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30/05/2014

Mai s'en va doucement, juin approche à grands pas...

En mai, il y a eu beaucoup de bons repas, de délices sucrés et salés, dont je vous donnerai un aperçu demain. Mais aussi des lectures, des rencontres, des réflexions...

. Côté alimentation gourmande, un point utile sur la conservation du chocolat par la néo-chocolatière Carine (je vous recommande la lecture de son blog instructif).

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. Un peu à l'opposé, côté detox et jus, j'ai répondu aux questions de Caroline Franc Desages pour l'Express Styles sur ce sujet très "tendance".

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. Côté enfants, j'ai bien aime cet article qui recommande de ne pas raconter trop d'histoires aux enfants sur les bienfaits des aliments mais plutôt valoriser le goût.

. Côté Italie et BD, j'ai encore une fois ri à la lecture de Fiamma Luzzati partie à la découverte de la mozzarella de bufflonne.

. Côté tolérance et acceptation de la diversité du corps des femmes sans modèle imposé, les choses semblent bouger UN PEU, notamment au Canada. Ainsi, suite à une couverture de Elle Quebec, une tribune qui déplore, comme je le fais souvent que celle qu'on ne voit quasiment jamais, c'est la "femme normale"...

A propos de corps imparfaits, on voit de plus en plus d'initiatives sur la "Toile" et j'ai aimé cet article "Un corps parfait est-il attirant ?", et notamment cette phrase : "L'inachèvement et l'imperfection fondent notre humanité".

. Côté stress féminin et journée débordées que je vois souvent chez mes patientes, j'ai eu l'impression qu'il pourrait y avoir quelques principes utiles dans cet article "boîte à outils" du blog du programme EVE. Là aussi, abandonnons la quête de perfection sans culpabilité !

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. Côté budget alimentaire et anti-gaspi :

- un dossier utile à la réflexion, même si certains aspects vous paraîtront peut-être extrêmes.

- un partage par Pascale Weeks d'astuces de chefs pour ne pas gaspiller en cuisine.

. Côté gastronomie, un article sérieux et intéressant sur un sujet sur lequel je ne me fais guère d'illusions, les liens étroits entre l'industrie agro-alimentaire et les chefs.

. Côté agriculture, semences & co, un intéressant documentaire de France 5 qui résume très bien les enjeux mondiaux de la "guerre des graines", sans doute visible seulement quelques jours.

Bonne lecture des sujets qui vous intéressent, vive la diversité !

Photo femme © mariesacha - Fotolia.com

31/08/2013

Comment se reconvertit-on comme diététicienne ?

PREAMBULE

JE SUIS CONTACTEE PLUSIEURS FOIS PAR SEMAINE A PROPOS DE RECONVERSION DIETETIQUE :

- JE SUIS DESOLEE MAIS JE N'AI PLUS LE TEMPS DE TRAITER CES DEMANDES. TOUT CE QUE J'AI A DIRE SUR CE SUJET EST DANS CE BILLET ET DANS LES ARTICLES QUI ONT PARLE DE MOI DONT LES LIENS FIGURENT EN BAS.

- POUR DES QUESTIONS SUR LE METIER DE DIETETICIEN(NE), CONTACTER L'AFDN (TOUS SECTEURS) OU L'ADL (LIBERAL).

- IL FAUT SAVOIR QUE BEAUCOUP DE PERSONNES S'ORIENTENT OU SE REORIENTENT VERS CE METIER, SANS DOUTE TROP AU REGARD DES BESOINS FINANCABLES DES PARTICULIERS OU INSTITUTIONS (IL SEMBLE QU'IL Y AIT TRES PEU DE DEBOUCHES HOSPITALIERS), ET IL EST TRES DIFFICILE D'EN DEGAGER UN REVENU CORRECT. MEME AVEC UNE ACTIVITE BIEN REMPLIE, LA GRANDE MAJORITE DES DIETETICIEN(NE)S ONT DES REVENUS MODESTES C'EST EVIDEMMENT UN ELEMENT A PRENDRE EN COMPTE AU REGARD DES CONTRAINTES DE CHACUN.

