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31/12/2013

Au revoir décembre, adieu 2013 (suite et fin)

La suite de mes lectures, pérégrinations ou découvertes gourmandes du mois de décembre.

Le 15, je ris beaucoup en lisant dans Libération un article sur le kale, cette variété de chou dont la mode lancée des USA inonde la foodosphère branchée. Vous l'avez goûté ?

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Le 16, je mets de côté l'agenda gourmand du site Que faire à Paris et les conseils en matière de pain d'épices chic et bon du blog Bec Sucré.

Le 17, j'écoute avec intérêt La Tête au Carré, émission scientifique de France Inter, qui traite des troubles du sommeil, sujet que j'aborde souvent avec mes patients.

Le 17 au soir, Monsieur nous a concocté un délicieux gratin d'endives à sa façon (sans béchamel, il déteste ça !), qui régale et réchauffe.

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Le 18, je lis une intéressante interview d'Hervé L., pictothérapeute, à propos de son travail pour aider les personnes en difficulté avec leur corps (j'avais eu le plaisir de le rencontrer à Paris et ce qu'il fait est vraiment atypique et intéressant).

Le 19, je reçois un livre d'entretiens de Pierre Rabhi commandé via le mouvement des Colibris et j'ai hâte de m'y plonger. D'ailleurs, connaissez-vous l'histoire qu'il raconte souvent, celle du colibri qui a donné son nom au mouvement qu'il a créé ?

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Le 20 Caroline Desages, dont je trouve le blog Pensées by Caro si plaisant à lire, m'a interviewée à propos de la déprime hivernale et de comment s'en débrouiller côté alimentation pour l'Express Styles.

Le 21, je donne mes plaquettes (eh oui de temps en temps, je fais une bonne action...) et j'achète Elle et Marie-Claire pour occuper le temps du don (près de 2 heures). Pas vraiment le meilleur choix, très ennuyeux et désolant à lire, notamment quand il s'agit de trouver dans Elle des conseils anti-cholestérol pour le repas de Noël : comme si combiner foie gras et bûche au sein d'un repas allait faire exploser votre taux d'un coup et vous conduire direct à l'infarctus...

Un peu plus tard, je découvre avec bonheur la série "Repas de fête" sur Arte, une lecture historico-gourmande de la gastronomie de divers pays et époques, très joliment animée par la journaliste Caroline Mignot et le chef Michel Roth. Et il y a un site très complet qui complète la série. Les dix épisodes d'une trentaine de minutes sont visibles sur le site et seront aussi rediffusés début janvier.

Le 22, Monsieur nous régale d'un bouillon japonais à la daurade royale et aux nouilles somen, une recette trouvée dans Saveurs du chef Toru Okuda, qui a ouvert un restaurant hors de prix à Paris :  pas la peine (et pas l'intention) d'y aller, c'est aussi bien à la maison !

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Le 23, je boucle mes consultations pour 2013, je fais un petit bilan et me réjouis de la fort belle progression de mon activité cette année. Merci à tous ceux et celles qui m'ont fait confiance.

Le 24, je fais un tour à la merveilleuse boutique de Denise Acabo, l'Etoile d'Or, qui regorge de gourmandises qu'elle est souvent seule à proposer à Paris : petit échantillon... Et Floriana m'ayant donné une irrésistible envie de panettone, je cours en manger un classique et délicieux à l'éphémère Bar à Panettone (ouf, j'ai eu chaud, c'était le dernier jour !) des Galeries Lafayette.

Le 27, je déjeune avec une amie très chère et suis contrainte à un horaire tardif, du coup je l'emmène à La Pascade, ouverte en non-stop (je ne m'en lasse pas !).

Le 31, je suis en cuisine, récit bientôt ! Bon réveillon, belle fin d'année à tous et toutes !

PS : A lire ce recap, on a un peu l'impression que je ne cuisine jamais : soit c'est Monsieur, soit je suis au resto mais non, ce n'est pas (tout à fait) la réalité !

Photo du kale © forevergreen

30/12/2013

Au revoir décembre, adieu 2013 !

