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30/04/2014

Croquée par Fiamma Luzzati, je suis dans une BD !

Lundi, je vous parlais d'une BD que j'avais lue. Eh bien, figurez-vous que c'est à mon tour d'être à l'intérieur d'une BD!

Je lisais avec bonheur les histoires de Fiamma Luzzati depuis quelques temps car je me régale de sa façon de raconter, notamment les chefs italiens, avec malice. Etant en contact avec elle via twitter, voilà qu'elle me propose il y a quelques semaines de me rencontrer pour parler de mon domaine. Je suis un peu intimidée car je me doute vaguement de l'issue de la rencontre... Nous avons passé un long moment ensemble, c'est une personne fort sympathique et intéressante, elle m'a posé des tas de questions, puis elle a ensuite approfondi le sujet...

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Et lundi, je découvre le résultat : là où d'autres auraient tiré un article plus ou moins clair et intéressant, elle parvient à traiter d'un large éventail de sujets nutritionnels, de façon courte, drôle et pertinente par le dessin, qu'il s'agisse de la minceur, des régimes, du gluten... Certes je bannis le mot "régime" et elle a appelé cela le "régime du plaisir" mais c'est un détail et me voilà en miss" Pleasure Power" !" C'est à lire ici.


Bonne lecture et bon repos du 1er mai.

Le site de Fiamma Luzzati

Le blog L'avventura

29/04/2014

Je ne suis pas végétarienne...ça se confirme !

...Donc je mange aussi nombre d'aliments animaux, n'en déplaise à mon lectorat végétarien : vive la liberté de manger selon ses envies, ses goûts et ses convictions. Et le hasard a fait que cela a été assez fréquent ces derniers jours.

De passage dans le 6ème arrondissement, nous n'avons pas pu résister à l'envie de passer chez Gilles Vérot, un des "papes" du pâté en croûte. Nous avons pris du "pâté de Houdan" (porc, volaille et pistaches) et une de ses autres spécialités (porc, volaille et foie gras) Nous nous sommes régalés par deux fois car le vendeur avait eu la gentillesse de nous offrir le talon (épais) du second, en coupant la dernière tranche. Etant dans la place, j'ai aussi songé à prendre du bon jambon à l'os, afin de me préparer un sandwich pour le déjeuner du lendemain, qui devait être rapide. Ce jambon-beurre maison avec pain croustillant, salade et cornichons fut un excellent déjeuner.

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Samedi, le temps a fait que nous ne sommes pas partie arpenter les rues parisiennes et nous avons mangé un savoureux hot-dog avec compotée d'oignons à la maison.

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Tout cela parait très français mais dans le même laps de temps, il y a eu aussi de l'Italie avec de la porchetta ou du jambon de Parme, et de la diversité comme d'habitude...

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Bref, je pense que je suis mûre pour adhérer à l'Amicale du Gras, non ?!

Et vous, vous aimez la charcuterie ? Sous quelles formes ?

28/04/2014

"Mon gras et moi", une BD drôle et utile

Récemment, Stéphane Dubreil, que je connus naguère comme boulettologue moderne, m'a proposé de m'interviewer à propos d'une BD, domaine dont il est expert. Pas vraiment le mien, n'est-ce pas ?! Sauf qu'il s'agissait d'une BD sur le poids, l'apparence, les régimes. La maison d'édition m'a donc envoyé la BD, une réédition, "Mon gras et moi" de Gally, et je l'ai lue avec beaucoup d'intérêt.

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J'ai envie de vous en parler car je l'ai beaucoup aimée. Il s'agit du récit autobiographique d'une jeune femme, semblable à beaucoup d'autres : elle est malheureuse de ses kilos en trop, liés à sa gourmandise et sa propension à se réfugier dans la nourriture et essaie par tous les moyens, vraiment tous les moyens, de les perdre, ce qui a pour seul résultat de lui faire prendre davantage de poids... Cela m'a évidemment rappelé beaucoup de récits de mes patientes, qui ont souvent essayé toute la palette des solutions plus ou moins sérieuses, magiques ou farfelues de perte de poids avant de pousser ma porte...

Situations difficiles le plus souvent source de tristesse et d'angoisse, de perte d'estime de soi, mais sur laquelle Gally jette un regard plein d'auto-dérision. On rit clairement lorsqu'elle dépeint ces situations, toutes ses tentatives, ses craquages, son ressenti, ses relations avec les autres, les conseils de ses proches maladroits ou carrément à côté de la plaque...

