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31/01/2013

L'hiver épisode 3 : on n'oublie pas le Japon !

Au Japon aussi il fait froid en hiver ! Il a d'ailleurs neigé fortement à Tokyo récemment, peu de temps après mon départ. Et ce pays a aussi ses plats réconfortants, mijotés, fumants. Basiquement, cela s'appelle le nabe. Il s'agit d'un bouillon (dashi) dans lequel on fait mijoter ce qu'on veut : viande, poisson, crustacés, légumes... puis auquel on ajoute un petit mélange miso-saké en fin de cuisson. Cette fois, c'était un nabe terre et mer : d'abord des légumes (blanchis préalablement) auxquels ont été ajoutés peu à peu, selon leur temps de cuisson des crevettes, des St Jacques (le reste de la veille), du tofu, de la poitrine fumée, des champignons (shitake et shimeji), des épinards, du chou, du daikon (radis blanc), ... 

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En accompagnement, il y avait du riz nouveau japonais, quelques petites entrées (épinards aux copeaux de bonite, "tataki" de St Jacques au yuzu, tofu) et des "tsukemono", bref, les classiques d'un repas japonais, domaine que Monsieur domine de mieux en mieux...

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08:10 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : cuisine japonaise, nabe, dashi, terre et mer, japon, riz, hiver | |  Facebook | |  Imprimer

30/01/2013

L'hiver épisode 2 : terre et mer avec un duo endive-St Jacques

Comme chaque année, le week-end dernier, à l'occasion de la Saint-Vincent, Montmartre se mettait aux couleurs de la Bretagne. Un passage place des Abbesses permet de humer parfums de St Jacques grillées, d'huitres fraîches et de crêpes. C'est l'occasion qu'on ne rate pas de s'emparer de quelques coquilles St Jacques en provenance directe d'Erquy. Cette année, Monsieur a décidé de les marier à des endives.

- en entrée, ce fut un petite barquette d'endive aux St Jacques crues marinées, un délicieux mélange de goûts et de textures,

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- puis en plat, des St Jacques grillées (ou dirait-on snackées ?!) et endives braisées au jus de citron (ceux qui craignent l'amertume de l'endive peuvent utiliser du jus d'orange).

Quel régal ! Bien sûr, ce n'est pas un mets tout à fait économique, mais c'est la saison, alors, si vous le pouvez, profitez-en !

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29/01/2013

L'hiver épisode 1 : parfumé avec un tagine de légumes

Il y a quelques jours, nous avons dîné d'un délicieux tagine de légumes et pruneaux parfumé, accompagné de semoule. Je vous ai déjà dit que je n'ai aucun problème à faire des repas végétariens. De plus, la viande a été largement au menu ces derniers jours, pour notre grand plaisir, avec le pot au feu et ses suites, donc on change un peu !

Malgré ses origines ensoleillées, le tagine, qu'il soit végétarien ou avec de la viande, du poulet, ... fait partie des plats mijotés qui font plaisir en hiver quand le froid domine à l'extérieur. Et on peut le faire varier à l'infini, qu'il s'agisse des légumes ou des épices. Là, j'étais partie d'une recette découpée dans le magazine Régal (on ne l'achète plus trop mais on avait dû faire une exception...), j'ai oublié les pommes de terre indiquées, ce qui n'était vraiment pas essentiel. Il y avait carottes, fenouil, poivron, oignon rouge, pulpe de tomate, pois chiches, jus d'orange, pruneaux, cumin, cannelle, graines de fenouil et de coriandre et j'en oublie peut-être. Je dis cela à titre indicatif puisqu'il est justement plaisant de suivre inspiration et rythme des saisons.

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Cuit doucement (ou à cuisiner à l'avance pour le réchauffer) tandis qu'on met 5 mn en fin de cuisson à préparer la semoule, cela fait vraiment un ensemble délicieux. Et comme, j'en ai fait une bonne quantité, direction le congélateur pour de prochains repas vite prêts. Par exemple, 2-3 jours après, ce tagine fut délicieux froid dans mon bento accompagné de coriandre et de riz japonais (mélange des cultures !).

