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01/10/2012

Suis-je une foodista ? Ou une soirée aux Galeries Gourmandes

Il y a quelques jours, j'étais invitée en tant que blogueuse à découvrir les Galeries Gourmandes, un vaste espace, mélange de supermarché et d'épicerie fine, situé au sein du Palais des Congrès de la Porte Maillot. En fait, alors que pour beaucoup, c'était une découverte, moi, je les connaissais déjà un peu, ces Galeries Gourmandes, pour y être venue flâner lors de colloques aux étages supérieurs ou même exprès pour y chercher quelque rareté gourmande.

Il y a quelques jours également, une blogueuse, Mathilde Dewilde a sorti un livre intitulé "Foodista, traité pratique d'une gourmande accomplie" Ou elle narre de façon enjouée la vie d'une foodista qu'elle est jusqu'à la pointe des talons.

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La coïncidence de ces deux événements m'a amenée à me poser la question (essentielle n'est-ce pas ?!) : suis-je une foodista ?

Certes, je suis une passionnée d'alimentation (je n'ai pas choisi ce métier par hasard...). Et je le suis depuis longtemps. Je me souviens d'avoir toujours aimé manger. Et je remercie mes parents d'avoir toujours consommé de bons produits. Puis j'ai aimé de plus en plus aller au restaurant, en famille ou avec des amis. Peu à peu, les années passant, j'ai pris conscience que j'étais souvent à l'affût de nouvelles adresses gourmandes, épiceries, chocolatiers, pâtissiers, ... ou restaurants. Je suis d'ailleurs devenue un conseillère fréquente pour mes proches en quête d'une bonne table.

Quand le guide du Fooding est né, je me suis réjouie car c'était tellement plus sympa et moderne que le guide Michelin dans la boite à gants des parents. Depuis qu'internet est là, je lis régulièrement des blogs de critiques culinaires ou de cuisine. Je lis aussi des magazines de cuisine, ma bibliothèque de livres de recettes et autres thématiques gustativo-alimentaires s'enrichit sans cesse, et j'ai pris peu à peu de plus en plus goût à cuisiner et à varier mon alimentation avec curiosité.

Je suis ravie quand je suis dans un quartier inhabituel et que cela me donne l'occasion de découvrir un nouveau lieu. Je suis aussi capable de faire un large détour pour tel gâteau ou produit rare et même de partir dans une autre ville pour un restaurant (par exemple Miyabi à Sens ou SaQuaNa à Honfleur...). Quand je pars dans une autre ville ou un autre pays, c'est rarement sans quelques bonnes adresses. Et on passe un temps non négligeable dans le sous-sol entièrement alimentaire  des "depatos" (grands magasins) japonais.

Je prends depuis quelques années des photos de ce que je mange, cela en fait depuis que j'ai décidé de réaliser pendant un an une série de "plaisirs gourmands quotidiens".

Et c'était quand j'avais pris conscience il y a quelques années de la place de l'alimentation dans ma vie que j'avais décidé d'avoir un travail en lien avec cette passion. Et je suis ravie de toutes les rencontres gourmandes que cela me permet.

Alos miss Mathilde, peut-être que je réponds un peu à votre définition de la foodista.

En même temps, je n'en suis pas si sûre :
- il est hors de question pour moi de payer un prix totalement délirant pour un repas ;
- je n'ai aucune intention de partir au fin fonds de la Scandinavie pour un restaurant censé être le meilleur du monde ;
- je n'aime d'ailleurs pas passer tout mon temps au restaurant, on mange tellement bien à la maison aussi ;
- ok je vais de temps en temps chez Gontran Cherrier mais c'est surtout parce qu'il est tout près de chez moi...
- je suis de plus en plus agacée par le buzz permanent qu'on trouve sur internet pour vanter de nouvelles adresses à la peinture à peine sèche fort vite remplacées par d'autres (mais j'avoue, j'y cède parfois quand cela tombe pile dans mes goûts...).

