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04/12/2016

La gourmandise ne fait pas grossir : RV mardi à Brest avec Olivier Hélibert en prime !

Mardi soir, j'aurais le plaisir de parler d'alimentation et de mon livre à la librairie Dialogues, célèbre librairie de Brest et ce sera un événement très gourmand. 

Tiens, pourquoi donc aller à Brest parler de mon livre plutôt qu'à Toulouse, Strasbourg ou Nantes ? Parce que...Olivier Hélibert. Parce que...Dialogues. Je m'explique. Au mois de mars à Omnivore, j'ai écouté et rencontré Olivier Hélibert, exigeant et sympathique charcutier-traiteur installé près de Brest et goûté un peu ses produits de haute gastronomie. Du coup, on est entrés en contact sur Facebook. et quand j'ai annoncé la sortie de mon livre, il a réclamé une dédicace. Je l'ai pris au mot et proposé, sans trop réfléchir, de venir la faire à Brest. Ah ah, cela n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd ! On a imaginé de la coupler avec un petit buffet charcutier car j'aime que le livre soit associé à de la gourmandise concrète (cf les dédicaces chez RAP, Terroirs d'Avenir, Chocolatitudes). Il a contacté la librairie de référence à Brest, Dialogues, qui a dit banco de façon très sympathique. Je serai ravie du coup de découvrir cette librairie que Gaëlle, grande lectrice et un temps brestoise, m'a grandement vantée Me voilà donc sur le point de partir pour un aller-retour assez express à Brest. Cela me fait un peu drôle car je crois que je n'y ai pas mis les pieds depuis près de 25 ans et un voyage à l'ile d'Ouessant...

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Souvenir d'une délicieuse dégustation lors de la conférence Omnivore

Gourmand(e)s breton(ne)s, cela me ferait très plaisir de vous rencontrer à cette occasion, de répondre à vos questions diverses sur la nourriture et de picorer (pas très végétarien...) ensemble. Cela vous dit ? Habitants de Brest et alentours, parlez-en autour de vous ! Ces rencontres sont toujours l'occasion d'échanges sympathiques et il y a tellement à dire autour de l'alimentation aujourd'hui...

Cela se passe mardi 6 décembre de 18h à 20h au café de la librairie Dialogues, rue de Siam, à Brest, avec petit buffet charcutier.

29/11/2016

Au Salon du Livre Gourmand de Périgueux, plaisir des échanges

Le week-end dernier, je suis partie à Périgueux, pour prendre part au Salon du Livre Gourmand, un événement qui rassemble un grand nombre d'auteurs culinaires. Ce furent deux jours vraiment très agréables, pour de multiples raisons :

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- j'ai passé la majeure partie de mon temps à parler de mon livre, échanger avec des personnes très diverses, souvent étonnées par le titre, leur expliquer ma vision de la gourmandise et de l'alimentation, des régimes, .... Certains étaient tout à fait d'accord, d'autres pas du tout, on a discuté. J'ai beaucoup aimé qu'un monsieur qui avait acheté le livre le samedi soit revenu le dimanche en prendre deux autres à offrir car il l'avait entre-temps feuilleté avec intérêt.

- J'ai aussi participé à deux tables rondes où j'ai essayé de faire valoir mon point de vue tout en étant attentive aux autres arguments. J'ai aimé que l'animatrice pertinente de ces tables rondes dise à propos de mon livre : "on pense à un mot, culpabilité, étiquetage, ... on ouvre le livre, le mot y est et on a une réponse".

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- j'ai eu le grand plaisir de revoir et d'échanger avec des personnes passionnantes et sympathiques que j'avais déjà croisées comme Marie-Claire Frédéric, LA spécialiste française de la fermentation, Florence Arnaud, très pointue sur la question complexe des intolérances et allergies, Mathilda Motte, en plein dans la folie du lancement à succès de la Maison du Mochi, Agathe S, fine gastronome, Geneviève Hofman, auteure d'un superbe livre sur le pain ou de recroiser Camille Labro, qui a gagné le premier prix Les Savoureuses remis à un livre culinaire écrit par une femme, la très active RP Elise venue accompagner Luana Belmondo, la tranquille Clea, la nippophile Laure Kié.

