rencontres à Paris) en compagnie de deux personnes aussi convaincues que moi, Florence, diététicienne que je connaissais bien, et Ananda, spécialiste de l'alimentation consciente, que j'ai rencontrée avec plaisir.

J'ai REPONDU à quelques questions de l'association GROS à propos de mon livre.

Et aussi à celles de la tonique Sophie, du blog The Other Art of Livingà propos du chocolat bio.

Et aussi à celles de Gaëlle, dont j'apprécie beaucoup les thématiques d'équilibre vie personnelle-vie professionnelle, sur mon parcours au fil du temps.

J'ai SAVOURE en bonne compagnie un délicieux déjeuner préparé par la talentueuse chef Céline Pham en résidence dans le très gastronome Fulgurances

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J'ai DECOUVERT par hasard à Montmartre un sympathique bistrot, le Grand 8où j'ai apprécié un filet de maigre avec de délicieux légumes de saison, et un riz au lait au coulis de fraises, avec une vue plongeante sur les toits de Paris.

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Et aussi, pas loin de mon cabinet, une sympathique petite cantine méditerranéo-orientale, IBRIK, où j'ai savouré une très bonne assiette de mezze et un café à la turque, préparé en douceur, incitation à prendre son temps.

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Je suis RETOURNEE deux fois chez Belle Maison, pas seulement pour sa proximité mais car le lieu et l'accueil y sont sympathiques et la nourriture très bonne : il y a chaque midi un poisson du jour très bien préparé, au prix de 14 euros.

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Et aussi au Bol Porridge Bar, qui abrita naguère quelques matinales écritures de chapitres de mon livre. L'ouverture aux aurores (7h30) me sied bien, le lieu est agréable et les porridges sont très bons et varient régulièrement.

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Et aussi chez Supernature, où je vais occasionnellement et prends toujours l'assiette vitalité, mélange varié, végétarien et savoureux.

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J'AI ADORE faire la connaissance de Lili Barbery-Coulon, journaliste et blogueuse beauté-style de vie, dont j'aime beaucoup les billets sensibles, intéressants, mélanges de profondeur et de légèreté. Nous avons déjeuné chez Otium, petite cantine végétarienne tout près de chez moi, où on mange un bol varié, bon et nourrissant pour 10 euros. Nous avons parlé minceur, beauté, corps des femmes, régimes, alimentation et autres.

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J'ai CUISINE entre autres une délicieuse tarte aux asperges (pâte à tarte au sarrasin, asperges rôties et crues) du livre Veggivore, toujours de bon conseil, car Monsieur est un grand adorateur de ce légume à la courte saison.

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Et aussi des repas composés, principalement à base de légumes (par exemple ici soupe de cresson, salade carotte-céleri-pomme, tartelettes aux oignons nouveaux, houmos)

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Pour finir, quelques mots d'Aragon relus ces derniers jours sur twitter : 

Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat

(pour relire la Rose et le Réséda en entier, c'est là)

 

 

07/04/2017

Cuisiner, c'est méditer ?

couv_cuisinercestmediter.jpgC'est quoi, cuisiner pour vous ? Une corvée, une obligation, un plaisir, une détente, une habitude, une routine, une perte de temps, un temps obligé pour bien manger...? Peut-être que cela varie selon les jours, le temps disponible, la fatigue, le plat à préparer... Eh bien, cuisiner, cela pourrait être aussi une sorte de méditation. Ah ? Vous pensez peut-être que la méditation, c'est s'asseoir sans rien faire. Certes, cela peut. Mais il y aussi ce qu'on peut appeler une méditation active. En matière de cuisine, c'est un moment de pleine attention à ce que l'on fait, aux gestes, aux sensations, aux parfums. Un moment unique car chaque légume, chaque plat, chaque jour est unique. Un moment où la conscience est dans le moment et non le ressassement de la journée ou la planification des heures suivantes, de tout ce qui reste à faire. Un moment où l'on peut inventer, créer, improviser. La cuisine, cela peut être tout cela, un moment en soi et pas seulement une étape vers le repas à préparer. 