Ici, pas de rétrospective de l'année comme font tant d'autres mais je continue mon butinage mensuel. Je l'ai conçu chronologiquement et, cette fois, vous l'aurez en deux épisodes pour ne pas risquer l'indigestion dans cette période déjà bien nourrissante...

Le 1er, j'aime lire le billet de Nicolas Bordas, grand ponte de la communication, à propos du sens qu'on donne à sa vie (à ses vies ?).

Le 2, je suis interviewée sur l'orthorexie pour Up Magazine, un peu déçue par le résultat global, un peu court...

Le 3, je participe à une soirée organisée par le Digital Food Lab sur la restauration à l'heure du numérique, en fait c'est surtout la brasserie. J'espère trouver le temps de vous en parler mais en attendant, il y a un compte-rendu ici.

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Le 4, je note dans le Figaroscope une sélection d'adresses gourmandes à Paris, certaines que j'ai visitées, d'autres à découvrir. J'apprécie par exemple Barthouil, la Jurasserie Fine, le Petit Duc (ci-dessous).

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Le 4 aussi, je fais une pause bienvenue en début d'après-midi pour écouter la Tête au Carré, émission scientifique de France Inter, qui parle des hyper-actifs. Vous pensez en être ? (pas moi, j'ai fait le test !)

Le 4 encore, j'ai le bonheur de rencontrer, trop brièvement, "Chef Simon", grand chef sans restaurant mais au site internet archi-fréquenté, faisant référence dans le monde culinaire, très chaleureux, qui me fait une gentille dédicace. Et c'est l'heureuse occasion de rencontrer aussi l'angélique blogueuse et fidèle lectrice depuis longtemps, Isabelle "Cenwen".

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Le 5, j'assiste à une conférence organisée par l'Atelier BNP à propos des objets connectés dans le domaine de la santé. Intéressant et assez effrayant aussi sur les perspectives que cela laisse entrevoir. 

Après cela, j'ai la grande joie de déjeuner au restaurant le Cristal de Sel, toujours plaisant, avec un merveilleux trio : Corinne, Gaëlle et Sophie, chacune œuvrant à sa façon dans le domaine de l'écriture (merci twitter de permettre ces rencontres). 

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Un savoureux repas en plaisante compagnie, j'adore !

 Le 6, je me régale d'un déjeuner aux Philosophes, et je fais une longue et belle balade gourmande pour collecter quelques cadeaux.

Le 7, je lis cette belle citation : "Je redoute l'hiver parce que c'est la saison du confort !" (Arthur Rimbaud 'Une Saison en enfer')

Le 8, je regarde cette vidéo sur ce que les médias font aux femmes et je vous invite à faire de même (en anglais).

Le 9 est une journée de beaux partages, un petit déjeuner avec Marine, toujours un joli moment, et un dîner avec Françoise qui me fait découvrir le petit resto Cocottes et Donabés.

Le 10 est un jour de fine cuisine : le midi, je déjeune chez KGB (Kitchen Galerie Bis) et le soir, je passe fêter un bon anniversaire à l'équipe de La Pascade, qui a déjà un an. Et justement, j'ai dit à Flavie que c'était mon restaurant préféré du moment.

Le 12, j'ai le plaisir de rencontrer Bergeou, adorable blogueuse culinaire bordelaise (encore un coup de twitter !) qui est en balade quelques jours à Paris et de lui faire découvrir le salon de thé Toraya.

Le 13, je ris en lisant la BD gastronomique de l'italienne Fiamma Luzzati.

Et je découvre une initiative intéressante et originale de lutte contre le gaspillage.

Le 14, à l'occasion d'une dédicace aux éditions La Plage, j'ai le plaisir de rencontrer enfin dans la vraie vie Clea, dont je lis le blog sain et gourmand depuis plusieurs années.

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La suite demain !

27/12/2013

Le fait maison au restaurant, on continue à le pister !

Bon, si vous avez beaucoup festoyé ces jours-ci, peut-être pas envie d'entendre parler restos. Alors, gardez la lecture de ce billet pour plus tard !

