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01/11/2017

Octobre 2017 : vive les femmes !

Il ne s'agit pas ici de parler d'un "hashtag" qui a fait beaucoup de bruit ce mois-ci ou de la "libération de la parole", ou du moins pas directement. Mais en revisitant ce que j'ai lu, vu, fait, écouté, j'ai eu envie de saluer des femmes multiples et diverses, passionnantes et enthousiastes, qui ont rendu ce mois fort riche. Dans le désordre :

Lauren Bastide, qui a lancé il y a bientôt un an le podcast La Poudre, où elle invite des femmes diverses à une conversation féministe au long cours. Elle a le talent de créer un climat intime et confiant qui produit de beaux et passionnants entretiens (j'en avais déjà écouté beaucoup), pleins de sincérité me semble-t-il. Ce mois-ci, Lauren Bastide et La Poudre se sont associées à un lieu éphémère (ouvert jusqu'à fin 2017) créé par l'équipe My Little Paris, Mona, pour y installer une bibliothèque féministe.

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A cette occasion était organisée une soirée à laquelle j'ai participé, avec un partage de livres : nous étions 30 ou 40 et chacune avait apporté un livre écrit par une femme ou livre féministe à offrir et en recevait un, au hasard. Puis cela enclenchait des conversations autour de ces livres. J'ai pour ma part offert un livre que j'ai adoré il y a deux ans "Chez soi" de Mona Chollet, livre qui comporte selon moi de nombreuses dimensions féministes, dans le rapport au logement, au ménage, au foyer, etc. Lauren Bastide avait convié trois autres podcasteuses, qui ont présenté un livre de coeur.

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Les "podcasteuses" Lauren Bastide (La Poudre), Siham Jibril (Génération XX), Valérie Tribes (Chiffons), Rebecca Armstrong (2050 Le Podcast)

Valérie Tribes, journaliste mode créatrice du podcast Chiffons, rencontrée lors de cette même soirée, dont j'écoute désormais avec plaisir les entretiens : elle invite des personnes éclectiques, connues ou inconnues, à parler de leur rapport à la mode et au vêtement et cela dit plein de choses plus globales sur le monde d'aujourd'hui.

Perla Servan-Schreiber, dont j'adore le livre de cuisine Le Bonheur de cuisiner, plusieurs fois évoqué ici, qui a fait une courte conférence sur le pouvoir de l'intuition, là encore chez Mona, intuition à laquelle je crois beaucoup personnellement et qui m'a guidée dans plusieurs choix importants de ma vie personnelle et professionnelle. Elle vient de sortir un livre, Ce que la vie m'a appris, que j'ai lu avec plaisir il y a quelques semaines, où j'ai trouvé plusieurs résonances avec certaines de mes réflexions.

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Chloé Delaume qui a donné une intéressante interview à Usbek & Rica, "le média qui explore le futur" mettant notamment en avant l'importance de la sororité : cela parait tellement essentiel dans un monde qui ne leur fait pas souvent de cadeau, que les femmes se soutiennent et soient solidaires plutôt que de se mettre en concurrence et rivalité, mais ce n'est finalement peut-être pas si répandu...

Chloé Hollings, dont j'ai enfin lu le livre Fuck les régimes (j'avais participé à une émission de radio avec elle en début d'année) où elle raconte combien elle a été malheureuse lorsqu'elle était obsédée par son poids et enchainait les régimes et comment elle s'en est libérée.

Laurence Gay, prof de yoga chaleureuse et super compétente : j'ai suivi un samedi après-midi un stage avec elle, de passage à Paris, car elle vit désormais à Marseille. Elle a un blog très agréable à lire, qui mêle réflexions personnelles et sur le yoga.

Flavie Flament et son équipe de On est faits pour s'entendre sur RTL qui m'a invitée pour la troisième fois hier, à propos de mieux manger (après les régimes, j'étais intervenue en juillet sur les intolérances alimentaires). J'aime participer à cette émission car l'atmosphère est chaleureuse et sympathique, avec un vrai intérêt pour les invités et ce qu'ils ont à dire. Ce qui n'est pas toujours le cas, dans ma courte expérience médiatique... Et il y a souvent des sujets intéressants autour de thèmes féminins (mais intéressants pour tout le monde !), par exemple récemment les hormones.

En ce mois d'octobre qualifié de rose depuis quelque années en référence à une nécessité de lutter contre le cancer du sein, mais devenu aussi un vaste business, une femme que je connais un petit peu, a écrit un très beau texte sur une autre façon de voir ce moment.

Les équipes féminines de plusieurs de mes "cantines" favorites, Ibrik, Sonat, La Cantine vagabonde, où je retourne encore et encore.

