29/01/2013
L'hiver épisode 1 : parfumé avec un tagine de légumes
Il y a quelques jours, nous avons dîné d'un délicieux tagine de légumes et pruneaux parfumé, accompagné de semoule. Je vous ai déjà dit que je n'ai aucun problème à faire des repas végétariens. De plus, la viande a été largement au menu ces derniers jours, pour notre grand plaisir, avec le pot au feu et ses suites, donc on change un peu !
Malgré ses origines ensoleillées, le tagine, qu'il soit végétarien ou avec de la viande, du poulet, ... fait partie des plats mijotés qui font plaisir en hiver quand le froid domine à l'extérieur. Et on peut le faire varier à l'infini, qu'il s'agisse des légumes ou des épices. Là, j'étais partie d'une recette découpée dans le magazine Régal (on ne l'achète plus trop mais on avait dû faire une exception...), j'ai oublié les pommes de terre indiquées, ce qui n'était vraiment pas essentiel. Il y avait carottes, fenouil, poivron, oignon rouge, pulpe de tomate, pois chiches, jus d'orange, pruneaux, cumin, cannelle, graines de fenouil et de coriandre et j'en oublie peut-être. Je dis cela à titre indicatif puisqu'il est justement plaisant de suivre inspiration et rythme des saisons.
Cuit doucement (ou à cuisiner à l'avance pour le réchauffer) tandis qu'on met 5 mn en fin de cuisson à préparer la semoule, cela fait vraiment un ensemble délicieux. Et comme, j'en ai fait une bonne quantité, direction le congélateur pour de prochains repas vite prêts. Par exemple, 2-3 jours après, ce tagine fut délicieux froid dans mon bento accompagné de coriandre et de riz japonais (mélange des cultures !).
Et vous, vous préparez des tagines ? Suivant une recette éprouvée ou votre inspiration du moment ?
07:50 Publié dans Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : tagine, légumes, pruneaux, inspiration culinaire, recette, improviser en cuisine, méditerranée, bento | | Facebook | | Imprimer
14/11/2012
Des pâtes à la carbonara, oui mais des vraies !
Il y a quelques jours, nous avons savouré de délicieuses pâtes à la carbonara. Ces pâtes, on en mange de temps en temps, mais pas très souvent car il y a tant de façons de manger les pâtes... Et ce sont bien sûr toujours des pâtes à la carbonara authentiques étant donné les origines de celui qui les cuisine...
C'est-à-dire sans crème !!!! Mais des pâtes auxquelles on ajoute en fin de cuisson une sauce à base de jaune d'oeuf battu avec du parmesan et de la pancetta qu'on fait dorer (quelques-unes parlent de lui préférer du guanciale mais Monsieur réfute ce qu'il juge être un snobisme de foodista... oh, j'irais bien un jour en acheter pour lui faire goûter incognito !). Parfois, il met du pecorino au lieu du parmesan, cela, c'est autorisé ! Je crois que je les ai toujours mangées ainsi et je n'envisage pas les pâtes à la carbonara autrement. Cette recette est d'ailleurs tout à fait digeste (si on mange à sa faim bien sûr).
Or, je suis très souvent frappée par l'ignorance qu'ont beaucoup de Français de cette recette (y compris dans de nombreux restaurants dits italiens). Pour nombre d'entre eux, il s'agit d'ajouter une sauce à base de crème et le plus souvent de lardons. Rien à voir ! Réhabilitons et faisons découvrir les véritables pâtes carbonara et faisons la chasse aux imposteurs ! Pourquoi cette rigueur ? Parce que la cuisine, c'est de la transmission, des traditions, une histoire, de la culture et qu'on ne peut pas tout à fait dire et faire n'importe quoi. Libre à chacun(e) de manger des pâtes à la crème et aux lardons mais qu'il/elle les appelle pâtes à la crème et aux lardons et qu'il/elle ne prétende pas que ce sont des pâtes à la carbonara qui n'ont rien à voir avec ça !
Pour avoir un mode d'emploi détaillé et fort incitatif, je vous conseille vivement de vous référer à la recette décrite étape par étape par Floriana qui s'est donnée pour mission de valoriser avec passion la belle et. authentique cuisine italienne. Et si vous aimez la cuisine italienne, je vous recommande de dévorer son blog sans modération (pour une fois !).
Alors, les véritables pâtes à la carbonara, cela vous dit ?
08:27 Publié dans Du côté des aliments, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : pâtes à la carbonara, cuisine, italie, pasta, mangiare ridere, carbonara club, authenticité, recette | | Facebook | | Imprimer
12/04/2011
Ma recette du Foodcamp : quiche sans pâte aux asperges
Je l'avais appelée fritatta mais en fait, c'était plutôt une quiche sans pâte aux asperges. C'est le plat que j'ai apporté au co-lunch du Foodcamp Paris dimanche car c'est très bon froid. les Italiens notamment sont très friands d'omelette froide aux légumes. Et je voulais une recette facile, rapide, de saison.