Tout cela, j'en parle souvent avec mes patient(e)s. C'est pourquoi quand l'éditeur First m'a adressé le texte de Dana Velden intitulé Cuisiner, c'est méditer, en me demandant si j'accepterais de le préfacer, je l'ai lu avec curiosité. Et finalement, j'ai accepté avec plaisir et je me suis sentie plutôt honorée ! Car ce livre plaisant à lire, intéressant, donne à réfléchir à sa relation à la cuisine, à comment en retrouver le chemin, et au-delà, aux émotions qu'on peut éclairer ou apaiser dans sa cuisine. Dana Velden a passé du temps dans un monastère zen en Californie et en a tiré des enseignements qui peuvent nous faire du bien et nous faire changer des habitudes et des réflexes. Ce n'est pas un livre de cuisine mais l'auteure a glissé deci-delà quelques recettes en appui à ses réflexions. J'en ai essayé quelques-unes : un délicieux gâteau aux épices, un plat de secours très simple sous réserve d'avoir des pois chiches cuits, un rituel du yaourt le soir... 

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Sortie hier jeudi 6 avril, éditions First

31/03/2017

Mars 2017, voilà le printemps, toujours gourmand !

Je me doutais que le mois de mars serait bien occupé. Il le fut et même davantage que prévu. J'ai fait plusieurs interventions en entreprise, autour du bien manger au quotidien. J'ai rencontré beaucoup de monde dans des déjeuners, des soirées, ... J'ai beaucoup échangé dans la vie réelle et virtuelle. Et j'ai bien sûr surtout, et c'est toujours fondamental et passionnant pour moi, accompagné des personnes pas à pas vers la tranquillité alimentaire. Je suis tellement contente et touchée quand des patientes soit lentement, soit parfois par un déclic à un moment donné, sortent de leurs pénibles obsessions alimentaires.

J'AI SAVOURE

Les premières asperges. Monsieur adorant ce légume, on n'a pas tardé à chercher de très bonnes asperges vertes et on s'en est même offert de luxueuses et délicieuses de Roques-Hautes (Sylvain Erhardt) (à la Maison Plisson, que je fréquente peu, où l'accueil fut fort sympathique).

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J'AI PREPARE

un merveilleux minestrone et un appétissant brunch (entre autres !)

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J'AI DECOUVERT

L'épicerie-cave-table Le Bel ordinaire, ouverte par le journaliste Sébastien Demorand avec un associé et un financement participatif. Le principe de la table est de faire découvrir certains des produits proposés. J'y ai fait d'appétissantes courses et y ai déjeuné d'une délicieuse salade de poulpe et d'une aérienne mousse de brebis citronnée.

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Une petite cantine libano-syrienne sympathique, At Homs où j'ai fait un savoureux déjeuner de mezze en bonne compagnie.

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Un sympathique table récente du 9eme, Tous, qui a la bonne idée de proposer un mini-chariot de desserts à choisir pour se faire un café (très) gourmand sur mesure : vive la liberté !

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J'AI ECHANGE

Avec de multiples , sympathiques et intéressantes personnes au salon Omnivore (je vous en reparle bientôt) et à cette occasion, j'ai découvert un excellent restaurant de couscous, Chez Hammadi, dans le 5eme grâce à la passionnante et experte Sophie Brissaud.

J'ai fêté la sortie du Carnet de Gratitude de ma créative amie Christie Vanbremeersch (avec la graphiste Noémie Levain) à l'atelier culinaire de la délicieuse et talentueuse Ona Maiocco, un lieu que j'adore. Ona nous a régalés de délicieuses petites bouchées végétales et originales.

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J'ai découvert des cidres extraordinaires en gourmande compagnie et leurs parfaits accords avec huitres, charcuterie, fromage lors d'une fort sympathique soirée présentant la richesse, l'exigence et la diversité des cidres AOC du Cotentin (une invitation du fort sympathique et passionné journaliste Dominique Hutin, ardent promoteur de cette boisson)

J'ai rencontré la créatrice du site MeDoWe un site voulant fédérer/accompagner les femmes actives Frédérique Genicot, dans l'ambiance feutrée du Caffe Stern de bon matin.

J'ai passé une très sympathique et gourmande soirée avec un exceptionnel menu à la pizzeria Bijou (merci Alessandra !)

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JE ME SUIS BALADEE

J'ai rendu une visite à la boutique Chocolatitudes pour une (petite) razzia de très bon chocolat.

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J'ai arpenté quelques rues du 11eme après un déjeuner au sympathique Petit Keller et ainsi enfin visité la pâtisserie Nanan, où on a goûté de délicieuses tartes (citron / chocolat) tandis que d'autres pâtisseries nous faisaient de l'oeil, bien envie d'y retourner !