Un jour de la semaine dernière, je me suis retrouvée libre de façon inattendue à l'heure du déjeuner. Il m'est venu l'idée d'aller découvrir le Bar à Burger, dans le 10ème arrondissement. Quoi, encore des burgers ?! En effet, les endroits où manger des hamburgers plutôt haut de gamme n'ont cessé de fleurir à Paris depuis 2-3 ans. Je n'en connais pas beaucoup. Petite déception récente chez Blend où on est vraiment trop serrés et trop visiblement incités à ne pas traîner. J'ai peut-être passé l'âge...

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Le Bar à Burger, j'en ai entendu parler via twitter dès avant l'ouverture par un des acolytes impliqués dans l'affaire, Unomafu, un dingue de cuisine. Il s'est associé à Abdel Alaoui que vous avez peut-être déjà vu proposer des recettes faciles et originales dans "C'est à vous"sur France 5. S'en est ensuivi un sérieux buzz, plutôt propre à me faire fuir (même My Little Paris en a parlé, une garantie d'invasion parisiano-branchée...), mais j'ai vu aussi des témoignages de personnes que je tiens pour de sérieux gourmets, alors je veux me faire mon opinion.

Seule, je m'installe au bar, avec vue sur la cuisine derrière la vitre. Ambiance sympathique et j'observe le travail concentré, la préparation du fumage de mon burger, qui arrive sous cloche (cf le fumage du chèvre aux Bacchanales).

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Le burger est tout à fait délicieux (mais très difficile à manger élégamment....). Ce qui me plait, c'est la grande variété des sensations entre le fumé, le pain au paprika, la sauce, les carottes, les oignons, la viande... qui fait un ensemble harmonieux très parfumé.

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Je me suis fait un peu avoir par une formule déjeuner attractive mais je laisse une partie des frites et je suis déçue par le carrot cake, manquant de moelleux. La prochaine fois, je me contenterai du burger (j'ai bien envie d'en goûter d'autres).

Hasard d'un dîner amical, j'ai aussi découvert le restaurant "Chez Mémé" rue St Denis. La décoration est super kitsch et pas trop mon style mais je ne peux qu'approuver la déclaration du menu...

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La carte propose un nombre limité de plats traditionnels, les prix sont assez élevés (plats autour de 25 euros). Et on veut surtout vous convaincre de la qualité des produits sur la carte,

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ou même en vous apportant la pièce de viande à table (végétariens, ne regardez pas !).

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Je choisis par curiosité un poulet jaune aux moules avec des pappardelle. C'est bon mais beaucoup trop copieux à mon goût, surtout le poulet, j'en laisse un peu et n'ai plus faim pour un dessert. La quantité, c'est un des axes de la maison : la viande de bœuf (maturée 40 jours), c'est par 400g, ... Dîner fort agréable par le plaisir de la conversation, service sympathique mais ce type de restaurant, qui ravira certains, n'est pas trop ma tasse de thé.

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Conclusion, la question qui marche à tous les coups : ai-je envie d'y revenir ?
Le Bar à Burger : oui, sans hésiter ; Chez Mémé : non, je préfère davantage de finesse...

Bref, le fait maison : une condition nécessaire mais pas suffisante !

Le Bar à Burger, 18 avenue Claude Vellefaux, Paris 10ème, 01 42 00 19 68

Chez Mémé, 124 rue St Denis, Paris 2ème, 01 40 28 43 20.

 

 

26/12/2013

Les noix, c'est bon ! Variation n°3 sur la noix

Les noix, je vous en parle beaucoup sur ce blog car la quantité que j'ai à disposition donne lieu à des recettes très diverses. L'avantage, c'est que c'est un ingrédient qui se conserve bien . J'en mange bien sûr nature mais je découvre aussi la richesse des possibilités, salées ou sucrées.

La noix peut aussi donner à des sauces, du pesto... Et on peut donc en faire une sauce pour des pâtes, à la japonaise avec des soba. Mais aussi à l'italienne. Monsieur a trouvé une recette dans le toujours savoureux livre de Patricia Wells et nous a proposé des fusilli avec une onctueuse sauce aux noix.