Sinon, j'ai bien aimé que Mathilde la foodista ne parle pas régime pour compenser sa gourmandise mais plutôt l'écoute de son corps qui dit naturellement s'il a envie de salade après des excès de pâtisserie.

Alors, si on peut considérer comme un comportement assez proche d'une foodista le fait d'aller exprès aux Galeries Gourmandes chercher du Broyé du Poitou (je l'ai fait !), je doute que cette catégorie de population un peu maniaque soit suffisante à assurer la pérennité commerciale du lieu...

Et sinon, qui peut s'y intéresser ?

- D'abord les congressistes, gourmands, provinciaux ou étrangers, qui, pour peu qu'ils aient connaissance de cette caverne d'Ali Baba alimentaire à quelque mètres sous leurs pieds, peuvent descendre jusqu'à elle faire quelques emplettes qui alourdiront leur valise et réjouiront leurs proches. Et je suggèrerai aux Galeries Gourmandes de leur concocter quelques petites fiches conseils multilingues mettant en avant des mini-parcours thématiques pour trouver facilement des produits originaux, pas forcément ceux des pseudo "grandes marques"... (cf des chocolats désastreux goûtés dans le gentil panier-cadeau offert ce soir-là).

- Les retardataires (c'est ouvert jusqu'à 21h00) ou les personnes peu organisées qui, par exemple travaillant à proximité (La Défense notamment), peuvent venir y faire les courses du dîner ou trouver matière à un cadeau de dernière minute s'ils sont invités. Ainsi, d'après Rose, avec qui j'ai plaisamment flâné ce soir-là, le rayon des breuvages alcoolisés semble plutôt bien pourvu (je ne dis surtout pas qu'elle est experte en la matière !). Celui des eaux minérales aussi d'ailleurs...

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- Les habitants du voisinage (quartier plutôt bourgeois...), qui trouveront sans doute normal des prix quand même assez élevés.

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- Les gastronomes des quartiers Nord et Ouest de Paris qui mettront volontiers le pied dans ce bâtiment pas vraiment chaleureux s'ils y trouvent, plus près de chez eux, le même éventail de produits qu'à la Grande Epicerie du Bon Marché ou au Lafayette Gourmet et même quelques raretés supplémentaires.

NB : la soirée aux Galeries Gourmandes a permis de découvrir quelques plaisants produits :

- des jus de fruits haut de gamme tout à fait savoureux Granny's secret ;

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- des bagels "Authentic Bagel" à la composition 100% naturelle, plaisants à goûter en petite bouchée tartinée sur place mais je trouve poru ma part cela un peu bourratif quand il s'agit d'un bagel entier.

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- une astucieuse base de mojito (ou autres cocktails), CocktailMe : on a tout dedans et il suffit de rajouter l'alcool.

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Et vous, vous vous sentez l'âme d'une foodista ? Ou d'un(e) explorateur(trice) des Galeries Gourmandes ?

PS : merci Davy pour l'invitation à cette jolie soirée

21/08/2012

Bal et Bon : bel et bon !

En ce mois d'août, de nombreux restaurants sont fermés. Mais au hasard des inspirations gourmandes, des envies de découvrir ou de retrouver, il y a bien moyen de se régaler dans de styles fort différents. Deux exemples, que le hasard m'a fait visiter le même jour...

Cela faisait ainsi quelques mois que j'avais envie de découvrir le Bal, un lieu tendance à la fois restaurant, bar, lieu d'expos, cinéma, ... près de la place Clichy. Super, un déjeuner se présente et en plus, il fait plutôt beau, on peut profiter de la terrasse.

La cuisine est réalisée par des anglaises (cette influence est plus ou moins marquée selon les plats), alors autant choisir un plat typique : un "bacon and rabbit pie" (rabbit : lapin pour les non anglophones). C'est tres bon, la viande est fondante, le mélange savoureux et pas trop copieux. Ce qui permet un dessert, une des spécialités de la maison, ce sera un muffin citron-pêche, tout moelleux. Un repas globalement plaisant.