 

Depuis que je suis devenue diététicienne, je ne compte plus les personnes qui m'ont contactée parce qu'elles envisageaient, de façon plus ou moins avancée, une semblable reconversion. Plusieurs dizaines sans doute. Alors que je suis loin d'être la seule à avoir suivi ce parcours. Probablement car je suis assez visible sur internet.

J'ai toujours accepté de répondre à leurs questions de visu, au téléphone, par mail. Cela me paraît normal de les éclairer sur la réalité des études et du métier. Sauf à une occasion récente car je n'étais vraiment pas disponible. Cela pourrait se reproduire, alors je me suis dit qu'un billet sur ce sujet pourrait être utile d'autant que j'ai souvent l'impression de me répéter un peu ! Désolée pour les lecteurs/lectrices que cela n'intéresse pas.

En 2005, j'étais consultante au sein d'un cabinet de conseil. Voulant évoluer vers autre chose, j'ai fait un bilan de compétences financé en bonne partie par le Fongecif (temps pris sur mes jours RTT)  : rien de bien passionnant ne semblait devoir en sortir quand, étant en quête plutôt d'un métier d'accompagnement des personnes, je suis tombée sur celui de diététicienne et cela a fait tilt : voilà une activité qui répondrait à ce souhait tout en le conciliant avec ma passion gourmande pour l'alimentation. Je me suis lancée dans les études (un BTS) sans hésitation, convaincue que c'était la bonne voie : je me suis inscrite au Cned (Centre national d'études à distance), les études par correspondance étant la seule possibilité pour continuer à travailler en parallèle. Je n'ai pas cédé à la panique en recevant la haute pile de documents du Cned ni en découvrant la teneur fortement scientifique des matières mais j'avoue que j'ai bien ramé ! Certes, j'avais eu un bac C (scientifique) mais il y a fort longtemps et je promets aux titulaires d'un bac littéraire qui voudraient se lancer que j'avais tout oublié et ne me retrouvais pas plus avancée qu'eux/elles ! Alors qu'avoir des connaissances de maths, chimie, biologie aurait été bien utile. Si j'avais eu le temps, une bonne option aurait sans doute été de prendre quelques cours particuliers de biochimie.

Le programme est très lourd, d'ailleurs les études vont passer à trois ans au lieu de deux et il est vraiment préférable d'avoir beaucoup de temps à y consacrer. Pour ma part, je travaillais et ce n'est pas le contexte idéal. Et quand on fait des études à distance, on se sent un peu seul(e), il faut savoir s'organiser, ne jamais se décourager. il est parfois difficile de garder le cap, de gérer les priorités. A l'époque, il y avait un super forum sur internet, géré bénévolement par des étudiantes, qui donnait des tas d'infos concrètes et pouvait compenser la solitude. On avait même fini par se rencontrer à quelques-unes à Paris.

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J'ai fait tous les stages demandés (6 semaines la première année, 14 semaines la deuxième année) sur mes congés annuels ou en prenant des congés sans solde. Je conseille vivement de s'y prendre très longtemps à l'avance car les places sont difficiles à trouver, notamment en milieu hospitalier (surtout quand, comme moi, on n'a pas le moindre contact dans le milieu médical...). La première année, j'ai fait un stage dans la cuisine d'un lycée parisien et un autre dans une cuisine centrale de restauration collective. La deuxième année, j'ai fait deux stages en hôpital, où j'ai participé à différents service (diabétologie, chirurgie digestive et orl, cancérologie) et un stage mi-diététique mi-restauration à Quiberon (c'est un stage dit "optionnel" dont on choisit librement la teneur).

On pourrait se dire qu'on va consacrer tout son temps à potasser des cours et faire des devoirs et s'en remettre à autrui pour les contingences quotidiennes mais il y a une épreuve de "techniques culinaires" qui nécessite de passer pas mal de temps dans sa cuisine pour réviser (ou souvent découvrir en ce qui me concerne) les classiques de la cuisine française (ce furent mes premiers riz au lait, blanquette ou boeuf-carottes....)  ou leur adaptation à diverses pathologies. J'ai d'ailleurs fait un stage d'une semaine avec le Cned fort utile pour cette matière.

