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17/01/2012

Diététicienne ou ministre ?! (ou On peut mincir au restaurant...)

Non, rassurez-vous, je n'ai aucune velléité en la matière ! C'est juste que, la semaine qui vient de se terminer, j'ai un peu eu l'impression d'avoir ce qu'on appelle un "agenda de ministre", assez inhabituel pour moi. Outre mes consultations et trois propositions d'intervention en entreprise ou association à préparer, j'ai eu quatre déjeuners au restaurant + un dîner, trois petits déjeuners à l'extérieur, un goûter dans un palace, une fête d'anniversaire... Un programme de rencontres amicales et professionnelles fort alléchant !

Mais, avec un tel programme, beaucoup de personnes qui font attention à leur ligne en se restreignant se seraient senties assez mal et auraient anticipé cette semaine avec plus d'angoisse que de joie. J'observe ainsi plusieurs types de comportement dans ce type de circonstances :

- les personnes qui se restreignent tellement en temps normal qu'elles savent que les sorties sont synonymes de lâchage automatique et important, fortement générateur de culpabilité ;

- celles qui enchaînent tout cela avec discipline, restent dans leur logique de privation et font des choix davantage guidés par la raison diététique que par le plaisir ;

- celles qui sont dans une relation tellement perturbée avec l'alimentation qu'elles inventent des prétextes pour refuser sorties et invitations, tellement elles ont peur de "craquer", ce qui ne favorise pas leur mieux-être.

Or, pour une personne normalement régulée, ce type d'occasion est surtout un plaisir et elle sait que, même si elle mange ou boit un peu plus ou goûtee des plats plus riches, son corps rétablira un équilibre dans la durée.

Voilà un petit récapitulatif de mes sorties de la semaine :

Lundi midi : déjeuner japonais chez Zenzan, table agréable et bien remplie le midi, dans le quartier de l'Etoile où je n'étais plus allee depuis fort longtemps (on avait prévu initialement un repas chez Kanno mais on a découvert que cela avait fermé) : boeuf sauté épicé aux poireaux sur un grand bol de riz, plus soupe et petits légumes : délicieux et rassasiant.

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Lundi soir : dîner imprévu avec un ami à La Cerisaie, petit resto de cuisine du Sud-Ouest où j'avais très bien déjeuné il y a quelques semaines. Le chef est tres porté sur le gibier en cette saison (moi, je n'y connais pas grand chose mais suis prête à goûter...). On a ainsi partagé une entrée, une terrine de grouse d'Ecosse, puis j'ai mangé deux demi-plats savoureux et étonnants : une "compote de Lièvre façon Royale" avec foie gras, lamelles de truffe et des penne et une "Palombe rôtie et raviole de foie gras". Après tout cela, je n'ai pas résisté à un petit dessert : un "Sablé doré aux marrons glacés comme un crumble", avec des fruits, du croquant, de la glace vanille un peu cachée, miam ! Et un délicieux mini-cannelé a conclu le repas.

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Mardi matin : un petit déjeuner "Ecrire pour", moment que j'adore : pas faim, je n'ai pas touché aux viennoiseries et j'ai un déjeuner prévu pas très tard ;

Mardi midi : déjeuner amical aux Tartes Kluger : bonne tarte salée poulet-curry-tomate (c'est pas la saison de celle-ci !), soupe de potiron (malheureusement servie en même temps, comment manger chaud ?!), salade + 1/2 part de tarte pomme-caramel ;

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Mercredi midi : travail à la maison, envie de tester un nouveau lieu proche plutôt que de cuisiner, Koff Delicatessen, à l'ambiance new-yorkaise : cheeseburger accompagné de "hashbrown" (galette de pommes de terre) ;

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Jeudi matin : petit déjeuner professionnel dans un café : tartine pain-beurre ;

Jeudi midi : déjeuner au Braisenville, dans le 9ème : "magret de canard des Landes céleri rave datte poire", "crumble pommes-poires" : les portions sont petites mais cela me suffit.

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Vendredi matin : petit déjeuner amical à l'extérieur : le prix de la tartine (5 euros !) dans ce grand café du quartier Sèvres-Babylone m'a coupé l'appétit, je me rattraperai plus tard avec un grillé aux pommes...

Samedi après-midi : "Goûter chic" au Plaza Athénée (cf mon billet) : part de mille-feuille pas entière et quelques bouchées des autres gâteaux ;

Samedi soir : invitée à une fête d'anniversaire : quelques bouchées et canapés divers, plus intéressée par les discussions que par le buffet pourtant joli.

Le reste des repas fut maison et adapté à mon appétit.