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Une fameuse shakshuka lors d'un délicieux brunch chez Ibrik

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et leur merveilleux carrot cake

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Un bol savoureux et varié, le "Usain Bowl" chez Sonat

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Une délicieuse assiette végétarienne à la Cantine vagabonde

Les Dames de Granvelle, nouveau lieu très cosy initié par celle qui avait fondé SuperNature et avait fait une pause après avoir vendu cette précédente adresse.

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Assiette Renaissance aux Dames de Granvelle

Sophie Cheval, psychologue que j'adore, avec laquelle on a parfois un rôle de co-thérapie pour certaines patientes que je lui adresse ou qu'elle m'adresse, auteure de "Belle autrement" visant à se sentir mieux avec son apparence physique. J'ai suivi avec bonheur une formation de 2 jours avec elle à Lyon.

Deux grandes dames de la chanson, Barbara et Anne Sylvestre, deux de mes compositrices-interprètes de coeur : je suis allée voir l'exposition sur Barbara à la Philarmonie, où on plonge dans sa vie et son monde au son de ses chansons, et j'ai écouté avec bonheur Anne Sylvestre sur France Inter.

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Et sinon, en ce mois d'octobre, j'ai fêté les 10 ans du diplôme qui a changé ma vie. Eh oui, début octobre 2007, je scrutais avec angoisse et impatience les résultats du BTS diététique sur internet et ô joie immense, j'étais reçue ! Ce fut le début d'un changement de vie pas strictement  professionnel : il y a en effet non seulement la passion pour ce métier qui ne faiblit pas du tout mais aussi toutes les rencontres, les beaux moments, les réflexions, les découvertes qui ont accompagné cette reconversion. Après avoir fêté cela avec un peu d'avance avec Monsieur chez le toujours merveilleux Saquana à Honfleur, j'ai convié à venir papoter, trinquer, savourer quelques mets, certaines des belles personnes rencontrées sur mon chemin.

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30/09/2017

Septembre : que de chouettes rencontres !

Le mois de septembre a été plutôt dense en consultations, sans doute un certain effet des bonnes résolutions, nouveaux départs, ... liés à la rentrée. Toujours un grand bonheur pour moi de découvrir des personnes dans toute la richesse de leurs différences, je ne suis pas prête, je crois, de me lasser de cela.

Mais j'ai pourtant eu le temps de multiples rencontres souriantes, passionnantes, joyeuses, gourmandes... Chronologiquement, c'est plus simple...

- J'ai rencontré la journaliste Anne Eveillard qui a un regard éveillé (euh, pas terrible le jeu de mots ;-)) et atypique sur le monde qui l'entoure. C'était à l'occasion du vernissage de l'exposition Etres Singuliers, une série de portraits de personnes du monde de la gastronomie. Cela se passait à la Librairie Appétit, et j'ai fait la connaissance d'une partie de l'équipe de la librairie et échangé avec des personnes sympathiques. 

- J'ai emmené Monsieur découvrir Soên 1738, un petit comptoir à thé japonais, et cela a été l'occasion d'un long échange intéressant avec l'initiatrice du lieu, une Française passionnée de thé, qui a vécu quelques années au Japon. 

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- J'ai revu avec grand plaisir les gourmands Eliane alias Mingou Mango et Arnaud alias Fulguropain et nous avons partagé un fort plaisant petit déjeuner chez Mokonuts, lieu que j'adore à toute heure (pour moi, un délicieux gâteau prune-cardamome et une boisson à la pêche et verveine).

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- J'ai assisté à un colloque à Bercy autour du produit dans la cadre de la Fête de la Gastronomie, écouté des intervenants plutôt intéressants et j'ai notamment eu le plaisir d'y retrouver par hasard la très pâtissophile Agathe alias My Little Recettes.

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- J'ai passé un moment fort sympathique avec Florence, cuisinière ambulante alias Lulu Martha B et Fanny, pâtissière sans gluten car atteinte de la maladie coeliaque au café Ineko où je retournerai volontiers déjeuner.

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- J'ai petit déjeuné avec la charmante Julie alias Madame Ganache chez Ibrik, de leur granola que j'adore.

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- J'ai déjeuné d'un bobun avec Marine avec qui j'aime toujours beaucoup échanger et ébaucher des pistes de réflexion sur des tas de sujets.

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- J'ai assisté à une intéressante conférence au sein de l'Ecole du Cordon Bleu, à nouveau dans le cadre de la Fête de la Gastronomie et j'ai notamment beaucoup l'intervention de Pierre Georgel, paysagiste qui aménage des espaces végétaux notamment sur des toits, comme le potager du Cordon Bleu, qu'on a visité : c'était passionnant de l'écouter parler de tous les aspects à prendre en compte dans ce type de projet (évidemment la question spécifique du poids) et d'entrevoir l'équilibre qu'il s'efforce de trouver entre des modes de culture traditionnels et un contexte moderne (mais pas du tout "hors sol").

