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31/01/2012

D'un pot amical à deux repas en kit, rien ne se perd...

Vendredi soir, j'avais convié à un pot amical quelques anciens collègues pour fêter l'anniversaire de mon vrai départ de l'entreprise (deux ans déjà !). J'avais prévu différentes gourmandises car je préfère toujours proposer du fait maison dans ces occasions-là. Je crois que tout le monde s'est régalé avec les rillettes de sardine, le guacamole, la quiche aux poireaux, le cake au saumon fumé, les muffins poire-noix-roquefort (voir mon billet sur les blogueuses culinaires, fortement mises à contribution...).

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J'avais prévu large et avec quelques désistements en cours de route, il y avait bien trop à manger. Pas question de gaspiller quoi que ce soit. Certains mets ont pris la direction du congélateur, d'autres ont permis un agréable déjeuner improvisé : un peu de cake au saumon, quelques toasts de rillettes  de sardine, quelques fines lamelles de mortadelle et une belle salade : voilà une suite utile, économique et agréable.

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Et il y en avait encore, cela a donc servi pour le dîner du lendemain : encore un peu de rillettes de sardine, on ne s'en lasse pas, des mini-cakes avec ce qui restait de mortadelle, des radis, des tartelettes aux pommes et noix en dessert car j'avais un reste de pâte brisée suite à la tarte aux poireaux.

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Bref, deux repas en kit, pas compliqués, sans l'impression de manger des restes car c'était un peu différent à chaque fois et c'était délicieux.

Et vous, que proposez-vous quand vous faites un pot ? Et que faites-vous des éventuels restes ?

30/01/2012

Vive les blogueuses de cuisine !

J'aime les blogueuses de cuisine (les blogueurs aussi, pardon Dorian ;-) mais ils sont moins nombreux...). J'aime leur créativité à imaginer des plats et mêler des ingrédients basiques ou rares, leur simplicité et leur franchise, leur persévérance à tester des recettes jusqu'à trouver le juste résultat, leur générosité à les partager ainsi que toutes leurs trouvailles et astuces gourmandes, ... Alors merci Anne, Clea, Clotilde, Edda, Esterelle, Pascale, ... (et tant d'autres que j'oublie, qu'elles me pardonnent) de nous régaler les yeux et les papilles !

Ainsi, rien que cette semaine :

- j'ai ressorti mon moule à madeleines quasi-antique grâce à Pascale qui m'avait révélé sa longue route vers les madeleines parfaitement bosselées et Esterelle qui a fini de me motiver en nous faisant saliver devant une recette de la pâtissière Claire Heitzler, de chez Lasserre.. J'ai fait dans la madeleine toute simple et, Pascale, la bosse était là mais un peu modeste, sans doute une question de chaleur du four... A refaire bientôt car c'était délicieux...

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- j'ai réalisé un festif cake au saumon fumé et citrons confits et une succulent tarte aux poireaux et au curry grâce à la même délicieuse Pascale, en vue d'un pot amical ;

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- j'ai testé pour la première fois des mini-cakes à la mortadelle tout à fait délicieux, proposés par la toujours créative Edda, car j'avais un reste de cette charcuterie ;

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- j'ai refait un délicieux velouté châtaignes-champignons, imaginé par Clotilde, ainsi que de savoureux muffins poire-noix-roquefort (ça, je triche, c'est dans son livre !).

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Quand je n'ai pas d'idées, quand je cherche LA bonne recette, c'est souvent vers elles que je me tourne. Car elles ont en général davantage de simplicité et d'expérience de la cuisine quotidienne que les chefs malgré tout le talent de ceux-ci. Je sais que je peux leur faire confiance une fois que j'ai testé quelques recettes, et je les préfère mille fois aux mega-sites de cuisine.

Alors, comme je l'avais imaginé au Foodcamp, je rêve d'un moteur de recherche sélectif qui ne partirait en quête de recettes que parmi mes blogs préférés au lieu d'explorer la terre entière. Dites, les geeks et geekettes, ça ne doit pas être si compliqué que ça à fabriquer ?!