En octobre 2007, j'ai passé les épreuves et je m'étais clairement préparée à ne pas avoir le diplôme du premier coup et à repasser certaines épreuves l'année suivante (on peut garder les notes au-dessus de la moyenne et ne repasser que les épreuves où l'on a obtenu une note inférieure à 10). Mais, chance fantastique, j'ai eu mon diplôme du premier coup, j'ai sauté de joie, j'avais du mal à y croire !

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Je n'ai jamais voulu être diététicienne prescriptrice de pommes comme unique collation...

Ceci dit, je trouve que ces études sont clairement insuffisantes pour exercer, notamment en libéral. Ainsi, elles n'intègrent pas du tout la dimension relationnelle et psychologique, pourtant fondamentale. Pour ma part, j'ai tout de suite enchaîné sur la formation dispensée par le GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) dont j'avais identifié qu'il correspondant à la pratique que je souhaitais. Et je n'ai pas été déçue, c'était passionnant !

Quelques mois après le diplôme, je me suis lancée, je suis passée à mi-temps dans mon travail de consultante (avec un temps partiel pour création d'entreprise). Et un an et demi après, j'ai sauté le pas et je me suis installée à plein temps. Pour mon plus grand bonheur car ce métier me passionne, m'enrichit, me transforme, me fait avancer.

Mise à jour 2014

Suite à ce billet, je ne cesse d'être sollicitée sur cette reconversion. Je manque de temps pour répondre à toutes les demandes. Sur ma propre reconversion, j'ai dit tout ce que j'avais à dire, ici et sur quelques autres blogs : 

 
 
Mise à jour 2017
 
J'ai été invitée à témoigner de mon parcours au salon ProfessionL à Bordeaux et le podcast intégral de cet échange est disponible ici

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Par ailleurs, je n'ai pas toutes les réponses. Si vous avez des questions sur les études, le métier, les débouchés, les salaires, .... vous pouvez consulter ou contacter l'AFDN (Association Française des Diététiciens Nutritionnistes) ou consulter leur site AFDN ou toute autre diététicienne en exercice dans le domaine qui vous intéresse. 

 

13/10/2012

Cinq ans déjà !

Il y a cinq ans, début octobre 2007, j'obtenais avec une joie immense et une vraie suprise mon diplôme de diététicienne à ma première tentative. Cela marquait le début d'un changement complet de vie professionnelle (ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire mon parcours ne savent peut-être pas que j'ai eu vingt ans de vie en entreprise avant de choisir ce métier). Pendant ces cinq ans, je me suis lancée avec passion dans ce nouveau métier, j'ai développé mon activité progressivement et j'ai enrichi peu à peu mes compétences (je continue !). J'ai aussi fait de fabuleuses rencontres autour de l'alimentation ou de l'accompagnement humain. Bref, je suis totalement heureuse dans ce nouveau rôle et d'ailleurs, vous êtes nombreux(ses) à m'avoir dit que cette passion transparaissait souvent sur ce blog.

Alors, ces cinq années ont été vraiment essentielles pour moi et du coup, j'ai eu envie de fêter cet anniversaire dignement. Evidemment, autour de mets choisis, comment pourrait-il en être autrement ?! Cela s'est fait en deux temps :

- d'abord un repas à deux dans ce qui est peut-être notre restaurant préféré à Paris, Ze Kitchen Galerie. Pour l'occasion, exceptionnelle, on a choisi le menu dégustation en sept plats. Ce fut un régal de cette cuisine riche en parfums exotiques dans laquelle William Ledeuil excelle, sans une seule fausse note. Voici un aperçu des plats (sans mention détaillée de toute la richesse aromatique des condiments, une spécialité du chef).