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Je suis retournée, cela faisait longtemps, déguster une délicieuse glace chez Martine Lambert

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J'AI SOUTENU

Le projet de parution du livre Semences de Catherine Flohic aux éditions Argol. Je suis fatiguée des demandes incessantes de financement participatif (crowdfunding) dans le domaine alimentaire mais je participe à quelques projets qui ont du sens pour moi : celui-ci, qui sera le résultat visiblement d'une somme de rencontres et de recherches énorme autour du vaste sujet des semences, en a.

J'AI CAUSE

J'ai répondu au site Madame Figaro sur le thème de manger seul(e) pour mincir/ne pas grossir. Au-delà de ce qui a été repris dans l'article, je suis nécessairement contre cette idée puisque je travaille sur un changement alimentaire durable et il n'est pas question de se priver de manger en compagnie ! En revanche, on peut travailler à autonomiser ses choix de plat, menu, restaurant... et à s'affirmer face au groupe si besoin. Et quelques repas au calme peuvent aider dans un premier temps si besoin à retrouver l'écoute de ses sensations et la conscience de ce que l'on mange.

J'ai été invitée au salon ProfessionL consacré à la reconversion au féminin à Bordeaux pour raconter la mienne et j'ai répondu à quelques questions en marge de ce témoignage. D'ailleurs, l'intuition, cela vaut bien au-delà ! A l'occasion de cette visite, j'ai déjeuné en compagnie d'Alain Juppé, maire de Bordeaux et en belle compagnie : la "serial entrepreneuse" infatigable Aude de Thuin, la fondatrice de Eh mademoiselle, l'adjointe au maire Virginie Calmels, une brillante cadrette de Google, une jeune et active co-fondatrice de la Fondation des Femmes. Et j'ai conversé avec Alain Juppé de dégustation du chocolat et de prendre le temps de savourer les plats. 

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J'AI LU

J'ai beaucoup aimé lire ce billet sincère de Lili Barbery-Coulon sur son blog Ma Récréation (que j'aime beaucoup lire même si ce n'est pas vraiment mon monde...) sur son chemin pour se réconcilier avec son corps.

J'ai trouvé super ce billet d'Isabelle sur comment s'organiser pour optimiser son budget alimentaire, qui est en phase avec le travail que je fais souvent avec des patient(e)s.

J'ai lu cet article assez complet sur la situation du marché de la viande face aux scandales et à la montée du végétarisme/végétalisme.

J'ai adoré le récit tonifiant du compositeur Michel Legrand

Et vous, que retenez-vous de votre mois de mars ?

 

Chez Hamadi, 12 rue Boutebrie, Paris 5eme

 

29/03/2017

De la cuisine maison oh oui, mais quelques bons produits aussi !

Je pratique et défends la cuisine maison, notamment la cuisine 5S, pour bien manger au quotidien et pas seulement les jours de fête. J'achète très peu de produits industriels en dehors de produits bruts. Mais il y a quelques marques qui me réjouissent par la qualité de leurs produits et leur démarche.

Parmi eux, il y a les produits végétariens et bio de la marque Beendhi, depuis leur création. Il y d'abord eu des produits d'inspiration indienne, le pays d'origine de la créatrice Beena Paradin (que j'ai la chance de connaître et de rencontrer régulièrement), à base de riz, de lentilles, de pois chiches. Le dosage en épices inclus évite de se casser la tête ou d'avoir de multiple pots d'épices entamés et vieillissants. Il suffit d'ajouter de l'eau et de cuire. Puis elle a proposé des bouillons, des préparations pour boissons. Et depuis cette année, une nouvelle gamme a vu le jour, ouverte sur d'autres parfums moins exotiques. Cela a commencé par des bouillons en poudre, à la composition impeccable, et très faciles d'emploi. Puis, ces derniers jours, une nouvelle gamme à base de lentilles, petit épeautre et quinoa, avec pas mal d'autres ingrédients. J'ai préparé la semoule de petit épeautre pour accompagner un tagine de légumes dimanche et ce fut tout à fait délicieux et très parfumé. Il est clair que vous pouvez passer votre chemin si vous n'aimez pas les épices mais sinon, c'est vraiment simple et savoureux.