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Dans un autre style, j'avais un délicieux souvenir de Bon Kushikatsu, qui avait fait partie de notre périple nippon et festif d'il y a quelques mois. Heureuse donc d'y retourner pour me plonger dans une atmosphère très japonaise, pleine de retenue et d'élégance. Ce fut un défilé de bouchées toutes délicates, étonnantes, délicieuses, voyageant entre Orient et Occident, entre terre et mer, entre croustillant et fondant. On a beau les déguster avec toute l'attention requise, souvent, on aimerait en avoir un peu plus. Mais ce serait trop car il y en quinze qui se succèdent, plus quelques sobas et le traditionnel trio riz-soupe-tsukemono. C'est cher mais c'est vraiment un moment de haute "gourmetise" (pour employer le terme de Sophie que j'aurais aimé inventé !).

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 Le Bal Café, 6 impasse de la Défense, Paris 18ème, 01 44 70 75 51.

Bon Kushikatsu, 24 rue Jean-Pierre Timbaud, Paris 11ème, 01 43 38 82 27.

30/07/2012

Manger végétarien dehors, ce n'est pas compliqué !

Je ne suis pas végétarienne mais, comme je l'ai déjà dit, plutôt de tendance flexitarienne, si tant est qu'il faille se mettre en catégorie... J'aime le poisson et la viande mais il m'arrive souvent de faire des repas végétariens.

Cela arrive à la maison sans forcément y faire attention : quand je mange des pâtes aux girolles ou à la Norma (aubergine-ricotta-tomate), je ne me dis pas que je fais un repas végétarien !

Et cela peut arriver aussi à l'extérieur. Je vous ai déjà parlé de quelques "cantines santé" qui sont partiellement ou totalement végétariennes. A noter toutefois que manger sain, manger bio, manger végétarien, manger léger sont des notions bien différentes...

Jusqu'à il y a quelques années, peu de bons restos végétariens existaient. J'en ai longtemps fréquenté un près de Beaubourg, ma cantine avant les spectacles de danse du Théatre de la Ville, mais il a disparu depuis longtemps et il n'était pas très "fun" ! Aujourd'hui, sans doute sous l'influence de la mode du bio/nature/bobo, on en voit fleurir quelques-uns, plus ou moins intéressants.

Récemment, j'en ai ainsi visité deux :

- Bob's' Kitchen, dans le 3ème : j'ai savouré un "veggie stew" (qui varie selon les jours), plat complet coloré, parfumé et délicieux. L'accueil est cool, le choix limité, tout est frais.

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- Soya, dans le 11ème : j'ai mangé un grand mezze, assortiment de légumes, crudités, houmous, ... C'était plutôt assez bon mais pas de quoi traverser Paris. Sinon, le cadre est sympa un peu dans le style de certains bars new-yorkais, l'accueil est indifférent et la carte frustrante, à base de formules qui enlèvent de la liberté de choix.

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La question qui permet toujours de synthétiser ma perception : ai-je envie d'y retourner ?
- Bob's Kitchen : oh oui !
- Soya : pas vraiment, ou peut-être pour un petit déjeuner (réservation obligée) car peu de lieux sympa existent pour cela, mais l'emplacement n'est pas top pour moi.

Toutefois, quand on est végétarien, pas besoin d'aller dans des restaurants spécialisés ou de se couper du monde pour trouver un repas adapté. Exemples :

- dans un bistrot, le choix le plus simple et peu coûteux est sans doute une omelette, nature ou avec des champignons ou du fromage ;

- dans une pizzeria, il y a toujours une pizza margarita, aux légumes grillés, aux artichauts, ...