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Crevettes, moules et bulots marinés ; Ravioli de boeuf en bouillon ; Tagliatelle à la poutargue, au poulpe et au pistou thaï

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Chipirons grillés et tempura de crabe mou condiment tomate ; Boeuf wagyu grillé et confit

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Glace chocolat blanc wasabi ; Soupe de maïs à la confiture de miso

- Ensuite, un buffet pour fêter ce moment avec certaines des personnes croisées avec bonheur au fil de ces cinq ans. Des huitres (un plat "clivant" : on adore ou on déteste !), un cake au saumon fumé et citron confit que j'avais déjà fait, une délicieuse recette de Pascale Weeks. Côté sucré, j'ai préparé des mini-muffins de saison à la figue et un gâteau au chocolat. Et champagne !

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Ce blog, j'en fêterai les 5 ans dans quelques mois mais d'ores et déjà je vous remercie de votre fidélité et d'être de plus en plus nombreu(ses)x à me lire. Vive la sereine gourmandise !

06/09/2012

Tiens, un petit résumé visuel de mon activité...

A la fin du mois d'août, dans un compte à rebours pré-rentrée, Dominique, freelance heureux, super-actif, grand partageur de bons conseils, proposait chaque jour sur son blog un petit exercice pour prendre un peu de recul sur son activité. Je ne me suis pas sentie concernée par tout mais j'ai lu ses suggestions avec intérêt et les ai parfois mises en pratique. Ainsi, cela a été l'occasion de remettre en forme et de synthétiser mon offre. En effet, même si les consultations sont le coeur de mon activité et me passionnent totalement, j'ai d'autres cordes à mon arc, qui me permettent de mener diverses activités variées, instructives, créatives, sources de belles rencontres.

Voilà ce que cela donne (c'est bien sûr évolutif) :

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N'hésitez pas à me donner des questions si besoin ou à regarder mon site www.arianegrumbach.com où il y a quelques précisions.

Et vous, si vous êtes indépendant(e), que vous proposez des prestations, y compris peut-être en interne de votre entreprise, avez-vous déjà fait ainsi un panorama de ce que vous proposez ?

05/06/2012

Se faire accompagner, un vrai besoin ou une mode ?

La semaine dernière, il y avait une émission "Enquête de santé" sur France 5 consacrée aux psy : "Un psy pour quoi faire ?" . Je n'étais pas là mais je l'ai regardée en "replay" (malheureusement, l'émssion ne semble plus visionnable). La soirée était constituée d'un documentaire montrant divers témoignages et interventions, et d'un débat en plateau avec un représentant de chacune des quatre disciplines évoquées : un psychiatre, un psychologue, une psychanalyste, une coach.

J'ai trouvé que l'émission donnait un bon éclairage grand public sur ces métiers et certaines de leurs différences. Certes, cela ne donnait pas vraiment de clés concrètes pour choisir un intervenant si on pense avoir un vrai besoin. Pour cela, on peut bien sûr se fier au bouche à oreille ou au conseil d'un médecin mais il paraît de toute façon indispensable de rencontrer le professionnel car la qualité de la relation sera essentielle pour avancer ensemble.

La vision de cette émission m'a suscité plusieurs réflexions :

Comme le dit un psycho-sociologue intervenant dans le documentaire, notre environnement a changé : on a très souvent moins de gens à qui parler, qu'il s'agisse de la famille, des amis, des relations, voire d'une autorité religieuse.

Et, selon moi, en parallèle une exigence de performance, de réussite, d'accession au bonheur sans ombres met une pression sur les personnes bien supérieure à ce qui existait il y a quelques décennies. C'est sans doute un écart croissant entre ces deux dimensions qui crée le besoin d'avoir recours à un psy, un coach, ...

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Moi aussi, je suis dans un métier d'accompagnement qui est en partie lié à un nouveau contexte. Je ne crois pas qu'il y avait beaucoup de diététiciennes au 18ème siècle... On n'avait pas tant à manger et on se dépensait bien davantage au quotidien. Un autre écart s'est donc creusé, accroissant les problèmes de surpoids.

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Par ailleurs, l'émission visait aussi à éclaircir les différences entre les métiers présents, alors qu'il existe souvent des confusions. Un petit tableau donnait un aperçu assez clair : ainsi seul le psychiatre est médecin et donc remboursé ; le psychiatre et le psychologue ont un diplôme reconnu après de longues études, ...