Il me semble vraiment que la lecture de cette BD peut être bénéfique pour des personnes en difficulté avec leur poids, qui sont mal dans leur corps, accumulent les kilos émotionnels et les régimes yoyo. Car cela peut être une lecture réconfortante et qui aidera peut-être certaines à avoir un autre regard sur leur corps et à arrêter de se maltraiter avec toutes sortes de privations.

Et vous, si vous avez lu cette BD, qu'en avez-vous pensé ?


"Mon gras et moi" de Gally, éditions La boite à bulles

25/04/2014

Je ne suis pas végétarienne mais... (épisode 3)

...je me suis régalée récemment lors d'un repas locavore et végétarien organisé dans le 18eme par des associations qui s'activent pour construire un autre futur : Quartiers en Transition, Utopies Concrètes, le Marché sur l'Eau (qui peine à se développer et pourrait s'arrêter...), ... Ce dîner locavore a lieu visiblement tous les mois  et il y a des habitués. Cette fois, cela se passait au Petit Ney, un café-restaurant-lieu associatif qui propose de nombreuses activités (on en avait justement parlé lors de l'atelier chez Ona Maiocco, qui y anime des ateliers pour enfants). On nous proposait entrée-plat-dessert (que du fait maison local et de saison) pour 10 euros.

L'entrée était toute simple, poireaux vinaigrette et radis.

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Les organisateurs proposaient sur le site un dîner végétarien mais ils ont dû craindre un rejet de la part de certains participants et ils ont ajouté un plat de viande (de la canette). Pour ma part, j'ai respecté le concept de départ et ai été de toute façon davantage tentée par la tourte aux blettes et blettes confites, c''était très bon et nourrissant.

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Le dessert était vraiment délicieux : pomme et rhubarbe sur un sablé.

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Outre ces mets savoureux, le repas fut très plaisant car je me suis trouvée à table avec quelques fort sympathiques personnes avec qui nous avons parlé alimentation, végétarisme, bio... Et il est possible que j'en revois certains car ils m'ont donné rendez-vous le 3 mai pour d'autres activités autour de l'agriculture urbaine.

 Et vous, vous participez à/animez des activités locavores dans votre ville/quartier ?

24/04/2014

Je ne suis pas végétarienne mais... (2eme épisode)

...on mange souvent végétarien à la maison. Très souvent, la viande ou le poisson ne sont pas au centre du repas, quel que soit celui qui cuisine, et cela ne nous pose pas de problème. Tellement, il y a de variété de goûts, de couleurs, de textures dans le monde végétal.

Car tous les hommes ne sont pas accros à la viande (quoi qu'en disent de nombreux commentaires sur la reprise de ma semaine à 25 euros sur Rue89...). Ainsi, Monsieur, s'il est content de manger ou préparer un burger ou de cuisiner un pot au feu de temps en temps, est aussi coutumier de repas végétariens. Ces derniers jours, on s'est par exemple régalés de polenta aux aubergines et tomates gratinée ou de pâtes aux parfums de printemps avec tomates cerise, asperges et petits pois.

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Parfois, ce n'est pas un repas végétarien mais les légumes sont la base du repas et la viande apparaît comme un assaisonnement, ce que suggère le journaliste-défenseur du manger sain américain, Michael Pollan : ainsi, dans ces artichauts à la barigoule, plat concocté de temps par temps par Monsieur et que j'adore : il y a un peu de poitrine fumée pour relever le goût et franchement, je n'ai aucune envie de remplacer cela par du tofu fumé ou autre substitut végétal !

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(je rassure ceux qui croient parfois, au vu des photos, que je m'affame : je me suis resservie et ai mangé du pain !)

Et vous, vous faites souvent des repas avec peu ou pas de viande et poisson ?

23/04/2014

Je ne suis pas végétarienne mais...

...j'aime manger végétarien et j'ai récemment préparé un brunch non seulement végétaRien (sans viande ou poisson) mais même végétaLien (sans aucun produit animal). Parfois, je me fixe ainsi un cadre qui permet de ne pas se perdre dans des milliards de recettes et de canaliser les idées.  

Il y a eu ainsi :

- un smoothie improvisé avec les moyens du bord : orange, pamplemousse, banane, kiwi, lait d'amande,

- des rouleaux de printemps aux légumes, croquants et parfumés, inspirés de ceux réalisés à l'atelier d'Ona, avec une sauce au sésame,

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- une salade poire-fenouil-pistache, l'idée de ce mélange croquant venant de Chico Shigeta,

- une salade mangue-avocat, une idée pêchée dans un livre d'Elsa Launay, et j'y ai ajouté du basilic,

(eh oui, j'achète des livres de detox sans faire de detox et j'y pêche des recettes sympas !)