- dans un restaurant italien, on trouve toutes sortes de pâtes aux légumes (tomate, aubergine, champignons, ...) ;

- dans un restaurant indien, il y a presque toujours une offre de plats végétariens avec des lentilles, du riz, des épinards puisque c'est une pratique très répandue dans ce pays ;

- chez un libanais, il y a souvent une assiette de mezze végétariens ;

- chez un restaurant de couscous, il est très fréquent d'avoir une option végétarienne et un couscous de légumes, c'est sympa (si vous êtes strictement végétarien(ne), pensez à demander comment a été préparé le bouillon) ;

- dans une crêperie, le choix ne manque pas : galette nature, oeuf, fromage, légumes, ...

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- dans les restaurants japonais, ce n'est pas toujours évident, notamment dans les bars à sushi (les makis végétariens, c'est souvent dans des faux japonais..), et, malheureusement, il n'y a pas de restaurant de tofu ou des tempura de légumes à Paris. Les restaurant de nouilles (udon ou soba) sont sans doute l'option la plus simple.

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Même les restaurants classiques semblent s'y mettre et proposer au moins un plat végétarien : j'ai ainsi vu (mais pas goûté) une "cocotte de légumes de saison, salade d'herbes" entre l'entrecôte et l'andouillette, sur la carte de la très traditionnelle brasserie Bourgogne Sud.

Et on trouve parfois un menu végétarien plaisant et assez recherché qui suit les saisons comme chez Maceo par exemple, au beau cadre par ailleurs.


Rappel de la définition : le végétarien ne mange aucun animal (poisson, volaille, viande, fruits de mer, ...) mais consomme des produits issus des animaux (oeufs, lait, fromage...) à la différence du végétalien.

Et vous, vous avez des bons plans végétariens ?

 

Bob's Kitchen, 74 rue des Gravilliers, Paris 3ème, 0952 55 11 66

Maceo, 15 rue des Petits-Champs, Paris Ier, 01 42 97 53 85   

Soya, 20 rue de la Pierre Levée, Paris 11ème

 

13/04/2012

La vie à toute vitesse : réflexion autour des feux de signalisation...

Avez-vous remarqué à quel point, depuis quelques années, les piétons ne respectent plus les feux (est-ce seulement à Paris ?) ? A tout moment, alors que le feu est clairement vert pour les voitures, je vois de nombreux piétons s'engager pour traverser la rue, même un large boulevard... Et même des personnes âgées avec canne, des adultes avec une poussette... Alors que des voitures sont en train d'approcher rapidement. Comme si plus personne ne songeait à attendre que le feu passe au rouge... (et je ne parle pas de la quasi-totalité des vélos qui pratiquent depuis longtemps un non-respect des feux !). Moi-même, je n'ai jamais eu la discipline des Japonais qui sont capables d'attendre un feu rouge en plein soleil sur une route totalement déserte : je traverse parfois en dehors des passages piétons ou du feu rouge mais seulement s'il n'y a clairement aucune voiture loin à l'horizon.

Alors, ces comportements m'irritent et me questionnent. Car cette petite chose me parait grandement parlante.

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Et cette personne, elle a respecté le feu ?

- De nombreuses personnes sont de plus en plus pressées, leur temps est minuté ou elles le vivent comme tel, au point que même ces quelques secondes d'attente deviennent insupportables. Est-il vraiment nécessaire de courir autant ?

- Une règle, tel que le fonctionnement feu rouge/feu vert, a beau avoir été établie depuis longtemps en vue d'une vie en commun harmonieuse, on ne la respecte plus et on est prêt à supporter le désordre que cela engendre. Jusqu'où cela ira-t-il ?

- Ce comportement crée une tension chez l'automobiliste en ville : auparavant, il observait le feu ; désormais, il peut à tout moment voir surgir un piéton alors que le feu est vert. Il doit  alors réagir en urgence et freiner brutalement. Son attention doit être toujours en éveil, il ne peut plus se fier à la signalisation, et c'est une source de stress évidente.

- Et peut-être ce comportement peut-il plus globalement dégrader les relations entre les personnes : on s'agace, on s'énerve car on a dû freiner brusquement et peu à peu, on devient plus méfiant ...

Quel rapport avec l'alimentation, me direz-vous ?