Cette confusion entre des métiers proches, elle existe aussi dans mon domaine entre diététicienne et nutritionniste. Je vous renvoie à un billet à ce sujet. La diététicienne est un peu comme le psychologue : des études reconnues mais pas de remboursement par la sécurité sociale. Et une grande variété derrière le terme nutritionniste comme derrière celui de "psy". Comme je le dis parfois, n'importe qui (vous demain par exemple !), peut s'installer comme "coach nutritionnel" et animer des ateliers spécial minceur... Reste à acquérir une crédibilité auprès de la clientèle bien sûr !

Ce besoin d'accompagnement qu'on peut parfois ressentir, je ne crois pas qu'il faut en avoir honte ou considérer cela comme une faiblesse injustifiée. C'est parfois important, à un moment de sa vie, de prendre du recul pour faire le point, avoir un autre regard, ... En revanche, on n'a peut-être pas besoin d'un coach de rangement, de courses, de préparation des vacances, ... ! Y viendra-t-on ?!

Et vous, que pensez-vous de ce besoin d'accompagnement ?

14/12/2011

Où il est question de sensations, émotions et cognitions (congrès du GROS 2010)

Il y a un peu plus d'un an, début novembre 2010, le congrès du GROS (Groupe de Réflexion sur l'Obésité et le Surpoids) avait pour thème "Surpoids et obésité : le rôle des sensations, émotions, cognitions" et traitait de différentes approches et expériences de prise en charge des personnes en difficulté avec l'alimentation. J'y étais et l'OCHA m'avait demandé de rédiger un compte-rendu. Il a été mis en ligne récemment et il est intéressant, à le lire, de constater à la fois que :gros,congrès 2010,ocha,obésité,surpoids,régimes,minceur,diététicienne,comportement alimentaire,alimentations particulières

- la problématique des régimes, du surpoids, ... est toujours ô combien d'actualité ;

- en un an, il s'est quand même passé des choses, entre succès et critique du régime D., rapport de l'ANSES sur les dangers des régimes, ...

En écho au titre du Congrès en trois points (les sensations que nous vivons en mangeant, les émotions qui influencent largement notre façon de manger, les cognitions qui occupent beaucoup nos petites têtes), je répondais en introduction par un autre trio : "Singularité, complexité, pluralité". Singularité des personnes en difficulté avec l'alimentation (chaque personne a une histoire et un vécu différents, d'où l'inadéquation d'approches standardisées) ; complexité de la prise en charge car la relation à l'alimentation est déterminée par des facteurs multiples ; pluralité des interventions et des compétences pour accompagner les personnes.

Si vous voulez lire ce compte-rendu, c'est là que ça se passe : "Surpoids et obésité : le rôle des sensations, émotions et cognitions" . J'avais essayé de rendre intelligibles des idées et des interventions parfois complexes, j'espère que c'est à peu près lisible par tous !

Ce serait assez normal que vous ne connaissiez pas l'OCHA, organisme qui intéresse probablement surtout des personnes connectées professionnellement au monde de l'alimentation. Le site publie d'intéressants compte-rendus de colloques, conférences, livres... L'OCHA, c'est "l'Observatoire Cniel des Habitudes Alimentaires". C'est un programme d’études et de publications créé en 1992 au sein du Cniel, le Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière.

Pour information d'ailleurs, les 19 et 20 janvier prochains, l'OCHA organise un colloque sur "Les Alimentations particulières". Un intitulé transversal qui permettra d'aborder la façon dont se construisent les choix alimentaires, les régimes spécifiques, les règles qu'on se fixe, les restrictions, les allergies, ... Un programme riche avec des intervenants de divers horizons, qui annonce des échanges passionnants. J'y serai et je vous en raconterai les aspects essentiels.

Visuel © Pétrouche - Fotolia.com

13/06/2011

Diététicienne ou nutritionniste ?