Une quiche sans pâte, c'est comme une quiche mais sans le fond de pâte, donc pas très éloignée d'une omelette au four. Un plat que l'on peut donc faire au débotté, les ingrédients étant basiques.
Celle-ci, je l'ai faite au feeling, avec :
- deux bottes d'asperges vertes,
- 9 oeufs (c'est le nombre que j'avais à disposition)
- 2-3 cuillères à soupe de crème,
- un peu de gruyère râpé (40-50 g)
(vous pouvez évidemment utiliser votre "appareil" à quiche habituel selon votre goût).
J'ai fait cuire les asperges (queues coupées) dans de l'eau bouillante salée pendant 7-8 minutes pour les garder un peu croquantes. Dans le même temps, j'ai battu les oeufs, salé, poivré, ajouté la crème et le gruyère râpé.
J'ai versé le mélange à base d'oeufs dans un moule à manqué huilé. J'ai réparti dessus les asperges coupées en tronçons. Puis cela a cuit 20-25 minutes dans le four préchauffé à 200°C. On peut éventuellement la faire dorer sous le grill mais pour ma part, je n'avais vraiment pas le temps !
Ensuite, j'ai laissé refroidir et j'ai coupé la "quiche" en gros dés pour que ce soit facile à manger. Direction le Foodcamp ! Ou votre prochain pique-nique ;)
07:45 Publié dans Activités, medias, lectures..., Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : alimentation, nutrition, foodcamp, co-lunch, fritatta, omelette, oeufs, quiche sans pâte, asperges, recette, printemps, légumes | | Facebook | | Imprimer
17/03/2010
Salade franc-comtoise : plaisir gourmand du 16 mars
Mardi soir, salade "franc-comtoise"* bien agréable pour combler une bonne faim. Il y avait pommes de terre, comté, petite saucisse fumée, oignon, cornichons, moutarde. Que des aliments que beaucoup de femmes qui "font attention" évitent. Et tout cela dans une même salade ! Que fait la diététicienne ?! Rien de scandaleux : il faut manger de tout, ne pas s'interdire d'aliment, et comme c'est une salade nourrissante, pas besoin d'en manger beaucoup. Elle était un peu tiède, avec beaucoup de goût, un plaisir des papilles et tout à fait suffisante pour constituer le dîner avec un peu de salade (de la sucrine). Donc, le soir, pas forcément besoin d'une grosse pièce de viande ou d'un repas classique entrée/plat/dessert.
*On l'a appelée comme ça mais je ne pense pas que ce soit la recette établie.
NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. N'hésitez pas à poster un commentaire, donner vos propres plaisirs gourmands, faire une suggestion ou demander une recette détaillée, une adresse,...
16:39 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alimentation, cuisine, recette, diététique, nutrition, pommes de terre, comté, salade | | Facebook | | Imprimer
04/10/2009
Cuisine et parfum : lancez-vous !
Les odeurs et parfums jouent un rôle majeur dans le plaisir de manger. On peut non seulement y être attentifs mais aussi jouer avec et innover pour le plus grand bonheur des sens.
On parle souvent à propos des plats, des aliments, de leur saveur. Mais en fait, les saveurs que détectent nos papilles ne sont qu'au nombre de 4 : salé, sucré, acide, amer, voire 5 avec l'umami japonais. Et elles ne représentent qu'une infime partie des qualités gustatives des plats que nous aimons. Savez-vous que l'odorat entre pour 80 à 90% des sensations dans ce qu'on appelle le goût des aliments, par le mécanisme de la rétro-olfaction (qui nous fait sentir les arômes quand l'aliment est en bouche) ? Et cette richesse des odeurs est infinie. C'est elle qui fixe dans notre mémoire le souvenir des aliments et crée nos « madeleines de Proust ». C'est à cause d'elle que l'on se sent presque rassasié (e) quand on a cuisiné car nous avons absorbé toutes les odeurs de la cuisine en train de se faire. On n'a presque plus envie de s'attabler mais il le faut pourtant, pour la convivialité bien sûr mais aussi car notre corps réclame sa dose d'énergie fournie par les aliments, que la simple odeur ne suffit pas à combler !
Malheureusement, l'odorat est dans un des sens que l'on néglige le plus dans notre civilisation. Aucune éducation olfactive n'est dispensée à l'école. Mais il n'est jamais trop tard. Alors profitez de toutes les occasions pour développer votre nez, que ce soit autour des parfums, de la cuisine, du vin, ...
Il est donc important de prendre le temps de humer les plats avant de les manger (de la façon la plus élégante possible !) et de commenter ce que l'on a senti : c'est un premier pas vers le plaisir gustatif. Mettre des mots sur ses sensations aide à les mémoriser : ces odeurs viendront se ranger dans votre bibliothèque olfactive et vous les retrouverez de temps en temps, parfois très longtemps après et elles seront évocatrices de souvenirs multiples. Enrichir cette bibliothèque vous fera mieux apprécier non seulement les aliments, les plats, mais aussi les thés, les vins, ...