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Mes voisines de dédicace, des éditions La Plage, Clémence Catz, Linda Louis, Clea (assises), Marie Laforêt (debout)

- j'ai aussi fait la connaissance de personnes que je connaissais virtuellement ou sur papier, comme l'auteure multi-talentueuse Sophie Brissaud, la tonique et responsable Marie Kerouedan, la très pêchue Linda Louis qui était ma voisine de dédicace, la charmante Marie Cochard, très engagée dans l'anti-gaspi alimentaire, et croisé des tas d'autres personnes passionnées de bonne nourriture et de bons vins.

- j'ai échangé quelques mots avec le chef Michel Guérard, éphémère voisin de dédicace et il a feuilleté avec intérêt mon livre (mais il ne s'est pas attardé).

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- j'ai apprécié l'ambiance animée du salon et été impressionnée par la diversité des activités proposées, conférences, tables rondes, ateliers, démos, visites, ... même si j'en ai peu profité.

- j'ai été impressionnée par l'organisation professionnelle et attentive et notamment j'ai trouvé fantastique l'implication d'une équipe d'étudiants en management hôtelier, vraiment aux petits soins pour les auteurs.

- j'ai apprécié la gentillesse générale, comme celle de cette dame du stand AOP, qui, voyant ma déception de ne pas pouvoir acheter quelques noix, m'en a offert un gros paquet.

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- j'ai mis la main sur une série de très plaisantes petites monographies culinaro-légumières des éditions Rue de l'Echiquier "Tout est bon dans..." en lien avec le réseau Cocagne (8 euros pièce). C'est l'intérêt d'un salon de pouvoir tomber sur des livres qui ne sont pas forcément les plus visibles en librairie. Ce fut mon seul achat, ce qui représente un certain exploit dans un salon si bien garni !

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- j'ai découvert avec bonheur la ville de Périgueux qui a un centre ancien vraiment très beau où j'aurais aimé me promener plus longuement. L'hôtel Ibis où je séjournais avec d'autres était joliment situé en bord de rivière, juste à côté de cette partie de la ville. J'y reviendrai volontiers mais c'est un peu loin de Paris pour un week-end...

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- Le temps fut magnifique et propice aux plaisantes petites balades matinales.

- Je n'ai pas eu le temps de profiter largement de l'offre gastronomique locale car je donnais la priorité à la dédicace. Toutefois, j'ai apprécié un délicieux toast à l'omelette aux cèpes, un plaisant pavé d'esturgeon dans un restaurant plutôt traditionnel, la Ferme St Louis, différents types de gâteau aux noix, qui est vraiment une spécialité (bien dense...) locale.

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Bon, "yapluka" écrire un autre livre pour y retourner !!!

16/11/2016

La Marine d'Alexandre Couillon en mets, en mots et en images

Je suis très gourmande, j'adore manger, je ne crois pas que ce soit une révélation pour vous qui me lisez ! Aussi, quand il s'agit de fêter mon anniversaire, le passage d'une décennie qui plus est, je pense aussitôt à faire un très bon repas. Il y a plusieurs mois m'est alors venue l'idée que j'avais très envie de découvrir la cuisine d'Alexandre Couillon, chef sur lequel j'avais entendu/lu divers commentaires attractifs. J'ai donc réservé, très en avance, une table en y voyant en même temps l'opportunité d'un plaisant week-end sur l'île de Noirmoutier, que je ne connaissais pas.

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Entre temps, peut-être avez-vous entendu parler récemment de ce chef, qui, en plus des deux étoiles Michelin qu'il avait déjà, a obtenu le titre de chef de l'année du guide Gault et Millau et été un des chefs vedettes d'un documentaire de Netflix. Et je découvre aussi qu'un livre sur lui est en préparation aux très passionnantes Editions de l'Epure.

Nous y avons donc déjeuné lundi 7, à l'invitation de Monsieur. Ce fut un merveilleux repas, de ceux dont on a envie qu'ils ne s'arrêtent pas même si l'estomac dit stop. Du commencement, avec de nombreux, succulents et étonnants amuse-bouche (ah, la chips d'algue à la crème d'huitre, ah la bouchée maquereau-café !) jusqu'aux mignardises finales quand nous n'en pouvions presque plus, en passant par des plats et desserts délicieux, ce fut un moment plaisant et gourmand de bout en bout. J'accepte volontiers, quand l'occasion est si exceptionnelle, de trop manger ! Le repas (menu en 7 plats) fut fort bien accompagné par un service parfait, attentionné, souriant, chaleureux, animé par la femme d'Alexandre Couillon.