29/01/2012

Vive le slow (food et autres), le blog ralentit un peu !

Fotolia_©Natalia Pavlova.jpgMerci à vous tous et toutes qui me faites le grand bonheur de me lire régulièrement (et vous êtes de plus en plus nombreux comme disait un animateur télé). J'espère que le contenu varié, tournant à peu près toujours autour de l'alimentation, vous satisfait toujours.

Ce blog a été créé en 2008, au moment où je démarrais mon activité. En 2009-2010, je vous livrais un "plaisir gourmand quotidien" pour vous inciter à vous faire plaisir en mangeant le plus souvent possible et pour me donner un élan d'écriture. Depuis fin 2010, j'ai (un peu) ralenti le rythme et vous propose en général 4 à 6 billets par semaine, plus ou moins fournis. Ce ne sont pas les idée qui manquent mais sachez que mon activité s'est (heureusement pour moi) largement développée depuis son démarrage et me laisse moins de temps libre. Il est donc probable que les billets de ce blog seront un tout petit peu moins réguliers à l'avenir. Merci d'avance de le comprendre et j'espère que vous lui resterez fidèle quand même !

 

Photo © Natalia Pavlova - Fotolia.com

28/01/2012

Les Alimentations particulières, ça fait parler (ou un passionnant colloque OCHA)

Il y a quelques jours, j'ai assisté au colloque "Alimentations particulières", organisé par l'OCHA. Deux jours passionnants, sources de vastes réflexions autour de la nourriture, grâce à la participation active de nombreux et très divers intervenants : historien, archéologue, anthropologue, gastro-entérologue, allergologue, psychiatre, ...

Pour nous faire comprendre l'idée des "alimentations particulières", on a commencé par évoquer une sorte d'antithèse : le repas berbère en Kabylie algérienne : le repas s'organise autour d'un plat où chacun puise avec une cuillère, il y a une obligation de manger, ensemble, le même plat, où que l'on soit : il est impensable, très mal vu de manger seul (même les bergers dans la montagne se retrouvent pour manger), ou différemment des autres. Impossible d'exprimer une préférence personnelle, d'avoir une allergie à un quelconque aliment, avec les désagréments sérieux que cela peut parfois entraîner.
Or, aujourd'hui, on s'éloigne largement de ce mode alimentaire : de façon choisie ou subie, de plus en plus de personnes ont une alimentation différente de la "moyenne" des gens.

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Comment cette famille modèle vivrait-elle ce repas si chacun mangeait un plat différent ?

 

Cela peut être une alimentation subie, pour des raisons de santé, notamment d'intolérance ou d'allergie à certains aliments ou ingrédients. Ou cela peut être une alimentation choisie, du fait de croyances ou de convictions (ne plus manger d'animaux par exemple), ou par le choix de faire un régime, voire de développer une attention obsessionnelle au manger sain (l'orthorexie). Parfois, même quand cette alimentation est subie au départ, certains font de cette différence une force. En se créant notamment une autre communauté que celle des mangeurs familiers, plus affinitaire, voire en faisant du prosélytisme.

Le colloque a aussi été l'occasion de s'interroger sur les raisons du développement de ces alimentations particulières, qui semble plus important aujourd'hui. Ne serait-ce pas parce que la nourriture nous est devenue étrangère, parce qu'on ne sait plus comment elle est fabriquée, qu'on ignore d'où proviennent nos aliments ? On ressent le besoin de savoir ce qu'on mange. Et faire des choix, sélectionner des aliments, fixer des règles, donne le sentiment de retrouver une maîtrise de ce que l'on absorbe.

En même temps, cette individualisation de la façon de manger peut être fatigante. Parfois, on préférerait ne pas avoir de choix, ou pas trop (10 parfums de glace plutôt que 50 par exemple), ne pas devoir toujours décider. On a parfois envie qu'on nous dise quoi manger (et c'est parfois ce qu'on réclame à une diététicienne...).

Bref, on a parlé allergies vraies, fausses, ressenties dans le corps ou dans la tête, peurs alimentaires, régimes, orthorexie, modes alimentaires au fil des siècles : je reviendrai sur certains de ces thèmes dans quelques prochains billets.