Pour renforcer les parfums des aliments, on utilise traditionnellement quelques épices, herbes et aromates. Dans ce domaine, il y a bien sûr des accords incontournables : la pomme et la cannelle, la tomate et le basilic, le saumon et l'aneth, ... Mais on les a un peu usés ! Alors, osez sortir des sentiers battus et tester de nouvelles harmonies. C'est votre goût qui vous dira si c'est une bonne idée ou non. Ainsi, déclinez les carottes au cumin, à l'orange, à la vanille, au citron, au curry, à la ciboulette, à la cannelle... et décidez de vos préférences.
Michèle Gay, elle, a décidé de pousser plus loin la chose : elle s'est spécialisée depuis de nombreuses années dans la parfumerie culinaire et elle a décidé de nous faire profiter de ses recherches et talents. Elle propose depuis début octobre un atelier de parfumerie culinaire. Pendant 3 heures, il s'agit de définir votre profil sensoriel (naturel, rebelle, intemporel, ...), de sentir et goûter un certain nombre de parfums associés à ce profil et de créer vous-même vos propres mélanges odorants à utiliser en cuisine. Concrètement, on utilise une matière brute (sucre ou sel) à laquelle ajoute des huiles essentielles pour créer des mélanges étonnants. Ainsi, un des grands classiques de Michèle Gay est le fromage confit au vétiver. j'ai goûté, c'est étonnant et délicieux.
On peut craindre que cette cuisine parfumée originale s'adresse à des cuisinier(e)s avertis. Pas du tout ! Michèle Gay prétend être elle-même (peut-être avec un peu trop de modestie) une piètre cuisinière, préférant partir de produits simples (compote, fromage blanc, fromages, poulet grillé, ...) et en faire des plats originaux et savoureux par la magie d'une note parfumée. A chacune de se définir sa personnalité de parfumeur/euse culinaire et là encore d'expérimenter pour définir ses préférences. A vous le yuzu, la fève tonka mais aussi le pin sylvestre ou le géranium ! Ces ateliers, que j'ai pu tester, sont un très bon moment de plaisir des sens et je ne peux que souscrire à sa signature « Oser la gourmandise » !
Ces ateliers "Parfums et saveurs" se déroulent à Paris le 1er jeudi de chaque mois de 18h à 21h chez Cinquième sens , société spécialisé dans la conception de parfums, le conseil et la formation et qui organise également des ateliers spécifiquement autour des parfums.
Pour aiguiser son odorat et passer un bon moment, on peut aussi essayer les cours de dégustation de l'Ecole du Thé, le thé ayant une diversité de parfums propice au travail aromatique.
Retrouvez ma chronique sur Toutpourlesfemmes
21:15 Publié dans Pistes pour bien manger | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine, recette, parfum, saveurs, nutrition, gout, michèle gay, cinquime sens, ecole du the | | Facebook | | Imprimer
28/09/2009
Mousse au chocolat pour chocolatomaniaques
Comme je viens de donner une recette de mousse au chocolat à quelques amies, j'en profite pour vous la livrer également. Elle n'a rien de révolutionnaire et on la présente parfois comme une mousse au chocolat minceur, cela sans doute parce qu'elle ne comprend pas de crème, de beurre, de sucre. Mais cela me parait assez inapproprié vu qu'elle contient quand même une demi-tablette de chocolat par personne ! Et comme je l'ai déjà dit souvent, la minceur n'est pas une question de recette allégée mais de quantités adaptées à ses besoins !
Revenons à cette mousse, son intérêt me semble-t-il est surtout qu'elle plait aux vrais amateurs de chocolat car elle a un goût fort en chocolat, du fait qu'on n'y ajoute pas de sucre (mais il y a bien sûr le sucre contenu dans le chocolat).
Pour deux gourmands qui ont faim (je rappelle qu'il est hautement préférable de manger un bon dessert quand on a faim, on l'appréciera beaucoup plus, et donc pas nécessairement à la fin d'un repas) ou trois-quatre plus petits mangeurs :
100g de chocolat à 70% de cacao (par exemple une tablette de l'excellent chocolat Bonnat), 3 blancs d'oeuf (soit 100g de blancs d'oeuf) (c'est tout !)
Faire fondre le chocolat en petits morceaux au bain-marie, le laisser tiédir.
Battre les blancs en neige ferme, les incorporer délicatement au chocolat fondu avec une spatule.
Mettre au frais plusieurs heures. Déguster en prenant le temps de savourer !
22:21 Publié dans Du côté des aliments, Pistes pour bien manger, Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : recette, cuisine, chocolat, dessert, minceur | | Facebook | | Imprimer