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- J'ai récupéré mes crackers Résurrection, contrepartie de ma participation à leur financement et j'ai échangé un peu avec Nathalie, une des deux initiatrices du projet, que j'avais déjà croisée.

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- J'ai participé à la soirée d'anniversaire du site Bruit de Table, dont j'apprécie beaucoup l'approche ouverte et humaine du monde de la gastronomie, j'y ai revu de nombreuses personnes sympathiques. A noter, le très beau témoignage d'Alexandre Gauthier, le chef de la Grenouillère, sur ce site.

- J'ai assisté avec beaucoup d'intérêt à une partie de la journée Graines d'un Paris d'Avenir autour des semences et écouté/rencontré/échangé avec le semencier-boulanger Roland Feuillas, que je revoyais avec plaisir, la chef Nadia Sammut, le très engagé maraîcher Xavier Mathias, la responsable de la Fête de la Gastronomie Sophie Le Bouleise qui défend le plaisir de manger comme moi.

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les chefs Michel Bras, Patrice Gelbart, François Pasteau, Nadia Sammut et le maraîcher Xavier Mathias

- J'ai revu Roland Feuillas à l'occasion de l'ouverture à Paris d'une boulangerie similaire à celle de Cucugnan, en coopération avec le Pain Quotidien (je vous en reparlerai), le Fournil des Champs.

- J'ai pris un café avec la délicieuse blogueuse Clotilde Dusoulier et la journaliste-auteure Julie Gerbet. Non seulement Clotilde fête ses 14 ans de blog (c'est une des "ancêtres" des blogs culinaires français) mais elle a lancé il y a quelques mois un excellent podcast, Change ma vie, qui fait souvent écho, de façon concrète et pragmatique, au travail que je fais avec mes patients sur les pensées et les émotions.

Sinon, j'ai bien mangé évidemment (et pas que des gâteaux comme on pourrait le penser via ce billet !).

Et vous, avez-vous fait de belles rencontres ?

08/09/2017

La gourmandise ne fait pas grossir ! : un an déjà !

Eh oui, c'est le 8 septembre 2016 que sortait mon livre "La gourmandise ne fait pas grossir !" Un an déjà !

Quelle satisfaction alors de l'avoir écrit. Et quel bonheur toute cette année d'en parler, de le présenter, de rencontrer des personnes intéressées, d'avoir des retours chaleureux et parfois très émouvants. Des personnes qui me disent qu'il les aide vraiment à cheminer sur le chemin de la tranquillité alimentaire. Même si je sais qu'un livre ne fait pas de miracles...

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Si, par hasard, vous n'avez jamais entendu parler de ce livre (est-ce possible ?!) ou que vous n'avez jamais eu l'occasion de le feuilleter, sachez que c'est un abécédaire très facile d'accès pour faire la paix avec la nourriture et sortir des diktats, régimes et injonctions de toutes sortes. Cet abécédaire comprend 128 mots et pour que cela soit vraiment concret, les voici :

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Si vous avez des questions sur le livre ou autres sujets, n'hésitez pas !

31/08/2017

Alors les vacances ? 5eme épisode, plonger dans un autre temps, ou l'exposition Les jours sans

Il y a quelques mois, j'avais reçu le dossier de presse de l'exposition "Les Jours sans - Alimentation et pénurie en temps de guerre", consacrée à l'alimentation des Français pendant la deuxième guerre mondiale. Malheureusement pour moi, cette exposition se déroulait à Lyon, au CHRD (Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation), mais elle m'a attirée par ce thème de la relation particulière et centrale de la nourriture durant cette période. Du coup, j'ai profité de l'été pour faire une courte escapade à Lyon. L'exposition est d'ailleurs centrée principalement sur l'expérience vécue dans la région.

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Probablement, certains d'entre vous avez des arrière grands-parents, grands-parents, parents selon votre âge qui vous ont raconté leur vécu pendant cette période, qui ont rendu cette période un peu concrète pour vous.

Sinon, il est difficile d'imaginer dans notre monde d'abondance actuel ce qu'ont vécu les personnes pendant ces années, les femmes qui passaient des heures à faire la queue sans forcément de résultat, la faim souvent ressentie sans pouvoir la combler, notamment quand on était adolescent avec des besoins importants, la débrouille pour bricoler des semblants de repas, les ersatz d'aliments, qu'il s'agisse du sucre, du café, remplacé par des mélanges divers (photo ci-dessous), ...