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Mention spéciale notamment à un "Bord de mer" de coquillages et crustacés, merveilleux bouchée après bouchée d'acidité tonifiante, de saveurs herbacées et de senteurs maritimes. La pintade fermière de Vendée fut une des meilleures volailles que j'ai jamais mangées. L'huitre noire "Erika" est un plat pas seulement emblématique et symbolique mais vraiment étonnant et délicieux.

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Je ne vous montre pas beaucoup de photos. Non seulement elles ne rendraient pas un bel hommage aux délicieux plats savourés. Mais aussi parce que le livre qui vient donc de sortir cette semaine, Alexandre Couillon-Marine et végétale est à la fois un bel objet, dès la couverture, et empli de photos vraiment magnifiques. Elles sont du talentueux Laurent Dupont, dont je suis le travail et les expériences de gourmet depuis longtemps et dont j'avais beaucoup aimé le premier livre, Le prolongement du geste. Elles sont bien plus belles à contempler que les miennes...

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Ces images permettent de découvrir le chef dans les différents moments de son travail, en cuisine, dans son potager, en bord de mer... Les textes du livre sont de Jacky Durand, journaliste culinaire que j'adore lire. Bref, la réunion d'un trio de choix, une belle idée de Sabine Bucquet-Grenet, la fondatrice gourmande et passionnée des Editions de l'Epure. Ce n'est pas un livre de cuisine mais on y trouve un livret de recettes. Libre à moi de refaire la "Balade dans le bois de la Chaize" qui initie le début de la douceur ou la guimauve réglissée qui clotûre le repas, je ne suis pas sûre de m'y risquer ! Au-delà, j'y ai retrouvé avec grand bonheur une ambiance que j'avais découverte à la Marine, et davantage, car, durant notre repas, le chef était (c'est normal !) en cuisine. Si on est amateur de gastronomie sans connaitre le lieu, on peut aussi se régaler de cette promenade culinaire, marine et végétale. J'ai beaucoup apprécié aussi le texte de Jacky Durand pour en savoir un peu plus sur le chef et son environnement, et aimé notamment lire la sincérité et l'exigence de liberté d'Alexandre Couillon. Puisse-t-il maintenir dans le temps sa volonté de ne pas céder aux sirènes de l'agro-alimentaire comme tant de ses collègues...

La veille, nous étions allés déjeuner à la Table d'Elise, le bistrot ouvert par le chef et sa femme juste à côté du restaurant et partageant la même cuisine. Nous y avons fait un excellent repas, avec un rapport qualité-prix vraiment excellent, 29,90 euros, pour un repas entrée-plat-dessert, avec notamment un délicieux merlu parfaitement cuit dont je me suis régalée.

Bon, je replonge dans le livre car je ne vais sans doute pas revenir tout de suite tout de suite à Noirmoutier...

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La Marine d'Alexandre Couillon, port de l'Herbaudière, Noirmoutier. Menu 7 plats 98 euros.

Alexandre Couillon-Marine et végétale, éditions de l'Epure, 42 euros.

Si vous voulez découvrir un peu Alexandre Couillon, un entretien sur le site Atabula ou un portrait sur le site Munchies.

 

31/08/2016

Alessandra, merveilleuse ambassadrice de l'Italie et véritable gourmande BCBT

Cela fait quelques années que nous fréquentons l'épicerie italienne RAP, d'abord rue Rodier, puis rue Fléchier dans un cadre plus lumineux et spacieux. Même là, les étagères débordent de mets appétissants et la place manque pour toutes les richesses gourmandes dénichées dans les diverses régions d'Italie. Au fil de nos visites, nous avons toujours eu le plaisir d'échanger avec Alessandra Pierini, la créatrice de ce lieu, et de nous émerveiller de sa connaissance de la cuisine et des produits italiens et de sa curiosité insatiable. Et j'ai fini par me dire qu'elle avait bien l'air d'une gourmande BCBT (Bien dans son Corps, Bien dans sa Tête). Elle a eu la gentillesse de se prêter au jeu de l'interview et de me faire quelques confidences... Grazie Alessandra !

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Votre définition de la gourmandise

C'est se faire plaisir avec ce qu'on mange et boit. C'est se préparer quelque chose de bon qu'on a envie de manger. C'est encore mieux si c'est un moment partagé mais ça me va même de bien manger seule.

Votre gourmandise favorite

Les compotes de fruits maison. J'en prépare et j'en mange tout le temps ! Je les fais en mélangeant les fruits, j'ajoute du citron, des épices. J'adore les manger encore tièdes. Et elles permettent de faire de jolis desserts très facilement avec un fond de biscuits, une boule de glace, etc.