Et vous, avez-vous le sentiment d'avoir une alimentation particulière ?

Photo © WavebreakMediaMicro - Fotolia.com

26/01/2012

Pour de bons sushis parisiens, direction Kifune

Je ne mange pas énormément de viande (sans m'en priver pourtant) et ce week end, placé sous le signe des produits de la mer, fête des coquilles St Jacques oblige, en a été une nouvelle preuve.

Car il a aussi été question de poisson cru. Il n'est pas évident de trouver de vraiment bons sushis à Paris, quelle que soit la qualité des sushi-men. Question de fraîcheur et de façon de pêcher le poisson semble-t-il... Mais il y a quand même quelques lieux pour cela et Kifune en fait partie selon moi. Il est rarement cité quand on interroge les gens sur leurs restaurants de sushis préférés à Paris. Pourtant, sans prétendre tout connaître, il me semble que c'est vraiment un des meilleurs...

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Nous y sommes retournés samedi dernier avec plaisir. J'ai souvent goûté leurs sushis et cette fois j'ai eu plutôt envie de sashimi. Plusieurs menus sont proposés le midi (à 32 euros, certes ce n'est pas donné) avec à chaque fois, outre le plat principal, deux petites entrées, une soupe, du riz (hormis quand on prend des sushis bien sûr), des tsukemono (pickles), une salade de fruits frais. Le poisson cru était délicieux*. Je préfère décidément en manger moins souvent et du bon !

*Vous noterez que, comme beaucoup de restaurants japonais, ce n'est pas politiquement correct puisqu'il y a du thon rouge...

Kifune, 44 rue St Ferdinand, Paris 17eme (à proximité de la Porte Maillot) 01 45 72 11 19

 

25/01/2012

Les smoothies, c'est aussi en hiver !

Parfois, le week end ou quand je ne travaille pas le matin, je me fais un petit déjeuner moins consistant que la semaine et j'aime bien goûter différents smoothies. Cette fois, il s'agit logiquement de smoothies d'hiver. Comment je les compose ? Je m'inspire parfois d'une idée vue à droite à gauche, ou j'imagine un mélange en faisant les courses, ou encore j'improvise avec ce que j'ai chez moi.

Le premier est venu d'une suggestion d'Edda sur son joli blog "Un déjeuner de soleil", vraiment appétissant en toute saison. Au final, cela n'avait plus beaucoup de rapport car je préfère souvent les smoothies 100% fruits. Cela a donné un smoothie banane-pomme verte-orange-framboises (surgelées).

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Le second a été improvisé avec les restes du premier et d'autres ingrédients disponibles, ce qui a donné un résultat très différent : banane-pomme-verte-orange-pamplemousse-gingembre.

Les deux étaient délicieux, le premier doux et un peu acidulé par la framboise, le second plaisamment relevé par la pointe de gingembre.

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Bref, à chaque fois, on fait un mélange, on goûte et on voit si c'est bon ! L'important, c'est de ne pas avoir un fruit trop présent qui masquerait le parfum des autres et, si on n'ajoute pas un liquide type lait ou jus végétal, d'avoir des fruits suffisamment juteux comme l'orange ou le pamplemousse.

D'autres smoothies ici mais pas tout à fait de saison...

On peut aussi préférer le "smoothie solide"...

Dans tous les cas, régalez-vous !

07:24 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : fruits, hiver, smoothie, jus de fruit, petit déjeuner | |  Facebook | |  Imprimer

24/01/2012

Les 3 M : Morphologie-Métabolisme-Minceur : pas d'égalité !

Pourquoi tant de femmes se mettent-elles au régime, souvent sans être en surpoids au départ ? Parce qu'elles ne sont pas satisfaites de leur corps au regard de leur idéal, souvent inspiré des modèles qu'on leur montre, de minceur souvent radicale (cf visuel). Ou parce qu'elles insatisfaites d'elles-mêmes, parfois du fait d'une exigence excessive, et elles pensent que s'occuper de ce qu'on voit au dehors est l'essentiel.