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La pénurie commence très vite au début de la guerre. Outre le manque bien réel, intense et durable de nourriture, l'organisation du rationnement a mis du temps à se mettre en place, avec notamment les tickets par âge ou métier. Les "J3" adolescents ou les travailleurs de force ont, c'est logique, vu leurs besoins énergétiques, droit à des rations plus importantes. En théorie, car bien souvent, les femmes font des heures de queue pour trouver des rayons vides...

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D'ailleurs, la colère gagne peu à peu devant les difficultés à trouver de quoi se nourrir et d'autant plus quand les personnes apprennent qu'une part non négligeable de l'approvisionnement est destinée aux Allemands (les pommes de terre notamment). Le gouvernement de Vichy est obligé de lâcher du lest à partir de 1941. Il autorise le "marché rose", consistant à pouvoir recevoir ou aller chercher des colis et provisions alimentaires dans la campagne environnante. Heureux ceux qui avaient dans leur famille ou leurs proches des paysans pourvoyeurs de denrées de première nécessité. Et il tolère le "marché gris" de troc de produits manufacturés contre des denrées alimentaires. Reste illégal le marché noir, mais c'est le plus important, pour ceux qui peuvent y accéder. Par ailleurs, les consignes du pouvoir pouvaient être assez étranges. On apprend par exemple qu'on avait demandé aux boulangers de vendre le pain rassis, le lendemain de sa fabrication, afin de le rendre moins attractif....

L'exposition fait ressentir ce qu'ont été les difficultés de cette période. Il y a par exemple des témoignages audio de personnes qui étaient enfants ou adolescents et racontent quelques souvenirs, que ce soit la grande maigreur vécue alors, ou l'horreur durable des rutabagas. Il faut être né bien après la guerre pour avoir envie d'en manger, de même pour les topinambours... L'objectif de la collecte de ces témoignages était en effet à la fois d'évoquer des souvenirs mais aussi d'en raconter la trace qui a perduré. Et en effet, s'est transmis souvent de génération en génération la peur d'avoir faim, l'incapacité à gaspiller, la nécessité donc de finir son assiette, le savoir-faire pour accommoder des restes. Selon les familles, certains aspects se sont toutefois perdus au fil du temps et du développement de la société de consommation, avec son abondance, ses facilités et ses tentations, qui a mis à mal ces principes.

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L'ambiance générale de l'exposition 

On pourrait vraiment pour cette période parler de la "charge mentale des femmes", ce sujet d'actualité, car elles devaient faire des heures de queue, imaginer des solutions pour trouver le basique indispensable, être créatives en matière de recettes sans les aliments usuels pour que les plats restent un peu appétissants... Débrouillardise et ténacité étaient des qualités essentielles mais j'imagine que le découragement devait être parfois plus fort... Le sujet des femmes était orienté. Le gouvernement de Vichy voulait en effet promouvoir une femme épouse et mère, qui s'occupe valeureusement de sa famille... Les magazines féminins proposaient quantité de recettes de restriction. L'exposition met ainsi en avant les écrits d'Edouard de Pomiane, récemment réédité par Menu Fretin, qui tentait de proposer des solutions adaptées aux temps difficiles. 

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Il y a eu par exemple un livre de recettes à base de miettes de pain (remplaçant la farine). Il était en effet devenu un réflexe d'utiliser absolument tout ce qu'on avait sous la main pour composer des plats le plus acceptables possible. 

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Le recul par l'humour et les chansons (une parodie de "J'ai du bon tabac" par exemple) resta toutefois présent, sans doute indispensable pour supporter la dureté des temps...

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L'aspect médical et santé est aussi abordé. Il est clair que la pénurie alimentaire a entraîné maladies, carences, problèmes de croissance et nombre de morts de dénutrition durant cette période même si cela n'a pas été quantifié précisément.

Il est d'ailleurs précisé que la Libération et la fin de la guerre, après une période d'euphorie, n'ont pas marqué la fin du rationnement. Celui-ci a continué et ce n'est que deux-trois ans environ après la fin de la guerre que la situation est revenue à la normale, avec un approvisionnement suffisant.

Un dernier volet présente quelques aspects de la nourriture dans les camps de concentration. Contexte alimentaire bien différent, bien plus privatif encore, assurant à peine la survie, et humiliant quand, par exemple, on ne dispose pas de couverts pour manger. Cela m'a fait penser à un témoignage de Simone Veil au sujet de l'impossibilité fondamentale de raconter ce qui s'était passé, au retour des camps. Elle donne ainsi une anecdote où elle essaie d'expliquer la privation de nourriture et une amie lui rétorque quelque chose du style : ah oui, c'est comme nous qui devions faire plusieurs km pour trouver des aubergines... (il me semble, je n'ai pas retrouvé l'émission où elle raconte cela). Il y avait aussi cependant le pouvoir d'évocation des recettes de cuisine que l'on se racontait, que l'on écrivait tant bien que mal pour se souvenir et rêver. Ou les recettes qui étaient un moyen de crypter des messages. Cela est évoqué par Jacky Durand ici.