- une salade de patate douce aux noisettes,

- une salade avocat-radis-pamplemousse pour utiliser les restes, sans doute la moins intéressante gustativement,

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- des fruits rôtis, une merveille de douceur parfumée qu'on peut décliner à volonté avec les fruits de saison et des épices, ici vanille et "Poudre équinoxiale" d'Olivier Roellinger.

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Mais ce n'était quand même pas "nogluten", on a mangé du pain avec ce repas !

Cela a donné une jolie table colorée, n'est-ce pas ?

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Monsieur s'est régalé mais il s'est un peu inquiété aussi : comme cela venait après l'atelier végétalien avec Ona, après la réalisation de cookies végétaliens (qui ne valent quand même pas les vrais !), après avoir légèrement critiqué une part de viande dans un repas japonais, il s'est dit que je tournais mal... Mais non, j'adore les végétaux mais je suis toujours omnivore !

Et vous, vous mangez parfois / souvent / rarement végétarien ?

17/04/2014

Balade végé-gourmande du côté de Stalingrad

Je vous rassure, pas Stalingrad la ville, mais Stalingrad la station de métro parisienne, à la frontière du 18eme et du 10eme. Un lieu où je fais plus souvent une correspondance de métro que des balades... Mais cela faisait très longtemps que je voulais aller découvrir la Cantine Vagabonde, un petit resto bio et végétarien, où l'on peut manger sur place, emporter ou se faire livrer. Je ne sais plus comment j'ai connu Lila mais j'avais entendu parler de son projet depuis longtemps. Sauf que mes pauses déjeuner me laissent rarement le loisir de m'éloigner autant.

 

J'en ai eu la possibilité il y a quelques jours et j'arrive donc du côté de la Cantine Vagabonde, le lieu est cool, l'accueil sympathique. Il y a un choix de deux entrées, trois plats, deux desserts. J'ai bien faim, je choisis une formule entrée-plat et je verrai s'il me reste une place pour le dessert. Arrive rapidement une salade d'épeautre à la courge butternut toute colorée et fort parfumée : il y a un assaisonnement très plaisant et avec un joli mélange de texture, c'est un plaisir de tous les sens.

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Ensuite, j'ai choisi une tarte poireau-chèvre frais qui n'est pas d'une folle originalité mais plaisante et bien garnie, bien supérieure à ce qu'on trouve en général sous cet intitulé.

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Ensuite, je n'ai pas plus très faim mais quand même envie de me faire une idée de l'offre sucrée de la maison et je prends une crème au chocolat aux graines de sarrasin, tout à fait délicieuse car la texture est d'une parfaite onctuosité, ni trop molle ni trop compacte) et bien chocolatée et agrémentée du croquant du sarrasin.

Bien sûr, c'est un peu excentré mais les chanceux qui déjeunent à plusieurs (trois minimum) peuvent se faire livrer par triporteur (périmètre desservi visible sur le site). P1090792.JPG

En sortant, j'ai eu la surprise de tomber à quelques pas sur une épicerie fine-restaurant qu'on s'attendrait plus à trouver rue des Martyrs que boulevard Rochechouart : les Terroirs des Gourmets. Il y a charcuterie et fromage à la coupe et un large choix d'épicerie sucrée-salée. Le patron, qui a déjà une autre épicerie dans le 18ème, m'a expliqué que c'était une implantation volontariste un peu facilitée par la Mairie pour diversifier le type de commerces du quartier (riche en kebab et téléphonie...). J'ai vu beaucoup de produits que je connaissais, par exemple les excellents produits Petit Duc ou miels Charaix mais j'ai aussi découvert par exemple des conserves de légumes que j'ai trouvées appétissantes. Il s'agit de la marque "Le bonheur est dans le pot", une jeune entreprise de conserves bio de la région de Toulouse. Il y en a plusieurs proposées : j'opte pour un "tagine de carottes-pois chiches" et une "cocotte de "fenouil-potimarron-figues" Le lieu fait aussi restaurant, avec une formule déjeuner raisonnable (pas végétarienne).

J'ai quelques jours plus tard, préparé le "tagine" avec un peu de boulgour : il suffit de réchauffer et c'était très bon et agréablement parfumé et cela me donne assez envie de continuer l'exploration de la gamme (autour de 4 euros le pot).