Un peu de repos aujourd'hui, après une semaine où j'ai travaillé même le dimanche ! Je reprends un billet paru il y a 3 ans mais toujours d'actualité, légèrement amendé, car on me pose souvent la question. 

Diététicienne ou nutritionniste ?

a46aa33b804e15530210b15e3b162994.jpgSouvent, quand je dis que je suis diététicienne, on me demande quelle est la différence avec les nutritionnistes. Je vais essayer d'éclaircir un peu le sujet ici.

La diététicienne (désolée, Messieurs, j'emploierai le féminin car nous sommes vraiment très très majoritaires dans cette profession) a obtenu un dîplôme de diététique, et cela par le biais d'un BTS ou d'un DUT. C'est une profession paramédicale dont la pratique est strictement réglementée. Personne ne peut pratiquer ce métier sans ce diplôme et tout exercice illégal doit être poursuivi et sanctionné. C'est donc assez simple.

C'est nettement plus compliqué du côté des nutritionnistes.

D'abord, il y a des médecins nutritionnistes. Certains ont suivi des études dans ce domaine, acquis une grande expérience, ils sont donc tout à fait compétents, mais d'autres, avec le même titre, ont seulement un vernis assez léger. La nutrition n'est pas une spécialité de médecine et la consultation d'un médecin-nutritionniste est prise en charge comme celle d'un généraliste (mais coûte rarement 22 euros !).

Il y a par ailleurs des personnes qui s'appellent nutritionnistes car elles ont suivi des études universitaires dans ce domaine. Elles connaissent la nutrition mais en revanche, n'ont rien à voir avec le domaine médical ou paramédical.

Et enfin, il y a toutes sortes de personnes qui n'ont aucune formation particulière dans le domaine de la nutrition mais qui surfent sur une vague très à la mode.

En effet, l'appellation n'est pas du tout réglementée. Donc, si vous voyez un nutritionniste, creusez un peu pour savoir à qui vous avez affaire.

NB / complément

Nutritionniste est donc un adjectif non réglementé, les diététiciennes ont décidé depuis de s'appeler diététiciennes-nutritionnistes puisqu'elles s'occupent beaucoup de nutrition !

 

07/11/2010

Les plaisirs gourmands ont un an !

Les plaisirs gourmands ont un an. En effet, c'est le 7 novembre 2009, à l'occasion d'un déjeuner d'anniversaire, que je décidais de vous donner chaque jour un plaisir gourmand personnel. Pas d'égocentrisme dans cette démarche ni de volonté de donner à voir un modèle alimentaire. Mais une envie de vous montrer de facon concrète que le plaisir de manger, qui est au coeur de ma pratique de diététicienne, peut faire partie du quotidien et n'est pas réservé aux fêtes, week ends, invitations... De vous inciter à être vous-mêmes gourmand(e)s le plus souvent possible.

A l'époque, je m'étais fixé de tenir pendant un an. Histoire de créer une dynamique pour être présente plus souvent sur mon blog qui à l'époque somnolait un peu, Je n'étais pas sûre d'y parvenir. Cela me semblait nécessiter une certaine discipline. Un an après, pari réussi, je peux le dire. Hormis quelques périodes de vacances, j'ai été fidèle au rendez-vous chaque jour. La fréquentation de ce blog n'a cessé de progresser (cf courbe du nombre de pages vues ci-dessous) notamment grâce à ces plaisirs gourmands quotidiens. Accros de la cuisine ou adeptes du manger simple, vous semblez les apprécier d'après vos commentaires. Je vous en remercie sincèrement. Je suis vraiment très heureuse quand ce que j'écris ou montre vous intéresse, vous donne des idées, voire vous fait saliver ! En ce qui me concerne, ils m'ont donné confirmation que mes habitudes alimentaires étaient vraiment variées au fil des envies, des saisons, des occasions.