Eh bien, vous savez que j'aime bien expérimenter pour vous inciter à le faire. Alors, pour vous montrer que sortir beaucoup n'empêche pas de perdre du poids, je me suis livrée à l'expérience moi-même. Résultat sur la balance en une semaine (elle ne devrait servir qu'à mesurer des expériences...) : quelques centaines de grammes... en moins ! Rien de très significatif bien sûr mais en tout cas, pas de prise de poids.

Les clés : la non restriction et la régulation ! Quand on ne se prive pas, on ne ressent pas le besoin de se lâcher à l'extérieur. Quand on a un peu trop mangé, on se régule en attendant le retour de la faim.

Et vous, sortir souvent, cela vous inquiète pour votre ligne ?

 

Les adresses si besoin :

Zenzan, 4 rue Brey, Paris 17ème, 01 53 81 00 75

La Cerisaie, 70 oulevard Edgar Quinet, Paris 14ème, 01 43 20 98 98

Les Tartes Kluger, 6 rue du Forez, Paris 3ème, 01 53 01 53 53

Le Braisenville, 36 rue Condorcet, Paris 9ème, 09 50 91 21 74

Le Plaza Athénée, 25 avenue Montaigne, Paris 8ème, 01 53 67 66 65

16/01/2012

Des ateliers pour vivre la gourmandise avec sérénité

En ce début d'année, je lance quelques ateliers "Pairs et expert" pour des petits groupes. Voici le programme des premiers.

Pourquoi des ateliers "Pairs et Expert" ? A la différence d'une consultation individuelle, un atelier de groupe est une occasion privilégiée non seulement de trouver matière à réflexion et conseils auprès de l'"expert" (qui anime) mais aussi de partager un retour d'expérience avec des "pairs", des personnes qui vivent peut-être la même relation à l'alimentation.

alimentation sereine,émotions qui font manger,surpoids,grignotage,bien manger au quotidien,diététicienne paris 9Trois thématiques sont au rendez-vous :

Craquage, chocolat, culpabilité, ou comprendre les émotions qui font manger :
- le vendredi 17 février à 14h,
- le jeudi 23 février à 19h.

Quand on craque sur la nourriture, il ne s'agit pas toujours de chocolat, il peut s'agir de fromage, de gâteaux, de se resservir d'un bon plat au dîner, ... Bref, tous ces moments où l'on mange sans faim, parce qu'on n'a pas trop le moral, pour se faire du bien. Bien sûr que manger peut servir à se réconforter. Mais pas tout le temps ! Il s'agira de décoder le mécanisme en place et d'envisager d'autres façons de faire face à ses émotions.

 

Transposez vos talents à l'organisation des repas, ou ne plus stresser avec l'alimentation du quotidien :

Le jeudi 8 mars à 19h (Journée de la femme !).

Parfois, on gère parfaitement sa carrière, on a des responsabilités, on maîtrise... et on est démunie face à la préparation des repas du quotidien. Un frigo vide, des voix qui susurrent avec plus ou moins de douceur "qu'est-ce qu'on mange ce soir ?!". Un écart qui crée souvent de la culpabilité, d'autant qu'on a en tête l'image de la copine qui bosse, concocte des dîners fins et élève ses 3 enfants en restant impeccable... Conseils et astuces pour être plus tranquille et efficace dans la préparation des repas.

 

Pour une maturité gourmande et sereine :

le jeudi 12 avril à 19h.

Autour de la cinquantaine, on voit son corps changer, on peut avoir le sentiment de perdre en féminité, on a des envie de douceurs. Est-ce une fatalité ou est-ce qu'on se laisse aller ? Comment garder son juste poids, accepter son corps, manger avec gourmandise et en toute sérénité sans limite d'âge ?

Tous les ateliers durent 2h et se déroulent à Paris 9eme. La participation s'élève à 30 euros. D'autres thématiques et d'autres dates peuvent être envisagées, contactez-moi par mail si vous le souhaitez.

Visuel ©sumnersgraphicsinc - Fotolia.com

15/01/2012

Un goûter entre filles, c'est sympa et en plus, c'est au Plaza !

Si vous aimez la cuisine, vous connaissez probablement Pascale Weeks, l'auteur du fameux blog C'est moi qui l'ai fait ! et de livres de cuisine. Depuis un an, avec son acolyte aux papilles aiguisées, Stéphanie, elles visitent avec passion gourmande et talent de narratrices les goûters chics parisiens des palaces et salons de thé. Pour celui de janvier, elles ont eu l'adorable idée d'inviter quatre lectrices de leurs blogs à les accompagner. Grâce à un désistement, j'ai eu la chance de faire partie du voyage et c'est au Plaza Athénée, antre de Christophe Michalak côté sucré, que cela s'est passé ce samedi...

