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07/03/2011

La cuisine, c'est de la transmission

Au menu ce dimanche, un risotto, concocté par mon chef personnel ;) Il s'agissait d'un risotto au veau et à la tomate, issu de sa tradition familiale italienne. La recette s'est transmise de génération en génération, par la parole et le geste, chacun y apportant sa petite touche personnelle pour l'améliorer encore.  C'était vraiment succulent, avec un parfait équilibre des goûts et des textures, et tout à fait digne d'un repas du dimanche.

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Le risotto se prépare. Concentration !

Ne croyez pas que le risotto soit un plat compliqué, comme on le pense souvent. C'est juste un plat qui demande un peu d'attention (même si on n'est pas obligé de le remuer non stop), des ingrédients adéquats (un riz italien arborio ou carnaroli notamment) et quelques principes, comme par exemple de laisser reposer le riz couvert juste avant de servir ("mantecare"). Il est donc accessible à tous. La recette de base est par exemple bien expliquée dans le livre "Trattoria" de Patricia Wells.

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Le risotto est servi. Dégustons !

Petit conseil : vous l'apprécierez d'autant plus si vous le présentez en dôme pour qu'il reste bien chaud tout au long de la dégustation, que vous commencez à le manger par l'extérieur et avec une cuillère plutôt qu'une fourchette.

Rassurez-vous, la transmission familiale n'est pas un passage obligé pour cuisiner et il n'y a pas d'âge pour s'y mettre, même si on part de loin, en commençant par des plats simples, des ingrédients qu'on aime. On peut ainsi se construire son propre répertoire culinaire en étant curieux, impliqué et sans complexe. Ainsi, la quasi-totalité des plats que je cuisine ne figurait absolument pas au menu des repas familiaux de mon enfance ! Mais je sais gré à mes parents de m'avoir transmis le goût des bons produits.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

03/03/2011

Pourquoi pas un hamburger de temps en temps ?

Récemment, je lisais un résumé d'une déclaration d'un prestigieux boucher parisien, Hugo Desnoyer : "mangeons moins de viande mais de la bonne !".

C'est tout à fait ma philosophie : je ne mange pas énormément de viande, notamment de viande rouge (vous avez dû constater que ce n'est pas ce qui revient le plus souvent sur ce blog). Mais je n'ai rien contre et donc, quand j'en mange, j'aime autant qu'elle soit bonne.P1030205.JPG

C'est dans ce but que je suis volontiers allée goûter ce que certains semblent appeller "le meilleur hamburger de Paris". Je ne peux pas être juge moi-même, je n'en connais pas assez. Il s'agit du hamburger du Bar des Variétés, bistrot traditionnel du Passage des Panoramas dans le IIeme. On peut goûter ce hamburger le midi dans une formule très raisonnable (autour de 10 euros) avec une salade aux noix en entrée. La viande du hamburger, issue de boeuf de Salers, est bien grillée, moelleuse et cuite parfaitement. Elle est servie dans un bon bun chaud avec une fondue d'oignon et des pommes sautées en accompagnement. Le tout était bon et copieux, j'ai laissé une bonne partie des pommes de terre. Un bon hamburger mais probablement parmi d'autres, je vous laisse juges si vous êtes connaisseur/se. 

Pendant qu'on y est, petits rappels à propos de la viande :
- on n'a aucunement besoin de manger de la viande deux fois par jour ;
- il est souhaitable de varier les viandes et de ne pas manger que des entrecôtes !
- on peut se passer de viande si on a d'autres apports en protéines (poisson, oeufs, charcuterie, tofu, ...) (sans parler des végétariens) mais la viande rouge est toutefois un des quelques aliments qui fournissent un bon apport en fer bien absorbé. Ne pas en manger du tout, ce que font de nombreuses femmes, peut entraîner une carence en fer et de l'anémie. Il peut être utile quand on est dans ce cas de faire vérifier cela ponctuellement en demandant une analyse à son médecin généraliste.