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Et vous, vous préparez des tagines ? Suivant une recette éprouvée ou votre inspiration du moment ?

28/01/2013

Je me souviens...du yaourt

Je me souviens qu'enfant, je mangeais fromage et yaourt chaque jour au dîner.

Je me souviens qu'il n'y a toujours eu dans ma famille que des yaourts nature.

Je me souviens que dans les années 70 ma mère a succombé à la mode des yaourtières.

Je me souviens que mon père n'aime pas les yaourts.

Je me souviens qu'ado j'aimais boire du Yop au parfum exotique qui n'existe plus je crois.

Je me souviens d'un yaourt artisanal non fermé acheté sans peur dans la rue à Pékin.

Je me souviens des yaourts avec un petit compartiment céréales en Allemagne.

Je me souviens du lancement des yaourts Bio de Danone avec leur pot vert foncé alors que personne ne parlait bio.

Je me souviens de la simplicité du gâteau au yaourt.

Je me souviens avoir appris Lactobacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus pendant mes études de diététique.

Je me souviens que j'aime les yaourts fermes et acides mais pas trop.

Tous ces souvenirs me sont revenus après ma visite au "happening" "Les amazones du yaourt" organisé par la Milk Factory, une émanation créative des industries laitières. Quatre créatrices culinaires (trois étaient présentes) nous ont fait découvrir quelques déclinaisons autour du yaourt. J'ai particulièrement aimé la touche indienne de Beena dans deux raita qui sont là traditionnellement, a-t-elle expliqué, pour accompagner le plat principal et adoucir la force du curry et autres épices. L'un était proposé avec grenade, coriandre, menthe et cumin et l'autre pomme, ananas et épices. Des idées que j'ai bien envie de reproduire.

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Sonia Eszgulian avait plutôt choisi d'agrémenter le yaourt de façon sucrée avec une cuillère-biscuit ou un morceau de granola. Elle a d'ailleurs livré quelques astuces pour réussir un granola crousti-moelleux. C'est une envie qui me trotte dans la tête depuis un moment, pour le petit déjeuner (pour changer du muesli et autres céréales habituelles) ou un en-cas à emporter, je vais y penser...

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Johanna Kaufmanna fait déguster un ensemble rafraichissant : saumon mariné, concombre très finement émincé, aneth : bonne idée de plonger ce mélange classique scandinave dans du yaourt !

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C'était l'occasion de se remémorer que le yaourt est vraiment un aliment multi-culturel, présent depuis des siècles dans le monde entier. Turquie (où il est parait-il né), Grèce, Bulgarie, Iran, Inde, Scandinavie, Liban, Amérique, ... Et, selon les pays, il a une place plutôt salée ou sucrée. L'Italie et le Japon me paraissent en revanche être deux pays à part où il ne figure pas dans la tradition...

La place du yaourt change. Alors qu'il a pendant des siècles été plutôt considéré comme un produit de base, bon pour la santé, notamment du fait de du bienfait digestif de ses bactéries, j'ai le sentiment qu'on assiste aujourd'hui à diverses évolutions :

- un abandon des yaourts par certain(e)s en les associant à l'ensemble des laitages dans une vague anti-lactose pas toujours fondée, alors que non seulement le yaourt contient beaucoup moins de lactose que le lait mais il semblerait aider à digérer le lactose quand on a du mal.

- en lien avec la vague du sain, artisanal, fait maison, un retour aux yaourtières ou autres modalités de yaourts maison, déclinables à volonté, en réaction à l'univers de l'industrie agro-alimentaire ;

- dans cet univers justement, une avalanche de marketing pour créer des yaourts adaptés à tous les besoins : anti-cholestérol, pour bien digérer, pour faire attention à sa ligne, pour les seniors, pour les femmes, pour les très gourmands...

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Alors que le yaourt nature tout simple se prête à des variations multiples (c'est ainsi que je le pratique) :

- nature quand on aime son acidité,

- avec des fruits frais ou surgelés, c'est meilleur et plus naturel qu'un "yaourt aux fruits" industriel,

- avec une cuillère de miel ou de confiture si on aime la douceur,

- avec des céréales croustillantes pour le petit déjeuner,

- dans des sauces herbacées ou épicées,

- dans des gâteaux, le gâteau au yaourt restant mon basique éternel !