D'abord, la vitesse, le fait de ne plus prendre son temps a une claire influence sur la façon de manger. Beaucoup ne prennent pas le temps d'une vraie pause pour leur déjeuner, jugent que ce serait du temps perdu. C'est tellement tentant d'utiliser ce temps à autre chose... Alors, on mange de plus en plus vite, souvent en faisant autre chose en même temps, on ne prend plus le temps de se poser, d'apprécier son repas, de ressentir le moment où l'on est rassassié.

Ensuite le stress que l'on accumule en passant ses journées sous tension se retrouve souvent dans le comportement alimentaire. Cela entraîne souvent une tendance à se lâcher sur la nourriture, à grignoter, à décompresser en mangeant quand on rentre chez soi, ...

Alors, pourquoi ne pas recommencer à respecter les feux et profiter de cette pause pour lever les yeux et observer le monde qui nous entoure ... ?

 

Photo © SVLuma - Fotolia.com

05/04/2012

J'ai testé pour vous...l'aquabiking !

Profitant d'une promo attractive, j'ai décidé de tester une séance d'aquabike (aussi appelé aquacycling, watercycle...). Si vous parlez un tant soit peu anglais, vous comprenez sans doute qu'il s'agit de faire du vélo dans l'eau. Etrange, non ?

En effet, il y avait la natation, l'aquagym, voilà le vélo dans l'eau. L'intérêt, nous dit-on, c'est que l'effort est intense mais beaucoup plus supportable que sur la route. Et qu'on brûlerait beaucoup de calories...

Ma séance durait 30 mn, ce qui est suffisant pour moi qui débute mais j'ai vu que certains centres proposent 45 mn. En l'occurence, le lieu est moins glamour que certaines photos vues sur internet : eau pas vraiment turquoise, pas d'environnement de plantes vertes mais plutôt un sous-sol tristounet. Sept vélos sont alignés dans l'eau, on met des sandales anti-glisse et on s'installe. On démarre en musique, un peu faible et pas vraiment entraînante. Puis le prof fait enchaîner des petites séquences de pédalage, avec ou sans les mains sur le guidon, avant, arrière, normal ou sprint, debout sur les pédales, ... L'effort est intense, j'ai chaud, je m'applique, je parviens au bout de tous les exercices mais suis quand même assez contente quand ça s'arrête ! Je vous rassure, l'eau est assez chaude, on n'a pas froid du tout !

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Un exemple des nombreuses promesses faites autour de l'aquabike...

Je n'aime pas vraiment le principe mis en avant de "productivité" dans la consommation de calories mais j'avoue que dans le genre d'activité "cardio" avec un effort assez intense, ce n'est pas désagréable, surtout pour moi qui aime l'eau.

Et je constate après la séance que je me sens vraiment bien, détendue sans être fatiguée.

Problème annexe : les séances sont vraiment chères, autour de 20 euros à l'unité, un peu moins en forfait, voire plus dans des instituts de beauté, ce qui peut être carrément dissuasif pour beaucoup. Comme cela devient à la mode, il semble qu'un certain nombre d'instituts ou clubs de sport surfent sur la vague...

J'ai aimé : couci couça

J'y retournerai : peut-être (sous réserve de prix raisonnable)

22/02/2012

Savourer... la vie !

Lundi, j'avais peu de consultations prévues pour cause de vacances parisiennes. J'envisageais de consacrer le temps disponible à des tâches de compta ou autres travaux de fond.

Et puis, entre le dimanche soir et le lundi matin, tous les rendez-vous furent reportés par des personnes très polies. Moment d'hésitation sur le programme et je décrète un jour de vacances ! Des vraies, c'est-à-dire que j'éteins l'ordi et le téléphone, je n'écris pas, j'oublie twitter... Et je me réjouis de ce temps libre inattendu.