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Les noix, on les trouve aussi fréquemment en hiver dans les salades d'endives. J'ai aimé celle-ci, proposée par la blogueuse Pia "Cocinera Loca" pour l'apport de dattes : endive-pomme-noix-dattes.

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Et non seulement on cuisine les noix mais, n'étant pas encore à saturation, j'en mange ailleurs, ainsi un wagashi de saison chez Toraya, où l'accord haricot rouge-noix s'est avéré délicieux.

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Et vous, vous êtes plutôt sucré ou salé avec les noix ?
 

25/12/2013

Joyeux Noël gourmand !

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Joyeux Noël ! Peut-être avez-vous commencé hier soir à vous régaler de mets festifs, à faire un savoureux repas plus que rassasiant. Vous n'avez sans doute pas faim ce matin. Alors écoutez votre corps et oubliez les préceptes nutritionnels trop souvent entendus : "on fait trois repas par jour", "ne jamais sauter de repas" et SAUTEZ LE PETIT DEJEUNER ! Ainsi, vous avez plus de chance de retrouver de l'appétit si un déjeuner copieux vous attend.

BELLE JOURNEE !

 

Visuel © Galina - Fotolia.com

24/12/2013

Les consultations vues par... Nathalie

Les consultations, c'est fini pour 2013. Que de personnalités intéressantes, que de parcours différents... De temps en temps, je leur donne la parole. Et cela faisait un moment que je n'avais pas fait parler une de mes patientes. J'hésite parfois à les solliciter. Cette fois, Nathalie, venue d'abord pour soulager ses genoux de sportive de quelques kilos, a trouvé bien davantage dans le travail fait ensemble et en avait l'air vraiment ravie. 

diététicienne anti-régime,comportement alimentaire,mincir sans régime,maigrir sans régime,non aux régimes,accompagnement,aimer son corps,écouter son corpsNathalie répond à trois questions pour témoigner sur la façon dont elle a vécu les consultations, basées sur mon approche de diététicienne anti-régime. Réponses courtes mais qui vont à l'essentiel et je sais la sincérité joyeuse qui est derrière.

Trois questions à Nathalie, 31 ans, technicienne de laboratoire :

1. Comment avez-vous vécu cet accompagnement ?

"J'ai très bien vécu cet accompagnement, à chaque fois que j'ai eu des questions, Ariane était là pour m'apporter la réponse appropriée soit par un mot soit par un exercice".

2. Qu'est-ce que cela vous a apporté aujourd'hui ?

"Aujourd'hui je peux dire que j'aime mon corps et je l'écoute quand il me parle. Je me sens vraiment mieux dans mes baskets".

3. Pourriez-vous donner un exemple de changement concret dans votre façon de manger ?

"Aujourd'hui, je ne fais que 2 repas par jour car c'est ce qui me convient le mieux et j'ai réduit considérablement les quantités de mes assiettes.

 

Dessin © leszekglasner - Fotolia.com

20/12/2013

Vive les fêtes gourmandes sans stress !

Peut-être avez-vous déjà lu mes dix conseils pour bien manger. Eh bien, on peut aussi les garder en tête et les adapter à la période festive qui va commencer pour beaucoup. Rassurez-vous, ce n'est pas si compliqué que ça.

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1. Manger quand on a faim : si vous connaissez votre rythme alimentaire habituel, vous pouvez en déduire si vous aurez normalement faim à l'heure de festoyer ou si vous risquez d'être affamé : en fonction de cela, vous pouvez adapter votre déjeuner, prendre un goûter ou un en-cas pour préserver un bon appétit mais ne pas avoir à vous jeter sur l'apéritif... 

2. S'arrêter de manger quand on n'a plus faim : il y a de fortes chances que cela ne soit pas le cas et que vous alliez au-delà de votre appétit : c'est bien normal mais il est plaisant quand même de ménager un peu son estomac, pour sortir de table sans un trop grand inconfort qui peut gâcher le souvenir des mets, faire passer une mauvaise nuit...