Et vous, c'est quoi votre relation au yaourt ?

PS : désolée pour la qualité médiocre des photos...

25/01/2013

Un pot-au-feu en cinq repas, quel régal hivernal !

Dans de très nombreuses régions, il a neigé et Paris n'a pas fait exception le week-end dernier. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu la ville si blanchie. Cela donne l'envie de se blottir chez soi (de "cocooner", mot sans équivalent français ?), de boire du thé et de se cuisiner de bons plats réconfortants. Le pot-au-feu en fait partie.

Samedi soir (ou plutôt dès l'après-midi), Monsieur s'est donc attelé à la préparation d'un pot au feu, une recette typiquement d'hiver. Cela fait des années qu'il en fait et il tient la recette de sa mère, fine cuisinière. Je ne mettrai donc sûrement pas en doute sa compétence en la matière, ayant eu déjà plusieurs fois l'occasion de me régaler ! Mais, le magazine J'ai Faim ayant décidé de consacrer son dossier du numéro 3 à ce plat traditionnel, je me suis permis de lui glisser, avec délicatesse, d'y jeter un coup d'oeil car je trouvais ce dossier très complet et qu'on pouvait toujours apprendre quelque chose, en cuisine comme ailleurs... Il est resté sur sa recette mais y a apporté un léger aménagement suite à la lecture, concernant la cuisson des pommes de terre.

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On a donc dégusté un pot au feu de boeuf (du gîte) et de veau (du jarret) tout à fait délicieux, accompagné de carottes, poireaux, céleri, pomme de terre + moutarde et gros sel.

Le lendemain, on a utilisé une partie de la viande qui restait pour concocter une délicieuse salade de boeuf et oignon, avec salade et moutarde, un classique de Monsieur. Là encore, il y a plein d'idées d'utilisation des restes dans le magazine, qui donnent presque envie de refaire vite un pot au feu pour les goûter, du classique hachis parmentier aux boulettes en passant par un boeuf miroton, plat qu'il me semble n'avoir jamais goûté... Des exemples de ce que j'appelle la cuisine domino : utiliser des restes d'un plat pour en préparer un autre qui n'aura pas à rougir et éviter ainsi à la fois la monotonie et trop de temps passé en cuisine.

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Et ce n'est pas fini ! Troisième étape : on revient à un plat chaud avec un hachis parmentier. Une première dans notre cuisine et un plat que je mange très rarement car en général peu appétissant. Si vous ne le connaissez que par cantine interposée, oubliez tout, un vrai hachis parmentier avec une purée maison et de la tendre viande de pot au feu, légèrement gratiné, c'est tout simplement un régal !

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Quatrième étape : une fois la viande refroidie après la réalisation du pot au feu, il paraissait clair que la quantité était importante. Une partie a donc été hachée et congelée, au cas où elle devrait attendre quelques jours. Finalement, on n'a pas tardé et cela nous a permis, nous grands amateurs de pâtes, de déguster de délicieuses pâtes sauce bolognaise (ou assimilée).

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Et enfin, cinquième étape, Monsieur nous a concocté une recette d'inspiration familiale, des croquettes de viande, accompagnées de mâche. Ces croquettes sont constituées de viande hachée (cette fois, c'est la fin !), un peu de purée de pomme de terre, de l'oeuf, ail, persil, un peu de chapelure et voilà encore un dîner plaisant.

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Bref, le pot-au-feu et ses déclinaisons toutes très différentes, ce fut un plaisir renouvelé chaque jour. La cuisine domino, c'est bon, c'est amusant, c'est pratique, c'est économique !

Et vous, vous faites du pot au feu ? Juste la bonne quantité ou avec l'idée d'avoir de plaisants restes à cuisiner ?