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Eh bien, au risque de décevoir peut-être certain(e)s, j'ai décidé de changer ! Car je déteste la routine et je ne veux pas que cela puisse le devenir. Les plaisirs gourmands ne vont pas disparaître bien sûr, car j'ai plaisir à les partager avec vous. Ils seront encore souvent là mais ils ne seront plus quotidiens. Je me fixe une nouvelle étape : continuer à être présente (quasiment) tous les jours, mais avec une variété de thèmes : outre les plaisirs gourmands, vous donner plus souvent des informations sur l'actualité de l'alimentation, des réactions sur des événements ou des lectures, des éclairages sur des aliments, des réflexions sur la relation à l'alimentation,... Bref, encore plus de variété gourmande ! J'espère que vous me suivrez dans cette voie.

24/09/2010

Les classiques assurent ! (plaisir gourmand du 23 septembre)

Jeudi midi, j'ai eu envie d'une salade de lentilles au saumon fumé. Une salade aux couleurs d'automne même si en fait ses ingrédients sont assez intemporels. Cela va assez vite à préparer et me paraît être un plat tout à fait adapté pour déjeuner chez soi ou pour emporter sur son lieu de travail. Pendant que les lentilles cuisent environ 1/4 h, on peut préparer le reste, en l'occurence : dés de saumon fumé, oignon rouge émincé, coriandre, vinaigrette avec du vinaigre de Banyuls (mon préféré) et un peu de citron. C'est un grand classique, que je n'avais pas fait depuis longtemps et je me suis régalée. C'était très parfumé, avec un mélange de textures croquante, rugueuse, moelleuse, un grand bonheur gustatif. A garder dans mes tablettes pour la refaire sans trop tarder. C'est bien de garder ainsi en mémoire (dans sa tête, dans un cahier, dasn son ordi, ...) toutes ces bonnes recettes qui nous font plaisir et qui nous dépannent quand on croit manquer d'inspiration.

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NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne chaque jour un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez une recette détaillée, une adresse,... ou faire une suggestion gourmande.

 

12/08/2010

Comment se passent les consultations ? ?

La première consultation, après la prise de rendez-vous, est consacrée à une écoute approfondie des habitudes alimentaires de la personne, son histoire alimentaire, ses goûts, ses préférences, son mode de vie, sa relation à la nourriture, ses éventuels régimes auparavant, les raisons perçues d'une prise de poids, ...   Cette consultation dure entre 1h00 et 1h15. A l'issue de cette consultation, on commence à tracer les grandes lignes du travail qu'il y aura à conduire ensemble.

Lors de la deuxième consultation, qui dure environ 1 heure, nous approfondissons certains aspects, éventuellement sur la base d'un "carnet alimentaire" que je donne parfois à la fin dela première consultation, pour noter ses consommations alimentaires et un certain nombre de points à observer. Sur cette base, on précise le programme de travail. Celui-ci n'a rien de définitif, il peut bien sûr être amené à évoluer en fonction des consultations suivantes, selon la façon dont les choses se passent.

Entre deux consultations, on se met le plus souvent d'accord pour que la personne réalise un "travail", une réflexion, des observations, des exercices, ... , afin de faire progressivement évoluer son comportement face à l'alimentation, dans les domaines où un besoin a été identifié. Cela passe beaucoup par l'expérimentation, nettement plus utile pour enclencher un changement d'habitude que des grands discours. Il peut s'agir par exemple, de retrouver la sensation de faim, de savoir s'arrêter de manger, de répondre à ses émotions, son stress, ... autrement qu'en mangeant, de se réconcilier avec des aliments qu'on s'interdit, ...

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Réapprendre à manger une pâtisserie, sans culpabilité mais avec attention, peut être un des sujets abordés

Dans certains cas, j'aide également les personnes, si besoin, à diversifier leur alimentation, en leur  donnant des conseils pratiques, des idées, des astuces. 

Le rythme que je propose en général est d'une consultation toutes les deux semaines au début puis c'est davantage espacé, sauf souhait particulier de la personne. Les consultations suivantes durent environ 45 minutes.  Le prix de toutes les consultations est 50 euros.

Les consultations de diététicienne ne sont pas prises en charge par la Sécurité sociale. De nombreuses mutuelles peuvent prendre en charge une partie du montant des consultations.