Le temps est ensoleillé et propice à la promenade. Oh, et si on prévoyait un déjeuner sympa en bonne compagnie ? Quelques adresses gourmandes sont ouvertes le lundi. Premier essai sans réponse, deuxième tentative à la Régalade St Honoré où il faut en général réserver largement à l'avance. Chouette, une table est disponible.

Départ en promenade, arrêt pour un café serré chez Kooka Boora, à l'angle de l'avenue Trudaine. Là, avec mugs, cakes et bancs en bois, on peut vraiment se sentir en vacances car comme transportés dans un pays anglo-saxon. C'est plein d'une clientèle surtout jeune et je dois être la seule à ne pas être absorbée devant un écran de téléphone, "tablette" ou mini-ordi...

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Je descends tranquillement les rues des Martyrs, du Faubourg Montmartre, Montmartre, du Louvre. On dit parfois que Paris est la plus belle ville du monde, je me garderais bien de décider de cela et à quoi bon établir ce genre de classement ? Toujours est-il que se promener dans Paris les yeux grand ouverts et la tête en l'air est un loisir fort agréable... Et gratuit !

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Déjeuner très agréable à la Régalade St Honoré, où j'avais déjà dîné avec plaisir. J'ai beaucoup apprécié en particulier une succulente et fondante épaule d'agneau "confite comme un gigot de 7 heures" avec une fine semoule de blé et des piquillos. Ambiance assez policée mais conversation très sympathique avec de charmants voisins canadiens et gourmets.

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Promenade, lèche-vitrine, prendre son temps sans contraintes. Ma passion alimentaire n'étant jamais loin, je fais un agréable arrêt à la Librairie Gourmande où je pourrais rester longtemps feuilleter les innombrables livres. Je continue ma marche tranquille puis le soleil baissant en intensité, je conclus cette bonne journée de facon plus "cocooneuse", à la maison avec thé et lecture d'une BD, "A boire et à manger" du blogueur-BDiste Guillaume Long (oui, je sais, je suis assez obsessionnelle, il s'agit encore de nourriture ! Et je vous invite à regarder son blog, c'est souvent drôle et bien vu). 

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Sans oublier de contempler le coucher du soleil, très beau ce jour-là...

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C'est peut-être cela savourer la vie et le moment présent : bien sûr qu'on a tous des moments pénibles, des déceptions, des émotions désagréables, des envies de ronchonner mais on peut aussi prendre les choses du bon côté, improviser, se laisser porter, aller à son rythme, se créer des plaisirs pas compliqués.

Si vous êtes en vacances de votre côté, profitez-en bien et, si ce n'est pas le cas, prenez soin de vous ménager quand même de jolis petits moments à savourer.

23/08/2011

La Compagnie de Bretagne...ou Quelle est votre idée de la crêperie ?

Moi, j'adore les crêpes ! Depuis aussi loin que je me rappelle. J'ai un délicieux souvenir des après-midis crêpes quand j'étais enfant, de la pile de crêpes de froment qui restait au chaud sur une casserole le temps que ma mère les prépare toutes, avant qu'on se jette dessus avec gourmandise et équité. Exclusivement au sucre : je n'ai jamais vu le moindre pot de Nutella dans cette maison peu axée sur les produits industriels. Et la confiture était réservée à d'autres usages. Est-ce pour cela que je suis toujours attirée vers les crêpes avec peu d'ingrédients pour avant tout les savourer, elles ? Plus tard, j'ai découvert avec délectation les galettes de sarrasin et je ne rate pas une occasion d'en manger lors de mes escapades bretonnes.

A Paris, les crêperies médiocres ou banales pullulent et il y en a peu qui me réjouissent. Mes préférées, je les ai déjà évoquées : West Country Girl dans le 11eme et Ty Breizà Montparnasse (que je connais depuis plus de vingt ans et à ma connaissance, la seule vraiment correcte dans ce quartier anciennement très bretonnant). Aussi, quand j'ai entendu parler d'une nouvelle crêperie ayant reçu la bénédiction du grand Olivier Roellinger, j'ai eu très envie de la découvrir. Avec une petite inquiétude quand même : la crêpe est-elle faite pour être traitée sur un mode chic ?