Car on a l'impression qu'on peut davantage choisir son poids que sa taille ou la couleur de ses yeux. Erreur !!! Nous ne sommes pas toutes faites pour être de fines lianes comme celles qui peuplent les pages des magazines (et pour qui ce n'est pas en souvent pas si naturel que cela non plus...).

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Un visuel trouvé sur Facebook (merci Jeanice Crea), qui montre que les modèles qui nous influencent ont changé, peut-être pas pour le meilleur... (traduction : "Quand ceci est-il devenu plus '"chaud" que cela ?")

 

Nous avons deux données qui nous sont fixées par la "nature", par notre patrimoine génétique, et qui déterminent notre poids naturel et notre silhouette :

- notre morphologie : notre taille, la forme de notre corps, notre carrure, notre ossature, le fait d'avoir des hanches larges ou d'être filiforme, ...
- notre métabolisme : la façon dont notre corps consomme l'énergie qu'il absorbe en mangeant.

Quand on laisse faire la nature, qu'on mange de tout en fonction de sa faim, on a donc un poids donné, notre poids génétique, et le corps qui va avec. Ce corps-là, comme je le disais plus haut, n'est pas toujours le corps dont on rêve. Notre taille, en général, on finit par l'accepter, on ne songe pas trop à la changer (à part quelques barbares qui étirent les membres !). Mais on est loin de faire de même avec le poids !

Côté poids, on décide souvent de contraindre la nature car on pense qu'on peut le maîtriser. Et en effet, en se restreignant du côté alimentation, en faisant des régimes, on peut changer de silhouette, devenir plus mince. Le hic, c'est qu'on finit tôt ou tard par se lasser de cette restriction et souvent par se lâcher côté alimentation. Ou on se restreint toute sa vie, ou presque, mais on se sent malheureuse et frustrée côté alimentation.

On peut aussi en partie agir sur son métabolisme et sur sa silhouette par le sport. On peut ainsi changer (dans certaines limites) :
- notre morphologie car certains sports permettent de se muscler et de modeler en partie la silhouette, à condition de pratiquer à haute dose ;
- notre métabolisme : en développant sa masse musculaire, on augmente son métabolisme ce qui signifie qu'on dépense plus d'énergie y compris "au repos".

Donc, en faisant beaucoup de sport, on peut modifier sensiblement sa silhouette : avez-vous ainsi observé le changement corporel de Madonna entre ses débuts, par exemple le film "Recherche Susan désespérément" où elle avait quelques rondeurs féminines et le corps sec et musclé de ses derniers shows ? Au prix de combien de milliers d'heures de gym ?! Oui au sport qu'on aime et par plaisir !

Alors, plutôt que de vouloir être toutes pareilles, si on essayait (et pensez-y aussi si vous avez des enfants) de s'ACCEPTER, de manger de tout en fonction de ses besoins (en réapprenant à écouter sa faim), de bouger pour le PLAISIR et d'accepter la DIVERSITE des corps !

23/01/2012

La fête des coquilles St Jacques : du cru et du cuit, du français et du japonais

Ce dimanche, c'était la Saint Vincent et depuis quelques années, à Montmartre, cela signifie la fête de la Coquille St Jacques et autres produits de la mer, venus tout droit de Bretagne. C'est donc l'occasion de s'emparer de quelques coquilles St Jacques de première fraîcheur, en provenance d'Erquy : les amateurs savent que c'est du bon !

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On les a savourées de diverses façons (j'ai laissé faire le cuisinier en chef...) qui, toutes, les ont parfaitement mises en valeur.

Samedi, il y eut ainsi un tartare de St Jacques, soit des noix coupées en petits dés et marinée dans l'huile d'olive et un peu de citron, puis des St Jacques grillées (légèrement) sur un lit de poireaux émincés et de pommes de terre écrasées.