3. Déguster les aliments avec les cinq sens : les mets de fête sont en général savoureux, parfois rares, voire exceptionnels, raison de plus pour prendre le temps de les regarder, humer, goûter avec attention, et ne pas se laisser complètement dévorer par les conversations.

4. Manger lentement : ce type de repas est en général fort long, donc on prend son temps, on ne se presse pas pour finir son assiette, on mange tranquillement... Et quand on attend le prochain plat, c'est le moment de converser, plutôt que se resservir machinalement... Ou éventuellement d'aider en cuisine, de débarrasser, de s'occuper des jeunes convives qui s'ennuient, ....

5. Se détendre avant de manger : qu'est-ce qui vous en empêcherait ? (à condition que vous ayez choisi des convives agréables ;-)). Et si vous avez dû faire du chemin pour arriver à destination, prenez le temps de faire une pause.

6. Manger sans autre activité : sauf parler, échanger, rire, écouter, bien sûr !

7. Ne pas s'interdire d'aliment : l'important, c'est de vous faire plaisir. Ce n'est vraiment pas le moment de compter les calories ! Oubliez les conseilleurs diététiques qui préconisent les huitres plutôt que le foie gras, évitez les frustrations, sans pour autant vous gaver...

8. Développer sa curiosité pour de nouvelles saveurs : vous pouvez profiter d'une occasion festive où une autre personne reçoit pour goûter des mets que vous ne connaissez pas, pour être curieux ; peut-être y a-t-il des mets étonnants dont vous vous régalerez ;

9. Ecouter ses envies : pour ne pas trop manger, il peut être intéressant de donner à la priorité à ce dont on a vraiment envie et laisser de côté ce qui nous indiffère ou qu'on remangera facilement : par exemple si vous mangez régulièrement de bons fromages, vous pouvez laisser le pied sur le plateau qui sera présenté. Si la bûche vous indiffère, vous pouvez vous contenter d'une part symbolique.

10. Présenter joliment les aliments : si c'est vous qui recevez, c'est la moindre des choses ! Une jolie vaisselle, un peu de temps pour la présentation, des assiettes non surchargées, ...

(actualisation d'un billet de 2011) 

Vous pouvez lire aussi :

- Des mots que je dis souvent à mes patient(e)s : Envie, confort, régulation

- Quelques autres conseils concrets

Et surtout régalez-vous !

Visuel © Tamir  Teitelbaum - Fotolia.com (boissons alcoolisées à consommer avec modération !)

19/12/2013

Le fait maison au restaurant, concrètement, ils font comment ?

Comme j'avais décidé d'écrire sur le "fait maison" au restaurant, dont Xavier Denamur s'est fait l'infatigable défendeur (voir billet la semaine dernière), il m'a paru intéressant d'aller voir ce que lui-même proposait dans son restaurant Les Philosophes. Vu la situation en plein Marais, j'avoue que j'imaginais un restaurant voué à la clientèle touristique et proposant des plats traditionnels un peu basiques...

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Or j'ai eu le plaisir de découvrir certes une brasserie pleine et bruyante proposant du tartare ou du poulet rôti mais aussi un service souriant, prévenant et efficace. Et j'ai savouré un excellent poisson du jour sortant des sentiers battus : de la barbue sauvage avec un risotto noir au parmesan et champignons : c'était bien préparé, plein de parfums, avec un poisson parfaitement cuit (le chef actuel est japonais, ceci explique peut-être cela), vraiment délicieux.

Xavier Denamur se démène pour trouver de bons produits au meilleur prix. Il en parle parfois sur Facebook. Exemple le 17 décembre : "Hier Florent Ladeyn (Top Chef) s'exprimait sur le "fait maison". Et le jeune chef de citer un exemple: "entre un turbot aux asperges, préparé industriellement à base de poisson d'élevage et asperges en provenance du Pérou d'un côté et un hareng aux pommes préparé sur place de l'autre, le consommateur ferait son choix autrement s'il avait ces informations à disposition.", alors aux Philosophes on l'a presque sagement écouté, on a fait du maquereau (3 euros HT le kilo brut) et du turbo (16.5 euros le kilo brut).