Le lieu est élégant et on est bien installées dans un coin tranquille et confortable. On prend chacune un thé, qui est servi, infusé, dans une grande théière en métal. C'est devant le chariot de pâtisseries que l'on choisit son gâteau. Petit moment de flottement : aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai pas de coup de coeur, il n'y en a pas un qui se dégage incontestablement. J'opte pour le mille-feuilles au sirop d'érable alors que ce n'est a priori pas un de mes gâteaux chouchou. On convient de toute façon de profiter de l'occasion pour se faire goûter les différents gâteaux.

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Le mille-feuilles est très bon, la crème est légère et agréablement parfumée, avec une note de sirop d'érable bien dosée. L'idée de le présenter à la verticale est originale, je l'ai fait basculer sur le côté : on dit que c'est la bonne façon de le découper proprement, je confirme ! Les autres gâteaux que je goûte sont bons, notamment la religieuse au caramel au beurre salé, mais pas de regret sur mon choix.

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On reste longtemps et c'est vraiment agréable de papoter de divers sujets, de cuisine et de nourriture bien sûr mais pas que ça !

Conclusion : j'ai vraiment adoré rencontrer Pascale, StéphanieEva, Rose et revoir (le hasard !) Camille. C'était le plus important, et davantage que de manger un bon gâteau, aussi gourmande sois-je... Merci mille fois Pascale et Stéphanie pour ce délicieux moment !

13/01/2012

N'ayons pas peur de cuisiner de nouveaux aliments !

Le céleri-rave, c'était un légume qui ne faisait vraiment pas partie de mon paysage familier. Bien sûr, j'ai mangé du céleri remoulade enfant mais ma mère l'achetait chez le traiteur et jamais je n'ai vu alors une boule de céleri-rave pénétrer dans la cuisine.

Et puis, à force de croiser ce légume hivernal  dans des recettes et chez le marchand de légumes, j'ai eu envie de le cuisiner. Je l'ai introduit dans différentes soupes dont une excellente aux céleri, céleri-rave et châtaignes.

Cette fois, il a été l'occasion de goûter deux nouvelles préparations.

D'abord une soupe potiron-céleri. A la vue, elle est trompeuse et on peut s'attendre à goûter une toute douce soupe de potiron. Mais quand on la goûte, c'est une recette dont l'auteur (dans le "Bonheur de cuisiner") dit à juste titre qu'elle associe la douceur du potiron et le caractère du céleri. Ce caractère qui doit contribuer au fait qu'il soit souvent mal aimé, outre le fait qu'il réclame un bon couteau et un peu de temps pour l'éplucher/le découper...

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Ensuite, comme il m'en restait et qu'il n'était pas question de le gaspiller, j'ai essayé une recette du livre "Nature" de Ducasse: une salade de céleri aux deux pommes et noix confites. Comme souvent dans les recettes d'Alain Ducasse, il y a ce petit truc en plus qui sophistisque la chose: ici par exemple les noix confites (cuites dans un sirop puis au four) plutôt que de banals cerneaux de noix. J'ai simplifié un peu la recette en fonction de ce que j'avais sous la main mais le résultat était déjà vraiment réussi, frais, croquant, plein de saveurs.

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Actuellement, de nombreuses personnes me parlent ainsi de nouveaux aliments qu'elles cuisinent, notamment quand elles ont adhéré à un système de paniers (AMAP ou autres). Elles se retrouvent ainsi pourvues de légumes inconnus peu de temps avant. L'occasion de varier son alimentation (à condition que les livraisons ne soient pas trop monotones !).

Et vous, continuez-vous à élargir votre répertoire d'aliments et de recettes ?

11/01/2012

Le GROS traite le régime Dukan d'imposture

Depuis que je gazouille sur twitter, j'ai davantage tendance, car c'est plus immédiat, à relayer des liens sur ce réseau. Mais pas de raison de vous en priver ! Dans le Monde daté du 11 janvier, le GROS (Groupe de Réflexion sur l"Obésité et le Surpoids) publie une tribune intitulée "Le régime Dukan est une imposture" dans laquelle il appelle les médecins à prendre leurs responsabilités. Cela fait suite à une autre initiative saugrenue et particulièrement inappropriée du fameux docteur, il y a quelques mois : écrire à tous les médecins généralistes pour leur suggérer de se former à sa méthode pour la proposer ensuite à leurs patients...

C'est à lire ici :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/01/10/l-e-regime...