Donc, de la viande oui mais surtout de la variété !

Le Bar des Variétés, 12 passage des Panoramas, Paris IIème,

02/03/2011

Pas d'idée de repas ? Direction internet !

alimentation, cuisine, ester kitchen, laure kie, cuisine japonaise, salade, saumon fumé, cuisine du placardProblématique du jour : je voudrais utiliser du saumon fumé qui stationne dans mon frigo + je veux préparer un dîner très rapide. Pas de panique, je me souviens avoir repéré récemment une recette de salade fort appétissante sur le blog gourmand Ester Kitchen. Je retrouve la recette de base, rien de compliqué. C'est en fait une recette de Laure Kié, franco-japonaise dont j'apprécie le livre "Mes petits bentos".

Il y a de la poire, de l'avocat, du parmesan et de la sauce ponzu (une sauce japonaise à base de sauce soja et de jus de yuzu, on peut utiliser à la place de la sauce soja et du jus de citron). On peut y ajouter donc du saumon fumé. Je n'avais pas la recette exacte, juste les ingrédients, j'ai fait au feeling. Le résultat était un délice de saveurs sucrées-salées, de texture moelleux-fondant. A refaire vite ! 

Il est clair qu'internet a permis ainsi un partage, un développement, une multiplication, voire peut-être une overdose, de recettes de cuisine. Alors, peut-on encore vraiment dire qu'on ne sait pas quoi faire à manger ?!

NB : un billet sur quelques blogs que je visite, paru cet été

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

01/03/2011

Une place pour le dessert

Garder une place pour le dessert : voilà un principe important pour qui, comme moi, aime les desserts et souhaite donc les apprécier à leur juste valeur. Car, quand on prend un dessert alors qu'on n'a déjà plus faim, non seulement on alourdit son compteur calorique alors que les besoins énergétiques du corps sont comblés, mais en plus, on n'est plus à même d'en apprécier pleinement le goût.

J'apprécie donc les restaurants où les desserts sont précisés sur le menu dès le début du repas, ce qui me permet éventuellement de composer mon repas en fonction de mon envie d'un dessert attirant. Si le plat s'avère plus consistant que prévu, je ne me force pas, je partage peut-être ou je me dis que ce sera pour une autre fois...

Il y a quelques jours, nous faisions un repas de fête dans un de nos restaurants favoris, la Kitchen Galerie Bis (KGB). Un restaurant qui propose une carte à tiroirs et qui accepte donc sans problème toutes les fantaisies dans la composition de son menu. Il se trouve que ce jour-là, la partie desserts était fort attirante, alors que les plats me paraissaient plus classiques. J'ai donc opté pour 6 Z'ors d'oeuvre, une spécialité de la maison, un ensemble de six petits plats, pour me réserver pour non pas un mais deux desserts !

Pas de problème, comme je vous le répète souvent, l'équilibre ne se fait pas sur un repas. Et je ne fais pas ce type de repas tous les jours bien sûr !

Les Z'hors d'oeuvre étaient un régal, un festival de saveurs, de couleurs, de parfums, avec notamment un ravioli de tourteau, un velouté de topinambour avec émulsion de coquillage, une croquette de lapin, ..

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Et j'avais donc encore un bon appétit pour mes desserts :

- une pomme rôtie et confite, cassis et glace gingembre, une explosion de douceur (très sucrée !) fondante relevée par l'acidité du cassis et le piquant du gingembre ;

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- une panacotta à la noix de coco et crème au gianduja (que j'ai eu la bonne grâce de partager avec un autre amateur !), deux de mes parfums favoris.

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Je me suis régalée de bout en bout et suis sortie sans aucune sensation d'excès.

Et vous, vous arrive-t-il de composer votre repas en fonction du dessert ?