Votre dernière découverte gourmande ?

J'en ai fait deux récemment :

- une salée : une crème de courgettes à la menthe, envoyée par un fournisseur sicilien, vraiment délicieuse ! Onctueuse, douce, équilibrée, rafraichissante.

- une sucrée : un miel de pommier extraordinaire, goûté à la Maison du Miel, très original, qui a presque un goût de légume. Je le verrai bien accompagner un fromage de brebis.

Le plat / l’aliment que vous ne parvenez absolument pas à aimer

Certains abats, les oreilles, la langue de cochon, la cervelle, le foie, les tripes... Question de texture notamment. Mais je suis parfois obligée de goûter et, finalement, cela peut s'avérer très bon certaines fois, comme des tripes que j'ai mangées en Sicile. C'est parfois l'idée qu'on se fait d'un aliment qui prévaut plutôt que son goût réel...

Vous partez sur une île déserte, l’aliment que vous emportez absolument

L'huile d'olive, sans hésiter !

Que consommez-vous sans modération ?

Je mange de tout, mais jamais en grosse quantité. Ah, je consomme quand même l'huile d'olive sans modération ! Ou plutôt des huiles d'olive. J'en ai des différentes, pour la salade, le pain, le cru, le cuit, les légumes, etc. Et je suis toujours curieuse d'en découvrir de nouvelles, ce que je fais régulièrement. 

D’où vient votre tempérament gourmand ?

De ma famille ! Ma mère et mon père étaient bien complémentaires : ma mère faisait à manger (beaucoup) tout en mangeant peu et mon père mangeait (beaucoup) ! On vient d'Emilie-Romagne, région d'abondance, où on aime manger. Je me souviens des vacances dans la maison de ma grand-mère, près de Parme, au milieu des vaches, de la fromagerie, des voisins chez qui j'allais chercher des légumes de leur potager, de ma mère qui cuisinait tout car il n'y avait pas de commerce : le pain, les confitures, les gâteaux, etc.

Votre gourmandise inavouable ?

Je ne mange rien d'inavouable...mais parfois, j'ai un peu de mal à refermer le pot de pâte de noisettes pure.

La cuisine, c’est quoi pour vous ?

C'est pouvoir se faire plaisir avec ce qu'on aime, en assemblant des aliments. C'est ludique, c'est une détente, une distraction, un moment d'activité manuelle qui fait du bien. Ma mère m'a appris à cuisiner et aussi, en premier lieu, à faire les courses, à savoir choisir les aliments. Elle a toujours eu une exigence de bons produits et me l'a transmise. Je ne fais jamais de liste de courses, j'achète selon ce que je vois et qui me plait. Je fais une cuisine improvisée avec ce que j'ai dans le frigo. Par exemple, récemment, j'avais récupéré un talon de provolone, j'n ai coupé des tranches et l'ai roulé avec une escalope de dinde aplatie et de la pancetta, une sorte de paupiette, je l'ai fait cuire avec de l'huile d'olive, déglacée avec un peu de vin blanc, j'ai râpé une carotte et une courgette grossièrement et, ce n'était pas prévu au départ, j'ai eu envie de les faire revenir 2 minutes dans le jus de la paupiette : improvisé et délicieux ! (quel talent !)

Dans vos placards (et frigo), il y a toujours… ?

Des huiles d'olive, des câpres, des olives, des anchois, du bon beurre (pour une tartine de temps en temps ou des pâtes beurre et sauge), du très bon thon (pour une salade ou des pâtes), de la ricotta, des poivres et des épices (des curries, du curcuma, des herbes (romarin, sauge, thym...), des pâtes, du riz, du parmesan. Des noisettes et des amandes. Et de la peau de citron et d'orange séchée que je fais moi-même : j'en mets un peu partout, sur la ricotta, les salades, etc.

Votre madeleine de Proust, le goût que vous n’arrivez pas à retrouver ?

La "crostata" aux prunes de ma mère. C'était une pâte sablée bien beurrée, presque brûlée, avec de la confiture de prunes acidulée, le tout un peu caramélisé. J'en avais une part pour le goûter quand j'étais enfant. Et j'avais toujours envie d'en reprendre un peu mais je n'avais pas le droit. Quelle frustration ! Ma mère préservait en fait mon appétit pour le dîner.

Votre recette super-express et super-bonne ?

Des pâtes aux olives, câpres et anchois : tout simple et goûteux. 

L’effort que vous faites pour votre ligne ?