 

A la lecture des commentaires, on se dit que le GROS a encore des efforts à faire en matière de notoriété et que le régime D. n'est pas encore prêt de partir aux oubliettes...

Pour faire connaissance avec le GROS : www.gros.org

Walaku, le Japon délicat à Paris

Francois-Régis Gaudry, critique gastronomique à l'Express a récemment été pris de nippolatrie aigue et a évoqué plusieurs nouvelles adresses japonaises à Paris. L'une d'elles notamment a attiré mon attention : Walaku, sorte d'annexe pâtissière de Aida, adresse japonaise cotée qu'on s'était offert 2-3 fois à ses débuts quand les prix étaient encore (presque) abordables...

Walaku est un mini-salon de thé avec quelques couverts dont un mini-comptoir. Il propose un service de bento le midi (sur reservation la veille impérativement) et du thé avec pâtisseries l'après-midi. Le bento est élégant, varié, savoureux.

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Mais la vraie spécialité, ce sont les patisseries japonaises : en dessert, nous avons dégusté avec délice un dora-yaki (assemblage de deux petites crêpes épaisses, farci de pâte de haricot rouge, complétée ici par des quartiers de pomme et du mascarpone vanillé). Ils ont été réalisés en temps réel par le jeune pâtissier avec concentration et maîtrise, devant nos yeux attentifs.

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Nous avons aussi découvert un autre jour les wagashi (pâtisseries japonaises de la maison), pleines de finesse (un concurrent pour Toraya ?) dont un wagashi au chocolat très réussi qu'on a eu la grande gentillesse de nous offrir dans un joli paquet parce que c'était la veille de Noël.

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Tout cela nous a charmés et donne envie de revenir, pour déjeuner ou manger une pâtisserie avec un thé l'après-midi.

Walaku, 33 rue Rousselet, Paris 7eme
Du mardi au dimanche. Réservation nécessaire pour le déjeuner : 01 56 24 11 02

Bento-thé-dessert : 32 euros

10/01/2012

Du violet en cuisine ?

Je vous répète souvent qu'on mange aussi avec les yeux, que le premier plaisir d'un repas, c'est qu'il soit joli à regarder. Les couleurs peuvent jouer un grand rôle : une assiette vive et colorée est en général plus appétissante. Trouver de jolies harmonies entre la vaisselle et le plat, c'est sympa aussi. On peut parfois s'amuser à concevoir des repas monocolores comme je le fais parfois.

Il y a aussi une curiosité à décliner des aliments aux couleurs étonnantes. Cette fois, on est allés s'intéresser à la couleur violette. ce n'est pas la plus répandue... Pas de betterave, je suis assez réfractaire. Pas d'aubergine, on attendra l'été. Alors, il y a eu, lors de différents repas :

- quelques fines tranches de pommes de terre Vitelotte émincées à la mandoline, relevées par un peu d'ail ;

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- une petite poêlée de carottes violettes, tout à fait plaisantes (davantage en bouche qu'à regarder d'ailleurs !) avec une moelleuse saucisse, heureusement relévée avec de la moutarde (non, ce n'est pas du boudin !) ;

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- un onctueux risotto à la salade Trévise, qui fut mariée à du speck et des épinard mais c'est sa tonalité qui dominait (cela m'a un peu rappelé visuellement un risotto au vin rouge, spécialité de Vérone).

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Dans tous les cas, on s'est régalés et pas seulement avec les yeux !

Et vous, quelle place donnez-vous à la couleur en cuisine ?

07:30 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : couleurs, cuisine, violet, vitellote, risotto à la trévise | |  Facebook | |  Imprimer

09/01/2012

Le régime Dukan et les autres, même combat !

Aujourd'hui, une bonne partie des personnes qui viennent me voir sont des femmes qui m'ont connue par mon site web, ce blog, le bouche à oreille, l'annuaire du GROS, ...

Autant dire qu'elles ont déjà une première idée de mon approche en arrivant et elles ne sont pas à la recherche d'un régime. Car elles sont des expertes es régimes, elles les ont à peu près tous essayés : bien sûr le régime Dukan et toutes sortes d'autres régimes hyper-protéinés, et aussi le régime soupe aux choux, certains coupe-faim, les régimes stricts hypo-caloriques, les réunions à l'américaine, ... Certaines me disent même qu'elles pourraient en faire un livre... Elles ont fait des régimes pendant 10, 15, 20, 30 voire même 50 ans ! Parfois leur premier contact avec un nutritionniste a eu lieu à l'âge de 8-9 ans...