Kitchen Galerie Bis, 25 rue des Grands Augustins, Paris 6ème

 

24/02/2011

Bento tout vert poulet et soba

P1030211.JPGTroisième (et provisoirement dernier) épisode de mon feuilleton autour du poulet. Cette fois, comme il me restait des morceaux de poulet cuit, nature, j'ai pensé à une salade de soba au poulet. Je me suis inspirée d'une recette d'un nouveau livre* et je l'ai adaptée avec ce que j'avais. Il y avait finalement beaucoup de légumes (haricots verts, pois gourmands, pousses d'épinards, dés de concombre) alors cela a donné un bento tout vert. Cela avait beaucoup de goût, notamment grâce à une sauce au miso (miso, sauce soja, vinaigre de riz, graines de sésame) et à un peu de gingembre mariné émincé (on n'y pense pas très souvent et cela ajoute une note piquante et rafraîchissante très agréable).
C'était absolument délicieux, plein de saveurs et de textures variées, et très différent des deux autres bentos : je me suis régalée !

*Un livre sur lequel je suis tombée par hasard, traduit de l'anglais, "La cuisine japonaise de Kimiko", une japonaise installée depuis longtemps en Grande-Bretagne. Ce n'est pas vraiment de la pure cuisine japonaise mais plutôt une cuisine japonaise revisitée, adaptée. Sans l'avoir approfondi pour l'instant, il m'a intéressée par plein de recettes qui m'ont paru appétissantes et simples.

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

 

23/02/2011

Bento poulet très japonais !

alimentation, bento, lunchbox, cuisine japonaise, poulet teriyakiSuite de ma série sur le poulet à toutes les sauces. Cette fois, après le tagine de poulet, je suis partie sur un grand classique japonais : le poulet teriyaki. La sauce teriyaki, qu'on utilise aussi pour le poisson, est une sauce à base de sauce soja, saké, mirin, qu'on fait chauffer et réduire avant d'en napper le poulet. C'était accompagné d'un délicieux mélange poireaux et champignons qui a absorbé volontiers le reste de sauce, et bien sûr de riz japonais. Du facile, du classique, de l'hivernal !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

22/02/2011

Bento poulet pas vraiment japonais !

Cette semaine, retour à des bentos ou repas faits maison. J'ai décidé de faire quelques variations autour du poulet. Pour montrer que cette viande, qu'à peu près tout le monde aime, se prête à des déclinaisons multiples. Donc, aucune lassitude à prévoir. J'allais plonger dans mes livres de recettes. Mais je suis d'abord tombée sur un blog de bentos. Il y avait une recette que je n'aurais pas imaginée dans un bento mais puisqu'elle l'avait fait... Il s'agit d'un tagine de poulet aux pruneaux. La recette est . J'y ai adjoint de l'épeautre et les restes de ma cocotte de légumes de la veille. Le tagine, froid, était absolument délicieux. Le reste, on l'a mangé chaud le soir (pour une fois, c'est au dîner qu'on mange les restes du déjeuner !), et c'était à nouveau excellent dans le style (bien) sucré-salé.

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NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

20/02/2011

Cocotte de légumes improvisée

P1030200.JPGParfois, on me dit : "j'aimerais bien manger des légumes mais je ne sais pas vraiment comment les préparer". Bien sûr, il y a la soupe, évidemment, les crudités. Mais tous les légumes ne s'y prêtent pas. Alors, il y a aussi la cocotte de légumes. Est-ce que vous y pensez ? Cela n'a rien de compliqué.

Ce dimanche,  je n'avais rien prévu de particulier, alors j'ai fait une provision de toutes sortes de légumes. Je les ai épluchés, lavés, découpés grossièrement et j'ai mis le tout dans une cocotte avec un peu d'huile d'olive, j'ai fait revenir, ajouté un peu de bouillon et cela a cuit tranquillement, pas trop longtemps pour garder un peu de fermeté. Il y avait carottes, navet, céleri-branche, fenouil, radis, pois gourmands. Et aussi, comme dans une recette d'Alain Ducasse que j'avais bien aimée, des dés de pomme et poire qui apportent une touche sucrée, et un trait de vinaigre avant de servir. Rien de compliqué, vous voyez ! Et le résultat est coloré et plein de saveurs.