Le poisson que j'ai mangé n'était pas donné (une vingtaine d'euros) mais il me semble que c'est un juste prix pour un plat de cette qualité. Il y a une formule du jour plat-dessert plus accessible mais ce jour-là, le plat proposé, du porc, ne m'a pas tentée car j'en avais mangé la veille.

Je vous disais par ailleurs l'autre jour qu'un moyen de détecter le fait maison est de privilégier les cartes courtes. Ici, à première vue, elle parait longue mais quand on la regarde de près, ce sont surtout quelques plats de base et des déclinaisons : des salades, plusieurs types de tartares, ... De plus, Xavier Denamur, en bon gestionnaire, doit avoir une idée du nombre de couverts qu'il servira et donc de comment s'approvisionner et par ailleurs, il a du monde en cuisine...

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Dans un tout autre style de restaurant et de cuisine, j'ai découvert ces derniers jours Cocottes et Donabés, dans le 5eme arrondissement, à côté de Jussieu, que la chaleureuse Françoise, rencontrée occasionnellement, voulait me faire connaître. Loan, la chef-patronne d'origine vietnamienne, avait une passion pour la cuisine depuis l'enfance mais qui fut contrariée et elle s'orienta vers une carrière plus compatible avec les attentes parentales. C'est donc seulement à la retraite (quelle constance !) qu'elle ouvre un petit restaurant toute seule, il y a environ deux ans. 

Elle propose une cuisine aux parfums asiatiques, à base de produits frais et de qualité. Elle y attache une grande importance même si elle sait qu'elle n'a pas les prix les plus bas. Ainsi, le bobun qu'elle propose le midi est à 12 euros alors qu'on en trouve dans le quartier (riche en étudiants peu argentés) à 8 euros mais elle assure que, quand on a gouté le sien (parfumé notamment avec du shiso vietnamien), on revient ! Elle nous a raconté une autre anecdote assez terrible : à une période où elle proposait des sandwiches vietnamiens, une jeune fille lui demande si c'est du pain maison. Elle explique que c'est du très bon pain d'une boulangerie voisine. Réponse : "ah bon, alors ce n'est pas du pain cuit sur place, comme ils font chez Subway ?" Chacun ses repères !!!

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Pour ma part, je me suis régalée d'une soupe thaï très parfumée, d'un wok de crevettes et légumes de saison croquants (moins emballée par le riz, trop cuit pour moi, même dans le genre gluant) et enfin, d'un merveilleux tapioca à la banane et lait de coco (avec son secret, une feuille de palmier venue du Vietnam qui apporte selon Loan un parfum inimitable). Ici, pas possible d'embaucher pour l'instant, sauf une aide intermittente, si elle veut maintenir ses prix. D'où des horaires à rallonge et de l'admiration pour l'énergie de cette femme.

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A noter, un reportage assez complet sur le sujet dans Envoyé Spécial la Suite, samedi dernier (donc visible probablement que jusqu'à vendredi20-samedi 21). Visionnage conseillé.

 

Et vous, vous avez de bonnes adresses de restaurants garantis "fait maison" à partager ? 

Les Philosophes, 48 rue Vieille du Temple, Paris 4eme, 01 48 87 49 64

Cocottes et Donabés, 11 rue Linné, Paris 5ème, 01 43 36 20 18

 

17/12/2013

Et si on pensait menu de fête délicieux mais pas stéréotypé ?

Vous êtes peut-être en train de penser à votre menu de Noël ou de réveillon. Peut-être avec les grands classiques. Ou peut-être en avez-vous assez des mets obligés. Ou pas les moyens de vous les offrir avec un niveau satisfaisant de qualité. Qu'est-ce qui vous empêche d'imaginer des plats atypiques qui vous feront au moins autant plaisir ?

Cela m'a fait pensé à un billet de fin 2010 que je vous propose à nouveau ici (30 novembre 2010).