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Dimanche, on prend les mêmes et on recommence sous tonalité japonaise : du cru avec une pointe de sauce soja ; du légèrement grillé. Dans les deux cas, un vrai délice en compagnie d'une autre merveille des mers venue de plus loin (de Nouvelle-Calédonie) : de rares crevettes Obsiblue, favorites du chef William Ledeuil, aussi délicieuses bleues et crues que roses et cuites. Ces dernières reviendront bientôt sur notre table pour notre grand bonheur.

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 Bref, un week end maritime et délicieux. J'espère que le vôtre l'a été aussi !

20/01/2012

L'omelette, elle se décline...

oeuf,omelette,chèvre,épinards,diner vite prêt,repas complet,hiverSouvent, quand mes patient(e)smanquent d'idées pour leurs dîners de semaine vite prêts, je leur parle des oeufs. Certain(e)s n'aiment pas cela, mais il y en a aussi qui n'y pensent pas. Or, non seulement, les oeufs peuvent prendre différentes formes mais on peut les mêler à toutes sortes d'ingrédients selon la saison et/ou les disponibilités du garde-manger.

Ce soir-là, des oeufs, il y en avait bien sûr au frigo, comme presque toujours. Un petit chèvre Pelardon du Gard était là, tout juste remonté de Nîmes par la solidarité gastronomico-familialo-voisine. Des pousses d'épinards en quantité généreuse se sont jointes à eux. Ces trois ingrédients ont donné une fort savoureuse omelette (je l'appelle improprement ainsi car les puristes diront qu'une vraie omelette est roulée...) que nous avons dégustée en compagnie de délicieuses pommes de terre sautées (ça, c'est quand on a un peu plus de temps). Et voilà donc un repas complet, équilibré même (pour ceux qui croient que l'équilibre doit se faire à chaque repas ;-)) : des oeufs sources de protéines, des féculents, des légumes, un laitage... Mais non, l'équilibre se fait sur la durée, alors, mangez de tout selon vos envies !

19/01/2012

Adieu au gras !

Non, non, il ne s'agit pas d'enlever le gras de notre alimentation, surtout pas, notre corps en a vraiment besoin !

Cette exclamation, c'est la conclusion tirée par un ami après des changements intervenus dans sa vie. Récemment, il me racontait ainsi qu'il avait perdu plus de 7 kilos sans s'en rendre compte. Etrange, n'est-ce pas ? En fait, il avait décidé peu à peu d'élaguer, d'enlever "du gras" dans sa façon de communiquer avec les autres, d'écrire, qu'il jugeait trop riche, trop chargée. Et, conséquence non voulue (d'autant qu'il n'avait pas vraiment de problème de poids), sa façon de manger s'était elle aussi, tout à fait inconsciemment, allégée. Une cohérence de l'être...

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Cette anecdote a fait écho en moi car je rencontre assez souvent des personnes qui mangent de façon vraiment excessive ou qui alternent privation très stricte et lâchage total. Souvent, il s'agit de leur mode de fonctionnement habituel, une façon excessive d'agir dans différents domaines une logique du "tout ou rien", ... Nombre de ces personnes se débrouillent seules et se lancent typiquement dans des régimes très restrictifs et efficaces rapidement. Mais il y en a aussi qui viennent me voir pour perdre du poids. Je les accompagne vers davantage de mesure dans le domaine alimentaire mais, en fait, cette "rééducation" peut parfois s'avérer complexe si cela crée un décalage entre la façon de manger et le reste...

Que peut-il se passer alors ? Il peut être difficile de s'orienter durablement vers une "voie du milieu" alimentaire si le mode de fonctionnement global de la personne ne bouge pas. Ou au contraire la prise de conscience de ce tempérament excessif par le biais alimentaire est une porte d'entrée qui peut inciter la personne à revisiter d'autres aspects de sa vie et de son caractère. Il n'y a pas d'âge pour changer si on en a envie !

Ainsi, de votre coté, prenez le temps d'observer votre façon de manger : peut-être est-elle le révélateur d'une manière d'être, d'agir plus globale : la vitesse, l'attention portée, la minutie, la quantité excessive, la prudence, ... sont-ils là et ailleurs ? Qu'en pensez-vous ?

 

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