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J'avais déjà parlé ici des bocaux Le bonheur est dans le pot, une façon simple, saine et goûteuse d'avoir des légumes à disposition quand, parfois, on n'a pas le temps de cuisiner. Cette marque s'est visiblement rebaptisée Karine et Jeff du nom des créateurs, a modernisé ses visuels, surfe un peu sur la mode "vegan" mais je n'ai pas l'impression que les produits aient changé. J'en ai goûté quelques-uns au fil du temps et je les ai trouvés très bons. Avoir 2-3 de ces bocaux dans son placard me parait être bien pratique en cas de repas à improviser, accompagné de riz, semoule, ...

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Découverte récente et sympathique, les pickles de la jeune marque Les 3 chouettes. Bien sûr, il n'est pas très compliqué de faire ses pickles mais on n'est pas obligé de tout faire soi-même ! On a goûté trois parfums et ils sont vraiment délicieux. Monsieur les a utilisés comme tsukemono dans un repas japonais et c'était parfait. Je songe à en utiliser dans des salades, pour donner un peu de tonus à un sandwich, avec une entrée ou un apéritif, ...

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Produits Beendhi offerts, autres produits achetés

Produits disponibles en magasins bio et/ou certaines épiceries fines et sur internet.

 

 

 

13/03/2017

Le temps, la qualité, le coût : l'équation alimentaire à 3 dimensions

Je crois que c'est en préparant une conférence il y a presque un an que j'ai pensé à cette "équation". Depuis, j'en parle régulièrement, je la retourne dans tous les sens, et je la trouve incontournable. Je m'explique.

Le temps - la qualité - le coût : comme je le disais dans un billet il y a quelques jours, on ne peut pas gagner sur tous les tableaux. On ne peut pas bien manger, pour pas cher, en n'y passant pas de temps. Je suis convaincue que ce n'est pas possible !

Je m'élève contre les chantres de la "fracture alimentaire", ceux qui simplifient le problème en n'en faisant qu'une question de budget. C'est beaucoup plus compliqué que cela. Car on peut bien manger sans dépenser beaucoup d'argent, mais à une condition : faire des courses malines, trouver les bons circuits et CUISINER, donc passer du temps à cela, plutôt qu'à une autre activité. Et peut-être passer du temps à développer son SAVOIR-FAIRE culinaire si on n'a pas beaucoup appris dans sa famille. Mais c'est possible. Avez-vous déjà calculé le coût d'une soupe de légumes, d'une omelette ou d'une salade de lentilles ? Avez-vous déjà évalué la quantité de tutoriels culinaires de tous niveaux qui existent sur internet ? A condition de s'y intéresser. Cela me fait penser au "défi" que j'avais lancé il y a quelque temps de manger pour 25 euros/semaine.

A l'inverse, si on ne veut pas consacrer de TEMPS à avoir une alimentation saine et variée, on peut DELEGUER cela mais avec un coût certain, plus ou moins important. A l'extrême, on embauchera un cuisinier. Ce qui fait rêver beaucoup de personnes. Mais est rarement concrétisable...Ou on prendra ses habitudes dans un restaurant adapté. Ou on se fera livrer de bons plats.

On peut donc avoir la QUALITE et un COÛT bas en passant du TEMPS.
On peut avoir la QUALITE sans la nécessité du TEMPS en mettant le PRIX.
Mais on ne peut pas avoir la QUALITE sans y consacrer ou du TEMPS ou un certain PRIX.

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Il est clair que tout le monde ne va pas soudain devenir riche... Alors, l'enjeu, ou le casse-tête, est de faire comprendre à une part de la population qui ne veut plus / ne sait pas cuisiner, même simplement, que cela peut être un plaisir, un partage, une détente, un moment pour soi, une découverte, qu'il peut être plus agréable de manger des plats fait-maison que d'acheter des plats cuisinés, des conserves, des plats surgelés prêts à l'emploi. Je ne dis pas qu'il faut forcer ou faire culpabiliser quiconque, chacun est LIBRE évidemment. Mais je trouve dommage de laisser majoritairement à l'agro-alimentaire le soin de décider de ce qu'on avale. Cela ne me parait pas souhaitable individuellement et collectivement.

Bref, je suis pour l'augmentation (raisonnable) du temps passé à préparer de bons repas et pour la transmission de savoir-faire en la matière à ceux qui en ont besoin.