Aucun effort particulier. Je ne grossis pas, j'ai le même poids depuis l'âge de 16 ans... j'ai sans doute de la chance. (euh non, Alessandra, vous écoutez les besoins de votre corps et mangez sans excès !)

C’est quoi les régimes pour vous ?

De la tristesse. Ce n'est pas drôle de se priver, et je vois bien autour de moi que cela ne marche pas. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un pour qui cela fonctionne.

Votre meilleure façon de bouger ?

Je marche beaucoup, j'adore marcher, surtout en ville, en étant attentive à tout ce que je vois. Mais pas de sport.

Une astuce gourmande pour embellir le quotidien ?

Créer autour de soi un environnement joli et gourmand, en gardant visibles le maximum d'ingrédients : une corbeille de fruits et légumes, une assiette avec quelques sablés maison, des épices à portée de main. Une ambiance avec les effluves de ce qui se prépare en cuisine.

 

Mille grazie Alessandra pour ces jolies confidences et continuez à nous régaler de tous ces merveilleux produits authentiques italiens !

RAP, 4 rue Fléchier, Paris 9eme (tous les jours sauf dimanche après-midi-lundi)

 

27/08/2016

La sortie du livre, c'est jeudi 8 et le lancement, c'est chez RAP !!!

Oyez oyez, chanceux Parisiens ! Je sais que certain(e)s sont impatient(e)s de découvrir mon livre, c'est très gentil ! D'ailleurs, je suis moi-même fort impatiente qu'il sorte, pour avoir des retours de lecteurs-trices ! 

Eh bien, il sort jeudi 8 dans toutes les bonnes librairies (je fais l'hypothèse que l'éditeur et le diffuseur auront bien fait leur boulot ;-)). Mais figurez-vous que, si vous êtes Parisien(ne), vous n'aurez pas forcément besoin de courir dans votre librairie préférée ou commander sur internet. 

Car, dès le jeudi 8 au soir, de 17h à 20h, je fêterai la sortie du livre à la fabuleuse épicerie italienne RAP, dans le 9eme. Ce sera donc l'occasion d'échanges et de dédicaces. Et Alessandra Pierini, sa fabuleuse patronne (dont je vous reparle bientôt), nous fera le plaisir de nous proposer un petit grignotage de quelques délicieuses spécialités.

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En effet, ce livre ayant pour thème la gourmandise, j'ai souhaité ne pas me limiter à des dédicaces en librairies mais aussi investir quelques lieux gourmands.

Plein d'autres surprises (et séances de rattrapage) à venir, je vous en dis davantage très bientôt. Et pas seulement à Paris !

Alors, rendez-vous chez RAP jeudi 8, je serais tellement contente de voir certain(e) d'entre vous ! Et vous pourrez aussi faire le plein de merveilleux produits italiens.

RAP, 4 rue Fléchier, Paris 9eme (le long de l'église Notre Dame de Lorette / en bas de la rue des Martyrs).

26/08/2016

Sur les traces du thé japonais 1er épisode : multitude de moments théophiles

Le thé vert fait vraiment partie des fondamentaux du Japon. Il est souvent banalisé aujourd'hui, par exemple quand il est servi avec le repas au restaurant. Ou au contraire, il est parfois traité de façon snob et exagérément cérémonieuse. Peut-être un moyen de résister à l'invasion du café ? Alors que le maitre de thé Sen no Rikyu, grand codificateur de la cérémonie du thé au XVIème siècle, aurait dit La voie du thé n'est rien que cela : tout d'abord tu fais bouillir de l'eau, ensuite tu fais le thé, et tu le bois. Je suis assez adepte de cette vision ! Tout en aimant savourer de bons thés.

Nous sommes justement partis sur les traces de Sen no Rikyu, en allant revoir un temple où il a joué un rôle important, un des temples du Daitoku-ji, à Kyoto, et découvrir sa ville de naissance, Sakai, près d'Osaka. Cette ville, dont l'importance est révolue (mais qui conserve un rôle majeur dans la production de couteaux), cherche probablement à tirer partie de la célébrité de Sen no Rikyu côté tourisme et a aménagé récemment un espace de musée pour lui rendre hommage. Il ne subsiste de sa maison natale qu'un puits. Le musée était intéressant pour le resituer dans son contexte historique, visualiser la façon dont il a évolué vers une sobriété accrue pour les espaces de thé et dont ses descendants ont fait évoluer la cérémonie du thé. A cette occasion, on a dégusté un matcha préparé par une maître de thé.