PS : je me permets de vous signaler un autre article forcément intéressant de ce numéro de J'ai Faim : 4 pages sur une recette et moi ;-) (il a suffi de quelques tweets, un peu de lecture de mon blog et le journaliste me proposait une interview en me décomplexant gentiment par rapport à l'extrême simplicité de la recette proposée).

23/01/2013

En couple, on grossit ou on maigrit ?

Dans le dernier numéro de Néon Magazine (que je continue à vraiment apprécier), il y avait un article sur l'installation en couple. Un des aspects évoqués était les repas et la prise de poids et on parlait d'une étude montrant que les personnes prennent en moyenne 2 kgs quand elles se mettent en couple.
J'ai lancé un tweet sur le sujet et les quelques personnes qui m'ont répondu, que je remercie (enquête absolument pas représentative !) ont aussi indiqué majoritairement que le couple faisait prendre du poids. Peut-être l'idée qu'on se met à cuisiner de bons petits plats pour son conjoint.

Je ne serai pas si catégorique si j'en juge par les témoignages de mes patientes (je vais parler des femmes car j'en vois davantage). En fait, il me semble que les deux cas de figure existent :

Certaines prennent du poids en couple. Parmi les raisons possibles :
- On avait l'habitude de grignoter le soir, de manger un yaourt et une pomme pour aller vite et par manque d'envie de cuisiner.
- On était raisonnable et attentive à sa ligne pour séduire donc on carburait aux légumes, poisson vapeur et compagnie mais c'était quand même un peu triste.
- On adopte les habitudes de son conjoint, davantage adepte de livraison de pizza ou de cordon bleu.
- On se met à manger les mêmes quantités que lui par souci d'égalité.
- On retrouve le plaisir d'aller au restaurant et on se lâche un peu trop.
- Il rentre tard et on grignote en l'attendant.
- On a plaisir à cuisiner ses plats préférés, plutôt "consistants".
- On multiplie les dîners entre couples d'amis, copieux et arrosés.
- On laisse un peu tomber l'assiduité à la salle de sport car on préfère passer du temps à deux, ...

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Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Il y a aussi des femmes qui perdent du poids quand elles vivent en couple. Eclairage :
- On avait l'habitude de se nourrir en quantité en rentrant le soir, on se faisait livrer une pizza pour quatre et on la mangeait.
- On grignotait en solitaire devant la télé et le paquet de gâteaux pouvait y passer.
- On n'avait aucune envie de cuisiner pour soi toute seule.
- On ne pense plus à manger, on vit quasiment d'amour et d'eau fraîche.
- On ressort ses livres de cuisine "healthy" pour l'impressionner.
- On mange ensemble à table en prenant son temps et on se sent mieux rassasiée.
- On retrouve le plaisir de bouger en se mettant à jouer au tennis, au badminton, ... ensemble.

Attention, si on entre en restriction alimentaire pour descendre en-dessous de son poids naturel car on est avec une personne qui n'aime que les femmes très très minces ou qui surveille de près tout ce qu'on mange, méfiance !

En fait, que l'on vive en solo ou en couple (ou en famille), l'important. c'est de retrouver/conserver son poids naturel, de n'être ni dans la privation ni dans l'excès, de manger de tout selon son appétit, d'avoir une alimentation saine et variée, de concilier ses préférences et celles des autres en restant curieux(se). Et, si on prend quelques kilos, on en prend conscience et on essaie de comprendre et de changer ses habitudes tranquillement, sans se priver.

Et vous, vous en pensez quoi de l'impact du couple sur le poids ?

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22/01/2013

La Minute Gourmande du 22 janvier : ne confondons pas poids et santé !

Parfois, on parle poids, on pense santé. Ou on mange santé en pensant poids. C'est compliqué tout ça ! Qu'en dit la Minute Gourmande ?