Lundi matin, mon emploi du temps m'a permis d'écouter l'émission Service Public sur France Inter, à laquelle participaient deux blogueuses que j'apprécie beaucoup, Esterelle et Clotilde, à propos des repas de fête. Je me souviens de ce que j'avais écrit l'année dernière à propos du réveillon. Je suis tout à fait d'accord avec Esterelle Payani, qui disait de réfléchir à ses vraies envies, qui ne sont pas forcément conformes aux stéréotypes : foie gras, saumon fumé, dinde, ... Elle parlait ainsi d'un Noël en famille autour d'une flamiche aux poireaux ! Car là était leur envie ce jour-là. Il est essentiel de se faire plaisir et cela peut se faire avec des ingrédients plus simples. Toutefois, on peut prendre le temps de les préparer dans des recettes un peu sophistiquées, qui changent du quotidien, en prenant un peu de temps pour cuisiner (surtout, sans se bloquer en cuisine à l'heure du dîner).

L'année dernière, fidèles aux traditions, nous avions notamment dégusté foie gras, langoustines,… mais aussi des plats préparés à base de légumes, d'ingrédients simples. Je m'étais demandé pourquoi on choisissait toujours les mêmes mets pour ces dîners de fête, sans que ce soit peut-être nos mets favoris. On se contente en fait de suivre la tradition, année après année, et de sélectionner des plats coûteux qu’on ne peut pas s'offrir régulièrement.

Bien sûr, j’avais apprécié ces plats mais j’avais réalisé que :
- je m'étais davantage régalée avec des plats que j’avais préparés, notamment un délicieux soufflé au chocolat (très simple à faire) et une soupe de mandarines,
- ces produits très coûteux ne figurent finalement pas forcément parmi le palmarès de mes plats préférés. Et peut-être est-ce le cas pour vous aussi.

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Pourquoi pas un risotto pour les fêtes ?

De plus, après une année de plaisirs gourmands, je persiste à penser qu'on peut se faire plaisir tous les jours et qu'il ne faut pas réserver cela aux jours de fête. Et manger du foie gras ou des huitres à un autre moment permet aussi de les payer moins cher.

Vous êtes-vous déjà demandé quels sont réellement vos plats favoris ? Ceux qui vous font particulièrement plaisir. Faites donc l’exercice et vous réaliserez sans doute qu’ils ne sont pas forcément très coûteux.

Alors, cette année, pourquoi ne pas inviter quelques-uns de vos « intrus » préférés à vos tables de fête, sous réserve qu’ils soient de saison ? Vous êtes prêts à tenter le coup ?

13/12/2013

Les noix, c'est bon ! Variation n°2 sur la noix

Je vous ai parlé il y a quelques jours de mon gros sac de noix. Je continue donc tranquillement leur intégration dans des recettes sucrées ou salées.
Ainsi, il y a eu lors du brunch dont je vous ai parlé un délicieux cake banane-noix de Pascale Weeks. Le "banana bread" peut connaître de multiples variantes et je ne suis pas au bout de mes découvertes mais j'ai trouvé cet accord entre le moelleux du gâteau à la banane et le croquant des noix très plaisant.

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Quelques jours plus tard, j'ai improvisé un gratin"du congélo-placard" brocoli/chou-fleur/scarmoza fumée, auxquels j'ai ajouté quelques morceaux de noix pour un peu de croquant. Ce fut excellent.

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Et petite astuce "cuisine domino", comme il restait des légumes, enrobés du mélange crème-fromage, j'ai eu l'idée de les mélanger à deux œufs battus et hop, au four, pour un petite "quiche sans pâte" aux légumes qui fera un prochain déjeuner. On recycle en changeant, c'est plus sympa !

Monsieur a eu, de son côté, une utilisation très différente des noix : pour faire une sauce et à la japonaise. Une recette de soba sauce aux noix tirée de ce beau livre dont je vous ai parlé, "Japon, la cuisine à la ferme". C'est une variation sur la façon traditionnelle de manger des soba froides, en les trempant dans une sauce (pour information, il y avait aussi une salade de haricots mungo au poulet et du kaki)

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Et voilà, avec tout ça, je n'ai toujours pas fait de gâteau aux noix...  A suivre !