Shizuoka est la première région productrice de thé japonais (je vous parlerai du thé de Shizuoka dans le 2eme épisode), Kagoshima dans le Kyushu, la deuxième. Et on a découvert par hasard que la régione d'Ise (davantage connue pour son temple shinto majeur) était la troisième zone de production. Par curiosité, nous sommes allés y découvrir le thé et avons été chaleureusement reçus dans une vieille boutique avec plusieurs dégustations avant de choisir.

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Il y a eu de nombreuses autres occasions :

- C'est la boisson d'accueil dans les ryokan (auberges traditionnelles) : sencha ou matcha, en général avec une petite douceur, dans le hall dès qu'on arrive, ou dans la chambre. Selon le niveau de l'hôtel, on vous sert ou on vous met à disposition du thé, il est en vrac ou en sachet, il y a une pâtisserie fraîche ou pré-emballée.

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 - un thé matcha peut aussi être servi avec une pâtisserie ou un dessert.

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- Nous avons bu un thé dans un espace joliment consacré à la dégustation de thé (dans la pénombre) où l'on retourne souvent quand on séjourne à Tokyo,  Cha no Ha, au sous-sol du grand magasin Matsuya, dans le quartier de Ginza.

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Le thé vert est aussi un ingrédient incontournable des desserts, entremets, glaces, pâtisseries...

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On s'est en particulièrement régalés de glace au matcha grâce à la découverte du glacier Nanaya à Shizuoka et à Tokyo, qui propose sept degrés de glace au matcha, selon l'intensité du matcha, le grade 7 étant particulièrement richement doté en matcha. Découverte grâce à Robert Gilles, gourmet installé de très longue date à Shizuoka et multi-blogueur, qui n'ignore rien des richesses gustatives de sa ville. Nous avons goûté ces glaces à Shizuoka et nous y sommes retournés à Tokyo (où je me suis aussi régalée de sésame noir).

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Et j'ai bien sûr rapporté une grande quantité de thés japonais variés dans mes bagages !

 

 

 

22/08/2016

Vive le petit déjeuner...japonais !

Je suis grande amatrice de petits déjeuners, de céréales ou de tartines, de granola ou de pain délicieux, de jus ou de bon café...Mais je n'ai aucune difficulté à plonger dans les délices salés et poissonneux des petits déjeuners japonais et je m'en régale. Les "hôteliers" Japonais ont, sans doute, compris que le petit déjeuner est la dernière impression qu'on garde d'un séjour et ils le soignent. On est rarement déçus.

Quel que soit le niveau des prestations, le petit déjeuner a une structure de base habituelle : du poisson (le plus souvent grillé ou séché + grillé), du riz, une soupe miso, quelques légumes cuits et/ou algues. S'y ajoutent, selon les lieux et le standing de l'hôtel, des œufs (omelette japonaise, parfois faite sur l'instant, œuf dur, mollet, poché, ...), d'autres légumes dans des préparations différentes, du tofu, des tsukemono (pickles), des algues nori à manger avec le riz, du natto (graines de soja fermentées), parfois une salade (influence occidentale), des tranches de fruit... Tout cela constitue un repas copieux qui, bien souvent, réduit sérieusement le besoin de s'attabler quelques heures plus tard au déjeuner. J'ai parfois sauté le déjeuner ou ai déjeuné tardivement ou très légèrement.

Voilà quelques exemples de petits déjeuners pris lors de notre récent séjour. Outre la variété, une des caractéristiques de l'alimentation japonaise, qu'on retrouve partout, le niveau de qualité des mets varie bien sûr selon le lieu. Le riz est toujours à volonté. 

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Une fantaisie dans ce petit déjeuner servi dans un ryokan simple, des "ravioli" chinois

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Même quand on n'est pas dans le luxe, la diversité est présente

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Une particularité : le poisson préalablement séché est cuit sur l'instant par le client

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Belle et originale présentation d'un petit déjeuner varié présenté dans un grand bento (avec riz, soupe, tsukemono en libre-service à côté)

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Tous les classiques sont là plus d'inhabituelles saucisses, c'est sûr qu'on ne risque pas de mourir de faim dans la matinée!

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Dans les "business hotels", c'est souvent un buffet qui est proposé où on trouve poisson, légumes divers, tofu et souvent une part occidentale

Même si j'ai été ravie de retrouver du bon pain, cela ne m'a pas manqué et j'adore le riz aussi !