Si vous voulez avoir un éclairage complémentaire du sujet, une émission La Marche de l'Histoire de France Inter y a été également consacrée : Les Jours sans 1939-1949.

Avez-vous dans votre famille des témoignages de ce temps ? Ressentez-vous encore les effets de ce qui a été vécu alors ?

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Ajout du 01/09/2017

Jacky Durand a fait un beau et large compte-rendu de l'exposition dans Libération

 

28/08/2017

Alors les vacances ? 4ème épisode, des disparitions, des hommages, le mien à Paule Neyrat

Si vous n'étiez pas en vacances sur une île déserte, vous avez probablement entendu parler de plusieurs disparitions de personnalités du monde culturel en août et hommage leur a été rendu, de façon plus ou moins marquée dans les médias : la si passionnante et libre Jeanne Moreau, l'élégant Claude Rich, le dramaturge Sam Shepard, Jean-Claude Bouillon, héros télévisuel de mon enfance... Mais est passé naturellement beaucoup plus inaperçu mi_août le décès de Paule Neyrat, diététicienne et gastronome, co-auteur de livres de cuisine et très active dans de multiples domaines de la nutrition et de la gastronomie. Camille Labro l'avait rencontrée il y a quelques mois à l'occasion de la sortie de son livre, "Manger heureux, vivre vieux, mourir en bonne santé".

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Pour ma part, j'avais entendu parler d'elle depuis longtemps, et notamment de ses collaborations avec Alain Ducasse (elle avait participé au très bon Nature) . Et j'avais été très étonnée et touchée quand elle avait chroniqué mon livre de façon très sympathique l'année dernière lors de sa sortie (sans doute l'attachée de presse lui avait-elle envoyé). Elle avait dû garder mon nom en tête car, juste avant l'été, quand j'ai été contactée par une équipe coréenne pour un reportage sur le chocolat, c'est elle qui avait donné mon contact

J'avais feuilleté son livre, été attirée par les recettes, mais moins par les considérations nutritionnelles, que je ne connais que trop... Toutefois, j'ai eu finalement envie de l'acheter quand j'ai appris sa mort, me disant que ce dernier livre, signé toute seule, était en quelque sorte son testament culinaro-nutritionnel et vu son long parcours expert, il méritait de l'attention.

Du coup, mon hommage personnel a consisté à réaliser plusieurs recettes de saison issues de cet ouvrage (et ce n'est pas fini !) :

- sa "poudre magique" à base de fruits secs, curcuma, graines de chanvre, à saupoudrer partout (un alicament selon elle, mais aussi très bonne au goût),

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- de la sauce chermoula très parfumée,

- une soupe de courgettes à la mozzarella,

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- des aubergines farcies à la mozzarella et gratinées,

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- une cocotte de pois chiches aux poivrons,

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toutes délicieuses et pas compliquées. Ce sont surtout le goût et la simplicité qui m'intéressent, plutôt que le fait de manger tel ou tel aliment pour ses vertus. Mon credo est davantage d'avoir le maximum de variété d'aliments pour bénéficier des bienfaits de chacun sans avoir à se poser trop de questions.

Et vous, quelles disparitions vous ont touché(e) ?

22/08/2017

Alors, les vacances ? 1er épisode, on part au soleil ?

Comme je l'avais dit ici, j'ai été invitée début août à tenir une conférence à Gordes, beau village du Lubéron. En effet, chaque année, le Groupement Oléicole du Vaucluse organise une Fête du vin et de l'huile d'olive sur une journée, avec des animations, dégustations, conférences...

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J'ai assisté à une bonne partie de la journée, très sympathique. Il y a eu un concours d'aïoli évalué par plusieurs chefs locaux, qui m'a rappelé le concours de pesto organisé par l'épicerie RAP & co l'année dernière à Paris. Les participants étaient soit de la région soit d'ailleurs et le gagnant faisait son premier aïoli. On pouvait ensuite participer à un apéritif pour les goûter. Puis j'ai été conviée à un "Grand Aïoli", très bon et riche en échanges sympathiques.

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Puis le thème de ma conférence était Stop aux diktats, vive la liberté alimentaire et j'ai eu l'impression que les spectateurs ont bien apprécié ce que je disais et les échanges qui ont suivi. On a parlé manger sainement, cuisiner, bien manger sans se ruiner, laisser tomber les régimes, problème de monotonie de repas... Une personne du public, de passage dans le coin, a été tellement emballée qu'elle m'a demandé si je pouvais la prendre en consultation tout de suite après, ce que j'ai fait.