PS1 : si vous avez un coup de paresse, vous pouvez essayer avec des légumes surgelés.

PS2 : les pommes de terre, je ne les ai pas mises dans la cocotte mais cuites au four avec du romarin, un régal !

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

19/02/2011

Bresaola sans régime !

P1030195.JPGLa bresaola, cousine italienne de la viande des Grisons suisse (les deux à base de boeuf séché), a vu sa popularité et ses ventes récemment boostées par le trop fameux régime D...  : c'est un des "aliments autorisés" permettant de varier les menus tout protéines forcément assez vite lassants.

Pour ma part, cela fait bien longtemps que je mange l'une ou l'autre, dont j'apprécie beaucoup la saveur. La bresaola se marie merveilleusement à toutes sortes d'aliments italiens, sans se priver de fromage, huile d'olive, ... : aubergines, artichauts, mozzarella, ricotta, roquette, parmesan, ... On peut la manger par exemple dans des rouleaux farcis à la ricotta, dans une assiette composée, ... Elle est aussi un ingrédient plaisant dans un sandwich.

Cette fois, je l'ai déclinée en deux façons pour un dîner vite prêt :
- une salade haricots verts-bresaola-artichauts marinés,
- des tartines parmesan (chaud et froid)-bresaola-salade de trévise.
Les deux étaient délicieux.

Et vous aimez-vous la bresaola sans penser régime ?

NB : afin de vous encourager à prendre plaisir à manger le plus souvent possible, je vous donne régulièrement un plaisir gourmand personnel. Je serai ravie que vous postiez un commentaire si vous voulez plus d'informations ou faire une suggestion gourmande.

15:03 Publié dans Plaisirs gourmands | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Facebook | |  Imprimer

15/02/2011

Vive les desserts d'hiver !

P1030148.JPGEst-ce l'influence du Japon ou l'intérêt pour l'alimentation ? Toujours est-il que je suis de plus en plus à l'écoute des saisons. Cela n'est pas (encore ?!) obsessionnel et c'est surtout une source de plaisir car on a ainsi un renouvellement permanent des aliments et une joie à les retrouver. Je vous ai parlé récemment des légumes d'hiver. Les fruits sont peut-être encore plus mal-aimés. Est-ce justifié ?

D'abord, on peut les manger nature. Etes-vous attentif au plaisir parfumé qui survient quand on épluche une clémentine ? Faites-vous l'apprentissage de la reconnaissance des saveurs et textures variées de différentes pommes ? Goûtez-vous le délice onctueux d'une poire juteuse ?

Cela ne suffit probablement pas à vous satisfaire pendant tout l'hiver. Mais ces fruits se prêtent aussi à des desserts multiples : une salade de fruits variée en incluant aussi kiwi, banane, fruits exotiques, ... ; ou une salade d'agrumes (orange, pamplemousse, clémentine). Pensez à les parfumer avec épices, herbes (cannelle, coriandre, menthe, gingembre, ...) pour varier leur parfum.

J'aime beaucoup aussi préparer des compotes maison, par exemple des dés de pomme et poire, une compote de poires au gingembre, un confit de pommes qui cuit très longtemps., ...P1030171.JPG

Et il y aussi les desserts plus nourrissants : les gâteaux, tartes, crêpes, ... Ainsi, récemment, j'ai préparé des petits gâteaux moelleux aux poires tout simples (photo ci-dessus), un matefaim aux pommes (une recette de mon amie Raphaëlle), une grosse crêpe à manger bien chaude, un régal. Quand c'est le cas, le début du repas est léger pour garder une place pour le dessert et l'apprécier ainsi à sa juste valeur. Et alors, je n'ai aucune frustration de ne pas avoir des abricots, pêches, fraises, ...

Et vous, que faites-vous avec les fruits d'hiver ?