Alors, cela vous fait envie ou pas du tout ?!

17/08/2016

De retour du Japon, la valise gourmande bien alourdie...

Eh oui, cet été, nous sommes une nouvelle fois partis au Japon, ce pays que nous aimons tant et dont nous adorons la nourriture. De belles journées à la chaleur tropicale et aux délices variés, parsemées de multiples rencontres éphémères avec la si merveilleuse gentillesse des Japonais. Je ne suis pas revenue les mains vides et ma valise s'était alourdie d'une dizaine de kilos... De quoi donc ?

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- des classiques de chaque voyage : une très grande quantité de thés verts variés (j'y reviendrai) dont du matcha, et du riz japonais de haute qualité,

- d'autres boissons : du sobacha acheté lors d'une sorte de foire de producteurs, du kombucha (à base d'algue kombu),

- des furikake (mélanges divers d'épices, aromates, ingrédients séchés, qu'on met sur le riz) dont un au wasabi, spécialité de la ville de Shizuoka, et aussi du shiso rouge séché, du sésame noir, du sésame blond fumé (une curiosité offerte par une amie japonaise),

- des ume (prunes japonaises) que j'adore (des petites à Kyoto, des plus grosses de Wakayama, ville de référence pour la production des ume (à la même foire de producteurs), et un essai, une purée pour d'autres types d'usages),

- des algues wakame à réhydrater pour mettre dans des salades et des algues nori (nature pour les makis et autres rouleaux et parfumées à la prune à grignoter),

- du yuba (peau de tofu) déshydraté, qui n'égalera probablement pas le frais qu'on adore, mais on va tenter quand même...

- du yuzu en poudre, trouvé par hasard, curieuse de goûter car le prix était très faible au regard des prix habituels du yuzu,

- côté desserts, du kinako (poudre de soja grillé) car j'adore son goût quand il enrobe des gâteaux, du warabimochiko, une sorte de farine particulière pour tenter de faire des gâteaux japonais tout mous (merci au blog de Clotilde Dusoulier pour les précisions et la piste de recette), de la an-paste (pâte de haricots azuki), de la pâte de sésame noir, du kuromitsu (sucre noir japonais, liquide).

- des bouillons de kombu et légumes, en sachets, complètement naturels et délicieux, déjà goûtés.

- de la sauce soja, choisie avec difficulté après en avoir goûté quelques-unes parmi un choix innombrable,

et même un peu de granola, produit évidemment pas très japonais, mais qui m'a tentée au retour d'une allée commerciale car parfumé au matcha et gingembre. A reproduire maison s'il est bon.

Côté ustensiles, j'ai réussi à être fort raisonnable dans le quartier spécialisé de Kappabashi à Tokyo mais j'ai quand même craqué sur un objet pas spécialement japonais (mais disponible en modèle réduit), un gaufrier traditionnel, que j'ai hâte d'utiliser ! Et aussi quelques cuillères en bambou.

Et vous, avez-vous rapporté quelques spécialités de votre lieu de vacances ou les avez-vous surtout consommées sur place ?

 

29/07/2016

Manger local en Ile-de-France ? On avance...

Depuis mon déménagement il y a quelques mois, j'ai un peu revu et stabilisé mes courses alimentaires dans ce nouveau contexte. La proximité immédiate est moins riche qu'avant mais cela tombe bien, ce n'est pas elle que je souhaite fréquenter en priorité, sauf solution de secours. En effet, je préfère :

- rechercher des produits de grande qualité, notamment chez Terroirs d'Avenir.

- privilégier des petits commerces plutôt que des grandes surfaces,

- donner une bonne place aux produits locaux.

Sur ce dernier point, que j'avais déjà évoqué, je trouve qu'on a davantage de possibilités depuis quelque temps.

Dans le 17eme arrondissement, non loin de la Place Clichy, il existait déjà Au Bout du Champ, que m'avait fait découvrir mon amie Marine. Une boutique à deux vitesses : en horaire réduit, on peut acheter en direct certains fruits et légumes, venant directement de producteurs proches, à un vendeur présent. En horaires beaucoup plus larges, on peut trouver ces produits (et de l'épicerie) dans des petits casiers en libre-service, et l'on paie à une machine selon ce qu'on choisit. Pratique et sympathique.