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Vu le temps pour venir à Gordes (TGV + TER + bus), je n'allais pas me contenter d'un voyage d'une journée ! J'en ai donc profité pour rester 3-4 jours et m'adonner à deux de mes activités favorites : lire et nager. J'avais en effet trouvé une plaisante chambre d'hôtes un peu en dehors du village (15-20 mn à pied par un plaisant chemin). Les petits déjeuners y étaient très sympathiques et variés (pain, confitures maison, fromage, fruits...). En revanche, comme je l'avais déjà expérimenté lors d'un séjour il y a 4 ans, la gastronomie du lieu n'a rien de fabuleux. Depuis, Pierre Gagnaire a pris en charge un restaurant d'hôtel, mais ce n'est pas vraiment dans mes prix ! J'ai donc fait simple (salade ou poisson) le midi et pique-niqué sur la terrasse de ma chambre face aux oliviers le soir. 

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Au retour, je suis passée par Cavaillon, petite ville assez peu passionnante où je me suis bricolée un dîner autour du melon (brut, en confiture, confit dans du panettone).

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Après cette courte escapade ensoleillée, retour à Paris !

Et vous, avez-vous refait votre stock de vitamine D au soleil ?

31/07/2017

A bientôt !

Bon mois d'août et bonnes vacances si vous en prenez. Et sinon, août est souvent un mois propice à ralentir même si on travaille, à profiter des douces soirées, à flâner où que l'on soit.

On peut relire ces quelques suggestions sur l'art de manger en vacances, se demander si on a plutôt l'habitude de mincir ou de grossir en vacances (sans se mettre de pression et surtout pas se programmer un régime !) et puis cuisiner et surtout manger des mets simples et savoureux à son rythme.

Et le HuffPost s'est demandé cette fois ce que mangeaient les diététiciens en vacances et ce qu'ils pensent des glaces, beignets et autres plaisirs ensoleillés. Ne culpabilisons pas, écoutons nos envies, faisons-nous confiance et il est peu probable qu'on aura envie de se nourrir de beignets... Cela me rappelle une phrase d'une patiente mise en exergue dans mon livre : "Depuis que je peux manger des frites quand je veux, j'ai envie de brocolis !".

Belles journées d'été et à bientôt vers fin août sans doute, à moins que je ne vienne avant, vous raconter Gordes, où je serai en conférence le dimanche 6 août. 

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29/07/2017

Juillet, un mois fort gourmand

Je ne sais pas si c'est votre cas mais, les vacances de la plupart des personnes approchant, ici, tout le monde est tout à coup pressé de se voir et les sorties se multiplient. Je constate en revanche que, contrairement à beaucoup, on est bien plus adeptes des dîners que des apéros en terrasse ou des pique-nique... question d'âge peut-être ? Beaucoup de restos donc mais aussi de la cuisine maison à la faveur d'un emploi du temps un peu moins chargé.

Côté sorties, on est retournés se régaler aux Enfants Rouges, sans doute une de mes tables préférées à Paris. Cela faisait un moment qu'on n'y était pas allés et il me semble que le prix a augmenté (48 euros au dîner, entrée-plat-dessert) mais cela les vaut car tout est délicieux. Mon plat par exemple (rôti de veau basque fumé avec coquillages, purée d'aubergine, salicorne, crottin et jus au pistou) fut un délice. Le dessert réunissait par ailleurs quelques ingrédients fort tentants : mousse framboise d'Ardèche, mousse praliné, rhubarbe, meringue aux noix de Pécan.

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Je suis retournée déjeuner chez Fulgurances où la chef Céline Pham était encore en résidence, avant visiblement d'aller vers une ouverture en propre. Que j'aime sa cuisine ! Il y avait notamment un fantastique sorbet au basilic thaï accompagné d'abricots et fromage blanc.

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J'ai organisé pour la deuxième fois un dîner "privé" chez Mokonuts, un autre de mes lieux préférés, tellement bon et chaleureux à la fois.  C'est habituellement fermé le soir et n'ouvre que sous cette forme. Nous étions six et ce fut un délicieux repas en tous points avec notamment l'incontournable et irrésistible labneh au zaatar.

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J'ai découvert une petite table fort sympathique ouverte récemment dans le 18ème, Etsi, où l'on s'est partagé des petits plats savoureux.

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J'ai déjeuné avec plaisir chez Orties, une nouvelle table du 9ème où j'ai particulièrement apprécié entrée, à base de poivron, courgette et eau de tomate, et dessert, avec un melon mariné à la fleur d'oranger et un sorbet persil-citron.

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J'ai découvert avec grand plaisir le bistrot Les Petits Plats dans le 14eme : accueil sympathique et repas excellent de bout en bout, dont un délicieux dessert, combawa (un agrume) en omelette norvégienne. Je l'avais repéré pour sa proposition de 2 tailles de plat, j'y reviendrai. 