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Et vous, c'est quoi vos dernières découvertes végétariennes (si le sujet vous intéresse ;-)) ?

 

La Cantine Vagabonde, 11 rue d'Aubervilliers, Paris 18ème, 01 46 07 44 89 

Les Terroirs des Gourmets, 10 boulevard de la Chapelle, Paris 10ème, 01 46 07 65 61  

 

15/04/2014

Cuisiner bio, végétalien et gourmand avec Ona Maiocco

Il y a quelque semaines, j'avais rencontré Ona Maiocco, sympathique jeune femme qui a décidé de mettre sa créativité au service de la cuisine végétalienne : dans ma quête de lancer peut-être un jour des ateliers de cuisine, j'avais entendu dire -merci Marie !-qu'on pouvait louer son espace.

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Après avoir échangé avec elle, j'ai eu envie de la voir en activité. Elle est installée dans un bel espace du 18ème arrondissement, où elle propose différents ateliers, elle-même ou avec des intervenants. Ma disponibilité m'a conduite à m'inscrire à un nouvel atelier proposé en soirée en partenariat avec le magazine Kaizen. Le thème était : "Utiliser les ingrédients bio". Nous étions sept (que des femmes...) + le rédacteur en chef de Kaizen. Ona nous a d'abord présenté une large variété d'ingrédients de la cuisine bio et végétale et comment elle les utilisait : flocons de céréales, purées d'oléagineux, produits sucrants, assaisonnements, ... Puis on s'est mis au travail avec application et bonne humeur.

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La cuisine végétalienne n'utilise aucun produit animal : pas d’œufs, beurre, lait, fromage... Donc forcément quelques habitudes à changer, des substituts à trouver pour le goût ou la texture, par exemple une compote de fruits pour donner du moelleux à un gâteau, ...

On a préparé quatre plats façon efficace mais sans stress :
- des mini-pizza avec une sorte de "bolognaise" à la tomate et au tofu émietté, faites avec une étonnante "pâte minute" qu'on prépare en secouant un mélange farine/eau/huile d'olive dans un tupperware.
- un mélange riz-lentilles corail (qui ont l'avantage d'avoir le même temps de cuisson) très parfumé avec notamment une rareté (du moins, pour moi), de la cardamome noire qu'on trouve en magasin indien,
- des rouleaux de printemps aux légumes : on a récupéré toutes sortes de restes de légumes de saison, on les a réduit en tout petits dés (grâce à un robot), assaisonné et on a réalisé des rouleaux servis avec une sauce délicieuse au miso et à la purée de cacahuète (entre autres),
- des mini-cookies aux flocons de céréales et pépites de chocolat avec une note délicieuse d'huile essentielle d'orange (à manier avec parcimonie).

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On s'est ensuite attablés pour partager ce savoureux repas. La cuisine d'Ona est le contraire de fade. Elle utilise beaucoup d'herbes, d'épices, du piment, du gingembre... Ce qui donne un résultat très goûteux et délicieux, qui, je suis sûre, peut ravir toute personne non végétalienne pour certains repas. Bref un atelier sympathique et plein d'idées.

Le souhait de Kaizen, qui rejoint certaines de mes préoccupations, est d'initier une action concrète pour aller vers une autre façon de manger, saine, gourmande et respectueuse de la planète : j'espère que cela fera tâche d'huile peu à peu, mais à ce stade je crois qu'on touche des déjà convaincus...


Atelier Kaizen : 65 euros pour 3h + le repas (bien sûr, ce n'est pas accessible à tous. Pour certaines parts de la population, peu favorisées, il est clair que ce sont plutôt des structures associatives spécialisées implantées localement qui peuvent jouer un rôle d'éducation culinaire).

NB : parler de cet atelier ne signifie pas particulièrement que je défende la cuisine végétalienne : chacun(e) est libre de ses choix alimentaires et je suggère de les faire de façon consciente sans subir les modes.

11/04/2014

Une semaine alimentaire pour 25 euros : pas facile mais possible

Comme vous l'avez lu tout au long de la semaine, chacune a fait son expérience et a à peu près réussi à rester dans la limite du budget, voire moins : Agnès a dépensé moins de 20 euros ! Julie, environ 24 euros, moi, 25,60 euros et Sophie, un peu perdue dans le nombre de jours, 26 euros. Et on a mangé bon et varié.

Mais, je le répète, cela ne veut pas dire que c'est facile !