21/01/2013

Je me souviens... du thé

Je me souviens qu'ado j'ai commencé à boire du thé le matin au lieu de l'Ovomaltine de mon enfance,

Je me souviens du thé avec une rondelle de citron chez ma grand-mère,

Je me souviens du thé au lait de mes séjours linguistiques en Angleterre que je n'aimais pas trop,

Je me souviens des belles découvertes de thés inconnus à l'Ecole du thé avec Lydia et Carine,

Je me souviens du bonheur de visiter des boutiques de thé à Paris et ailleurs,

Je me souviens de ma collection de théières miniatures,

Je me souviens de ma quête du salon de thé idéal,

Je me souviens du premier thé vert japonais, amer et végétal,

Je me souviens de mon dégoût quand je dois boire le thé au petit sachet jaune,

Je me souviens d'une cérémonie du thé improvisée sur une table de cuisine à Matsue au Japon,

Je me souviens que toutes ces années je n'ai bu du thé que par plaisir et curiosité des cultures associées et jamais pour la santé...

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A propos du thé, on peut lire aussi : 

Quand on parle du thé avec expertise

Quand le thé se fait nomade

Quand le thé se mêle aux mets

18/01/2013

Boire du thé vert au Japon, c'est difficile...

Cette phrase vous fait rire ou vous étonne ? Bien sûr, cela n'a rien de difficile lors des repas, cela reste la boisson naturellement proposée le plus souvent. Mais en revanche, il est assez difficile de boire du thé en journée et encore davantage de le boire seul.

D'abord, le concept de salon de thé n'existe pas vraiment, ce qui peut paraître étrange dans un pays où cette boisson est tellement consommée. On trouve parfois quelques "salons de thé" mais ils vont parfois considérer plus chic de servir un thé noir dans une tasse anglaise que du thé japonais !

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Ensuite, l'idée de boire du thé est le plus souvent associée avec un gâteau ou une sucrerie. Non seulement quand il s'agit de boire un matcha, pour lequel le gâteau très sucré consommé avant est censé adoucir l'amertume du thé. On a eu de fréquentes occasions de boire un bol de matcha car ce pouvait être l'occasion de faire une pause après une belle balade dans le froid mais parfois, on se serait contenté du thé sans gâteau (même s'ils étaient toujours bons).

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Mais c'est souvent aussi le cas quand on boit un sencha.

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Enfin, le café est en train de gagner chaque année davantage de terrain, qu'il s'agisse des grands monstres anglo-saxons qui sévissent aussi ici, des petites coffee shops qui fleurissent ou du café élégamment proposé après un repas dans les endroits chics. En général, plutôt du café à l'américaine, proposé avec un peu de lait ou de crème.

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Le moyen le plus facile de boire un thé vert est souvent de se rendre dans des boutiques de thé, qui ont éventuellement un petit espace où s'asseoir et commander un thé, mais là encore, c'est souvent avec un gâteau, comme che ChaNoHa, un haut-lieu du thé japonais aus sous-sol du grand magasin Matsuya, dans le quartier de Ginza, à Tokyo.

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Et le thé reste une boisson incontournable des supermarchés, avec toutes ces bouteilles vertes bues par vraiment tous les âges...

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17/01/2013

On mange des fruits au Japon ?

Au Japon, les fruits sont bien moins courants que chez nous. Ils sont souvent chers, voire très chers, parfois superbement présentés dans de belles boites, et impeccables. Et ceux-là, on se demande bien qui peut les manger...

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On n'en mange pas des quantités, on ne verra jamais quelqu'un croquer une pomme dans la rue, on en sert plutôt une ou deux tranches ou morceaux en fin de repas ou au petit déjeuner et encore, cela n'a rien de régulier.

En hiver, on a constaté que certains fruits étaient plus présents :
- c'est la fin du kaki, fruit d'automne,

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- c'est la saison du kumquat, petit agrume qu'on trouve frais, agréablement acidulé, et qui se mange en entier avec la peau (avec quelques pépins quand même),

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- c'est aussi le moment de manger un peu de nashi, cette poire-pomme typique ou alors de la pomme,

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- c'est, bizarrement, la saison des fraises (elles poussent sous serre), et il y en a de délicieuses et d'autres assez insipides,

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- ce pourrait bien être la saison du melon d'eau car on en a mangé de succulents, juteux, sucrés et parfumés.

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Sinon, comme fruit non consommable mais embaumant, on a eu le plaisir d'une belle "main de Bouddha", rare agrume, dans notre chambre à Nara... 

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