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Et encore d'autres restaurants pour des repas amicaux, dont Aux Plumes, où un jeune chef japonais propose une plaisante formule déjeuner à 18 euros, avec un trio d'entrées présentés de façon amusante dans un cageot, un plat et une cocotte de légumes savoureux à partager.

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Côté déjeuner, j'ai continué à fréquenter quelques cantines appréciées, SoNat, où il y a des bols variés et originaux, Mersea où j'ai apprécié un "Fish de poulpe", Wynwood qui a simplifié sa carte et où j'ai beaucoup apprécié un "Green Havana Bowl" varié et très bon.

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J'ai aussi cuisiné de saison :

- beaucoup de salades, dont une délicieuse recette sarde de Laura Zavan : tomate-céleri-poutargue et pain Carasau,

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Une salade d'Ottolenghi aubergine-poivron-tomate-mozzarella-coriandre

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ou une recette tomate-mozzarella-pommes de terre-pesto inspirée de Pascale Weeks

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- une sorte de taboulé aux tomates et aubergines

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- une socca aux courgettes jaunes

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et bien d'autres assiettes autour des légumes de saison dont on profite avec joie.

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J'ai réalisé avec bonheur un délicieux crêmet d'Anjou, dessert découvert lors du Salon d'Ancenis

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Et aussi mon premier cobbler aux pêches, un gâteau d'origine américaine qui change du crumble et est très facile à faire.

Monsieur nous a régalés de pâtes aubergine-tomate-mozzarella, ou au ragoût d'espadon tomaté

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avec des légumes farcis très réussis

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et aussi plusieurs gratins délicieux (aubergine parmesane, épinard-tomate, ratatouille)

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 A noter que Mersea et Wynwood, notamment, ont ouverts tout l'été, alors que la majorité des tables parisiennes sont fermées.

Et vous, qu'avez-vous mangé / découvert/ cuisiné de bon ?

21/07/2017

Juillet bien occupé, pas encore le repos...

Oh qu'il est loin le temps où je préparais une série de billets en avance pour que vous ayez de la lecture tout l'été ! Oh bien sûr, j'ai arrêté car c'est tellement important que vous déconnectiez en été... Certes mais surtout, malheureusement, j'alimente déjà insuffisamment ce blog le reste de l'année et c'est d'abord à cela que j'aimerais remédier. Ce ne sont pas les idées qui manquent, mais le temps ! Ou le choix d'y allouer du temps. Seuls peut-être ceux qui tiennent/ont tenu un blog savent le temps que prend la publication d'un billet, même simple.

En attendant, un billet pour partager en vrac ce qui s'est déjà passé d'intéressant en ce mois de juillet bientôt terminé.

J'ai eu une rencontre passionnante avec Elodie Sueur-Monsenert. Après avoir expérimenté un très large échantillon de thérapies classiques, marginales ou exotiques sur elle-même, cette femme passionnée et persévérante a conclu à l'importance de passer par le corps pour mener un travail thérapeutique. Elle est devenue photo-thérapeute et a mené un travail étonnant avec la jeune actrice Chloé Hollings, auteur de Fuck les régimes, autour de l'acceptation de son corps et de sa féminité, en utilisant la photo et d'autres outils. C'est un travail thérapeutique intense mais qui me parait très riche pour des femmes qui sont vraiment en désamour, voire en ignorance totale, de leur corps.

Je suis intervenue dans l'émission de Flavie Flament sur RTL, On est faits pour s'entendre, au sujet des intolérances alimentaires. C'était la deuxième fois que je participais à cette émission et j'apprécie vraiment l'atmosphère chaleureuse et joyeuse qui règne dans ce studio, parallèlement à un vrai intérêt pour les sujets. Certes, on n'est pas allées au fond de ce sujet complexe mais je trouve intéressant que cette émission n'invite pas plus de deux personnes pour leur laisser un temps de parole non négligeable.

J'ai assisté au lancement d'une nouvelle association qui veut valoriser le travail et la place des femmes dans l'univers "Food" : Elles sont food ! Ce fut une soirée chaleureuse, passionnante, riche de retrouvailles avec de multiples connaissances et de découvertes d'autres, toutes unies par la passion de l'alimentation et de la gastronomie.

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Je suis allée voir le film A la recherche des femmes chefs : on nous avait projeté le début dans cette soirée et cela donnait vraiment envie de poursuivre la découverte. C'est très stimulant de voir des femmes chefs aux quatre coins du monde, étoilées ou dans la nourriture de rue, bosseuses, énergiques, drôles, combatives, défendre leur métier avec passion et sans beaucoup d'illusion sur l'appui à attendre des hommes.