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Et presque toujours, elles disent avec une note de regret dans la voix : "mais, en fait, j'ai revu des photos d'avant, j'étais normale" ou "j'étais juste un peu ronde et cela serait sûrement passé"... Et des années et d'innombrables restrictions après, la grande addition des régimes est à tous les coups positive : elles ont toujours gagné du poids ! Et elles ont beaucoup perdu en sérénité dans le même temps...

Du coup, elles ne sont plus dupes, elles connaissent les méfaits des régimes, pour le corps et pour la tête. Souvent, elles sont obsédées par ce qu'elles doivent manger ou pas. Cela occupe une grande partie de leurs pensées. Elles ont parfois perdu le plaisir de manger, ne savent plus dire ce qu'elles aiment vraiment à force d'avoir choisi en fonction de ce qu'il fallait manger. Ou alors elles ont décidé de tout lâcher pour ne plus y penser. Un peu désabusées pour certaines, elles ont parfois même perdu l'espoir de perdre du poids, elles voudraient juste arrêter d'en prendre... Et retrouver un peu de tranquillité. Cela peut être un long chemin, qui demande de la persévérance.

Je rencontre ces femmes victimes des régimes et de l'obsession de la minceur tous les jours. Tout cela représente beaucoup de souffrance, de mésestime de soi, de perte de confiance, de difficulté à profiter pleinement de la vie, de gâchis*.  C'est pourquoi tout l'espace médiatique donné aux grands faiseurs de régimes me met très en colère et qu'il m'est un peu difficile de sourire vraiment quand il s'agit de prendre cela côté parodie.

Soyons quand même un peu optimistes, j'ai l'impression que le discours du GROS, porté par Gérard Apfeldorfer, Jean-Philippe Zermati et de nombreux autres thérapeutes, gagne du terrain...Tout en sachant bien que la minceur est un gigantesque marché et que cela ne va pas s'arrêter demain : vous avez regardé les magazines féminins récemment ?!

Il y a un très beau témoignage que vous avez peut-être lu sur le blog "Pensées de ronde" : ce n'est pas une de mes patientes, elle a vu Jean-Philippe Zermati, mais je pense que nombre des femmes qui me consultent (et d'autres) peuvent se reconnaitre dans ce parcours...

*c'est pour peut-être éviter à quelques-unes cette spirale des régimes que j'anime de temps en temps des ateliers pour les ados "Ne commençons pas le premier régime"

PS : une célèbre compagnie vient de lancer une vaste campagne "Stop les régimes" : on ne doit pas avoir la même définition du mot...

Image Fotolia.com ©Prod. Numérik

08/01/2012

Un tian, c'est aussi en hiver !

Un tian de légumes, cela m'évoque plutôt la Provence, l'été, les tomates ou les aubergines, ... Pas vraiment de saison, donc. C'était donc amusant et approprié de trouver dans un magazine une recette de tian aux légumes d'hiver. Car ce n'est vraiment pas le moment d'acheter des tomates, n'est-ce pas ?

C'était assez tentant : il y a des carottes, du potimarron, de la patate douce, des oignons rouges, de la mimolette pour gratiner.

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Je n'ai pas vraiment suivi la recette qui recommandait de dresser les tranches de légumes à la verticale, ce qui m'a paru bien impossible, avec leurs tailles très diverses. Le tout à plat et donc ce fut plus long à cuire. Le résultat avait une belle couleur orange et a été savoureux à manger bien chaud, les différents légumes se mariant très bien.

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Et vous, vous les cuisinez comment les légumes d'hiver ?

PS : pour être raccord avec la couleur orange qui semble m'inspirer beaucoup actuellement, un ciel capturé le même jour !

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06/01/2012

Miam, les restes du réveillon !

Rien ne se perd en cuisine, on ne gaspille surtout pas, surtout les restes d'un bon réveillon, qui ont largement nourri mes repas de la semaine. Il y a eu ainsi :

- le jus de la daube, comme suggéré dans le livre Nature de Ducasse, pour assaisonner des pâtes aux brocolis avec du parmessan ;

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- le crabe, les oeufs de saumon, l'endive de mes amuse-bouche, ainsi que le fenouil accompagnant le maquereau (j'ai braisé ensemble les légumes avec un peu de jus d'orange) pour un déjeuner bento avec des pommes de terre aussi, et de la coriandre ;

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- les restes de mangue et de pamplemousse, pour un délicieux smoothie, avec en plus quelques framboises (du congélateur) ;

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- sans compter la soupe de courge butternut que nous avons à nouveau savourée le dimanche, lendemain de réveillon.

Alors, peut-être une "résolution" pour 2012 : ne pas gaspiller la nourriture, s'organiser pour acheter ce dont on a besoin, avoir un peu d'imagination quand on a des restes... Cela vous dit ?