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Rendez-vous pris, j'arrive dans un vaste espace, au décor très élégant tout en noir et blanc avec des touches bretonnes très (trop ?) présentes. Le service est attentionné, et plutôt de bon conseil quand on hésite entre deux propositions.

Et dans l'assiette ? Galettes de sarrasin au goût délicieux, très fines. Celle au beurre d'algues répond avec bonheur à mon envie de galette quasi "nature". Je tente plus de fantaisie avec une galette avec concassée de tomates crues et cuites et oeuf poché et c'est un régal aussi. Puis une crêpe à la compotée de rhubarbe et crème vanille : une merveille de saveur douce et acidulée mais la crêpe est un peu petite à mon goût pour faire le pendant avec la garniture abondante.

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Bref, c'est excellent et je compte bien revenir, même si ce n'est pas vraiment économique, le prix de la qualité sans doute. Mais je me pose une question sur le décor, inhabituel pour ce type de lieu : une crêperie doit-elle forcément pencher du côté des bancs en chêne, des nappes à carreaux et des brocs en faience ? Ou cela n'est-il qu'un stéréotype dépassé ? Un tel lieu n'est-il pas trop élégant pour servir des crêpes (reproche qu'on pourrait faire aussi aux pizzerias trop chics) ? Ou s'agit-il d'un ensemble cohérent entre des crêpes pas banales, des ingrédients de top qualité et un décor d'une certaine classe ? Et le décor a-t-il une importance dans notre appréciation du repas ?

Alors vous, comment voyez-vous la crêperie idéale ?

PS : petit rappel de la diétététicienne : les crêpes ne font pas grossir pour peu qu'on les mange quand on a faim et qu'on sache s'arrêter quand on est rassasié. Et elles nous apportent une part de féculents nécessaire. Alors savourons-les sans culpabilité !

04/08/2011

Stop au tout fait maison !

Actuellement, en lien avec la vague écolo, bio, nature, de plus en plus de personnes se dirigent vers le fait maison. Cela ne concerne pas que l'alimentation mais aussi les produits de beauté, d'entretien, ...

Je ne peux que souscrire bien sûr à cette tendance quand elle nous amène à faire la cuisine, nous éloigne des plats préparés insipides et pleins d'additifs, nous rapproche des aliments bruts et du plaisir de créer des moments savoureux à table. Mais le courant ne s'arrête pas là : au-delà des traditionnelles confitures, il y a maintenant le pain, les yaourts, le foie gras ... et même le fumage des aliments !

Attention, ne tombons pas dans l'excès ! Quand quelqu'un d'autre fait quelque chose beaucoup mieux que moi car c'est son métier, qu'il pratique depuis des années, je le laisse faire, je n'essaie pas de le mettre à sa place. Ou, quand c'est quelque chose que je mange très occasionnellement, pourquoi acquérir le matériel et/ou le savoir-faire que j'utiliserai fort peu ?

Alors, OUI, je fais la cuisine. Mais :

NON, je ne fais pas mes propres macarons malgré tous les ateliers et livres sur le sujet. Je zappe les heures d'apprentissage et les multiples ratages qu'on me raconte et je fais confiance à Pierre Hermé ou Ladurée pour me régaler quand j'en ai envie....

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NON, je ne fais pas mon propre pain, il y a tellement de bons boulangers qui ont le savoir-faire et les conditions adéquates (ok, je suis gâtée dans mon quartier...), donc pas de machine à pain chez moi !

NON, je ne fais pas mes propres glaces. Mes quelques essais en la matière étaient assez peu réjouissants (la sorbetière est au fond du placard depuis longetmps...), elles n'ont jamais le parfum et l'onctuosité de celles de Martine Lambert par exemple.

NON, je ne fais pas de vraie pizza, éventuellement une tarte à la tomate : où trouverais-je le parfum du feu de bois dans mon four ultra-moderne ?