Cette expérience a des limites par sa définition même : faire cela pendant une semaine nécessite une stricte attention au prix de chaque chose, de jongler avec des aliments pas trop coûteux, de ne pas faire d'écart, de cuisiner tous les repas. Probablement, on développe une certaine habileté en cela si on continue sur la durée mais on doit se limiter toujours : pas de restaurant, même pas de sandwich, pas de café à l'extérieur (j'en avais accepté un et par chance, j'ai été invitée !). Je crois que c'est cette rigueur qui est difficile à tenir dans la durée et qui est éprouvante : ne pas pouvoir se permettre d'écart, être dans un contrôle permanent... Cela m'a fait pensé à une de mes patientes qui a un budget "ric rac" et me racontait qu'elle ne pouvait se permettre aucun écart et combien cela lui pèse parfois : pas de sortie, pas de restaurants, pas de fantaisies alimentaires..‬.

Par ailleurs, cela passe par de la cuisine, même simple. Il y a donc nécessité d'un minimum de savoir-faire culinaire.  Tout le monde n'en dispose sans doute pas mais pas besoin de faire compliqué (cf mon récit) et on peut, à tout âge, facilement acquérir les bases pour faire une soupe, une quiche, des pâtes...  Mais il faut aussi décider d'y consacrer un peu de temps.

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Les pâtes, évidemment un classique des petits budgets mais il y a de multiples autres possibilités


Toutefois, il me semble quand même important de penser aussi à replacer  son budget alimentaire dans une vision de son budget global et que cela ne soit pas forcément la portion congrue. Comme le dit le patron de Super U, Serge Papin, que l'alimentation ne soit pas toujours "la variable d'ajustement".

En conclusion, on peut parvenir à manger "bien" et pour un budget modeste si :

- on est attentif dans ses courses,

- on fait la cuisine avec des produits bruts et de saison,

- on s'organise, on prévoit ses repas, on ne gaspille rien,

- on accepte de consacrer une part de son temps à cela. Ne s'agit-il pas de prendre soin de soi (et des siens) ?

Et sachez que l'on peut aller bien en-deçà d'un budget comme celui qu'on avait défini. Récemment, la presse s'était fait l'écho de l'expérience de Jack Monroe, en Angleterre, jeune mère chômeuse qui apprend à déployer des trésors de créativité pour préparer des repas appétissants et variés pour son petit garçon et finit par en faire un blog puis un livre...

Et vous, êtes-vous très attentif(ve), un peu, pas du tout, à votre budget alimentaire ?

 

10/04/2014

A vos radios ! Service Public vendredi parle régimes

Une fois n'est pas coutume, je vous annonce une émission à l'avance : demain, Service Public, émission de France Inter, que j'écoute souvent et apprécie, sera consacrée aux régimes avec quelques spécialistes du sujet et...moi. Figurez-vous que, bien que je n'ai toujours pas de livre à mon actif, j'ai été conviée à cette émission. J'espère que je saurai me faire entendre pour parler démarche anti-régime.

Si vous êtes disponible, c'est vendredi de 10h à 11h sur France Inter, les autres invités ici. Sinon, il y aura internet pour écouter en différé.

En attendant l'émission, on peut (re)lire quelques billets autour du sujet :

Pas de régime, quel qu'il soit

Le compte-rendu d'une intervention :  maigrir après des régimes


Bonne soirée !

Ajout le vendredi 11 :

L'émission est à écouter ici : difficile de dire tout ce que l'on voudrait quand il y a quatre invités (dont trois ont quelque chose à vendre), des chansons, des reportages, ... Mais le message est quand même un peu passé si j'en crois quelques commentaires et messages que j'ai reçus... 

Ajout le samedi 12 :

Comme certain(e)s semblent avoir une allergie à certains des intervenants, je propose une écoute sélective et tout à fait égocentrique, mes interventions se situant aux moments suivants :

- Mon avis sur les régimes, à 9'30

- Pourquoi c'est compliqué les régimes, à 24'10

- Discussion avec Dukan (qui fait une comparaison stupide avec mes lunettes...) sur la responsabilité des régimes, à 28'40

- Faire la différence entre faim et envie de manger, dans le prolongement de L.Chevallier, à 36'20,

- A propos du désarroi, à 38'30,

- Travailler sur les causes émotionnelles et les compulsions, à 44'40,

- M.D. cherche à discréditer mon approche en confondant écoute de la faim et "écoute de son nombril", on parle motivation, à 47'20,

- En conclusion, je rappelle que chaque personne est unique et j'offre du chocolat à Guillaume Erner, à 51'25.

Voilà, si cela vous dit...