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Dans un cadre un peu plus chic, moins brut, a ouvert il y a quelques mois, tout près du précédent, le Garde-Manger des Dames : il y a là davantage d'épicerie et crèmerie et un petit rayon de fruits et légumes, tout cela venant d'Ile-de-France. J'y ai notamment trouvé des fraises bio d'Ile-de-France (trouver du bio et local ici, ce n'est pas gagné !). Cette boutique propose une courte offre de restauration pour le déjeuner (sandwiches et salades).

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Et puis, le mieux achalandé, c'est un site internet, le Comptoir Local, qui livre à domicile. Le choix est large et saisonnier. J'y ai fait plusieurs commandes plaisantes, pas seulement des fruits et légumes mais aussi de délicieuses confitures, des légumineuses. Et j'ai découvert les excellents produits du Domaine des Trente Arpents (propriété de la famille Rotschild), exploitation qui est le seul producteur de Brie de Meaux à posséder l'appellation « fermier. J'y ai trouvé notamment un délicieux Coulommiers et un beurre fabuleux. Au Comptoir local, j'achète aussi du lait cru car je me suis remise à faire des yaourts maison et avec de tels ingrédients et de bons conseils, ils sont excellents.

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Qui dit local dit fraichement cueilli et peu de transport. De plus, ces propositions sont non seulement locales mais elles travaillent en direct avec les producteurs, en circuit court. Mais je ne cherche pas à être une parfaite locavore, j'en suis très loin et j'arbitre entre différents critères de choix. 

Et pour vous, quelle place a le critère local des aliments ?

18/07/2016

Cuisine ligure simple, économe et végétale (un peu maritime aussi)

Reprenons tout doucement le cours de ce blog... Merci de votre fidélité à le lire.

Fin juin, nous avons fait une jolie petite escapade en Italie, sur la côte ligure. J'ai en effet trouvé un opportun créneau entre la relecture de mon texte et les dernières corrections sur épreuves. C'est la troisième fois qu'on passe quelques jours de ce côté de l'Italie, vraiment plaisant. Cette fois, j'ai davantage pris conscience de la part économe et végétale de la cuisine ligure. En effet, outre la farinata, cousine de la socca niçoise, et les pâtes au pesto, célèbre spécialité gênoise, j'ai souvent trouvé, pour répondre à mes envies, des plats peu coûteux et végétariens.

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On a commencé par de la farinata (galette de pois chiches), dans une petite cantine de Gênes où on s'est d'abord arrêtés (merci Alessandra de RAP pour l'adresse, parmi d'autres). J'ai lu que l'origine lointaine de ce plat venait des soldats qui faisaient chauffer de la purée de pois chiches additionnée d'huile d'olive sur des pierres chaudes ou sur leur bouclier... A déguster quasi-brûlante !

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Nous sommes ensuite partis vers Santa Margherita Ligure, où nous avons séjourné dans un lieu calme et assez isolé. In s'est régalés là-bas de focacccia, une spécialité du coin, nature, fromage ou tomate. On a aussi apprécié une trattoria très traditionnelle où j'ai mangé des légumes farcis -avec une farce végétarienne (ricotta, mie de pain, oeuf, herbes..), et, une autre fois, un assortiment de tartes aux légumes (oignons, courgettes, épinards, haricots verts-pommes de terre), plat typique du coin visiblement.

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De retour à Gênes, on a déjeuné au restaurant Il Genovese, du chef Roberto Panizzi, organisateur et juré du championnat de monde de pesto. On l'avait aperçu à Paris lors des éliminatoires français de ce championnat, co-organisés par RAP. On a partagé un assortiment de légumes frits et panisses puis j'ai mangé des trofie (forme de pâtes du coin) au pesto, un incontournable.

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Côté pâtes, on a aussi savouré une autre spécialité du coin, des pansotti (raviolis "ventrus") avec une sauce aux noix.

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Cette cuisine simple et végétale a constitué la majorité des repas de ces quelques jours. Mais on était près de la mer et il y a eu dans notre assiette également quelques mets maritimes, pas du poisson mais des mollusques, en particulier du poulpe, avec notamment de savoureuses pâtes à l'encre de seiche au ragoût de poulpe, à Gênes.

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Et on n'a pas oublié le côté sucré : des glaces bien sûr, un plaisir par temps chaud et ensoleillé. d'autant que j'apprécie en Italie qu'on puisse souvent prendre un (assez) petit pot, conforme à mes envies rafraîchissantes.

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A part cela, j'ai marché, nagé, dormi, bullé...Les vacances, quoi ! Je vous en souhaite de très plaisantes si vous partez bientôt ou y êtes déjà.

NB : le sans gluten s'installe là-bas aussi...

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