Et surtout NON, je ne fais pas mes propres sushis. J'ai trop de respect pour les maîtres sushis, leur long apprentissage et leurs gestes si précis pour me lancer dans une médiocre copie !

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Et vous, vous êtes pour le tout fait maison ou pas ?

06/06/2011

Les joies de la thermos ! (ou un jour de balade à Paris)

Je ne vais pas vous faire le coup de la "Première gorgée de bière", livre que je n'ai jamais lu. Mais il est parfois des petites joies simples. Comme par exemple, partir en balade avec une thermos. J'avais décidé d'une journée calme et tranquille sans programme pré-établi. Et soudain, la collision de deux envies, boire un thé que je venais de préparer et sortir profiter du soleil avant qu'il ne se sauve m'a rappelé que j'avais reçu en cadeau une jolie bouteille thermos. Me voilà donc versant le thé dans la bouteille et en route pour une longue balade parisienne, entrecoupée de pauses lecture accompagnées de thé.

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Du thé, un livre, le soleil, ce ne serait pas proche du bonheur, ça ?!

Cela va peut-être vous paraître étrange mais j'ai gardé très peu de souvenirs de thermos de boissons chaudes. Je me souviens de départs en vacances quand j'étais  enfant, avec emport de boissons fraîches. Et depuis, je pars en balade plutôt munie d'une bouteille d'eau. Cette fois, il y avait un plaisir particulier à savourer un thé chaud au grand air plutôt que chez moi. Je prévois cet été de vous parler de boissons fraîches mais les hautes températures n'empêchent pas de boire chaud, n'est-ce pas ? Ne le fait-on pas dans le désert ?
 
NB : Il s'agit d'une thermos du fournisseur de très bon thé vert japonais de la région du Kyushu, Tamayura.

 

06:56 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : thé, thermos, boissons, promenade, paris, balade, tamayura, japon | |  Facebook | |  Imprimer

18/04/2011

Aimez-vous les desserts ?

Moi, oui ! Et des repas amicaux m'ont donné deux occasions de m'en régaler cette semaine :

- ce fut d'abord chez Caïus, une bonne table proche de l'Etoile, dont le chef est un amoureux des épices. Dans une formule déjeuner plat-dessert, on proposait un moelleux (ou plutôt un mi-cuit) au chocolat. Ce gâteau s'est terriblement banalisé et certains en ont sans doute abusé et s'en sont lassés. Pour ma part, cela faisait très longtemps que je n'en avais pas mangé. Je l'ai vraiment apprécié, il était délicieusement coulant, très chocolaté et bien accompagné par une quenelle de glace fortement vanillée.

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Oh la vilaine, est-ce que j'ai osé entamer la glace avant la photo ?!

- Au Cristal de Sel, délicieuse table du XVeme, j'ai eu envie de goûter leur dessert de référence qui ne quitte pas la carte, "l'aumonière de crêpe, pommes confites au caramel salé". Cela parait classique et pas compliqué mais c'est la réalisation qui compte. Un régal ! Le caramel était une merveille, les pommes étaient fondantes à souhait, bref, comme dirait un chef très médiatique, c'était vraiment gourmand ;).

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La photo ne rend malheureusement pas compte des délicieux parfums qui s'échappent de ce dessert !

Quand on aime les desserts, il ne faut pas s'en priver. Mais il n'y a pas non plus de raison d'en manger tous les jours. Il vaut mieux entretenir un peu de rareté, privilégier les desserts qu'on aime vraiment et les bons endroits. Si vous êtes amateur de desserts, n'en ayez pas peur mais pensez à leur garder une place, à les partager éventuellement si votre faim est limitée. Et surtout, appréciez-les avec toute votre attention, sans aucune culpabilité, sinon vous perdez la moitié du plaisir !

Caïus, 7 rue d'Armaillé, Paris XVIIeme

Le Cristal de Sel, 13 rue Mademoiselle, Paris XVeme