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J'ai été invitée à la pré-ouverture de Maison Aleph, un nouveau lieu délicieux dans le Marais, consacré aux pâtisseries du Levant réinterprétées de façon personnelle par Myriam Sabet, une femme rayonnante et passionnée, reconvertie, désireuse de partager la richesse parfumée des pâtisseries de Syrie, qui voit dans la pâtisserie un moyen de concilier créativité et rigueur.

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J'ai beaucoup apprécié les premiers articles de la série de l'été anti-régimes du site Slate (pas seulement parce qu'un des articles me cite !) : les régimes ne marchent pas, les injonctions minceur de la presse fémininela dysmorphophobie (terme savant pour désigner une vision déformée de son corps). D'autres à suivre.

J'ai été interviewée par Le Huffington Post sur ce que mangent les diététiciens sur le chemin des vacances. Ben, comme tout le monde, ma bonne dame ! Enfin, en ce qui me concerne, toujours la priorité autant que possible au fait maison.

Suite à un n-ième communiqué d'une cantine "healthy", j'ai écrit un tweet qui est sans doute celui qui a le plus d'impact depuis que je publie sur ce réseau... A ce sujet, on peut (re)lire le chapitre "Sans" de mon livre (évidemment, je respecte le choix obligé de tous ceux qui n'ont pas le choix pour raisons de santé, ce n'est pas le sujet)

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Et sinon, le cabinet va faire une pause côté consultations mais moi, pas tout à fait, j'ai été conviée à faire une conférence "Stop aux diktats, vive la liberté alimentaire !" à Gordes (il y a lieu plus désagréable !) dans le Lubéron (où j'avais passé quelques jours de repos il y a quelques années). Ce sera le dimanche 6 août à 15h30 dans le cadre de la Fête du Vin et de l'Olive qui propose toutes sortes d'animations. A noter si vous êtes dans le coin ou si vous connaissez des personnes par là.

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Bon mois d'août, qu'il soit un peu, beaucoup, passionnément ou pas du tout reposant !

 

01/07/2017

Juin entre boulot parisien et repos italien

Je vous avais raconté une semaine de juin, le reste fut bien plaisant.

Il y eut, la semaine dernière, en Italie, plus précisément en Ligurie, au même endroit que l'année dernière, un très tranquille séjour piscine/balades/repos/bons repas.

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On s'est notamment régalés plusieurs fois de focaccia, notamment au fromage, spécialité de Santa Margherita Ligure et sa région, et de glaces délicieuses.

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Il y eut d'ailleurs un quiproquo linguistique amusant. Après pâtes, focaccie & co, certes des tomates, j'ai eu un jour particulièrement envie de crudités. On se retrouve dans un restaurant un peu chic où le serveur nous liste les plats du jour en français parfait et j'entends justement "crudités" : je prends cela sans hésiter, en plus de raviolis à l'encre de seiche et gambas. Etonnement quand cela arrive, il s'agissait en fait de poissons (et coquillages, crustacés) crus ! Ce fut excellent mais mon envie a dû attendre le lendemain ! 

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Il y eut, cette semaine, un "Facebook Live" avec le magazine Elle où j'ai parlé de toutes sortes d'idées reçues que l'on eut avoir sur l'alimentation. Vous pouvez le voir là, sur la page Facebook de Elle.

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Il y eut un intéressant colloque du FFAS sur l'alimentation de la femme enceinte, qui allait dans mon sens de la non-privation et de la personnalisation : voilà qui devrait être le petit coup de pouce nécessaire pour que j'écrive enfin le billet que j'ai en tête sur le sujet. Rendez-vous à la rentrée.

Il y eut un délicieux déjeuner chez Détour, un restaurant situé à deux pas de mon cabinet, et j'ai eu la surprise de me voir prise en photo lors de ce repas sur le Figaroscope (sans demande d'autorisation, curieux, non...?)

Il y eut une interview sur "bien manger au travail" qui devrait paraître à la rentrée.

Il y eut un très plaisante journée à Ancenis où j'ai non seulement échangé avec de nombreux potentiels lecteurs mais rencontré/revu plusieurs auteurs fort sympathiques et refait notamment un petit stock de confitures de Stephan Perrotte.

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Il y eut de délicieux repas variés à base de légumes de saison, et ce n'est pas fini !

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Il y eut un délicieux "greek bowl" (granola, fruits frais et secs, yaourt grec) chez le très sympathique Ibrik (je me réjouis de l'arrivée récente de plusieurs "cantines" sympathiques pas très loin de mon cabinet)

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Et il y eut, au dernier jour de juin, la mort de Simone Veil. J'ai pensé à son courage, sa détermination, ses convictions et je me dis que ces qualités devraient nous inspirer dans nos propres combats ou projets essentiels.

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